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Je viens de finir "La nuit du Jabberwock" de Fredric Brown, chez Rivages noir. Je m'attendais à un truc hybride, un peu polar, un peu fantastique. Et bien pas du tout, c'est du polar pur sucre et c'est peut-être pour ça que j'ai autant accroché. Non pas que j'aime pas le fantastique -hé quoi! je lis du superhéros moi- mais ce faisant, je me suis trouvé dans le même état d'esprit que le héros (ceux qui l'ont lu comprendront), toujours sur le fil du rasoir de la réalité.
C'est un petit bouquin, nerveux et dense, en une journée, c'est torché. C'est pas prétentieux et néanmoins brillant et ça, c'est la marque des grandes oeuvres. |
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lu le premier tome de la tétralogie Pyat... formidable et qui prouve a quel point ellis aime moorcock.
passé sur l'histoire de france pour le snuls, ça aide a se refaire sa culture.
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On débarrasse HERE ! nouveau déstockage avril 2022 ! My dead Blog ! Mes critiques après tout le monde ! 600éme !!! TPB Waiter |
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Ces derniers temps, j'ai profité du retour des voyages en bus et en tram pour bouquiner un peu :
- La pire des trahisons de Greg Rucka, suite de Protection Rapprochée. Rucka continue son exploration d'Atticus Kodiak, son garde du corps sympa' mais pas toujours très clean sur son passé. Comme l'indique le titre, le roman est très dur et très sombre, et Atticus sombre complètement au fil d'un récit intéressant et bien ficelé. L'évolution des personnages et le gros intérêt du roman, et ça fonctionne très bien. Atticus n'est pas un surhumain, n'est pas un super-héros : c'est un type normal, qui a fait des merdes, les assume pas toujours et en fait encore. Ce côté banal et un peu loser est plaisant, surtout qu'en plus la galerie de personnages est très bien foutue. Rucka finit sur une scène dure qui aura sûrement des conséquences, et j'ai hâte de lire la suite. - Loterie Solaire de Philip K. Dick. Le premier roman de Dick est intéressant car il révèle déjà des éléments qui se retrouveront plus tard dans son oeuvre, comme le destin (avec son "contraire" le hasard), comment essayer de le contrer, la science pervertie, le rêve d'un ailleurs possible mais introuvable et des hommes faibles et donc très humains. Loterie Solaire est donc une très jolie lecture, plaisante et accrocheuse. J'ai aimé. - Ce que disent les morts de Philip K. Dick encore, nouvelle extraite du recueil Minority Reports et autres récits. J'ai lu pendant une très longue partie que c'était une copie de Ubik (de par l'utilisation de la semi-vie, des morts qui parlent et semblent partout), mais finalement Dick finit différemment et s'en tire très bien. Je viens de voir que cette nouvelle est sortie en 1964 alors que Ubik a été fait en 1969 : l'auteur avait donc déjà essayé ces concepts ici, mais il les a sublimé dans Ubik. Cette nouvelle reste malgré tout très plaisante à lire, avec une fin très ouverte et moins étrange et mystérieuse que ce que m'a habitué Dick. J'ai aussi aimé. |
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Les Rucka sont un retour très sombre au polars noirs des années 60.
Loterie solaire est une référence. De bonnes (sinon saines) lectures
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Je viens de finir J'étais derrière toi de Nicolas Fargues.
Une histoire de séparation et de rencontre. En un long monologue, le héros raconte à un interlocuteur dont nous ne saurons rien, sa rupture d'avec sa femme Alexandrine, une black qui lui aura donné deux enfants, et sa rencontre avec Alice, une jeune italienne. Je ne sais pas si ce bouquin est beau, si il est juste. Je ne sais même pas si je dois le conseiller. Car à vrai dire, il m'a tellement parlé que je l'ai trouvé limite impudique. Très simple à lire, il sonne aussi très juste. Je me suis demandé quelle était la part autobiographique. Mais très vite je m’en suis foutu tellement il sonnait vrai. Bon, en fait, je m’y suis reconnu pas mal dans le portrait du mec. Je m'y suis identifié de façon troublante. Ce côté fanfaron, hypocrite et compliqué du type qui veut être aimé mais qui ne sait pas trop bien ce que c’est que l’amour. Qui, pour ne vivre que pour la passion, est prêt aux pires conneries… Vous êtes un mec, vous avez entre 30 et 40 piges, vous avez vécu quelques histoires, forcément compliquées, vous ne savez pas très bien où vous allez aujourd'hui? Tentez ce livre |
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Ou une colloc.
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Les deux n'étant pas incompatibles
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Bon, comme j'ai pas la tv en ce moment, je me bouffe un max de bouquins. A ce propos je vous conseille le Pas de TV, c'est épatant. je crois même que je vais passer à l'étape suivante: plus de TV.
Brefle, je viens d'achever Extrêmement fort et incroyablement près de Jonathan Safran Foer. Un gamin de 9 ans limite surdoué trouve une clé dans les affaires de son père tué un an plus tôt dans les tours du WTC et part à la recherche de la serrure qui lui correspond. Les bouquins où le narrateur est un gosse ont un charme particulier. Le style se doit d'être plus direct, dénué de tout ce vernis social qui nous tombe dessus une fois adulte. Ca peut souvent donner des petits chefs-d'oeuvre. Je pense à Quand j'avais cinq ans je m'ai tué ou à La vie devant soi. Bon, là, nous sommes un cran en dessous, à mon avis. Contrairement aux deux autres, je n'avais pas la larme à l'oeil en le refermant (ouais je suis une midinette et je vous emmerde). Mais Oskar, le héros est assez tordant avec ses réflexions naïves sur la vie, ses inventions délirantes. Et le bouquin est truffé de petits délires typographiques et de photos en tout genre -gros plans de poignées de porte, portraits d'animaux,...- qui seraient les instantanés des pérégrinations d'Oskar. Mais, bizarrement alors que le sujet prête quand même au pathos puissance 10, je n'ai pas été si touché que ça. Peut-être justement parce que je m'attendais trop à l'être... Bon, mais je fais la fine bouche parce que j'ai quand même passé un excellent moment. Allez, là je m'attaque à L'invention de Morel d'un auteur argentin que je ne connaissais pas, pris à la volée dans les rayonnages de mon charcutier tripier. |
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Ouais le Bioy Casares est très sympa, j'ai adoré cette lecture !
Sinon, moi je continue le Dogra Magra, tres sympa, bon, je n'en suis qua la page 150 sur 800 donc voila, sinon je viens de tomber sur une reed' de "L'homme qui apprenait lentement" de Pynchon, des nouvelles que je vais dévorer des que je peux !
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Pynchon, j'y arrive pas. J'avais essayé un bouquin de lui (désolé le titre m'échappe) et ça m'était tombé des mains avant la centième page.
C'est comme William Vollmann. On en fait tout un flanc: j'en ai pris la semaine dernière un pour voir Les Fusils. J'ai abandonné très vite. Ca m'a fait chier grave. Mais j'ai peut-être tort. Quelqu'un pour me pousser à persévérer sur cet auteur et reprendre la lecture des pavés (670 p pour les fusils quand même) qu'écrit le monsieur? |
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You're on your own.
Je suis en train de lire le Pantagruel de mon compatriote Rabelais. C'est bien mais putain, meme avec les notes, j'en chie grave.
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Alcofribas Nasier... Epuisant, ,dans le texte originale, mais quel plaisir
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A noter la reprise en poche, enfin, du chef d'oeuvre de Pynchon ici
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Non, mais la diahrée faut rien exagérer non plus. je n'avais pas accroché c'est tout.
Tu dois le savoir aussi bien que moi: parfois, les bouquins, c'est une question de moment. Je devais pas être dans le bon mood à ce moment là ou quoi pour apprécier. Si je faisais cette remarque, c'était aussi pour que l'on me convainque éventuellement que je pouvais avoir tort de ne pas connaître cet auteur et pour m'inciter à persévérer. En l'occurrence, mon avis sur Pynchon n'a ici aucune valeur. En tout cas, moins que le tien qui le connait et l'apprécie. J'essaierais de lui donner une seconde chance à l'occasion. Et désolé si j'ai pu te froisser avec un jugement à l'emporte-pièce |
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Non, pas de soucis, c'est juste qu'en ce moment je ne veux pas entrer dans des longs débats stériles pour convaincre les autres du bien fondé de mes gouts !
Alors pour bien montrer que je suis gentil si un jour ca te dit essaye "V" de Pynchon, et si tu n'es toujours pas convaincu ca n'est pas grave, on ne peut pas toujours l'être non plus, et puis comme tu le dis, ça dépend aussi des moments, je te dis pas le nombre d'écrivain que je n'arrive pas à lire, peut etre qu'un jour je me ferais tout les Proust, qui sait )))
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