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Vieux 08/10/2012, 21h26
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Manga Kure-nai: une perle!

Opening : une chanson réussie et un style graphique étonnant, façon poupées de papier

http://www.dailymotion.com/video/x4z...-opening_music

Ending : encore une chanson réussie et un style graphique étonnant et coloré

http://www.dailymotion.com/video/xb8...i-ending_music


Kurenai est un "médiateur",euphémisme pour garde du corps.

Le jazzyssime thème musical principal
http://www.youtube.com/watch?v=vgKXi...feature=relmfu

Cette série de 2008 fait partie de celles dont tout le monde dit du bien et qu’on range pourtant dans un coin en y pensant plus.

Je viens de la terminer et je me dis que j’ai été bien sot de ne pas le faire pendant toutes ces années. C’est une perle, tout simplement.


Murasaki, une petite fille adorable et ultra attachante à qui on ne la fait pas!


Le synopsis est simple : une petite fille de 7 ans, Murasaki Kuhouin, est enlevée à la garde de la famille de riches et puissants notables à laquelle elle appartient, une des plus influentes du japon. Motif : Ladite famille, les Kuhouin, cloîtrent les femmes de la famille dans le sanctuaire intérieur, un ensemble de pièces dans lesquelles elles sont coupées du monde qui les entoure. Avec une batterie de servantes pour tout faire, toute technologie ou activité ne relevant pas de leur éducation pour devenir des épouses modèles est prohibée.

Les Kuhouin se marient entre eux (souvent entre cousins au 1er degré,voire entre frêres et soeurs...), avec des apports extérieurs de nouveaux membres émanant de riches familles qui souhaitent bénéficier de l’aura et de l’influence de cette famille initialement désargentée et apportent en échange leurs fortunes, qui renouvellent la cagnotte du clan.


Le père de Murasaki, un personnage troublé et interessant.


La mère de la belle Murasaki est donc morte en la confiant aux soins de Benika, une femme d’action qui gère une petite entreprise de gardes du corps et de redresseurs de torts. Le père de la petite la recherche car elle échappe à la règle familiale. Ceci dit, il n’est pas très pressé car il est plein de doutes : il s’est remarié avec une femme qu’il n’aime pas, seulement pour le prestige d’appartenir à l’illustre famille et commence à le regretter, sans se l’avouer ((Ah ! Le fatalisme et le sens des responsabilités nippon !)

Benika profite de ce qu’elle connait de son caractère pour le confier à son jeune pupille, Shinkurou Kurenai, un lycéen gentil et taciturne qu’elle a sauvé d’une attaque terroriste qui l’a rendu orphelin.


La magnifique Benika (à droite de l'image) et la defunte mère de Murasaki.

Un morceau de l'OST: mélancolique et intime à la fois
http://www.youtube.com/watch?v=aL3FF876tUM


Shinkurou a été impressionné par Benika et fait tout pour marcher dans ses pas. C’est donc sans trop de réticences qu’il accepte de s’occuper de la trognonne Murasaki, qu’il va héberger dans son petit appartement au sein d’un immeuble très modeste juste à côté d’un love hotel.

Benika ne le laisse pas seul dans cette mission et le fait surveiller par une des ses « femmes de main » parmi les plus dévouées, Yayoi, qui récuse son choix d’avoir confié Murasaki à Kurenai, le trouvant trop inexpérimenté.

Murasaki, élevée en oujo~sama impétueuse par sa riche famille, va découvrir le quotidien modeste de son hôte et vivre cachée dans son petit studio. Vu son caractère curieux et sa langue bien pendue, elle est vite découverte par les voisines célibataires de Kurenai, la taciturne et un peu fantasque Yamie, qui rêve de vivre sur le salaire d’un potentiel mari et la délurée et séductrice Tamaki, qui enchaîne les conquêtes sans trouver l’homme de sa vie.


Tamaki rêvasse devant un drama.


Toutes deux se prennent vite d’affection pour la petite et commencent à squatter l’appartement de notre héros régulièrement. Kurenai, quand à lui, tente de lui cacher ses activités de « médiateur » travaillant pour Benika à des missions de défense de clients contre des organisations mafieuses.


Cromeugnonne!

Comme sa patronne et sa collègue Yayoi, c’est un karateka de haut niveau. Il a quand à lui été entraîné par la famille Kuzou, ancienne famille dont l’art martial était une technique d’assassinat et qui lui a greffé dans le bras un os surnuméraire très aiguisé qui jaillit de son coude quand il perd le contrôle et lui fait très mal. Il refuse d’utiliser cette arme mais pas de la force surhumaine que lui a conféré son entrainement.

Au lycée, il fréquente peu de gens, mais notamment l’héritière de la famille Kuzou, qui est amoureuse de lui et ne s’en cache guère. Elle s’est entraînée en même temps que lui durant son enfance et est la rivale d’une autre lycéenne, seule membre du club de journalisme du lycée et experte en recherche d’informations.

Kurenai leur cache la mission que lui a confiée Benika. Mais combien de temps ce mensonge va il tenir ?

Extrait musical: un morceau de bonheur!
http://www.youtube.com/watch?v=3mbKp...eature=related

http://www.youtube.com/watch?v=3mbKp...eature=related

Kurenai est disputé par ces deux rivales, mais ses problèmes personnels l'empêchent de voir la vérité à leur sujet.

Nous suivons ces personnages principaux dans leur vie de tous les jours : Murasaki découvre la vie normale, avec ses sorties, ses bains publics, ses prières annuelles au temple le plus proche, Kurenai s’adapte à la vie avec la petite fille, avec qui il devient de plus en plus proche, Yayoi se lamente de voir les hommes du love hotel y entrer et de ne pas trouver d’amant, les voisines de Kurenai le font tourner en bourrique façon Maison Ikkoku…

Entre drame et humour, cette série trouve un ton parfait ! Rarement on a vu de série tranche de vie qui parvient aussi bien à retranscrire l’ambiance l’ambiance d’un quartier de Tokyo.


Des décors juste parfaits!


La vie de Murasaki et de ses gardiens comporte son lot de moments drôlissimes, la petite étant naïve et curieuse, tout en étant intelligente et assez arrogante. Irrésistiblement adorable !!!


Ouvrir une boîte de conserve quand on sait pas comment s'y prendre, c'est pas facile...

Exemple de morceau plus enlevé correspondant à une scène heureuse
http://www.youtube.com/watch?v=qDrfqPDUnTc

Sa Seiyuu, Aoi Yuuki,
http://myanimelist.net/people/6686/Aoi_Yuuki

est extraordinaire de sensibilité et d’expression. Il s’agit de son premier grand rôle avant ceux de Victorique (Gosick), Sunako (Shiki), Madoka (Puella magi Madoka magica) et Alice (la croisée dans un labyrinthe étranger).

Il faut entendre les inflexions géniales qu’elle crée dans sa voix afin de retranscrire au mieux le caractère extrêmement attachant de Murasaki, qui est l’un des points d’intérêt majeurs de la série. Murasaki est un personnage souvent très fin et d’une grande sagesse pour son jeune âge. Elle est souvent un vecteur important des blagues que jouent les voisines à Kurenai.

Ce personnage a été crée pour attiser le sentiment protecteur du spectateur et c’est très réussi, notamment dans les derniers épisodes. Il faut la voir trembler de peur et écouter le jeu de sa seiyuu pour comprendre le personnage extraordinaire devant lequel on se tient.


Un personnage ultra réussi.


Les personnages féminins de la série sont très nombreux et tous très creusés et attachants en diable : entre la maman poule super classe Benika, la rigolote Yayoi, toujours en train de râler, l’héritière Kouzu, qui fait tout pour faire comprendre ses sentiments en jouant de son pouvoir de séduction très réel et de force minauderies, les voisines facétieuses et séduisantes… Mention particulière au chara design qui rend les femmes vraiment très belles.


Ne croyez pas tout ce que Yamie raconte car elle a beaucoup d'imagination!

L'aspect tranche de vie est juste fabuleux: la réalisation va à l'essentiel et on vit littéralement avec les personnages dont on partage les petits bonheurs pleins de tendresse.

Les dialogues, j'en ai parlé? J'ai rarement entendu des conversations aussi brillamment écrites, pleines de sous-entendus et de non-dits, de jeux de mots et surtout, de réussites. Un pur bonheur, d'autant plus que les seiyuu sont on fire, un truc de fou.


Les épisodes sont tous passionnants, particulièrement les 6 et 7, drôlissimes. Impossible de résister à leur bonne humeur communicative!

L’aspect dramatique de la série est toujours traité de manière réaliste et pas lourde. Il n’y a pas de « méchants » dans cette histoire, juste des personnages qui agissent au mieux de leurs convictions. A ce titre, les derniers épisodes, centrés autour de la famille Kuhouin, sont très intéressants dans ce qu’ils révèlent sur le poids des traditions et de l’éducation que reçoivent ses membres, notamment à travers les personnages antipathiques du frère de Murasaki et de sa mère adoptive.


La série comporte étonnamment d’assez nombreuses scènes de combat entre types en costume cravate (et talons aiguilles pour les femmes, respect à celles-ci pour parvenir à se battre avec ça !). La qualité de celles-ci est vraiment remarquable. Tout bouge vite et bien, mais surtout avec une belle animation !


Lin vs Yayoi, une rivalité exacerbée.

Le chara design est très réussi et relativement réaliste. Les expressions des persos sont nombreuses et variées, un bonheur !

Les musiques constituent également un point particulièrement notable de l’anime : décontractées et jazzy la plupart du temps, souvent douces et mélancoliques, elles accompagnent l’action en la soulignant. Perso, j’ai été bluffé ! Elles se font plus angoissantes et importantes pendant les scènes d’action et parviennent même à souligner le comique de certaines situations avec brio.

C'est vraiment superbe à entendre.
http://www.youtube.com/watch?v=ejP3Q...eature=related


Kurenai, c’est du tout bon. Cette série de 12 épisodes adaptée d’un manga et d’un roman est à voir absolument pour sa réalisation et sa profondeur. Il existe également deux OAV qui adaptent plus respectueusement le manga. J’y jette un œil ce soir.


Confrontation au sanctuaire intérieur: ds décors éblouissants.

Dernière modification par Man-Thing ; 08/10/2012 à 21h39.
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