[VO] Les chroniques hebdomadaires du marais

[Man-Thing]

Deux semaines de news !

DC

Harley Quinn 5

Suite directe du numéro précédent. Connaitra elle sa fin dans le prochain ou est ce le début d’un arc assez long et pas génial, entamé dans le numéro précédent ?

Sy Borg (humour de rire !), l’ancien super espion américain à la retraite et Harley partent à la recherche de 8 ennemis du monde libre qui n’ont pas été débusqués en leur temps, tous plus ou moins grabataires.
Ils doivent tous les tuer mais quelque chose cloche : malgré les dires de l’espion, qui n’a fourni que 7 dossiers à Harley et lui rabâchent qu’ils sont dangereux, le premier est déjà mourant dans un lit d’hôpital et ils l’assassinent de façon assez inutile. Sy cache il des choses à Harl ?

Objectivement, on s’ennuie toujours autant. Si c’est ça le rythme de croisière de la série, c’est bien fade. Si encore c’était drôle… restent les jolis dessins.

Scénario : 13/20 Une mission pleine d’humour noir qui se veut drôle mais les vannes sur le yiddish de Sy Borg me passent au dessus, j’avoue.
Dialogues : 14/20 Conner et Palmiotti ont fait des recherches sur la langue yiddish, c’est indéniable. Enfin, pour l’ignorant que je suis, hein !
Dessins, encrage, couleur : 15/20 C’est la principale raison d’acheter cet oubliable numéro.
Note finale : 13/20 Pourquoi je continue à acheter cette série au fait ?



MARVEL


Empire of the dead 4

Un numéro riche en évènements marquants qui marque le début d’une guerre ouverte entre humains, vampires et zombies.

Difficile d’en révéler plus, mais c’est le meilleur numéro de la série depuis le 1. Les évènements se précipitent, la tension est palpable et les vampires commencent à douter.
Comme d’habitude, Romero livre une vision des zombies très « nouveau prolétariat » et c’est vraiment bon.

Scénario : 16/20 Un numéro plein d’une tension palpable. La nouvelle venue y’est pour beaucoup…
Dialogues : 16/20 Vampires et zombies ne parlent clairement pas le même langage mais les plus humains sont ils bien ceux qu’on croit ?
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Maleev est excellent avec son style réaliste parfaitement adapté à l’histoire.
Note finale : 16/20 Un très bon numéro, encore une fois.



Deadpool vs Carnage 2

Deadpool avait tout prévu pour se farcir Carnage, contrairement à ce que laissait présager le numéro précédent mais il ne savait pas que sa compagne, Sriek, serait là pour le protéger de son sac à malices.

Heureusement, il parvient à s’enfuir et à retrouver une de ses nombreuses planques disséminées dans la pays, qui se trouve dans un de ces espaces loueurs de box, comme on en trouve également en France.
Mais que faire quand vous avez oublié de payer la location du box car vous étiez en train de sauver le multivers lors de la mini série Deadpool vs Deadpool ?

Encore un très bon numéro pour un mini qui tient pour l’instant toutes ses promesses.

Scénario : 15/20 Une confrontation rythmée et bien menée.
Dialogues : 16/20 Le gros point fort du numéro, Deadpool et Carnage étant très bien caractérisés, DP mettant à mal les convictions du serial killer obsédé par l’idée d’être un agent du chaos imprévisible.
Dessins, encrage, couleur : 15/20 Le dessinateur est très bon sur les affrontements, évitant le gore inutile et ne laissant que ce qu’il faut d’effets sanglants.
Note finale : 16/20 Vivement la suite !




Original sin 0

Le grand déballage de secrets honteux des super héros marvel commence ici ! Ouais, parce que des héros purs et sans reproche, c’est trop ringard, tu vois ?
ça me rappelle les commentaires du public avant la projection de Captain America 2 à laquelle j’ai assisté, tiens. « Ouais, Captain America c’est celui que j’aime le moins dans les vengeurs », « ouais, il est trop pur et sans défaut, trop lisse ».

Dans cet opus, nous suivons le jeune et nouveau Nova qui décrète un jour à Cap Iron man, après une baston contre un androïde de Roxxon qui se faisait passer pour un antique dieu aztèque qu’il est étonné de ne pas voir apparaître Uatu le gardien, l’extra-terrestre surpuissant qui veille sur la terre depuis la face cachée de la lune.
Cap et Iron man croient qu’il blague et, comprenant qu’il est sérieux, lui expliquent la vie sur le mode « jeune con, Uatu ne se déplace que pour des évènements d’importance cosmique, pas pour des broutilles ! »
Et là, Nova pose THE question : « Ok, il regarde la terre et l’univers mais…pourquoi ? »

Cap et IM en restent comme deux ronds de flan et concèdent, les balourds, qu’il a mis le doigt sur un truc et que personne s’est jamais posé la question !!!
Ouais, depuis tout ce temps que les super blaireaux sont apparus dans le monde, personne a jamais discuté avec Uatu pour savoir pourquoi il fait tout ça. Même Reed Richards, un de ses amis ? Non, non.
Heureusement, Nova décide d’aller causer au mystérieux chauve et de découvrir l’ampleur et le but de sa tâche. Uatu lui montre tout son taf et les origines de la tâche des gardiens en ne pipant mot car il est en mode « grand mystérieux » quand ça lui prend selon les scénaristes.
Pourquoi déballe-il tout à Nova qu’il connait depuis peu de temps ? Va savoir.
Il finit par révéler à Nova un secret sur son père. Nova sent un évènement dangereux qui va arriver mais ne sait pas quoi….

Un prologue qui resitue le personnage du gardien et de Nova pour ceux qui ne les connaissent pas, ce qui est déjà bien.
Grâce au mystérieux « temps marvel » qui s’écoule un peu à la va comme je te pousse, le récit est vaguement crédible si on considère que l’essentiel des relations du gardien avec notamment les FF a été retconné et qu’il est considéré comme un personnage insondable par la totalité des super-héros.

Le prologue est très dispensable mais est vraiment très joli et c’est déjà bien.


Scénario : 15/20 Si on fait exception des problèmes cités plus haut, ça se laisse bien suivre.
Dialogues : 15/20 Itou. C’est relativement convaincant, même si cap et Iron man passent un peu pour des débiles (comme l’ensemble de la super communauté, du reste).
Dessins, encrage, couleur : 17/20 beau, avec de superbes couleurs et un découpage convaincant et majestueux.
Note finale : 15/20 Un bon petit prologue.



What if ? Age of Ultron 4

Et si Cap avait été retrouvé mort dans son bloc de glace par les vengeurs? En quoi le monde aurait il été changé ?
Mais ça aurait été l’apocalypse, ma bonne dame ! Un Cap mort c’est l’Amérique qui ne croit plus en elle-même et menace à chaque fois de sombrer dans le chaos !
Heureusement, les vengeurs ont un plan génial : ils choppent, après avoir surveillé plusieurs recrues potentielles, le punisher avant qu’il effectue sa première mission vengeresse contre la pègre, lui proposent le costume de Cap et une variante du serum du super soldat et vogue la galère !

Ceci n’est que le début d’un genre d’ « initiative » (comme celle post civil war) dans chaque état américain, qui octroie à tous un super soldat pour le défendre.
Des années plus tard, on exporte même des super soldats tant ça a bien marché…

Si on accepte le postulat de base que le Punisher est capable d’être un Captain America irréprochable, cette histoire est plaisante à lire bien que je préfère mille fois des histoires comme « What if the Punisher had become captain America ? » (What if volume 2 n°51), malgré ses dessins pourris, par exemple.
Je ne pense pas que Frank puisse devenir un Captain America normal, ne serait ce que parce qu’il se dévalorise par rapport à lui, qui est un de ses rares héros personnels pour son action pendant la guerre (une dizaine d’histoires en attestent).

Ce côté « sans tel héros, le monde va à vau l’eau » qui régit lcette collection de What if est aussi facile et un peu pénible. M’enfin, bon. Ça reste supérieur au numéro 1 sur Hank Pym et la guêpe qui meurt, ce qui provoque l’apocalypse bien qu’on sache pas trop comment.

Scénario : 14/20 Dans l’ensemble, une bonne histoire racontée sur suffisamment de temps mais des dizaines d’histoires sur le même thème de ce qui fait un super soldat lui sont bien supérieures.
Dialogues : 14/20 Plutôt pas mal dans l’ensemble. La discussion Stark/ Pupu au début est bien menée.
Dessins, encrage, couleur : 14/20 Plutôt agréables dans l’ensemble.
Note finale : 14/20 Un petit numéro facile mais sympathique.



What if ? Age of Ultron 3

Alors, sur cette terre Marvel, Thor est mort pendant le run de Simonson, en perdant son duel contre Jormungand.
Du coup, Jormungand a conquis le monde et tué, avec une armée de trolls et d’ennemis des asgardiens, la communauté super-héroïque de Midgard.
Seule une poigne de héros urbains, menés par Nick Fury (le père, celui d’origine) résiste.

Mais comment lutter contre une armée qui a conquis le monde quand on a seulement dans ses rangs la veuve noire, Shang chi ou Microship, l’ex poto ingénieur et informaticien du Punisher, fut il capable de reprogrammer une armée de doombots ?

Ah ben, il faut créer une diversion et qu’un être digne de porter Mjolnir se fraie un chemin jusqu’à lui.

Cette histoire va trop vite et il manque plein de tenants et aboutissants. Si on accepte que la « simple » mort de Thor transforme la terre marvel en ragnarok permanent, cette histoire se teint et est plutôt agréable à lire mais on est bien en dessous du numéro 2…

Scénario : 14/20 Un peu beaucoup facile mais ça se laisse lire.
Dialogues : 14/20 Rien de grandiose sur ce front.
Dessins, encrage, couleur : 13/20 Vraiment pas génial.
Note finale : 13/20 Un numéro un peu quelconque de What if pour une fournée pour l’instant guère convaincante à l’exception du numéro 2.

[Slobo]

"What if we stop the what if" j'ai envie de dire

[Man-Thing]

What if est une de mes séries préférées...quand elle est bien écrite. Les dessins m'importent moins mais perso, j'adore les bons concepts et tout ce qui change de ce qu'on connait.

[Man-Thing]

DC

Batgirl annual 2

Cet annual revient sur un épisode (que je n’ai pas lu) de l’équipe des birds of prey qui a vu Ivy trahir l’équipe.
Batgirl y fait équipe avec Poison Ivy pour retrouver la trace d’un milliardaire écolo et meurtrier qui pratique des expériences humaines sur des hommes et femmes en phase terminale de maladie en leur faisant miroiter 6 mois de vie supplémentaire. A l’échéance de cette période, l’expérience se conclut par leur mort précipitée et la revente d’organes miraculeux qui ont « germé » dans leur corps à de riches bénéficiaires qui vivront grâce à eux de nombreuses années supplémentaires.

Parallèlement, la sympathique colloc de Babs entreprend de transformer un terrain vague en potager gratuit ouvert à tous, pariant la bonté de l’être humain pour ne prendre que ce dont il a besoin, ce qui provoque une légère brouille avec la fille de flic, qui est plus cynique.

Ce numéro assez émouvant est centré sur la relation entre Ivy et Batgirl et sur l’humanité de celle qui veut être une pure femme plante.
Simone y écrit très bien les limites des deux personnages, Batgirl étant un parangon d’humanité qui ne tue pas et préfère intimider que brutaliser, Ivy étant plus sujette aux coups de colère et aux émotions, sa folie n’aidant pas, mais restant au fond d’elle-même la petite fille qui a vu sa mère périr sous les coups de son père et toujours capable d’empathie.

Un très bon numéro qui remet Simone au meilleur de sa forme.

Scénario : 16/20 Il est simple mais bien écrit et un très bon prétexte à l’exploration de la psyché des héroïnes.
Dialogues : 17/20 Vraiment d’excellents dialogues fins qui nous mettent dans la peau des personnages et ressentir les mêmes choses qu’elles.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Encore un bon boulot pour une série qui fait plaisir à lire par sa constance.
Note finale : 16/20 Un très bon numéro de la série. Encore.




MARVEL


She Hulk 4

She Hulk a un cas de conscience : Kristoff von Fatalis a été enlevé alors qu’elle défendait son cas. Doit elle partir à son aide en Latvérie car elle est toujours son avocate et peut le faire grâce à ses super pouvoirs ou doit elle considérer qu’elle est avant tout une avocate comme les autres et a déjà fait beaucoup ?
Elle part à San Francisco solliciter l’avis de l’avocat Matt Murdock, alias Daredevil. Un numéro qui a peut-être fait grincer quelques dents aux Etats-Unis car on y apprend que New York est quand même une ville plus magique que la ville d’adoption de DD…

Un numéro enthousiasmant qui fait penser à l’excellence des numéros de Daredevil.

Scénario : 16/20 Une suite au numéro précédent alors qu’on n’en attendait pas. Et c’est très bon !
Dialogues : 16/20 Excellents dialogues avec DD notamment.
Dessins, encrage, couleur : 15/20 En fait, il n’y a que les dessins de Miss Hulk qui ne me plaisent guère. Le reste est très bon.
Note finale : 17/20 Le meilleur numéro de ces deux semaines de mai.



Original sin 1

Le gardien (« the Watcher » en VO), l’ET qui observait la terre et les dimensions parallèles qui y sont liées a été assassiné et on a prit ses yeux ! Il semblerait que quelqu’un en a décidé qu’il en savait trop à son sujet. Problème : ce sont surtout les super héros qui connaissent son existence, plus encore que les super criminels…
Nick Fury (père), dans un restaurant de barbaque avec Cap, Wolvie et Black widow, est chargé de mener par Cap de mener l’enquête avec l’aide de quelques super héros, ce qui va être l’occasion de quelques team up surprenants, comme Docteur Strange/Punisher !

Ce numéro est parfaitement balancé et on est vraiment happé par le mystère. C’est un des meilleurs débuts de crossover que j’ai lus jusqu’ici.
Si seulement il n’y avait pas cette scène ridicule dans laquelle on apprend que la veuve chasse et mange des ours en Russie et que Cap est obsédé par sa ligne…

Par contre, voir la voiture volante rouge de Fury dans l’espace, c’est de la splash page qui claque !

Scénario : 16/20 Un démarrage en fanfare.
Dialogues : 16/20 Nick Fury est impérial. Ça fait plaisir de revoir le vrai.
Dessins, encrage, couleur : 17/20 Du Deodato très en forme avec une belle utilisation des ombres.
Note finale : 16/20 Si tout le crossover est à l’aune de ce numéro, on est bien!



Loki, agent of Asgard 4

Loki est chargé par le triumvirat asgardien pour le conte duquel il opère d’arrêter Sigurd (Siegfried, si vous préférez), le premier héros asgardien de l’Histoire et de le faire revenir dans sa terre d’origine. Problème : celui-ci est bien décidé à rester sur terre et part faire un pacte avec un magicien tibétain peu scrupuleux pour déjouer la vigilance de ses souveraines.

Le passé, entrevu lors du crossover Journey into mystery/New mutants (que j’avais chronqiué il y’a près d’un an) va le rattraper et Loki aura fort à faire pour tenir sa promesse. Il va devoir rassembler ses propres agents pour réussir un gros coup.

Cette série est toujours u grand pied et une des meilleures de chez Marvel actuellement même si, il est vrai, on est loin de l’excellence du numéro 2. La suite de l’histoire se déroulera dans le numéro 5 de la série et c’est peut-être ce premier bris de la narration « un numéro/une histoire » qui me déçoit un peu.
Ça reste très bon, donc ne freinez pas des quatre fers.

Scénario : 16/20 Une première partie d’arc qui emploie très bien les éléments précédents.
Dialogues : 17/20 Les frasques de Loki sont toujours aussi truculentes quand il les décrit. Le coup de l’invisibilité est excellent.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 C’est classe et efficace.
Note finale : 16/20 Un numéro qui laisse un goût de trop peu. Mais c’est bon signe.



Silver surfer 2

Le surfer fait la rencontre de the queen of never et se rend compte qu’on ne lui a pas livré toutes les infos pour réussir sa mission.
Pendant ce temps, la terrienne choisie pour être l’otage dont la survie doit le motiver devient amie avec les autres détenus et utilise un trait de la digestion particulière d’un de ses codétenus pour organiser une évasion massive…
Ce numéro tient les promesses du précédent et est un très bon moment de lecture. Le cliffhanger est assez enthousiasmant et je suis curieux de lire la suite.

Les Allred livrent un travail remarquable, très à l’aise pour décrire les E.T rencontrés par notre terrienne.


Scénario : 16/20 C’est un poil embrouillé par moments mais ça reste très bon.
Dialogues : 16/20 Ici, par contre, ça fonctionne très bien.
Dessins, encrage, couleur : 17/20 Du Allred comme on aime en voir. Superbe.
Note finale : 16/20 J’espère que les auteurs ne vont pas s’endormir sur leurs lauriers.



The Punisher 5

Le Punisher doit empêcher ses ennemis de s’emparer de Los Angeles. Aidés d’Electro, ils ciblent de nuit les systèmes de communication des forces de l’ordre et les sources d’éclairage de la ville.
Parallèlement, les nouveaux howling commandos, toujours chargés de mettre un terme à la carrière de Pupu, jouent de loin un rôle mystérieux.

Ce numéro est vraiment trépidant. On ressent la tension et le danger qui plane sur la ville à chaque page et le coup de bol phénoménal que le Punisher soit là pour arrêter la menace radicale qui pèse sur elle.
J’espère que l’arc en cours se finira tout de même au numéro suivant car il est temps de passer à autre chose, mine de rien.

Scénario : 16/20 Une tension poisseuse excellente !
Dialogues : 16/20 Tendus et nerveux. On sent le danger à chaque page.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Très bien adaptés au propos.
Note finale : 16/20 Le meilleur numéro depuis le premier !



Deadpool vs Carnage 3

Carnage décide de jouer le jeu de Deadpool en écoutant lui aussi la folie collective qui l’entoure pour brouiller sa piste. Il revient sur les lieux de ses crimes commis durant les évènements de la mini série Carnage USA afin de découper en tranches DP et éviter qu’il ait le temps de se reconstituer en faisant sauter les lieux…

Carnage commence à perdre son humour face à Deadpool, tant celui-ci lui casse les pieds. Un emploi inédit pour le tueur qui a trouvé plus barré que lui !

Cette mini série est une des meilleures consacrées à Deadpool par Bunn mais Carnage sert un peu de faire valoir. Il est particulièrement flippant dans ce numéro et c’est déjà pas mal. La scène où il menace une famille de touristes dans leur voiture comprend un emploi inédit de son symbiote.

Scénario : 15/20 Le numéro le plus gore de la mini et de très loin !
Dialogues : 16/20 Les échanges entre Deadpool et Carnage sont très à l’avantage du premier. Carnage donne l’impression d’être froid et sans humour, contrairement à son habitude.
Dessins, encrage, couleur : 15/20 Toujours efficaces à défaut d’être révolutionnaires.
Note finale : 16/20 Une mini qui tient toutes ses promesses.




Uncanny avengers annual 1

Mojo semble avoir été victime d’une OPA sur Mojoworld et est devenu un simple directeur de programmation sur un siège éjectable. Pour sauver sa place, il entreprend de monter un spectacle incluant, contre leur gré bien sûr, les uncanny avengers, cette équipe composée à la fois de vengeurs et de X men, mais aussi une équipe inédite, les vengeurs du surnaturel, sorte de nouvelle mouture de la très éphémère légion des monstres (qui était composée de Ghost Rider/Johnny Blaze, Man-thing, Morbius le vampire vivant et du loup garou/jack Russel).

Cette équipe qui semble n’être là que pour un seul numéro est composée de docteur Strange, Man-thing, Satanna, Manphibian, Ghost rider/Johnny Blaze et du dhampyr Blade le chasseur de vampires.

Un numéro hommage aux classiques premières rencontres d’équipe façon Marvel (on se bastonne puis on devient copains), à West side story et aux comédies américaines de campus. Rien de folichon mais c’est vraiment joli.

Scénario : 14/20 Pas du grand Remender mais ça se lit.
Dialogues : 15/20 Plutôt efficaces dans le genre parodie de première rencontre d’équipes.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 C’est très beau et convaincant. Classe.
Note finale : 15/20 Un one shot bien sympathique, franchement sauvé par ses dessins.




What if ? Age of Ultron 5

Un autre univers parallèle pour ce dernier numéro? Nenni ! Une conclusion qui englobe les évènements survenus sur les terres présentées dans les numéros 1 à 4.
C’est fou ce que c’est original, cette alliance des héros des numéros précédents pour sauver ce qui peut l’être…

Un numéro aussi vite lu qu’oublié qui clôt une série assez piteuse, au final.


Scénario : 13/20 Et hop ! On retombe dans les défauts du numéro 1
Dialogues : 14/20 Pas grand-chose de trépidant.
Dessins, encrage, couleur : 14/20 Efficaces mais vraiment pas transcendants.
Note finale : 14/20 Une conclusion facile à une série d’histoires inégales dont seul le numéro 2 était vraiment réussi.

[Fletcher Arrowsmith]

Je suis d'accord avec tes avis sur Silver Surfer et Original Sin. Je l'ai trouvé plus limpide que le précédent au niveau du scénario le Surfer. J'avais des réserves qui ont presque été toutes levées.

Sur Original Sin c'est la narration de Aaron qui casse la baraque. Autant l'avouer on en sait pas beaucoup plus mais c'est tellement bien écrit que l'on se laisse porter par le récit. J'ai bien aimé la discussion autour du steak au début. Ce type de dialogue vu parfois chez Slott et souvent chez Bendis j'en ai souvent horreur. Et là cela passe bien. Et puis on a retrouvé le vrai Nick Fury.

J'attaque le She-Hulk dans quelques minutes

[Man-Thing]

Des chroniques d’un genre un peu spécial et « à l’arrache » cette semaine puisque je suis à la bourre de 3 semaines.
Une forme édulcorée a été adoptée pour l’occasion. Deuxième fournée, correspondant aux news de la semaine, à venir.

DC


Forever evil 7

Fin qui s’est fait attendre de cet excellent crossover. Tout y’est très bon, à commencer par le traitement de Lex Luthor et les pistes lancées en fin d’opus, annonçant de très bonnes choses.


Scénario : 16/20
Dialogues : 17/20
Dessins, encrage, couleur : 17/20
Note finale : 17/20



Batgirl 31

Un très bon numéro, comme d’hab. Moins convainquant que le récent annual quand même. Simone emploie très bien un Ragdoll aussi fou que d’habitude mais ça manque beaucoup d’enjeux tout ça.


Scénario : 15/20
Dialogues : 16/20
Dessins, encrage, couleur : 16/20
Note finale : 16/20



Harley Quinn 6

Euh…A oublier ? Humour au ras des pâquerettes et titre toujours seulement sauvé par ses dessins. Vivement le prochain arc ?

Scénario : 13/20
Dialogues : 14/20
Dessins, encrage, couleur : 15/20
Note finale : 13/20



MARVEL


Daredevil HC 7

Ce dernier hardcover est une petite tuerie. Matt va trouver un moyen imparable pour vider les tribunaux des dangereux fils du serpent, l'organisation suprémaciste qui les a infiltrés.
Le titre est relancé au numéro 1 suite au cliffhanger très fort qu’a choisi Mark Waid. Nous retrouverons DD à San Francisco.

Scénario : 18/20
Dialogues : 18/20
Dessins, encrage, couleur : 18/20
Note finale : 18/20



Deadpool 28

DP passe son voyage de noces à Tokyo et se fait agresser par des pokemon ! Une course poursuite entre sa démone de fiancée, ceux qui dirigent les monstres et lui-même s’engage pour la possession d’une valise de billets… Toujours très bon et drôle. Prends en de la graine Harley !

Scénario : 16/20
Dialogues : 17/20
Dessins, encrage, couleur : 16/20
Note finale : 16/20



Original sin 2

La recherche du meurtrier du gardien se poursuit, la voiture rouge de Fury sr est détruite par l’un des mindless ones de Dormammu devenu conscients et les héros font face à un vieil ennemi du Ghost rider/Johnny Blaze… ce crossover continue sur sa très bonne lancée. Je trouve jusste les mindless ones vachement faiblards par rapport à leur description dans Doctor Strange où ils sont dépeints presque comme des Hulk stupides avec la puissance du laser de Cyclope.

Scénario : 16/20
Dialogues : 16/20
Dessins, encrage, couleur : 16/20
Note finale : 16/20



Thanos annual 1

Un numéro très étrange durant lequel le Thanos vaincu par Captain Marvel après avoir fusionné sa conscience avec le cube cosmique reçoit la visite du Thanos omniscient qui a mis la main sur le gant de l’infini durant le crossover du même nom.

Starlin est en forme et c’est autre chose que son assez moyen Infinity abyss. Le graphic novel à venir devrait être assez enthousiasmant.

Scénario : 16/20
Dialogues : 16/20
Dessins, encrage, couleur : 16/20
Note finale : 16/20



Deadpool 29

Participation de DP au crossover Original sin, sur lequel on revient sur sa fille cache apparue durant le crossover en Corée du nord. Titre desservi par le dessinateur mais on survit.

Scénario : 16/20
Dialogues : 16/20
Dessins, encrage, couleur : 14/20
Note finale : 16/20



Captain America 20

Cap commence enfin à émerger et à renverser la vapeur face à Iron nail. Ça rest honnête à défaut d’être du grand Cap mais je n’adhère pas au traitement qu’en fait Reender.

Scénario : 14/20
Dialogues : 15/20
Dessins, encrage, couleur : 16/20
Note finale : 15/20



All new Doop 2

La suite des aventures de Doop et Kitty dans la marge, ce monde que seul le truc vert peut traverser d’ordinaire et qui lui permet de souvent sauver les X men à leur insu.
Cette mini série est pour l’instant bien sympathique bien qu’un peu répétitive. Quelques jolies utilisations du medium par Lafuente.

Scénario : 15/20
Dialogues : 15/20
Dessins, encrage, couleur : 16/20
Note finale : 15/20



Inhuman 2

Notre jeune musicos est pris en main par Gorgon tandis que Medusa accepte l’aide de Cap pour contrer les plans de l’A.I.M et retrouver son peuple.
C’est beau et sympathique à défaut d’être enthousiasmant.

Scénario : 14/20
Dialogues : 15/20
Dessins, encrage, couleur : 16/20
Note finale : 15/20



Deadpool annual 2

DP aide Spidey (le vrai) à se débarrasser du caméléon, qui le harcèle en changeant d’identité afin de le rendre fou. Et quoi de mieux qu’un fou pour le contrer. Pas mal de choses, c’est vrai.
Un opus bien sympa, mais le plus faible de cette fournée de titres sur le perso.

Scénario : 14/20
Dialogues : 15/20
Dessins, encrage, couleur : 15/20
Note finale : 15/20




IMAGE

Starlight 3

Notre vieille gloire et son rejeton ( ?) tentent de rallier la résistance au dictateur local qui a pris le pouvoir, qui s’avère être un kéké gangsta rappeur amateur de gadgets, cruel et sadique.

Starlight continue à être excellent et une des meilleures surprises issues de la plume de Millar. Le dessinateur est excellent avec un style plus dépouillé que d’habitude (j’ai beaucoup aimé les effets cartoon façon Popeye)

Scénario : 16/20
Dialogues : 16/20
Dessins, encrage, couleur : 17/20
Note finale : 16/20



MPH 1

Un jeune délinquant de Detroit se fait piéger par un flic en civil. En prison, il découvre par le plus grand des hasards qu’une droque qu’il a ingurgitée lui donne le pouvoir d’être si rapide que les gens semblent figer autour de lui. Il s’évade avec le produit pharmaceutique.

Un des titres les plus décevants produits par Millar, pour l’instant.

Scénario : 15/20
Dialogues : 14/20
Dessins, encrage, couleur : 15/20
Note finale : 14/20

[Fletcher Arrowsmith]

Je suis content de voir que tu as trouvé décevant MPH.

[Man-Thing]

MARVEL


She Hulk by Dan Slott TPB 2

Après des épisodes bien mais un peu longuets sur la culpabilité ou non de Starfox dans une affaire de mœurs et son histoire avec James Jameson, et malgré un excellent épisode durant lequel She Hulk est prise dans la tourmente des évènements de Civil war (et un dîner mythique chez J.J. Jameson !) on passe heureusement à d’excellentes histoires plus dans le ton du premier volume, c'est-à-dire courtes et amusantes, très référencées et faciles d’accès à la fois. Le nouveau directeur, Artie Zix, semble cacher bien des choses mais le roi de la continuité dans les comics, Stu Cicero, découvre le pot aux roses. Awesome Andy se remet en question, ainsi que sa relation avec la rivale teigneuse de Jennifer Walters, le cowboy venu du passé, Two gun Kid, s’acclimate fort bien au 21ème siècle et She Hulk est accréditée agent du SHIELD par un Tony Stark devenu son directeur, pendant la période « the initiative » post Civil war. Sa mission : traquer les ennemis habituels du titan de jade en son absence. Il faut dire qu’il a été un peu exilé hors planète sans espoir de retour par les Illuminati (Stark, Richards, Black bolt, Strange…) à l’insu du reste du monde. She Hulk va elle enfin voir la lumière vis-à-vis des manœuvres de ripou du vengeur rouge et or ?

Ce volume réussit l’exploit de parfaitement intégrer deux crossovers (Civil war et the initiative) dans ses données et ce, sans jamais dénaturer l’ensemble du plan, d’une cohérence assez magnifique. Ainsi, Slott reprend l’épisode de la coucherie entre She Hulk et le Juggernaut dans un épisode des X men et fait dire à She Hulk qu’il n’a jamais eu lieu car elle ne coucherait jamais avec un super criminel, contrairement à ce que prétend cette image des deux personnages dans le même lit. Et le plus fort, c’est qu’il revient à plusieurs reprises sur cet épisode et parvient à le faire mentir, trouvant une excuse parfaitement logique au fait que celui-ci n’a jamais eu lieu à la toute fin du run, au numéro 21 !
Ce tome 2 est truffé de bonnes trouvailles et de leçons de respect des personnages et de la continuité qui sont toujours humoristiques et bien amenées. Franchement, c’est une petite leçon d’écriture des comics que ces deux tomes de She Hulk.

Au panthéon de ce qui s’est fait de mieux sur le personnage, avec mention spéciale pour les geeks de choc que sont Stu et ses potes, ainsi que pour Mallory et Awesome Andy, personnage très émouvant.

Scénario : 18/20 Très maîtrisé. Un bonheur de lecture et de construction malgré l’apparent foutoir qui règne.
Dialogues : 18/20 Le procès du leader est une perle d’écriture. Le dernier épisode ne l’est pas moins.
Dessins, encrage, couleur : 17/20 Toujours de bonne tenue, simples et colorés mais très maîtrisés. Parfois un peu cartoon, ce qui rend bien la folie qui règne dans l’univers marvel.
Note finale : 18/20 J’ai adoré ce tome 2 même si ça commençait pas super bien. Une fin en apothéose. J’aimerais bien lire les épisodes de Peter David qui les ont suivi et je me demande s’ils étaient marquants.





Loki, agent of Asgard 5

Un numéro “prison break” dans lequel Loki et ses mercenaires (Thor, Loreleï et Verity, la mortelle dont il est entiché) collaborent pour faire évader Sigurd des geôles d’Asgard.
Comme d’habitude avec le personnage, on assiste à un plan mûri de longue date et parfaitement huilé jusque dans les moindres détails, trompant même ses alliés.
Mais que se passe il quand Loki se retrove face à un autre plan mûri par …lui-même ?

La série est toujours aussi bonne avec ce numéro qui constitue une deuxième partie directe au numéro précédent. Les évènements narrés dans les comics 1 à 4 prennent tout leur sens à la lecture de ce numéro et Ewing prouve sa belle maîtrise du personnage, parvenant à ne pas nous faire regretter Gillen, qui avait redonné ses lettres de noblesse au personnage.

Le mois prochain, le titre est en sommeil et remplacé par un mini crossover entre les titres Thor et Loki, avec Angela, anciennement de Spawn et ayant rejoint l’écurie Marvel suite au procès gagné par son créateur contre Mc Farlane. Avec ces trois personnages et une histoire de « sœur cachée », j’ai vraiment très peur…

Scénario : 16/20 La suite en septembre. ;_ ;
Dialogues : 16/20 Loki est devenu un de mes persos marvel favoris depuis Gillen. J’aurais jamais cru.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Toujours aussi convaincants.
Note finale : 16/20 Encore une grande réussite pour ce titre.



Superior foes of Spider-man 12

On reprend enfin le cours de la série, loin des histoires fill in, fussent-elles bonnes. Boomerang réussit l’impossible : faire croire à ses coéquipiers que ses actions étaient le fait du caméléon !!!
Un nouveau plan foireux, pour le compte du hibou, est mis en place tandis que le pauvre Shocker se rend enfin compte qu’il s’est fait entourlouper par tous ses « amis ». ça va faire mal.
Ça fait bien plaisir que la série reprenne vraiment son cours et j’ai hâte de connaitre son dénouement. C’est franchement conseillable si vous aimez les bras cassés et les histoires de guignols qui se tirent dans les pattes.

Scénario : 16/20 ça fait plaisir de revenir aux affaires avec l’équipe habituelle !
Dialogues : 16/20 Toujours aussi savoureux.
Dessins, encrage, couleur : 15/20 Lieber égal à lui-même : assez inventif mais parfois des idées inabouties.
Note finale : 16/20 J’ai beaucoup aimé ce numéro. Sacré Fred Myers !



The punisher 6

Frank déguste sévère dans ce numéro, entre un combat déséquilibré contre Electro et les howling commandos qui passent enfin à l’action contre lui !
Un numéro plein d’action et nerveux, dans la droite lignée du Punisher de Mike Baron.

Pupu est en de bonnes mains avec l’équipe actuelle ! Début d’un nouvel arc au prochain numéro et c’est tant mieux.

Scénario : 15/20 Simple mais bien mené et trépidant.
Dialogues : 16/20 je vous jure, j’ai l’impression de relire du Baron sur certaines pages !
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Perso, j’aime beaucoup ce trait réaliste.
Note finale : 16/20 Aussi bon que le numéro précédent.



Captain America 21

L’affrontement final entre Cap, ses alliés et l’empire d’Iron nail. Le plan ingénieux du psychopathe pour transformer les USA en l’ennemi public numéro 1 du monde semble marcher comme sur des roulettes et Cap va avoir fort affaire dans ce numéro plein d’action et très bien dessiné.

C’est un des meilleurs numéros de cet arc souvent un peu répétitif, notamment grâce aux planches vraiment bien fichues et solides.

Le cliffhanger m’a fait bailler tant il est cliché mais le reste est vraiment bon.

Scénario : 15/20 Un combat final plein de rebondissements avec un antagoniste en position de force
Dialogues : 15/20 Grandiloquents mais réalistes. Réussis.
Dessins, encrage, couleur : 15/20 Parmi les meilleurs numéros à ce jour. Très solides.
Note finale : 15/20 Un bon numéro. Je dois encore dire que Remender ne me convainc pas tout à fait ou vous en avez marre ?



Original sin 3

Ça y’est : ça commence à devenir long. Après une confrontation avec l’Orbe, qui leur révèle des secrets qu’ils ignoraient ou souhaitaient cacher (va falloir lire les séries des héros pour les connaître, ainsi que les numéros « .truc » d’Orginal sin), nos héros continuent à enquêter par petits groupes (j’aime beaucoup l’équipe Pupu/Docteur Strange dans les dimensions magiques, dans le genre) et Nick Fury semble sur une piste.

Franchement ça se laisse lire mais j’aimerais que ça bouge plus. Il y’a de très bons passages et une belle exécution graphique ceci dit.

Scénario : 15/20 Bien fichu dans son déroulement mais la décompression c’est le mal.
Dialogues : 15/20 Je veux un titre Docteur Strange/Punisher !!!
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Deodato toujours très bon.
Note finale : 15/20 Je commence à m’ennuyer.

[EsseJi]

C'est certain qu'un peu plus de développement dans Original Sin ne serait pas de trop, il y a intérêt que ça arrive vite sinon des têtes vont tomber.

[Man-Thing]

Par contre, j'aime bien le fait d'avoir des seconds couteaux comme méchants. ça change. Tu les as lus, toi, les épisodes de She Hulk qui suivent ceux de Slott?

[doop]

J'en ai lu quelques uns...C'est ...pas très bon....

[EsseJi]

Les She-Hulk de PaD sont clairement de ce que le scénariste a fait de moins bon, même le crossover avec X-Factor n'y a rien fait.

[Slobo]

Je passe pour dire que j'aime toujours lire tes critiques et que j'attends des nouvelles avec impatience.

[Mudju]

Je partage l'avis de Slobo, c'est toujours un plaisir de lire ces chroniques du marais. J'avais déjà envie de lire she-hulk et en te lisant, ça n'arrange rien

[Man-Thing]

Les news des deux semaines passées en attendant celle de cette semaine


DC


Batgirl 32

Babs commence à douter de sa mission entre Knightfall et ses sbires qui fichent le dawa dans Gotham et effacent les preuves plus vite qu’elle n’arrive pour les coffrer, ses problèmes avec son petit ami qui attaque en justice son père, la disgrâce de celui-ci à la tête de la police…
Et quand on arrive plus à gérer seul, il ne reste qu’une solution viable : rassembler des amis.

Il s’agit d’un des meilleurs numéros de la série jusque là, tant il introduit de nouveaux personnages dans l’univers de la chauve-souris : une amie d’enfance qui ressurgit, une super-héroïne qui fait à ma connaissance ses débuts dans le new 52…
Tout est très prenant et on a hâte de voir où tout ça va nous amener.

Scénario : 16/20 Début de la fin ? En tout cas ça sent la confrontation finale avec Knightfall et ça donne envie !
Dialogues : 16/20 Tout est juste et réaliste.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Pasarin est toujours on fire.
Note finale : 16/20 Un très bon numéro d’une série toujours constante.



Harley Quinn 7

Avec l’aide d’Ivy, Harley remonte la piste du mystérieux commanditaire qui a mis sa tête à prix. En découvrant un mystérieux fichier sur l’ordi portable d’Harl’, Ivy comprend qu’une personne à accès à son appart et monte la garde.

Après une flopée de numéros assez dispensables, celui-ci fait bien plaisir à lire. Les situations sont amusantes, le côté cartoon assumé et l’identité du criminel fait bien plaisir à découvrir.

Scénario : 14/20 C’est simple mais efficace. Ça manque d’originalité, certes.
Dialogues : 14/20 ça sent le vécu dans la relation entre les deux BFF. Question humour, ça demande encore du travail.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Toujours du bon de ce côté.
Note finale : 15/20 Un des meilleurs numéros jusque là. Ça me redonne foi en la série.



MARVEL


Silver surfer 3

Fin du premier arc. Le surfer et son amie terrienne arriveront ils à rendre son cœur à la never queen ?
Les prisonniers parviendront ils à s’échapper ? Et ce singe géant sur la couverture, qu’est ce donc ?

Une belle fin qui donne envie de lire la suite. La partie graphique est de toute beauté et l’écriture des personnages est vraiment intéressante.
On retrouve avec plaisir ce côté « comic pop » des années 70 et une certaine légèreté très bienvenue en cette ère réalisme à tout crin et de complots à tiroirs.
Voilà un bon titre pour le surfer, qu’on espère suivre pendant longtemps avec l’équipe en place aux manettes, quitte à avoir des numéros en retard.

Scénario : 16/20 Slott mène sa barque vers des directions inconnues après cet arc mais ça annonce du bon.
Dialogues : 16/20 C’est simple, c’est agréable à lire et c’est plutôt optimiste.
Dessins, encrage, couleur : 17/20 Les Allred sont ultra convaincants.
Note finale : 16/20 Un numéro à la hauteur des deux précédents et en plus, c’est pas décompressé. Que du bonheur.



The punisher 7

Pupu échappe de justesse aux howling commandos qui veulent sa peau mais est vendu par le médecin marron qui le soigne au Mexique.

Prisonnier d’un baron de la drogue qui veut le vendre au plus offrant, il fait la connaissance d’un marine médecin qui va l’aider à s’échapper.

Voilà un très bon numéro qui m’a fait bien plaisir. On est dans un scénario réaliste digne de la grande époque de Castle. Tout y’est : action, suspense, ancrage dans notre monde.
Je suis au maximum objectif sur ce titre mais j’avais pas lu du bon Pupu comme ça depuis le run de Remender.
Le dessinateur fill in est bon et, si son style ne flatte pas l’œil, est réaliste et adapté. Oh ! Et première confrontation à ma connaissance entre deux têtes de mort : Pupu et Crossbones, le bras droit du crâne rouge. J’ai hâte de voir ce qu’il lui veut.

Scénario : 16/20 Un très bon numéro d’action. C’est comme ça que Pupu doit être écrit à mon avis.
Dialogues : 16/20 Toujours réalistes et justes.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Le dessinateur se défend bien mais est surtout très adapté au propos.
Note finale : 16/20 Un des meilleurs numéros jusqu’ici.



Empire of the dead volume one n°5

La révolte gronde dans ce très bon numéro qui clôt le premier chapitre de cette série écrite par Romero : les vampires ne sont pas assez discrets, ce qui risque de mettre un terme à leur existence de rêve. Les mystérieux nouveaux arrivants venus du sud profond commencent à être clairs dans leurs intentions et surtout, les zombies les plus intelligents se sont rassemblés sous le commandement de la flic zombie dressée par la pédopsychiatre qui est devenue experte du comportement zombie après l’apparition de ceux-ci.

Que dire, si ce n’est que Romero m’enchante avec cette série : il se permet le luxe de remettre au goût du jour le mythe du vampire en mélangeant des éléments du portrait classique de Dracula et ceux des vampires plus modernes post Anne Rice.
Il reprend le concept de son très bon film le territoire des morts, avec l’émergence d’une société de zombies prolétaires qui deviennent de plus en plus intelligents.

Perso, j’ai hâte de lire la suite, le second arc débutant en septembre 2014.

Scénario : 16/20 ça se déroule toujours à la bonne vitesse, ni trop vite, ni trop lentement.
Dialogues : 16/20 Du tout bon.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 C’est toujours aussi réussi dans le style réaliste de l’auteur.
Note finale : 16/20 Encore un très bon numéro d’une série constante.



She Hulk 5

She Hulk va consulter le shocker (membre des actuels sinister six don’t le nombre oscille entre 4 et 5 selon le numéro de Superior foes of Spider-man, excellente série à suivre si vous ne connaissez pas) pour obtenir des infos sur un cas qui l’occupe actuellement.

S’ensuit un dialogue truculent qui confronte le point de vue des super héros et celui des super criminels…

Un numéro toujours aussi bon, malgré le dessinateur fill in dont le style est vraiment pas agréable à l’œil.
Une fois dans le bain, ça va mieux et on admire la maîtrise de Slott, extremement doué pour rendre ses personnages vrais.

Scénario : 16/20 Simple et efficace. Du très bon « tranche de vie dans un univers barré »
Dialogues : 16/20 Soule est très bon dans le domaine. On y croit toujours et il y’a de l’humour.
Dessins, encrage, couleur : 13/20 le dessineux a un style vraiment spécial et il est dur de s‘immerger dans ce numéro à cause de ça.
Note finale : 16/20 Un très bon numéro, malgré les dessins.



Deadpool 30

Pour aider sa dulcinée à combattre les vampires qui menacent le royaume des monstres, Deadpool remonte le temps et va chercher Dazzler pendant sa période disco, dans les années 70, avant qu’elle ne soit rattrapée par les années grim and gritty.
Il utilise son pouvoir de convertir le son en lumière contre les vampires avec beaucoup d’efficacité. Pendant ce temps, ses alliés du SHIELD sont témoins de son secret déballé lors de l’épisode 3 d’Original sin. Il semble que ce soit lié à sa fille, dont il a récemment découvert l’existence et que c’est pas beau à voir…

Ce numéro continue à marier avec intelligence humour et drame mais est un peu desservi par le dessinateur de cet arc, franchement guère convaincant.
Ça reste mine de rien un bon numéro dont on a hâte de lire la suite.

Scénario : 15/20 C’est toujours aussi sympathique malgré un arrière goût de numéro de transition.
Dialogues : 16/20 de ce côté-là, c’est toujours aussi bon.
Dessins, encrage, couleur : 14/20 C’est clairement pas mon dessinateur favori dur le titre.
Note finale : 15/20 Un bon numéro.



Original sin 4

Ça bouge nettement plus que pendant le numéro précédent mais ça reste beaucoup de baston très bien dessinée.

Au rayon des plus, un team up enthousiasmant Doctor Strange/Punisher, qui est la star de cet opus. Sérieux, il leur faut leur propre titre, j’achèterai direct tant leur alchimie est fun à lire (genre l’huile et l’eau).

The Orb est toujours aussi cintré depuis que nous l’avons quitté dans les pages du défunt titre Ghost rider et ne semble pas être seul responsable de la situation. Le mystère autour de Nick Fury s’épaissit tandis que les actions incompréhensibles du winter soldier au numéro précédent trouvent réponse.

Ce numéro est agréable, bien que souvent confus. Le cliffhanger a des implications assez énormes dans le genre retcon, si ce n’est pas une fausse piste.
L’un dans l’autre, j’ai préféré ce numéro au précédent mais c’est un peu la foire à la saucisse cet event. Il y’a du bon (l’ambiance, les dessins) et du mauvais (trop décompressé, les secrets révélés jusque là ne sont guère impressionnants)

Scénario : 16/20 ça se densifie un peu mais ces 4 numéros auraient pu tenir sans trop de problèmes sur deux ou trois opus.
Dialogues : 15/20 Il y’a de bonnes choses, notamment dès que Strange cause à Castle.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Deodato est toujours aussi convaincant, comme les couleurs.
Note finale : 15/20 un bon numéro, meilleur que le précédent mais pour l’instant ce crossover déçoit.



ICON

MPH 2

Notre évadé de prison va rejoindre sa dulcinée et son meilleur pote pour leur faire part de ses nouveaux pouvoirs qu’il compte utiliser pour son profit et aussi pour venger Detroit des spéculateurs boursiers.
Sa copine souhaite impliquer son jeune frère dans l’affaire (tiens, ça fait le casting des FF, si vous remarquez bien)

Ce n’est pas franchement l’héroïsme qui anime ce titre. On sent que Millar veut nous présenter une équipe de criminels « forcés par la crise » à agir comme ils le font et qu’il veut nous les rendre sympathiques.
Perso, ce sont pour moi au mieux des anti héros qui ne sont sympathiques que parce que ceux qui les environnent sont encore plus pourris, c’est dire.
Mine de rien, ce titre est assez déprimant à lire, tant il reflète les mentalités égoïstes et vénales de notre société.
En tout cas, ça s’améliore par rapport au numéro 1, c’est déjà ça.

Scénario : 14/20 ça prend son temps. Un peu trop.
Dialogues : 15/20 Très réalistes et désespérants, ils reflètent bien cette jeunesse désabusée.
Dessins, encrage, couleur : 15/20 Fegredo se défend bien. Les scènes de course où tout semble figé sont bien fichues…
Note finale : 14/20 mais c’est toujours la plus faible série du Millarverse (hors univers marvel super-héroïque) à mon avis, juste avant le titre avec le Batman criminel habillé en blanc dont j’ai oublié le nom.