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Byrne et Popeye je connais, Popeye dans Action comics aussi. Asterix ou Tintin dans les comics DC des Lofficier j'adore. Et Top 10 je m'amuse encore à décortiquer les cases.
Et si c'est de la culture! Geek strong & proud! |
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J'en apprends des choses!
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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Frustration partagée en temps réel aussi, ZAITCHICK. À l’époque, je suis tombé dans le panneau du prétexte invoqué par Lug comme la quasi-totalité des Fans de Strange, j’imagine. Je pensais vraiment que cette décision brutale fut motivée à cause du thème exploité par Kirby qui nous le savons, cautionne en partie les spéculations - outre la BD, alors pas mal relayées dans la SF en général - d’Erich von Däniken sur l’origine extraterrestre de l’homme. Y’avait de quoi troubler les têtes blondes pubères fraîchement issues de leur catéchisme (2 ans plus tôt dans mon cas), m’enfin ! Comment donc tenter d’expliquer la logique de l’escamotage précipité d’une série devenue dérangeante quatre numéros seulement après son lancement en grande pompe au profit du doublage « du » titre le plus favorablement en surenchère de popularité ? Détail important pour les fidèles jusque là, du « Journal Des Super Héros » : rappelons que ces Éternels ont pris la place de Captain Marvel autre série « cosmique », laquelle s’interrompait alors sur les auspices fort honorables certes, de Steve Englehart et Al Migrom quoique nous en étions encore à pleurer l'envol subit de Jim Starlin un an plus tôt. C’était aussi le temps - printemps/été 1977, l’année Punk pourtant ! - où la télé française (le samedi après-midi sur TF1, je crois) diffusait pour la première fois Spider-Man (L’Araignée, l’Araignée …) en dessin animé, lequel par son coté « cul cul la praline » - la vie privée de Peter Parker y étant aussi palpitante que celle de Tintin ! - s’adressait plutôt au public de L’Île Aux Enfants. Quel contraste avec ce qu’on lisait depuis plusieurs années. N’empêche, je regardais quand même histoire de voir bouger (si peu, en fait) le Docteur Octopus, le Lézard ou le Bouffon vert. Tiens, ce dernier allait d’ailleurs bientôt revenir dans Strange (plus méchant que jamais) après un très long effacement. Les précédents de Fantask et de Marvel auront sans doute bien aidé notre éditeur lyonnais (tant aimé) à jouer la victime sans trop de scrupules et à nous faire ainsi mieux passer la pilule … Ah ! Touchante naïveté. C’est à ce moment là que Strange s’est reconverti en « Le Journal De Spider-Man », juste après le bref - et suspect - atermoiement de ce n° 93 en question annoncé comme étant celui de L’Araignée. Logique finalement, car dès le mois suivant « Tête de Toile » devenait majoritaire. La diversité de notre magazine fétiche prenait déjà un sérieux coup, tant pis pour tous ceux qui y attachaient de l’importance. Comme toi ZAITCHICK, je n’ai pas hésité une seconde à acheter la belle intégrale des Eternals chez Panini. Dommage qu'à cette occasion, l’enthousiasme de le lire n'ait plus été exactement celui d’un « impatient » trente ans plus jeune. |
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Merci pour ce témoignage.
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Quand les mecs de 110 kg disent certaines choses, ceux de 60 les écoutent. Maman ! Je suis de nouveau surZaïtchick's blog |
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Bon moi mon image n'est pas très ancienne , mais bon c'est pas spécialement un critère obligatoire.
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il faudrait que ce soit une case qui t'ait marqué dans ta jeunesse.
Enfin, elle fera l'affaire... Sinon, c'est vrai qu'il déchire sa race le Davis !!!!
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Je n'arrive pas à scanner et à envoyer les images correspondantes, mais les amateurs sauront de quoi je parle : la mort de Guardian dans l'épisode 12 de la Division Alpha. Les dernières pages de l'épisode, que j'avais découvert gamin à l'époque du Strange 192, avaient été pour moi une claque monumentale, autant que la mort d'Elektra quelques mois plus tôt (je l'avais évoqué dans un post précédent) Petit résumé de la situation (que j'essaierai de décrire au mieux) Mac, mis à mal suite à un combat à mort contre Jaxon, se retrouve à devoir désamorcer une batterie de son armure sous peine d'implosion. Le découpage de l'antépénultième planche, en compte à rebours avec les case formant chacune un numéro et cadrés en plan serré ; l'irruption dans la pièce de Heather (perturbant Mac dans son désamorçage ? On ne le saura jamais vraiment, mais ça formera une trame psychologique pour Heather dans les histoires suivantes) et voyant Mac se désintégrer sous ses yeux ; et pour finir l'épisode, une pleine page en plongée sur une Heather traumatisée et le cadavre en poussière de son mari. Outre le fait que, personnellement, je ne m'attendais pas du tout à ça (faire mourir le personnage principal d'une série au bout d'une dizaine d'épisodes, fallait oser), le découpage de cette séquence est exemplaire dans son intensité dramatique. Du très grand Byrne.
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La boutique de Louis la Brocante : http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=30218 |
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J'aimerai bien, mais les comics de ma jeunesse je les ai perdu.
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C'est vrai : du tres grand Byrne .
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Daenerys à Tyrion: Je suis venue ici pour boire du Cacolac et casser des gueules. Et je viens de finir mon Cacolac ! Les recap' rigolotes |
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Je n'avais jamais vu la scène en vrai, et elle est vraiment bien foutue !
La vache, déjà que maintenant je suis scotché, qu'est-ce que ça aurait été à l'époque ! ça m'a donné envie de lire le run de Byrne sur la série, tiens !
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"My Lord, you have no space suit..." "Air is for cowards ! Do it !" mes ventes diverses et variées mes recherches diverses et variées les aventures d'Archibald Long-Jean |
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Moi, c'est la séquence qui ouvre l'épisode suivant qui m'avait marquée : elle ouvre sur l'enterrement de J. M. Hudson puis sa résurrection sous l'aspect d'un squelette embrasé. Il poursuit alors Heather avant qu'elle se réveille. Séquence partiellement gâchée par les charcutages de Lug !
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En 1972, en sortant de l'école où je m'ennuyais à mourir, je faisais quasiment chaque jour une halte dans une librairie tenue par une vieille dame qui me laissait lire ce que je voulais, principalement des BD genre Pif, Mickey journal et parade, etc. Un jour, dépassant à peine d'autres magazines placés devant, j'ai aperçu ceci :
Intrigué, je le sortait des rayonnage et me précipitais chez moi pour demander de l'argent à ma mère et en lui promettant de lui rendre bien entendu (ce que je n'ai jamais fais maintenant que j'y pense) pour pouvoir acheter ce qui serai mon premier Strange : Pas vraiment une case, mais c'est tout de même marquant.
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"Je ne pense jamais au futur. Il vient bien assez tôt" Albert Einstein Dernière modification par Anachronaute ; 13/09/2010 à 15h24. |
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Malheureux !
Avec les intérêts, sais-tu combien tu dois à ta maman maintenant ?
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Restons donc en cette décennie 70 débutante pour payer enfin mon écot à ce thème fort stimulant qu’a initié ZAITCHICK et aussi (surtout) ne pas toujours me cantonner au simple rôle (trop confortable) du commentateur rétrospectif.
Préambule pour ma première BD d’essence « Comic Book » : Trouvaille heureuse parmi l’un des assortiments d’illustrés petit format que mon père ramenait souvent à la maison (il appelait ça « des images » pour faire le distinguo avec les « vrais livres »), ce dont il était assez friand et où se détachait d’ailleurs une majorité écrasante de titres « de guerre » : X-13 ou X-15 (je sais plus), Commando, Attack, Battler Britton … Environ deux ans et demi passés en Algérie comme parachutiste (au 11ème Choc de surcroît !), ça laisse évidemment des traces, jusqu’à donner à ses rejetons le goût de la « lecture » sans être obligé de transiter par la Bibliothèque Rose. Remarquez, j’ai jamais rien eu contre non plus. Mais ce n’était quand même pas si limitatif car parmi les inévitables Akim, Zembla, Blek Le Rock et autres Capitaine Swing - inclus Puma Noir, le pittoresque catcheur séminole ! - de beaux gros albums « racés » comme ceux reliés des Journaux respectifs de Tintin, de Spirou ou de Pilote - Ah ! Valérian et son apocalyptique Cité Des Eaux Mouvantes - venaient parfois nous en mettre plein la vue. Bon ! Passons à l’objet initiateur de ma passion envers le genre super héroïque. Sa couverture installait déjà une certaine angoisse : Ce recueil Comics Pocket rassemble bien sûr deux numéros successifs d’Aventures Fiction. Je vous invite à consulter Comics VF pour plus de précisions sur leurs contenus. Le visuel reproduit ci-dessus est en réalité celui du premier de ces fascicules mais c’est dans le second que j’ai péché la case mémorable ou plutôt les deux cases mémorables car tout en comptant sur votre indulgence, je n’ai pas voulu sacrifier au choix cornélien de les départager. Case N° 1 : Les protagonistes : Urania, la Fille-Élément et Métamorpho - alias Rex Mason - l’Homme-Élément. Ce sont les héros tout deux en état d’observateurs sous leur forme ancéphalo-gazeuse (!) ; Le Procureur, ou The Prosecutor en VO - non retenu par le(s) traducteur(s) d’Aredit-Artima quoique ça en aurait jeter encore plus - C’est le vilain, une espèce de proto Dark Vador fort éphémère, son imminent destin étant un envoi ad patres digne des pires cauchemars d’un apiculteur (!!) ; Algon, l’Homme-Élément « originel », lequel s’extirpe tel un spectre de la lave d’un volcan - dont (croit-il à tort) les vertus minérales sont sensées régénérer ses pouvoirs - c’est le survivant à travers les siècles (on ne sait trop comment) d’une antiquité gréco-romano-égyptienne (très hollywoodienne) qui grava même ses exploits glorieux sur les bas-reliefs des pyramides (mon imaginaire fut comblé !) - Désormais fort affaibli, le malheureux est contraint d’obéir au scélérat qui invoque sa présence. C’est en outre, l’ex-amant (pathétique) de la Reine Jezeba, elle-même mystérieusement réapparue puis disparue à nouveau lors de l’épisode précédent : un charme fatal ayant rompu subito l’illusion de sa beauté éternelle aura provoqué son vieillissement accéléré (effet certes connu, mais toujours saisissant !) - On apprend tout ça grâce au flash back (quasi systématique) du début de l’épisode, lequel éclaira alors utilement ma lanterne juvénile. Inutile de dire qu’un peu plus loin les Métamorphos « ancien » et « moderne » vont s’affronter. Rassurez vous, l’éthique sera sauve. Puis Case N° 2 ex æquo, donc : Le protagoniste : Oreste, ou Gold en VO - Accordons cette fois, une licence poétique des plus honorables au traducteur féru de mythologie (comme l’était en germe votre serviteur) qui n’aura pas cédé à la tentation de l’anglicisme facile. Justement, ce précieux Métallien ou Metal Man, sans doute le plus réfléchi de son étrange confrérie, se transforme ici en fil d’Ariane pour mieux guider ses congénères, les Métalliens ou Metal Men, donc non présents ici. Petit rappel néanmoins, il s’agit de Platina ou Platinum - la Bimbo de platine jalousement amoureuse de son créateur - Fernand ou Iron - bien vu là aussi, l’assimilation de ce personnage avec le « populo » de service qu’il incarne dans la série - Louis ou Lead - comparse privilégié et pesant du précédent, question manoeuvres « laborieuses » - Mercure ou Mercury - la « grande gueule » bravache qui veut toujours prendre la place du chef (Oreste, en l’occurrence) - sans oublier le couple d’amoureux timides formé par l’attachant Stan ou Tin - bégayeur et doutant perpétuellement de lui même - et la discrète Sans Nom ou Nameless. Tout ce petit monde désespéré par la mort fortuitement terrestre de leur créateur : le Professeur Doc Magnus - génial, fumeur de pipe mais un rien bellâtre - s’est transporté pour tenter de le ressusciter, dans une « Dimension Interdite » (le titre de l’épisode) où ils constatent en plus que leurs caractéristiques physiques sont totalement chamboulées (le métal dur devient mou et vice-versa, le lourd devient léger … etc.). Ils y rencontrent l’autorité locale - un monarque à tête de sauterelle qui se révèlera n’être qu’un gros menteur ! - lequel en profite pour leur soumettre trois épreuves (genre Les Travaux d’Hercule divisés par quatre) susceptibles de bien lui profiter en échange d’un remède (aussi miraculeux que fallacieux). Nos héros métalliques ainsi dupés - à l’exception d’Oreste devenu télépathe et devinant par conséquent l’honteuse machination - se retrouvent lors du dernier de ces défis, piégés dans une caverne dissimulant un « labyrinthe dément » (un super palais des glaces, en fait). La case en question indique donc superbement la voie (psychédélique, selon l’ère du temps car cette histoire date de 1968) vers la délivrance. Le Doc s’en sortira quand même par une pirouette scénaristique en forme de gag. Dans l'ordre, les dessinateurs respectifs : Jack Sparling et Gil Kane (lequel s'épanche encore à coeur joie dedans sa manie des narines vues en contre-plongée!). Anecdote : ces deux artistes n'étaient pas les "réguliers" sur chacune de ces séries - c'était jusque là Sal Trapani pour la première et Ross Andru pour la seconde - leurs participations étaient donc de nature ponctuelle en des occasions pourtant remarquables. |
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Cette case me fait a chaque fois froids dans le dos
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L'amour pour épée, l'humour pour bouclier ! (B WERBER) Dernière modification par Thoor ; 27/04/2010 à 18h47. |
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