Shade the Changing Man,la saga complete

[evilgreen]

J'attend la suite avec grande impatience. ;)

[Algernon Backwash]

ce soir normalement,issue 2

[evilgreen]

yes :woot:

[Paulie Walnuts]

[QUOTE=Rorschach]c'est simple,apres l'avoir lu je me suis dit que c'etait le meilleur truc que j'ai jamais lu,l'oeuvre la plus parfaite et la plus maitrisée de bout en bout avec des vrais morceaux de surprise dedans.[/QUOTE]

Shade est superbe et génial, mais justement pour moi parceque ce n'est pas "maitrisé et parfait", encore moins "de bout en bout". Milligan se laisse prendre par ses personnage et improvise autour d'eux, pour eux, sans hesiter à prendre le risque de se planter. La mauvaise partie de la série (post-50) est la preuve elle-même de ça, que ça ne tenait que sur une magie et pas une recherche de perfection, que c'est toujours au bord et pourrait être mauvais assez facilement.
Moore fait dans le "parfait et maitrisé", mais jamais je n'ai aimé ses personnages comme j'aime Rac, Kathy et Lenny.

(et si tu dis que Bachalo est très beau dès le 1, tu auras besoin de besoin d'adjectifs definissant le crescendo, tant ce run est la plus belle evolution d'un artiste possible, de ses débuts au climax de sa carrière)

[Algernon Backwash]

[QUOTE=Perpetual Motion has a name and it's Paulie Walnuts]Shade est superbe et génial, mais justement pour moi parceque ce n'est pas "maitrisé et parfait", encore moins "de bout en bout". Milligan se laisse prendre par ses personnage et improvise autour d'eux, pour eux, sans hesiter à prendre le risque de se planter. La mauvaise partie de la série (post-50) est la preuve elle-même de ça, que ça ne tenait que sur une magie et pas une recherche de perfection, que c'est toujours au bord et pourrait être mauvais assez facilement.
Moore fait dans le "parfait et maitrisé", mais jamais je n'ai aimé ses personnages comme j'aime Rac, Kathy et Lenny.

(et si tu dis que Bachalo est très beau dès le 1, tu auras besoin de besoin d'adjectifs definissant le crescendo, tant ce run est la plus belle evolution d'un artiste possible, de ses débuts au climax de sa carrière)[/QUOTE]

Bah meme si oui en effet c'est pas maitrisé et parfait dans le sens commun,je trouve que Miligan fonctionne en permanence au bord du gouffre et sait comment puiser dans son imaginaire,c'est un mec a idée et pas a a scenar.Et qu'il puisse ainsi etaler sur une serie complete l'etendue de son imaginaire m'impressionne.
Et oui,on s'attache aux personnages vraiment tres tres fort,j'ai jamais autant souri et eu envie de chialer en lisant un truc,c'est beau,c'est fou,c'est pur.
tout a fait d'accord pour Bachalo,mais t'avoueras quand meme que ce salaud a placé la barre assez haut hein.

[John Keats]

et là maintenant il fait du xmen tout moche.

[Paulie Walnuts]

euh, non. Il dessinne bien et on sent que ça va bien tourner, mais rien graphiquement dans le numéro 1 ne me semble au niveau de l'écriture ni ne me "plait" en tant que tel, ça garde un fort côté amateur. Et c'est génial pour l'appreciation de la série aussi.
Dans l'histoire de zombies à hollywood commencent les petits moment de beauté, de vraie classe et de personnalité de Bachalo. Puis au niveau de l'arc à NY ou de l'entrée de Kathy en clinique ça devient vraiment cohérent, ça y est, il est là. En fin d'American Scream on arrive à l'aboutissement du style sur lequel il bosse depuis le début.
The Road, là, on est dans la perfection, un artiste mur, abouti, qui essaye de dépasser son propre style, se met à experimenter, s'autorise vraiment à jouer avec les volumes, l'anatomie, etc... (et une relation avec Vozzo qui se met à vraiment fonctionner aussi, les experimentations en couleur sur American Scream reste violentes et maladroite, ce n'est plus le cas à ce niveau) Puis pour Hotel Shade (et ses covers), on a je pense la meilleure période de toute sa carrière, il peut faire ce qu'il veut et le fait et on reste sur des planches longtemps à en apprécier la texture, la folie, l'humanité, les ombres. Ma dernière relecture de Shade est trop récente mais je sens que tu vas accélérer ma machine.

(et Milligan "à idées et pas à scénar", oui, mais surtout à mots et à phrase, putain, le nombre de petits moment de brillance prosesque de Shade qui me donnent envie de les connaitre par coeur -quand ce n'est pas déja le cas- dépasserait presque l'équivalent pour Vandamme)

[QUOTE=John Keats]et là maintenant il fait du xmen tout moche.[/QUOTE]
moche ou pas moche, il fait du X-Men, c'est ça le plus déprimant. Autant qu'il soit moche, à la rigueur, ça ne me fait pas pleurer comme les Kieth et les Quitely et les Williams

[Algernon Backwash]

[QUOTE=Perpetual Motion has a name and it's Paulie Walnuts]euh, non. Il dessinne bien et on sent que ça va bien tourner, mais rien graphiquement dans le numéro 1 ne me semble au niveau de l'écriture ni ne me "plait" en tant que tel, ça garde un fort côté amateur. Et c'est génial pour l'appreciation de la série aussi.
Dans l'histoire de zombies à hollywood commencent les petits moment de beauté, de vraie classe et de personnalité de Bachalo. Puis au niveau de l'arc à NY ou de l'entrée de Kathy en clinique ça devient vraiment cohérent, ça y est, il est là. En fin d'American Scream on arrive à l'aboutissement du style sur lequel il bosse depuis le début.
The Road, là, on est dans la perfection, un artiste mur, abouti, qui essaye de dépasser son propre style, se met à experimenter, s'autorise vraiment à jouer avec les volumes, l'anatomie, etc... (et une relation avec Vozzo qui se met à vraiment fonctionner aussi, les experimentations en couleur sur American Scream reste violentes et maladroite, ce n'est plus le cas à ce niveau) Puis pour Hotel Shade (et ses covers), on a je pense la meilleure période de toute sa carrière, il peut faire ce qu'il veut et le fait et on reste sur des planches longtemps à en apprécier la texture, la folie, l'humanité, les ombres. Ma dernière relecture de Shade est trop récente mais je sens que tu vas accélérer ma machine.

(et Milligan "à idées et pas à scénar", oui, mais surtout à mots et à phrase, putain, le nombre de petits moment de brillance prosesque de Shade qui me donnent envie de les connaitre par coeur -quand ce n'est pas déja le cas- dépasserait presque l'équivalent pour Vandamme)


moche ou pas moche, il fait du X-Men, c'est ça le plus déprimant. Autant qu'il soit moche, à la rigueur, ça ne me fait pas pleurer comme les Kieth et les Quitely et les Williams[/QUOTE]

perso,je suis assez fan de ce truc amateur,c'est surtout au niveau des libertés qu'il prend stylistiquement que des le premier episode il fait un truc qui n'est pas comme les autres,c'est digeste malgre un cote old school et "amateur" comme tu dis.L'experimentation du truc montre deja l'artiste qui en veut.

[Paulie Walnuts]

ouioui.
Mais je crois bien, par contre, pour ce qui est des structures de planches, que Milligan poussait le full-script judsqu'à faire limite les layouts de Shade, du moins au début, donc certaines des experimentations que tu vois là ne sont pas du fait de Bachalo. De même, la nouveauté la plus radicale visuellement est dans la gestion de la madness par Vozzo, Shade était un des rares comics à utiliser la colorisation par ordinateur à la l'époque et cette utilisation (qui impliquait des bouts de "direct-to-pencil" devenu si répandu) était totalement novatrice (et je ne sais pas dans quel mesure Milligan, Berger, Bachalo et Vozzo collaboraient)

[Algernon Backwash]

[B]Issue 2 :Who Shot JFK ?[/B]

Scenar:Miligan
Dessins:Bachalo
Encrage:Pennington
[SPOILER="Au cas ou vous avez du mal a ouvrir les images"][IMG]http://img127.imageshack.us/img127/149/clich20070606212358wo9.png[/IMG][/SPOILER]
Cover:McCarthy
Duane Trilby porte une chemise jaune et est obsédé par l’assassinat de JFK,on ne sait pas encore pourquoi mais en tout cas il a ce truc maladif qui fait de lui un type à pensée unique et très solitaire.
Après avoir appris qu’en plus d’etre super bien informé sur le sujet C’est a travers lui que va se manifester l’ « American Scream »,à travers lui que des restes du drame survenu au président vont polluer l’entourage de nos héros.

En effet,en plus du fait que l’on apprend qu’il en connaît un rayon sur le sujet,on decouvre qu’il ecrit aussi un livre sur celui ci.C’est pendant l’ecriture de ce bouquin que la folie va le frapper en se manifestant a lui a travers un visage formé dans la chair de son epaule.

[SPOILER="pour ceux dont le net rame"][IMG]http://img509.imageshack.us/img509/8706/clich20070606202523ld3.png[/IMG][/SPOILER]

Après cette petite intro,on rejoint nos deux héros en fuite a bord d'une décapotable remarquant que la folie que Shade est censée combattre se manifeste comme une pollution gazéiforme dans le ciel,la folie en tant que matière putain quel puit de réserve pour une on going,c’est trop beau j’en ai la gaule.
Bref,juste avant de se faire chopper par la police Shade ayant toujours la tête d’un condamné a mort fait appel a la madness vest pour lui faire changer de tronche,mais puisant dans la folie ambiante et estampillée JFK,il se retrouve avec la tête du président face a des policiers étonnés,trop étonnés pour être crédule.
Refuite et la on se retrouve en ville face a un sphinx portant au bout de son cou la tête mutilée de JFK et posant la question « Who killed JFK ?Whos killed JFK » et tuant toutes celles et ceux qui auraient le malheur de ne pas repondre juste a la question posée.La statue trone imposant sa vision,sa folie a la population halucinée.

[SPOILER="Pour ceux dont le net rame 2 le retour"][IMG]http://img515.imageshack.us/img515/2539/clich20070606205940og0.png[/IMG][/SPOILER]

Pendant ce temps la,Kathy doute,Shade sauve des gens,nous montre qu'il peut materialiser un tas de trucs cools,voler et tout ça et tout ça le tout en passant par des points nerveux concernat l'assassinat du mec Kennedy.

Bref apres quelques peripeties que je ne narrerais pas,la folie a finalement pris le dessus.

Dans leur voiture Shade EST JFK et Kathy EST Jackie (pas du club hein) et ils traversent Dallas...

[SPOILER="et ça rame,et ça rame"][IMG]http://img235.imageshack.us/img235/9116/clich20070606211426bo8.png[/IMG][/SPOILER]


Issue tres cool,on sent que le gars derriere se pose des questions par rapport a la folie et notemment ses limites et capacités,la c'est pas encore tout a fait limité ,c'est assez sauvage,dans la presentation meme cela se voit,le classique cotoie le taré,mais ça donne quelque chose,un tout coherent pointant les questions que l'on pourrait se poser en rapport a la solitude,la folie,la mort et le "mythe" americain.
Rien encore comparé aux episodes suivant mais Milligan fout un coup de pied aux couilles de ses contemporains,ce mec est LE badboy du comic book,l'oubliez pas,oubliez plutot vos Millar et vos Miller.

P.S. Bachalo fais moi un gosse!(ou un dessin,au choix)

[evilgreen]

oui enfin il s'est occupé de x-men aprés quand meme. Sinon, superbe critique, je te suis a 100%.

[ilan]

Aaaah
Sublime série nuancée(shade) par la suite par l'arrivée de Lenny!
Je recherche sur Paris les numéros 20-50 mais aucun magasin ne semble les posséder

[Algernon Backwash]

[QUOTE=evilgreen]oui enfin il s'est occupé de x-men aprés quand meme. Sinon, superbe critique, je te suis a 100%.[/QUOTE]

Merci enormement pour ton soutien evilgreen,c'est super sympa.

[QUOTE=ilan]Aaaah
Sublime série nuancée(shade) par la suite par l'arrivée de Lenny!
Je recherche sur Paris les numéros 20-50 mais aucun magasin ne semble les posséder[/QUOTE]

Ah c'est chaud en effet de trouver ça en magasin a paris et meme ailleurs hein,je pense que tu peux sur le net trouver des occaz sympas en passant par le fameux site de vente aux encheres.
Bon courage;)

[Deroxat (Expert en Potins)]

sinon, il faut demander a Nix, il a tous les numéros de la série en quadruple. ;)

[mr nix]

Y a aussi Milehigh...