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#76
13/02/2006, 20h28
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Ennis reprends la seule bonne idée de la premiere série MK (ou Pupu avait des guns playskool) : le diable est derriere l'assassinat de sa famille et il voulait que Frank devienne justicier pour faciliter son job.
bizzare, perso j'avais pas du tt compris ça, pour moi ctai la Mort elle même. Tjr trouvé cette histoire de diable responsable des actes de Castle totalement foireuse. Et je vois mal Ennis cautionner ce genre de théorie (aprés tout le diable autant que dieu st autant pris au serieux par lui que les uper héros). Et perso je considére aussi que Born est un sommet pour le punisher. Plus d'excuses ou d'auto apitoiement sur lui même: si Castle agit ainsi depuis des années c surtt que ds sa nature il n'est qu'une machine à tuer du grand Ennis (comme chaque fois qu'il dépeint la guerre) 
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#77
13/03/2006, 16h58
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Salut les coupains.
J'ai un peu délaissé ce topic, ces derniers temps, pourtant j'ai encore des trucs à chroniquer (3 autres story arcs de la série MAX, plus les One-Shots "The End" et "The Cell" ainsi que "The Punisher kills the Marvel Universe" que j'ai honteusement oublié). Alors bon, voilà pour cette semaine : Kitchen Irish  MAX: Punisher #7-#12 Writer: Garth ENNIS Artist: Leandro FERNANDEZ Colors: Dean WHITE Covers: Tim BRADSTREET Pour la petite historie Le titre de cet arc est une référence probable au live Westies: Inside the Hell's Kitchen Irish Mob de T. J. English qui traite des Westies (un gang irlandais au centre de notre histoire et donc d'Hell's Kitchen). Ah et juste avant de commencer, pour Wawe : oui, j'ai pensé à ça aussi, mais pour moi c'est plutôt Ennis qui avait du mal. En tout cas, dans cette critique, fini l'humour trash pour Pupu ^^. L'histoire : Frank prends un repas dans un bar irlandais en plein Hell's Kitchen quand une bombe explose dans le restau d'en face. L'attentat a été perpétré par Finn Cooley, un ancien de l'IRA défiguré par sa propre bombe, (et severement défiguré) afin de tuer Maginty, un caid noir venu de Dublin. Ce dernier a capturé Tommy Toner, un des chef de gangs des Westies et en envoie des morceaux à sa femme pour obtenir... quoi au fait ? S'ajoutent à ça des pirates, les River Rats Bots, eux aussi Irlandais dont les chefs sont frere et soeurs. Qu'ont-ils tous commun ? ils ont chacun une partie d'un code. Le code d'un coffre ou se trouve la fortune du vieux (et désormais décédé) Nesbitt qui dirigeait la pegre irlandaise. Et comme leur haine les uns envers les autres est trop forte pour faire un pacte, ils preferent s'entretuer. Alors, ce serait presque simple, si au millieu de tout ça, ils n'avaient pas mélé Castle à l'affaire. Qui plus est, Castle est sollicité par son vieux pote Yorkie (vu dans le numéro "DownTown" d'Ennis om Frank part en Irlande) pour chopper Finn. Mais, hé, pris entre plusieurs feux, Frank ne va pas s'arretter à Finn... Mon Avis : Vous avez rien compris hein ? Bah moi non plus. Non, les 3 premiers numéros du TPB sont assez confus car on ne sait pas exactement de quoi on parle, mais tres vite tout est clarifié. Alors, c'est un scénario d'Ennis, ça se sent, il met dans son comic des petits bouts de machins qui lui tiennent à coeur, l'Irlande, Hell's Kitchen, l'I.R.A. et son rapport au gouvernement anglais. Et comme d'hab, on a un petit discours de la bouche d'un personnage (ici, Yorkie) qui fait la leçon à un autre, parlant pour Ennis. C'est assez marrant, vu que je suis completement étranger à toute cette "mythologie" irlandaise, ça ne me touche pas vraiment. Alors, apres, c'est une bonne histoire, complexe, plusieurs camps, un final surprenant bien que potentiellement prévisible. Mention spéciale au tout début, avec la bombe et la description de son effet est une des scenes les plus fortes qu'ai faite Ennis sur Punisher. Apres, on s'ennuie un peu, y'a des personnages hauts en couleur, de l'action musclée, des bons dialogues et des Pet Hate, mais bon. Il manque un truc, peut-etre le fait que j'en ai rien à foutre des gangsters irlandais. Peut-etre mais, en y réfléchissant, la chose, c'est qu'on a un comic book Punisher, sans Punisher. Enfin, si il tue toujours des criminels par dizaine mais, il est moins présent et quand il l'est, on le sent plus éffacé que dans ses autres sagas, un peu comme si ce n'etait pas vraiment son combat mais celui de Yorkie. Finalement, oui c'est ça, c'est plus un comic sur l'IRA et les gangs irlandais (et ils nous abreuve de persos à l'accent prononcé tel ce bon bieux Cass, un régal) que sur Pupu. Je n'ai pas encore mentionné les dessins. Cette fois c'est Fernandez qui s'en occupe. Et bon, c'est pas moche, ça se laisse lire, mais son style est encore trop lisse, pas assez sombre, contrairement à ce qu'il deviendra dans Slavers ou Up is Down ce que j'impute en grande partie au coloriste, Dean White. Donc, si au niveau artistique ça avait tres bien commencé avec Larosa, on baisse d'un cran. C'est donc un 2nd arc mitigé (bien qu'agréable comme toujours, c'est juste que j'en attendais un peu plus) apres un 1er tres bon mais un peu indécis pour cette série MAX, mais retenez votre souffle, la semaine prochaine je vous fait Mother Russia  .
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Mes ventes de Comics VO ! Dernière modification par zarma ; 13/03/2006 à 18h45.
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#78
13/03/2006, 17h10
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Je trouvequ'Ennis a très bien construit son scénario, surtout quand on voit le nombres de personnages...
C'est arc est encore meilleur que le premier (qui était déjà pas mal), et les suivants seront encore meilleurs ! Et j'adore Leandro Fernandez sur cette série. Il s'est bien amélioré depuis ses Hulk et ses Wolverine. sur Pupu, il a vraiment le wouash.
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"Veuillez ne pas tenir compte de ses élucubrations post-modernes. Merci, bonsoir.
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#79
13/03/2006, 18h05
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#80
17/03/2006, 23h18
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Alors une petite pause dans la critique du run MAX pour vous parler d'un One-Shot.
Premierement Punisher Kills the Marvel Universe  Sorti en 2000 sur des dessins de Doug Braithwaite (un habitué du type avec une tête de mort donc), ce fut le premier boulot d'Ennis sur le personnage (et je crois bien que ce n'est jamais sorti en VF). L'histoire: C'est plutôt un What If en fait. Dans cet univers Frank Castle connait Murdock depuis l'enfance et fini chez les flics (ou est-ce l'armée ? bref on s'en tape). Une baston dantesque impliquant les X-men et les Vengeurs contre je ne sais quels ennemis (j'ai cru reconnaitre un Brood, mais là aussi on s'en tape) prend place à Central Park. Le hic, c'est que c'est précisément là que la femme de Castle a emmené les gosses. Ils finissent mort. Frank arrive sur place alors que les "héros" sont encore là, voyant les cadavres de sa famille il rentre dans une rage folle et tue Cyclope  et Jubilée . Il est arrété, Murdock essaye de l'aider mais Frank s'en fout. Il est libéré lors de son transport et atterit chez un collectif formé de mutilés. Mutilés par les batailles super-héroiques qui lui donnent tout le matos dont il peut avoir besoin pour punir les super-héros. Commence alors le massacre.Ca aurait aussi pu etre renommé "What If Punisher's family had been killed by super-heroes". Donc voilà, Frankie part en guerre contre nos héros préférés. Pour votre curiosité, voici comment il en tue certains. -Spider-Man et Venom : lors d'une baston entre les 2, le Punisher balance des tasers sur Venom, ce qui neutralise le symbiote, il vide ensuite un chargeur dans Brock. Puis acheve un Spidey affaibli par la bataille d'une balle dans la tête (quelques bonnes répliques ici-bas). -Hulk : il place un traceur sur le monstre vert et le suit jusqu'a ce qu'il redevienne Banner et le tue -Le Caid : En rentrant des la Fisk Tower et en tuant tout le monde, sans faire de discours. -Doom : une mine magnetique sur le crane, puis un maillet plusieurs fois sur le casque. (une scene tres drole ou on voit un plan de la ville et juste les bruitages "Klang Klang Klang Klang Klang" "SQUITCH". ) -Les X-groupes et les mutants bad guys : Pupu donne rendez-vous au 2 groupes sur la lune en se faisant passer dans les message pour l'un, pour l'autre groupe. Sauf que sur la lune, y'a une bombe atomique. Voilà, hop fini. Un peu abusé mais bon. -Un Wolverine devenu alcoolique : grillé sur un générateur electrique. -Captain America : il a caché une arme à feu sur le lieu de la baston et quand il tombe à coté alors que Cap est à coté de lui, un head-shot suffit amplement. Apres ça il se libere de ses "employeurs" en les butant. -DareDevil (le dernier) qu'il découvre être Murdock (moment émotion). -Punisher : suicide hein, vu qu'il est le "dernier héros". Mon Avis : Jouissif, à part les X-men, toutes les manieres de tuer les héros sont crédibles. Y'aura surement un des types du MU que vous détestez qui se fait peter sa gueule (dommage que y'ai pas Juggernaut T_T). Quelques bons mots, Ennis cerne déja correctement le personnage. Braithwaite est toujours bon dans ses dessins (même si pas encore au niveau de "Mother Russia" bientôt dans cette rubrique). Juste un massacre ou Ennis s'amuse à détruire ces super-héros qui le gavent tant, il s'amuse, ça se voit. Et nous aussi. Le prochain One-Shot : The End (*_*).
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Mes ventes de Comics VO ! Dernière modification par zarma ; 17/03/2006 à 23h53.
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#81
17/03/2006, 23h24
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Raaaaah on m'en a dit le plus grand bien, de ce truc, mais j'arrive pas à le trouver. C'est dommage, ça a l'air vraiment fun et excellent, un Punisher qui tue tout Marvel...
Enfin, bonne critique, tu donnes bien envie de lire. 
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#82
17/03/2006, 23h51
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Mes ventes de Comics VO !
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#84
18/03/2006, 09h12
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 ).Il y a près de 10 ans le titre se négociait déjà autour des 20 $ !!!
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Ma galerie CAF...>>> http://www.comicartfans.com/GalleryDetail.asp?GCat=7934
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#85
18/03/2006, 14h50
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Bon, ça sera dur, mais je vais écumer les vieux cartons de mon comic shop...On sait jamais, entre les vieux trucs tout pourris d'Image des années 90, je le trouverais peut-être...
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#86
18/03/2006, 14h56
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je vote non, PKTMU est pauvre et surtout très, très moche.
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#87
25/03/2006, 23h46
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Mother Russia
 MAX: Punisher #13-18 Writer: Garth ENNIS Artist: Doug BRAITHWAITE Covers: Tim BRADSTREET L'histoire: Nick Fury a besoin d'un homme assez fou pour faire un sale boulot. S'infiltrer dans un silo nucléaire russe et retrouver la derniere trace d'un tout nouveau retrovirus qui ferait des ravages si placé entre de mauvaises mains. Sauf que ce retrovirus est dans le sang d'une petite fille d'une demi-douzaine d'année. Il propose le boulot à Frank Castle, en échange des infos des stups et du FBI sur tous les gangsters du pays. Pendant ce temps, un agent secret travaillant pour le gouvernement US prépare des terroristes au piratage d'un avion. Mon avis: Wahou. Donc, on revoit le Nick Fury de sa propre série MAX (par Ennis), ce qui tendrait à prouver que Pupu MAX vit plus ou moins dans son univers ? Ennis retrouve Braithwaite (voir PKTMU plus haut) qui a drolement progréssé depuis la derniere fois pour nous raconter cette histoire traitant pas mal de l'évolution des relations US-Russie depuis la fin de la guerre froide. On a aussi une petite référence à Preacher "Oh my god, He brought the mongolian". Une auto-critique du fait qu'Ennis a parfois un peu de mal à se recycler peut-etre. Mais là ce n'est pas le cas. Frank et un soldat US qui prennent d'assaut une base russe et la défendent, c'est assez énorme. Notre vigilante préféré rivalise d'inventivité comme à son habitude et nous offre une hécatombe fun. Ah, et revoir un Fury bourru, c'est toujours un plaisir. J'aimerai bien qu'Ennis refasse une mini sur le perso avec Robertson quand même. La relation Frank-gamine est elle-aussi tres sympa. On le voit faire preuve de gentillesse et presque de tendresse, des sentiments qu'on aurait cru éffacés de sa vie. Sans oublier l'homérique passage où il a un flash back de sa fille à terre dans le parc et se releve pour défoncer le karateka. La série prend son envol. Un Punisher sans pitié mais qui reste "humain" et loin de son territoire habituel, des bons dessins, de la tuerie "rigolote", un scénario glauque et assez complexe malgré tout et toujous quelques bons mots. Du tres bon Punisher, Ennis s'est clairement bien installé ici et c'est parti pour durer. A la semaine prochaine.
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Mes ventes de Comics VO ! Dernière modification par zarma ; 26/03/2006 à 01h00.
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#88
26/03/2006, 16h39
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en effet zarma!cet arc m'a encore plus plu que le precedent
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"Whatever knows fear burns at the man-thing's touch!" Chroniques VO 01/02/20 : Deadpool the end, la fin des New Defenders, Tarot 2, Epic collection X-cutionner's song, ravencroft 1, Doc Strange et Cap Marvel the end, Cap 18
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#89
09/04/2006, 22h47
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Ca va faire un petit bout de temps que j'ai rien posté ici, alors bon, voici...
Up is Down and Black is White  MAX: Punisher #19-24 Writer: Garth ENNIS Artist: Leandro FERNANDEZ Inker: Scott HANNA Colorist: Dan BROWN Covers: Tim BRADSTREET Nicky Cavella is back ! Cette saga en 6 parties (comme d'hab) traite des retombées d'In The Beginning et Mother Russia et c'est pas triste. L'histoire: Rawlins, l'agent qui a entrainé les islamistes à détourner un avion (dans Mother Russia) est chargé par les militaires à la tête de la même opération de s'occuper du Punisher (qui leur a causé pas mal de soucis dans ce même précédent arc). Pendant ce temps, Nicholas Cavella, le seul survivant de la fusillade finale d'In The Beginning revient et tel Hannibal dans l'Agence Tous Risques, il a un plan. En l'occurence deterrer la famille de Castle, et leur pisser dessus, enregistrer tout ça et envoyer la cassette aux medias. Il compte, par ce moyen, rendre le Punisher imprudent. Forcément, Frank quand il voit ça, il se met dans une rage folle et commence à éradiquer methodiquement tous les criminels de la ville pour faire passer un message aux autorités : redonner à sa famille une sépulture descente. Comme si tout cela n'etait pas assez on revoit 2 autres personnages qu'on avait oublié apres la premiere saga de cette série : Ms. O'Brien s'évade de prison et retrouve son ex-collegue de la CIA Roth (maintenant eunuque). Elle s'apprete à quitter NY quand elle apprends que Rawlins, son ex-mari est en ville... Mon Avis: Disons le tout net, cette saga est, avec la suivante, surement la meilleure de la collection MAX. Ni plus, ni moins. Castle se déchaine, lui qui est en quasi-permanence, froid et calculateur perd justement son sang-froid, massacre des gangsters à la pelle, plus pour déchainer sa rage suite à la profanation de la tombe des siens que pour laisser un message, presque. On se rend compte que finalement, en temps normal, Frank maitrise quand même une grande partie de ses démons. L'effet se fait sentir et les autorités de NY commencent à se rendre compte que Pupu peut poser un probleme (si cela n'ira pas plus loin qu'une prise de conscience dans cet arc, ce sera important pour le prochain). Quand aux malfrats, même les petites frappes, ils commencent à flipper severement (le début du #22 illustre parfaitement cela). Outre le développement du personnage de Castle, celui de Cavella se fait pendant un numéro entier (le #20), on ne voit pas le héros de la série une seule fois. Juste l'histoire du gangster, comment il a tué ses parents, couché avec sa tante puis l'a étouffée et pourquoi il fut l'objet du banissement dont il parle sans arret dans "In The Beginning". Frustrant quand on achete ça en single, mais à la relecture en arc, ça passe impeccable. Le fait de revoir les personnages des premiers et troisiemes arcs nous donne l'impression qu'Ennis a paufiné celui-ci depuis un long moment. Et il a eu raison, il est génial de bout en bout. Oh et puis le pourquoi du titre est pas mal aussi. Mais ce qui fait que cet arc dépasse les précédents, c'est aussi le graphisme, Fernandez encré par Hanna et non par lui même et surtout mis en couleur par Brown, ça dépote. Les ombres sont gérées de maniere impeccable et les scenes de massacres sont "magnifiques", gores, mais magnifiques. Un arc abouti, c'est quand on lit une telle histoire qu'on sait vraiment pourquoi Punisher est passé titre MAX, pour nous livrer les meilleures histoires dont il peut être l'objet. Chez MK, Ennis s'essouflait, ça s'est fait sentir à partir de l'arc en Colombie, mais ici, il renait, réinvente presque son personnage, le place dans des situations inédites et ça dépote. Severement. Avant de vous laisser courir acheter le TPB, une petit passage culte du #19. Apres avoir décimé une quinzaine de "gangstas" qui tiraient sans réellement viser, Frank s'approche du dernier vivant baignant dans son propre sang, tend son flingue vers lui, et dit They put the signs on the top for a reason. puis tire.
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Mes ventes de Comics VO ! Dernière modification par zarma ; 09/04/2006 à 23h42.
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#90
22/05/2006, 16h29
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Ouaip, j'ai pris du retard, enfin bon. Ca ne m'empeche pas de vous livrer...
The Slavers  MAX: Punisher #25-30 Writer: Garth ENNIS Artist: Leandro FERNANDEZ Inker: Scott KOBLISH Colorist: Dan BROWN Covers: Tim BRADSTREET Et voilà, on avait effleuré le probleme au début de l'arc Mother Russia, mais cette fois-ci Frank is going in. Going in what ? Le probleme de l'immigration sexuelle aux USA forcée. L'Histoire: Alors qu'il s'appretait à sniper un dealer du haut d'un toit, Frank est interrompu par une jeune femme qui essaye de faire le boulot de notre vigilante préféré mais qui s'y prend mal et finit acculée dans une ruelle. Apres avoir dégommé le dealer proprement dit, il sauve la fille lors d'une scene bien classe, puis désarme les flics qui voulaient l'empecher de partir. La jeune femme, Viorica, a été emmené de force aux USA afin de travailler comme prostituée. Elle raconte son histoire au Punisher, elle lui parle de son bébé, mort, des nuits où elle fut violée sans relache, de l'assistante sociale qui n'a pas pu l'aider et de Vera, Cristu et de son pere qui dirigent le business. Devinez ce que va faire Castle ? Mais justement, Cristu n'est pas en manque de ressources, par intermédiaire de son contact et grâce aux 2 policiers désarmés, il va lancer tout le NYPD aux trousses du Punisher... Mon Avis: La construction de l'arc ne change pas vraiment depuis Mother Russia : 1er numéro, Frank Castle blaste un petit gang, la routine quoi, mais il tombe sur un truc qui va l'aiguiller sur quelquechose de gros. 2nd numéro, on comprend l'ampleur du probleme et on définit plus ou moins l'objectif du héros. Les 4 autres étant consacrés à la croisade. Pas de raison de changer une recette qui gagne, hein ? Enfin, cette fois, Ennis touche à un probleme sensible (qui semblait lui tenir à coeur vu ma phrase d'intro, plus haut), la prostitution forcée des filles de l'est et les horreurs que ces femmes vivent. Le #26 est traumatisant pour ça, tellement l'histoire de Viorica est horrible, mais là, c'est presque réel, c'est pas juste un trip glauque de comic-book, ce genre de choses existent vraiment, ce n'en est que plus choquant. Quand Frank retrouve Jen, l'assistante sociale (vous savez on l'a croisé dans la saga "Hidden" chez Marvel Knights), on se rend compte que le public n'est que peu informé du probleme, donc ne se bouge pas, ou plutôt prefere l'ignorer. Finalement, les actions contre ce genre d'organisations sont assez restreintes et Jen est déséspérée. Quand elle se confie à une policiere plus tard, elle revele avoir donné des infos à Castle parcequ'elle ne voyait pas d'issue au probleme et qu'à force de hair tellement ces gens, on en vient à accepter les moyens radicaux de Castle. Le pire, c'est que cette jeune femme, c'est le lecteur. Oui, quand on arrive à la fin du #26, on a qu'une envie, voir ces enfoirés souffrir, c'est primaire, c'est bête, méchant et tout ce que vous voulez, mais l'histoire nous enerve tellement, nous touche à ce point dans notre dignité d'humains que l'on ne désire qu'une réponse simple, brutale et efficace. Ennis a bien calculé son coup, et c'est ce qu'on a. Le trio qui dirige le réseau en prend plein la gueule dans les 3 derniers numéros, à chaque fois d'une maniere glauquo-inventivo-jouissive (mon préféré restant le coup de la vitre dans le #29). Et tout ça, c'est déja tres bien, mais là, Leandro Fernandez, toujours colorisé par Brown, mais cette fois encré par Koblish. Miam. La scene d'ouverture sous la pluie est un vrai régal, on en prend plein les mirettes. Rarement ces dernieres années, une aventure de cet anti-héro n'aura été aussi joliment illustrée et on en apprécie d'autant plus l'histoire. Excellent, vraiment excellent, pas de réels twists du scénario, le déroulement est assez logique, mais on prend son pied, on prend conscience d'un probleme qui prend une ampleur dramatique depuis quelques années (si ce n'est pas déja le cas), on est saisi par la justesse des personnages "innocents", on hait les bad guys et on apprécie le dessin. Ah, on touche vite fait au racisme et à l'homophobie dans la police aussi. Non, un sans faute pour Ennis et Fernandez. Le meilleur arc MAX avec le précédent. C'est tout pour aujourd'hui, en attendant la fin de Barracuda, je vous ferai surement quelques One-Shots (il m'en reste 3). Later on, she told me the whole story. About the day she left her village, about the Old man, about Cristu and Vera. About the thing her father said. About her Baby. When she was done, I knew a lot of men would have to die. Punisher #25
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Mes ventes de Comics VO ! Dernière modification par zarma ; 22/05/2006 à 20h31.
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Mode linéaire
