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  #1531  
Vieux 13/12/2009, 20h38
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ouais enfin, je sais pas si rajouter des minutes va changer quoi que ce soit à Seven Swords. Je trouve que globalement, Tsui Hark a quand même un problème de narration. Il trouve toujours des concepts très forts et visuellement c'est top, mais le nombre de films où franchement, sa narration manque de fluidité... (au hasard The Blade ou Time and Tide).

Apparemment, il est seul maître à bord à chaque fois et je me demande s'il n'aurait pas besoin en vrai d'un regard extérieur, d'avoir un producteur sur le dos justement pour l'aiguiller, parce que parfois, ses intentions sont vraiment pas claires (ex: The Lovers où il arrive à faire deux films en un).
Ben, Tsui Hark, si on accepte pas que ces films ont un côté bordélique, c'est sûr que ça peut être un peu difficile à suivre.
Moi, c'est justement ce côté punk qui me plait chez lui. Ca explose dans tous les sens, on se demande souvent où ça va, mais c'est ça qui fait que c'est bien.
Le cinéma HK, c'est un cinéma fondamentalement impur. C'est quand il est le moins lisse qu'il fonctionne le mieux et c'est pour cela que Tsui Hark au temps de sa splendeur était de très loin le meilleur de tous les cinéastes HK.

The blade, Time and tide et The lovers sont pour moi trois chefs d'oeuvres, tels qu'ils sont.
Sinon, The lovers, c'est une comédie romantique qui vire au mélo déchirant, ça n'a rien de bien déroutant...
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  #1532  
Vieux 14/12/2009, 00h00
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j'entends bien, et j'aime beaucoup Tsui Hark aussi, mais je trouve ça assez bizarre comme argument de dire que si on accepte pas le côté bordélique de ses films, c'est difficile à suivre... dans le sens où, même si on l'accepte, ben vu que c'est bordélique, ça reste quand même très compliqué à suivre, non?

enfin, tout ça pour dire que je comprends pas bien ce que t'entends par là.

et pour The Lovers, je trouve ça quand même super déroutant de commencer en comédie romantique avec des passages vraiment très estampillés humour HK pour finir en énorme mélo. Enfin, pour moi c'est justement ça qui est déroutant et c'est qui me fait dire que son film est un peu schyzo. J'ai du mal à le voir comme un ensemble cohérent (oui, je sais, le mot est lâché) alors qu'il aurait très bien pu faire deux films (et qu'en plus j'accroche nettement mieux à la deuxième partie, mais c'est une autre histoire)

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Posté par fredgri
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Je me suis maté Tellement proche...
On ne doit pas rire devant les mêmes choses, visiblement. Certes, il y a quelques petits moments très sympa, mais globalement, cette famille, j'ai eu envie de la baffer du début à la fin, avec en prime ce couple qui se désagrège qui m'a fait penser à deux ou trois trucs... Vraiment, en écoutant la gamine chanter dans le salon de ses parents j'ai eu réellement envie d'arrêter le massacre et de passer à autre chose. Absolument pas réceptif à cet humour.
ah ben mince... pourtant, je trouve qu'il y a un vrai bon scénario très carré avec un joli effort de caractérisation de chaque personnage (ça a l'air d'être un lieu commun, mais quand on regarde 90% des comédies françaises de ces dernières années, on se rend compte que c'est pas si simple puisqu'assez rare). t'as des trajectoires assez énormes qui montent en épingle des conneries (le personnage d'Audrey Dana est quand même très fort à mon sens). Ca part vraiment sur des détails qu'on connait tous pour en tirer des gags cools.

Bon tant pis. Mais pour moi, Tolédano et Nakache, c'est vraiment les prochains grands de la comédie française grand public.
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"Ces trois films sont des merdes même s'il y en a deux que je n'ai pas vu..."

Dernière modification par Deroxat (Expert en Potins) ; 14/12/2009 à 00h11.
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  #1533  
Vieux 14/12/2009, 11h00
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j'entends bien, et j'aime beaucoup Tsui Hark aussi, mais je trouve ça assez bizarre comme argument de dire que si on accepte pas le côté bordélique de ses films, c'est difficile à suivre... dans le sens où, même si on l'accepte, ben vu que c'est bordélique, ça reste quand même très compliqué à suivre, non?

enfin, tout ça pour dire que je comprends pas bien ce que t'entends par là.
Ben, ce que je veux dire, c'est que si tu acceptes à l'avance l'idée que ça va être bordélique, le fait que ce soit bordélique à la vision n'est pas dérangeant.
Personnellement, qu'un film de Tsui Hark soit compliqué à suivre, ça ne me tracasse pas. L'intérêt est ailleurs et serait sans doute moindre si tous les éléments du film rentraient bien sagement dans leur petite case appropriée.



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et pour The Lovers, je trouve ça quand même super déroutant de commencer en comédie romantique avec des passages vraiment très estampillés humour HK pour finir en énorme mélo. Enfin, pour moi c'est justement ça qui est déroutant et c'est qui me fait dire que son film est un peu schyzo. J'ai du mal à le voir comme un ensemble cohérent (oui, je sais, le mot est lâché) alors qu'il aurait très bien pu faire deux films (et qu'en plus j'accroche nettement mieux à la deuxième partie, mais c'est une autre histoire)
Ben des comédies plutôt légères qui se tranforment en mélos ou plutôt des mélos qui débutent légèrement dans la comédie, ça me semble assez courant, non?
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Vieux 14/12/2009, 11h31
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Ben des comédies plutôt légères qui se tranforment en mélos ou plutôt des mélos qui débutent légèrement dans la comédie, ça me semble assez courant, non?
peut-être, mais moi je vois pas. quelques exemples?
je veux dire, avec une rupture aussi marquée: "The Lovers", c'est pas un film avec de la comédie un peu entrecoupée de drame pour préparer le terrain qui finit complètement en mélo hein. c'est d'abord une comédie sentimentale et puis paf après un vrai mélo.
Personnellement, ça me semble pas très courant comme procédé, mais je veux bien te croire.
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  #1535  
Vieux 14/12/2009, 11h39
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  #1536  
Vieux 14/12/2009, 12h00
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Ha oui c'est le fameux film à l'omelette non ?

Bon sinon en ce moment chez moi tournent la saison 1 du Muppet Show, Mind Game forcément, le coffret des Contes de la Crypte, et toujours mon intégrale Zatoïchi, d'ailleurs il faudrait que je regarde les nouvelles sorties Chambara de l'année.
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  #1537  
Vieux 14/12/2009, 12h02
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peut-être, mais moi je vois pas. quelques exemples?
je veux dire, avec une rupture aussi marquée: "The Lovers", c'est pas un film avec de la comédie un peu entrecoupée de drame pour préparer le terrain qui finit complètement en mélo hein. c'est d'abord une comédie sentimentale et puis paf après un vrai mélo.
Personnellement, ça me semble pas très courant comme procédé, mais je veux bien te croire.
Oui, c'est vrai que pour The lovers, la rupture est vraiment très marquée.

Mais ce type de mélange des genres me parait justement être un des attraits majeurs du cinéma HK, contrairement à d'autres cinématographies où les genres sont largement plus identifiables et où on mélange moins les genres.
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  #1538  
Vieux 14/12/2009, 12h22
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Oui, c'est vrai que pour The lovers, la rupture est vraiment très marquée.

Mais ce type de mélange des genres me parait justement être un des attraits majeurs du cinéma HK, contrairement à d'autres cinématographies où les genres sont largement plus identifiables et où on mélange moins les genres.
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Vieux 14/12/2009, 18h32
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Bopopop, donc j'ai failli me ruiner, mais j'ai su resté sage, et je me suis pris Hitokiri de Gosha, il y a vraiment du beau monde, Shintaro Katsu, Tatsuya Nakadai, et Mishima en guest star, je suis donc très content.

Je pense que je vais craquer pour les coffrets Masahiro Shinoda, et puis Mikio Naruse aussi. De belles fêtes en perspective.
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Vieux 14/12/2009, 20h21
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John, ton intégrale Zatoïchi, c'est pas l'édition française qui n'en reprenait qu'une partie?
Ou tu as trouvé une collection qui les reprend tous?
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Vieux 14/12/2009, 20h31
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Oui oui c'est le coffret 15 films de Wild Side, en attendant une intégrale intégrale.
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Vieux 14/12/2009, 20h46
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Oki merci. j'y ai presque cru à un moment.
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  #1543  
Vieux 14/12/2009, 21h15
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Je pense que je vais craquer pour les coffrets Masahiro Shinoda, et puis Mikio Naruse aussi. De belles fêtes en perspective.
Pas encore vu les Shinoda, mais Naruse, c'est absolument sublime, particulièrement "Nuages flottants" un mélo déchirant avec Hideko Takamine vraiment superbe.
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  #1544  
Vieux 14/12/2009, 22h31
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ah ouais j'ai tout ça, sublime en effet. hitokiri compris d'ailleurs (même si je préfère goyokin).
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  #1545  
Vieux 15/12/2009, 01h05
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ah ben mince... pourtant, je trouve qu'il y a un vrai bon scénario très carré avec un joli effort de caractérisation de chaque personnage (ça a l'air d'être un lieu commun, mais quand on regarde 90% des comédies françaises de ces dernières années, on se rend compte que c'est pas si simple puisqu'assez rare). t'as des trajectoires assez énormes qui montent en épingle des conneries (le personnage d'Audrey Dana est quand même très fort à mon sens). Ca part vraiment sur des détails qu'on connait tous pour en tirer des gags cools.

Bon tant pis. Mais pour moi, Tolédano et Nakache, c'est vraiment les prochains grands de la comédie française grand public.

J'expérimente le cross intra-topic. Parce que, pour le coup, le truc qui commence en comédie lourdingue et finit à 10mn de la fin en mélodrame, avec la voix off qui débarque d'on ne sait où en essayant de nous tirer des larmichettes sur l'air de "vingt ans plus tard, que sont-ils devenus", ben Tellement proches, c'est tip-top ça, quand même...

Désolé Derox, tu viens de chuter de trois points de mon top des prescripteurs favoris de Buzz&Co. Je ne t'en veux pas, j'ai compris pourquoi je n'avais jamais entendu parler de ce flim avant. Je pensais tomber sur la perle rare et culte, du calibre d'un "cible émouvante" tu vois, et je me suis retrouvé avec une comédie à la gérard jugnot ou à "la vérité si je m'emmerde".
C'est assez outrancier dans les situations, je trouve. Chaque gag est très lourd, appuyé par des directions de regards sursignifiantes, particulièrement au début, probablement histoire de nous faire comprendre que nous nous trouvons dans une comédie. J'ai décoincé un zygomatique pour "prosper? Ah, c'est un chien qu'il faut garder?", et encore un autre un peu plus tard mais je ne me souviens plus où (et j'ai vu le flim ça fait même pas une heure, pour te dire...)
Et la caractérisation, parlons-en, parce que, pour le coup, elle est enfoncée à coups de masse dès l'entrée en scène des différentes persos dont aucun d'entre eux n'a éveillé chez moi la moindre sympathie où un quelconque intérêt ce qui est pire, d'un point de vue dramaturgique et lutte contre l'ennui je veux dire.
Vers le milieu, ça s'arrange, quand ça part en wild wild west et que les pakistanais disputent aux juifs la palme de la communauté la plus envahissante. Et Omar est très bien, une bonne surprise pour moi qui n'ai jamais compris comment lui et son acolyte avaient encore le droit de venir nous faire profiter de leurs blagues de fin de soirée à la télévision.
Et non, vraiment la fin est d'une maladresse incroyable. Un virage à 180° qui sentait très fort le vieux pneu moraliste. Même dans "fauteuils d'orchestre", ils n'avaient pas osé un truc pareil. Oki doki, donc le film, c'est l'itinéraire d'un gamin insupportable qui réussit quand même sa vie malgré tous les efforts de l'éducation nationale et de ses parents pour l'envoyer en camp de redressement en mandchourie. C'est vrai, c'est une magnifique leçon et un très beau message pour tous les enfants hyperactifs résistants à la ritaline. :hum2:

Sinon, deux remarques. Il ne suffit pas qu'Isabelle joue dedans pour rendre un scénario carré... voilà, ça c'est fait...
Et deuzio, rendre ringard à ce point "Say it ain't so", ça ne se fait pas. Non.
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