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Vieux 12/08/2009, 21h44
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DC Le topic de Blackest Night et de Brightest Day!

Blackest Night 0


Death Becomes Us
Writer : Geoff Johns
Penciller : Ivan Reis / Doug Mahnke
Inker : O’Clair Albert & Rob Hunter / Doug Mahnke, Christian Alamy & Tom Nguyen
Colorist : Alex Sinclair / Neil Ruffino & Randy Mayor


Dire que j’ai attendu ce comic est un euphémisme : depuis Décembre 2007 et la conclusion de Sinestro Corps, je suis au taquet tant ce qui était promis promettait du lourd et surtout que la pression n’a fait que monter entre Green Lantern, Green Lantern Corps, Final Crisis, les annonces faites en convention et la constellation de personnages envoyés ad patres depuis quelques années.
Aussi, l’annonce d’un #0 pour le Free Comic Book Day ne pouvait que m’intéresser : pensant au départ que ce serait un récapitulatif des forces en présence genre un Who’s Who monté à partir d’images déjà vues, j’ai vite changé mon fusil d’épaule quand DC a communiqué sur du matériel inédit surtout quand Ivan Reis fut désigné dessinateur de la saga ! Il ne restait plus qu’espérer que je fasse partie des heureux élus dans la distribution (il fallait voir ma tête quand j’ai vu qu’il était dans ma pile de comics à Astro City !).
Je ne sais pas si les américains attendront le 2 Mai pour le distribuer (cela m’étonnerait vu que la France l’a dès cette semaine) mais quel panard d’avoir un comic gratuit, en avance et de DC de surcroît !
Evidemment, si ce #0 marque le coup d’envoi de Blackest Night, il doit aussi en ménager le suspense : il ne peut y avoir trop de révélations (réservées à la mini-série elle-même), juste un avant-goût donc autant qu’il soit le meilleur possible en dosant les spoilers ! Déjà, il y a du Brave & The Bold au programme !
Si Geoff Johns est à l’écriture (grand sourire sur mon visage), ce sont donc Ivan Reis mais aussi Doug Mahnke qui se partagent le contenu tout comme ils vont le faire avec Blackest Night et Green Lantern : que du bon, quoi !



DC ne s’est pas raté : cet apéritif donne méchamment envie de se jeter à corps perdu dans Blackest Night et les journées vont sembler longues d’ici Juillet….
Déjà, cet apéritif est dans la même veine que DC Universe 0 (qui a déjà 1 an, ça passe vite) mais qui réussit mieux sa mission vu que c’est centré sur 1 seule histoire : cela me fait saliver. En tout cas, cela emprunte la même démarche que ce précédent #0 : introduction, petite discussion avec sous-entendus puis basculement vers un Bad Guy (non pas Libra…) qui annonce des hostilités fracassantes.

En ce qui concerne l’ouverture, Geoff Johns emprunte à la sacro-sainte Crisis On Infinite Earths le gimmick de la création du Multiverse en l’adaptant à son histoire version arc-en-ciel avec une explosion de couleurs permettant d’échafauder des théories sur les différents Corps par rapport à leur ordre dans le spectre lumineux et à la position centrale de la couleur verte ce qui renvoie au rôle central du Green Lantern Corps et évidemment aux Gardiens…
Après, il embraie sur le principal protagoniste de la saga c’est-à-dire Hal Jordan (visiblement revenu à un seul anneau mais bon l’arc Orange Lantern commence à peine) qui se la joue petit récapitulatif devant la tombe de Bruce Wayne avant de voir débarquer Barry Allen.
A ce sujet, Geoff Johns permet de balayer toutes les supputations concernant Batman, son cadavre issu de Final Crisis, sa pierre tombale anonyme à Gotham City, l’absence de Bruce Wayne, etc… ce qui a le mérite de clarifier la situation, de valider toutes les histoires en cours concernant le Caped Crusader et d’en remettre une couche sur la faculté de Batman a toujours avoir un plan comme quoi Grant Morrison n’est pas le seul à le voir comme ainsi.
D’ailleurs, dans le même ordre d’idée, il y a une case avec Hawkman et Hawkgirl dissipant les derniers malentendus quant au statut des 2 héros et le cas Aquaman de Final Crisis est définitivement renvoyé dans les limbes !
Ceci fait, le reste de l’épisode est consacré à une discussion entre Barry et Hal. Je ne sais pas si le fait d’avoir assisté à ce genre de discussion (évidemment différente sur le fond) lors de Flash – Rebirth 1 a joué mais j’ai senti comme un avant et un après en l’espace de 3 semaines surtout que c’est le même auteur qui s’en charge. Autant lors de Flash – Rebirth 1, Barry semblait déphasé, limite perdu en comparaison d’un Hal plus assumé (logique cela fait plus longtemps qu’il a fait son come-back), autant j’ai senti une inversion dans le rapport de forces.
Ainsi, là encore, 2 visions s’opposent : l’optimisme et le pessimisme sont personnifiés par le Brave & The Bold. Barry apparaît plus posé, plus sûr que la dernière fois notamment au niveau de la notion de résurrection au contraire d’un Hal toujours aussi peu disposé à l’espoir…
L’espoir ou Espoir avec un grand E risque d’être une des thématiques de Blackest Night surtout avec Hal Jordan qui ne cesse de rabattre qu’il n’y arrive pas ou qu’il n’a rien à espérer : il risque évidemment de changer son fusil d’épale dans les mois à venir.
En tout cas, leurs différents points de vue permettent de brosser l’évolution de la relation Batman (au centre de beaucoup de choses finalement) – Green Lantern et aussi de passer en revue les membres fondateurs de l’équipe tombés et donc plus que candidats à un retour en Black Lantern : certains sont déjà connus et la dernière page dessinée par Ivan Reis et le profil des Black Lanterns par Doug Mahnke vont lancer le petit jeu des devinettes à n’en pas douter (j’ai crû en reconnaître quelques uns).
Ah oui, il y a les fameux profils des différents Corps qui permettent de visualiser les forces et faiblesses de ceux déjà apparus dans Green Lantern et Green Lantern Corps (donc tintin pour les Indigo et les Black) : cela a notamment l’avantage (ou l’inconvénient selon le point de vue) de confirmer la nature de l’Orange Corps alors que ce n’était que suggéré (mais pas bien compliqué non plus à percuter). Sinon, certains nouveaux membres des différents Corps sont exposés : nul doute que leur moment de gloire se fera durant le cross-over.

Après, Geoff Johns n’oublie de développer (un petit peu) les personnages que sont Hal et Barry en en remettant une couche sur le traumatisme que chacun a connu ne lien avec leur enfance et le sort de leurs parents : il en remet une couche en faisant une analogie avec l’origine de Batman : 2 fois en 1 mois, c’est plus que troublant et je me demande franchement si Geoff Johns n’essaie pas de dire quelque chose ou alors je suis trop dedans (et trop orienté par le traitement de Stargirl inspirée par sa sœur disparue trop tôt). Enfin, à force de chercher des messages là il n’y en a peut-être pas (c’est comme si je disais que c’est un psychopathe parce qu’il éclabousse ses comics d’hémoglobine, pardon de ketchup ^^), il y a le risque de ne plus s’intéresser aux personnages en eux-mêmes…
Aussi, si le cas de Hal sera étudié en long et en large durant la saga, celui de Barry est aussi abordé et n’en est pas moins intéressant (c’est un Scarlet Speedster aussi) : bien que plus confiant que dans Flash – Rebirth (mini-série certainement antérieure aux événements relatés), Barry est encore quelque peu décalé et n’a pas tous ses repères comme si l’opération (re)découverte du personnage allait durer un certain temps à la fois pour lui-même et pour le lecteur…

Si cette courte histoire lance bien Blackest Night, l’aperçu d’Ivan Reis et de Doug Mahnke sur la franchise verte est plus qu’alléchant.
Le 1er claque un Flash que j’ai d’abord crû pataud mais en fait bien campé sur ses jambes et surtout des flashbacks de la Justice League Of America qui continuent de me faire dire que l’artiste a tout ce qu’il faut dessiner Justice League Of America surtout depuis sa back-up dans 52. Est-ce que la rumeur envoyant Geoff Johns sur la franchise avec Jim Lee ne serait pas plus juste avec des couvertures de Jim Lee et des intérieurs d’Ivan reis vu que ce dernier ne sera pas sur Flash ?
En tout cas, Ivan Reis prouve qu’il est une valeur sûre tout comme son collègue Doug Mahnke qui va retrouver une grosse franchise DC après avoir sauvé en termes de délais Final Crisis ! Il claque les 8 différents Corps et, mis à part son Atrocitus trop massif mais pas impressionnant, le rendu est somptueux ! Il arrive même à retranscrire le côté Harpagnon de Larfleeze en en faisant un Gollum décharné ! la dernière page se passe de commentaires….
Je vais me régaler !

Si Blackest Night 0 ne vous a pas convaincu, passez votre chemin (à moins que votre passe-temps soit de déblatérer sur Geoff Johns et que mettre de l’argent pour l’event vous incombe peu) car cela risque d’être du même (très bon) tonneau : au contraire, si, comme moi, vos dents rayent le parquet en pensant à Blackest Night, il n’y a aucune raison de ne pas se laisser tenter !
Punaise, c’est frustrant de devoir attendre encore 2 mois !

The Dead Shall Rise….

Bilan : (trop court !!)
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Green Lantern #43 : punaise, encore 1 semaine...
Moi qui pensais que mon seuil d'impatience avait été atteint la semaine dernière avec Green Lantern Corps, voilà que ce prologue vient de me faire maudire le 14 Juillet qui m'obligera à avoir mon Blackest Night le Mercredi en fin de soirée et non en début d'après-midi!
Geoff Johns fait dans le gore (pas de surprise, cela se prête à la chose et il s'en donne à cœur joie sur la fin) : sans en révéler plus que de raison, l'auteur livre des pistes sur la mission des Black Lanterns dans une méchante symétrie de la double-page aperçue en preview expliquant pourquoi cela va toucher le DC Universe et pas seulement l'univers du Green Lantern Corps : j'en salive d'avance.
Oh, Geoff Johns n'oublie pas la franchise en en dernière page en développant Black Hand (du retcon en regard de la psychologie 1ère du personnage mais bordel cela vaut le détour) et en remettant la notion d'entité sur le tapis : le moment est inattendu mais fonctionne à merveille : j'en veux encore!
De même, je reveux du Doug Mahnke très vite : cela tombe bien, il a un 2ème numéro ce mois-ci! L'artiste pour lequel l'encrage de Christian Alamy se marie bien (même si ma 1ère approche avec celui de Tom N'Guyen avait l'effet d'une pure bombe) fait mouche à son 1er essai : le sauveur graphique de Final Crisis est très bon et est fait pour l'ambiance très noire qui approche. Cela va batailler sévère entre Ivan Reis, Patrick Gleason et lui et c'est le lecteur qui va en profiter...
Bordel, 7 jours à attendre, cela va être long...

Sans problème, je lui claque :
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Vieux 12/08/2009, 21h45
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Blackest Night #1


Blackest Night
Writer : Geoff Johns
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Voilà, c’est fait : DC commence officiellement son nouvel event alors que le précédent n’a pas encore refermé ses portes avec Final Crisis – Legion Of 3 Worlds (toujours la semaine prochaine logiquement d’après Geoff Johns lui-même)…
C’est dire que DC a du mal à gérer ses events (et c’est un euphémisme) : il y a donc déjà la notion de retard qui bat des records (malgré l’apport de dessinateurs en renfort) mais il y a aussi la dimension épique de l’event lorsque DC annonce qu’avec telle ou telle histoire The DC Universe Will Never Be The Same. Personne n’est obligé de le croire et encore moins après Final Crisis, présentée (à tort) comme la dernière partie du triptyque des Crises quand l’auteur Grant Morrison avait décidé d’en faire l’antithèse (à tous les niveaux) dans son coin se coupant des autres histoires. Oh, le résultat m’a parfaitement convenu (je savais à quoi m’attendre, sans jouer les vierges effarouchées), beaucoup moins ceux qui espéraient une Crise au sens conventionnel DC du terme.
Pourtant, le plus étonnant est que la véritable dernière Crise en date c’est-à-dire Infinite Crisis n’avait pas reçu tous les suffrages qu’elles méritaient grandement et largement ; enfin, le lecteur n’en est pas à un paradoxe près…. Aussi, voici arriver, tel un Zorro pour logiquement réconcilier tout ce petit monde, Blackest Night !

C’est la dernière partie d’un autre triptyque, celui de la franchise Green Lantern initiée avec Green Lantern – Rebirth puis Sinestro Corps War (le véritable event de 2007) : seulement les pontes DC (Dan Didio en tête) ont décrété que cette histoire avait tout le potentiel pour recouvrir le DC Universe tant le thème touchait la majorité des personnages. Le thème ? C'est tout simplement le retour des personnes disparues mais en tant que zombies (enfin cela en a l'air) donc cela pouvait se décliner sans problème (tant les cadavres ont été accumulés donnant même lieu à un gimmick en convention). A ce sujet, j’arrête tout de suite les esprits chagrins (et je veux rester poli) qui n’y voient qu’une copie du Marvel Zombies de la concurrence pour 2 raisons au moins : cela s’intègre dès le départ dans la continuité et c’est avant tout un projet mûrement réfléchi à la base par Geoff Johns depuis 2004 et Green Lantern – Rebirth.
Pourtant, je m’interroge : comment l’auteur va t’il passer d’une histoire auto-contenue à 2 titres comme pour Sinestro Corps War (plus quelques one-shots savamment pensés pour alourdir la facture) à une histoire plus globale ? Il semble que (tout) l’état major DC se soit creusé la tête pour éviter de vider la mini-série principale de son intérêt tout en ménageant les séries satellites et les mini-séries ties-in. Ce sera l’une de mes attentes : garantir du plaisir à chaque fois sans se répéter et s’en jouer les intrigues à tiroir, ce qui obligerait le lecteur lambda à tout acheter pour comprendre même si évidemment, je vais tout faire quand même tant je suis impatient depuis Décembre 2007 !
En effet, depuis le teaser présenté dans Green Lantern #25, je trépigne pour m’y plonger dedans surtout que le Blackest Night #0 (riche idée que ce Free Comic Book Day !) est plus qu’une promesse et d’autant plus que les prologues de Green Lantern et Green Lantern Corps (plus de mérite pour ce titre malgré toute mon estime pour Geoff Johns) ont parfaitement tenu leur rôle pour faire monter la sauce, le Green Lantern #43 étant la dernière somptueuse pièce au puzzle.
Tout est prêt pour que The Dead Shall Rise !!

Est-ce que ce 1er numéro en dira plus sur le rôle et la mission des Black Lanterns ou bien est-ce que cela va d’abord se pencher sur les réactions des super-héros au retour des défunts ?
Si retour des défunts il y a (sans garantie de résurrection…), est-ce que la cohorte des Black Lanterns déjà bien garnie (et tout n’est pas révélé) va s’agrandir en direct ?
D’ailleurs, Geoff Johns a déjà abordé le thème de la mort dans un event avec Day Of Judgment : rebondira t’il sur certaines idées ? Est-ce qu’il va plutôt vraiment ressortir de son cercueil Nekron ?
Sinon, l’auteur a aussi basé son histoire sur la notion d’émotions personnifiées par une couleur : si certaines couleurs sont difficilement conciliables avec cette idée (et, en tête de gondole, la Volonté pour le Green Lantern Corps…), d’autres collent parfaitement. Après, j’aimerai bien savoir comment il va pouvoir expliquer que la Mort est une émotion. A la limite, c’est surtout une absence d’émotion : plus d’informations au cours de l’histoire ?
Tant que j’y suis, est-ce que Hal Jordan va continuer sa collection d’anneaux ? White Lantern me susurre t’on à l’oreille…
Une fois mes interrogations sur l’histoire passées, il est temps de s’intéresser à Ivan Reis qui va dessiner l’event (laissant le soin à Doug Mahnke et à Patrick Gleason de se charger respectivement de Green Lantern et de Green Lantern Corps) : l’artiste brésilien avait placé la barre assez haute il y a 2 ans lors de Sinestro Corps War et l’apéritif du Free Comic Book Day prouvé qu’il était prêt pour ce genre d’événement !
Saura-t-il gérer les délais qui incombent à ce type d'organisation ? C’est ma dernière attente : est-ce que DC a retenu la leçon de laisser suffisamment de temps à un dessinateur pour permettre à l’histoire de paraître correctement ? A voir mais au moindre retard supérieur à 1 semaine (style 1 mois), cela voudra dire que non et alors j’espère que DC ne commettra pas la même erreur qu’avec le pauvre J.G Jones jeté en pâture (alors que son couple battait de l’aile mais c’est un autre débat)...
Est-ce qu'alors, dans des termes raisonnables, la jurisprudence George Perez saura être appliquée?

Enfin, pour le moment, je n’en peux plus : c’est parti !!!



C’est avec le même degré d’excitation que pour Final Crisis #1 (il y a déjà plus d’1 an) que j’ai lu (et relu) ce début de saga avant de le refermer fébrilement tant cette lecture a été épatante : cela démarre très fort et dans le sang comme prévu !

Pourtant, le début est dans la lignée du prologue Green Lantern #43 c’est-à-dire assez posé puis cela enchaîne comme pour un épisode de Green Lantern qui fait à la part belle à des hommages qui vont de Coast City (dont la population augmente depuis le dernier pointage de Final Crisis – Rage Of The Red Lanterns) aux 4 porteurs de la bague sur Terre dans un défilé de certaines images marquantes de leur parcours.
D’ailleurs, ce passage aurait très bien pu servir d’épilogue à Green Lantern #25 dont la filiation semble évidente puisque c’est ce dernier qui avait officialisé ce qui allait suivre.
Vu que je parle de l’ouverture de ce numéro, je reviens sur la scène du crâne léché par Black Hand : il est clair que le réel but de l’image est de faire réagir le lecteur et en aucun cas de l’accepter bêtement au 1er degré (auquel cas il faut se poser des questions…). Cela veut surtout dire que cela ne va pas rigoler et que l’ambiance peut (va ?) atteindre un certain seuil dans l’horreur. Alors à la question : est-ce que ce genre d’histoire a sa place dans un comic, genre a priori réservé de surcroit pour enfants (ce qui est faux mais passons, il y a le même genre de débat possible avec les dessins animés)? Je ne sais pas mais la couverture était déjà un aperçu du contenu : si elle ne reflète pas la qualité du contenu, elle a le mérite de baliser l’histoire surtout que les prologues annonçaient la couleur (noire évidemment)…

Après, cela va bien toucher tout le DC Universe et les pages suivantes le prouvent avec un changement d’ambiance : c’est beaucoup plus cérémonieux et l’auteur utilise pour cela la célébration de la mort du plus grand super-héros DC (qui va mieux depuis…).
Il y a toujours de l’hommage dans l’air (une des thématiques de l’auteur avec celle d’héritage) mais c’est moins joyeux car il s’agit d’honorer les morts. Je note que Geoff Johns ne verse pas dans le manichéisme primaire en ne donnant que le point de vue des héros : il s’attarde sur les vilains qui ont aussi les leurs à pleurer, certes ce sont les Rogues qui font partie de sa galerie fétiche de personnages mais avoir un autre son de cloche montre que les héros ne sont pas les seuls à pleurer leurs amis.
Par contre, par la suite, l’auteur introduit une autre idée pour intégrer des vilains décédés à la démarche scénaristique : je trouve cela curieux que cela n’ait jamais été abordé avant et cela semble aussi avoir été inventé pour coller à l’histoire et permettre du même l’irruption d’un paquet de futurs Black Lanterns (ou alors c’est une fausse piste même si certains noms ont été confirmés). Après, Geoff Johns retombe de suite sur ses pieds en donnant une explication en phase avec le travail de Pete Tomasi sur Nightwing, ce qui quelque part me conforte dans l’idée que le projet repose sur les 2 têtes pensantes de la franchise (et rassurera du même coup ceux qui ne font pas confiance à Geoff Johns…).

Après avoir navigué auprès des héros qui ont été confrontés à décès dans leur entourage, l’histoire prend son essor et le carnage peut commencer : si Geoff Johns fait un rappel sur la War Of Light qui squattera les séries Green Lantern et Green Lantern Corps, il n’oublie pas de rappeler d’où cela part et les gnomes bleus en sont (pour leur grand malheur). Un peu comme Final Crisis #1 qui partait d’une intrigue urbaine pour élargir la sphère aux héros, à la Terre, à l’univers puis au Multiverse pour montrer les différents aspects de l’histoire, cet épisode balise le terrain en dissociant la Terre de l’univers (puisque la notion de Multiverse ne sera pas abordée) lançant les différents fronts qui vont intéresser le lecteur est-ce que la mini-série principale va s’intéresser principalement à la Terre et juste faire l’état des lieux de la War Of Light ?
En tout cas, cela va barder : les pions se mettent en place mais Geoff Johns sait que ce 1er numéro doit avoir son lot de moments marquants et ne pas se contenter d’exposer les faits même parfaitement. Pour cela, il y a la bonne vieille méthode de tuer un personnage (à laquelle je n’adhère pas plus que cela d’habitude) : bonne pioche et, si l’originalité n’est donc pas de mise, cela est naturel ici car c’est attendu (ou alors c’est à n’y rien comprendre). Aussi, pour cela, il laisse parler sa « passion » pour l’hémoglobine dans une exécution méthodique de personnages qui avaient vu le couperet de la Faucheuse les rater lors de Final Crisis (au grand dam de Dwayne McDuffie…) : cette scène éclaire la nature des Black Lanterns qui vont attaquer des personnes avec qui ils ont des affinités et dont ils perçoivent les émotions. Sinon, sacré Geoff, il a ramené le personnage, il le zigouille…
Ah oui, si je parle des Black Lanterns, c’est bien parce que les meurtriers en sont et leur identité va e faire hurler certains…
Tiens, dans la flopée de noms lâchés, il y a un paquet de confirmations et d’autres révélés et l’invasion n’est pas loin…

Si cela concerne l’histoire en elle-même, il y a d’autres choses sur lesquelles je veux revenir.
Geoff Johns oppose d’une certaine façon Black Hand et Hal Jordan : l’un veut éteindre la vie, l’autre l’honorer. Si le 1er est dans la lignée du prologue, le 2nd fait preuve de plus de compassion que dans sa série et il l’exprime au travers d’une nouvelle discussion entre Hal et Barry où ce dernier prend connaissance que bien des héros sont tombés durant son absence (il ne s’était pas renseigné avant ?) ce qui est l’occasion d’un « inventaire » sur une double page assez somptueuse.
Cette nouvelle scène entre les 2 amis me fait dire que l’auteur devrait mettre pieds une série les mettant en scène en binôme ou en équipe…
Sinon, si Geoff Johns ne s’occupe plus directement des Societers, il revient néanmoins sur le personnage de Damage (en rapport avec Infinite Crisis). De même, la scène relative à la tombe de Ted Kord renvoie quelque part à Booster Gold. D’ailleurs, cela transpire : toutes les séries (ou presque) où Geoff Johns est passé semblent avoir un rapport direct ou indirect et cela me plaît car les clins d’œil sont nombreux !
Bon, il n’oublie pas de se référer à d’autres histoires pour développer son histoire : d’Identity Crisis (ce qui me ravit autant qu’un certain Ivan risque de « râler ») à Final Crisis, des étapes majeures depuis 5 ans sont intégrées et cela me permet de dire que cette histoire a vraiment la gueule d’une Crise (mais pas de bol pour les grincheux, cela n’apparaît pas dans le titre) et cela va résonner !

De même, le nom d’Ivan Reis va entrer en résonance avec les artistes des grandes histoires de slips !
Je m’excuse car la qualité de mes scans ne rend pas justice au travail de titan d’Ivan Reis qui a pondu 40 pages littéralement brossant un nombre incroyable de personnages de tous les styles ! S’il avait prouvé avec Green Lantern que les aliens ne l’effrayaient pas, il démontre qu’il a l’étoffe pour dessiner ce qu’il veut dans le DC Universe : je continue de militer pour un projet lié à Flash ou à la Justice League Of America !
Tout y passe et, si certains visages semblent faits à l’arrache (genre Alfred), je me suis arrêté un paquet de fois pour admirer le travail abattu : les Black Lanterns sont terrifiants à souhait !
Après, la colorisation d’Alex Sinclair apparaît un peu trop chargée sur certaines cases…

En tout cas, j’ai adoré ce 1er chapitre (quelle surprise…) et les promesses entrevues sont tenues : la mort rôde et elle va frapper à tous les niveaux !
Il y a tout ce que j’aime dans le boulot de Geoff Johns et je sens que je vais me régaler tout du long !
Si Final Crisis a pu frustrer une frange du lectorat (mais bon…), j’espère que cet event va rassembler plus de suffrages. Sous les aspects assez glauques (liés au contexte), je pense (espère ?) que l’histoire sera plus optimiste vers la fin mais quoi qu’il en soit cela promet de jolis mois de lecture !
Après, il est clair que ce n’est pas à mettre entre toutes les mains mais je n’en ai cure : c’est fait pour moi !
Comme l’a si bien dit Thierry Roland : « Je crois qu'après avoir vu ça, on peut mourir tranquille ! Enfin, le plus tard possible. Ah ! C'est superbe ! Quel pied ! Ah quel pied ! »
Evidemment, la suite sera mienne !

Bilan :
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Green Lantern #44 : punaise, Barry fait plaisir à lire !
Pour ceux qui auraient encore un doute sur la nécessité de lire Green Lantern (et Green Lantern Corps ?) quand tu fais Blackest Night mais pas forcément l’inverse (quoique…), ce numéro devrait mettre les points sur les i.
Voilà un numéro où le duo des Brave & The Bold est à l’honneur avec un J’Onn J’Onzz en « juge » de paix et c’est Barry qui remporte la course des meilleures réparties : j’aurais pu croire à un titre Flash s’il n’y avait pas eu une ambiance de la franchise verte assez prononcée dans les autres scènes avec certaines informations primordiales (War Of Light, John Stewart, indice sur le % des Black Rings, etc…).
En plus, Doug Mahnke est dans la lignée de son précédent numéro et les nombreux encreurs n’altèrent pas son boulot ! Son Flash en action est bluffant !
Voilà un numéro royal que je vais de ce pas relire.
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Blackest Night #2


Blackest Night #2
Writer : Geoff Johns
Penciller : Ivan Reis
Inker : Albert O’Clair & Julio Ferreira
Colorist : Alex Sinclair


Maintenant que Final Crisis a officiellement refermé ses portes (en prenant largement son temps) avec la conclusion de Final Crisis – Legion Of 3 Worlds (qui n’avait finalement rien à voir avec), Blackest Night a toute la latitude pour truster encore plus (si c’était possible) l’espace surtout après un 1er épisode de haute volée qui montrait que les promesses entrevues lors des prologues étaient largement tenues !
Que ce soit dans l’intensité de la menace (nul ne sera épargné par la déferlante !) avec les différents camps ou dans le gore qui va être présent, l’entame a été alléchante.
D’ailleurs, au sujet du gore, Geoff Johns l’a bien précisé à San Diego : pas besoin de jouer les faux étonnés devant la violence de certaines scènes, c’était annoncé depuis belle lurette (teasers, interviews) et la 1ère couverture met définitivement les points sur les i (je me demande même si ce n’était pas son seul but vu qu’elle n’avait rien d’extraordinaire en elle-même). Après, si certains croyaient lire Martine à la plage, il y a du boulot dans le choix des bouquins…
Enfin, nonobstant la couche de sang programmée (car en adéquation avec le thème), cela n’empêche pas un certain optimisme (plus visible vers la fin ?) et déjà un certain fun (quoique le terme devient tellement galvaudé à force d’être utilisé à toutes les sauces pour tout et n’importe quoi par n’importe qui…) ou plus sûrement un réel plaisir avec les empoignades possibles entre héros et Black Lanterns (le Green Lantern #44 étant le parfait exemple de ce que peut être l’event à ce niveau) ou les scènes entre personnages comme les pauses-café entre Hal et Barry. Au fait, rebelote pour ce numéro ?
Au fait, avec les nombreux Black Lanterns qui commencent à pulluler, c’est le bon moment pour lancer les mini-séries satellites dès cette semaine avec Blackest Night – Batman ! J’espère du très bon (la preview va dans ce sens) et de la valeur ajoutée pas comme Blackest Night – Tales of The Corps, mini-série certes sympathique, qui n’apporte pas grand-chose au moulin…
En parlant, des ties-in, je reviens sur l’excellent Green Lantern #44 qui démontre que Green Lantern et Green Lantern Corps (logiquement vu qu’il sort cette semaine) sont plus que d’excellents compléments à la compréhension de l’histoire principale : le lecteur des 2 séries est logiquement un lecteur de Blackest Night (ou alors il fait 1 pause durant la saga) mais la réciproque n’est pas forcément vraie. Est-ce que ce 2ème numéro montrera l’exactitude de la théorie ou celle sera-t-elle invalidée ? J’ose espérer pour DC que non mais, après tout, faisant l’intégralité de la saga, je n’ai cure…
Il me reste à dire comment je salive devant un nouveau numéro dessiné par Ivan Reis : l’artiste n’a toujours pas retard à l’horizon. Qu’il continue comme cela !



Ce numéro est bien la tuerie annoncée à tous les niveaux et cela confirme tout le bien que je pense que de cet event pour le moment !

Déjà, il continue de respecter son mode de fonctionnement : cet épisode reprend juste là où le dernier s’est arrêté tout en ne gênant pas ceux qui n’auraient pas lu Green Lantern #44 qui s’intègre pourtant fort bien à la trame avec son lot d’indices. Le lecteur n’est pas lésé et la toile peut continuer de dessiner.
D’ailleurs, hormis une mention à ce qui se passe dans l’espace et donc Green Lantern Corps #39, l’action se déroule exclusivement sur Terre. De même, pour fêter le lancement du 1er tie-in avec Blackest Night- Batman, il y a une page rappelant celle aperçue en preview.
Toutefois, ce n’est pas une répétition bête et méchante car cette page indique de nombreux Black Lanterns dans la continuité de la levée des morts du mois dernier qui auront leur mot à dire dans les autres ties-in !

Ceci fait, ce numéro adopte une autre construction que le 1er qui était basé sur la découverte du danger du point de vue du lecteur avant de faire irruption dans la vie des héros : ici, c’est directement les héros qui y sont confrontés, enfin surtout le pan aquatique du DC Universe.
En effet, le fil rouge du mois est, au milieu de la multiplication des fronts, le retour d’Aquaman en Black Lantern qui vient passer le bonjour à sa petite famille avec sa clique de revenants redorant un petit peu a posteriori le Titans #15 mais juste un peu.
C’est même Aquaman la vraie vedette dans une baston dont l’issue est prévisible ce qui permet une nouvelle scène gore dans la lignée de la précédente donc la surprise ou le haussement de sourcil n’est plus aussi intense. Oh, ce n’est pas une banalisation de la violence, c’est même le contraire car la description est moins explicite : Geoff Johns a décidé ne pas abuser (et pis à quoi bon s’appesantir sur une répétition de la scène surtout si c’est le même schéma opérationnel?) hormis donc pour le héros tombé qui rejoint la cohorte des Black Lanterns.
A ce sujet, je trouve curieux que les Black Lanterns usent plus de la compétence héritée du Black Ring que de leur superpouvoir originel : si le Martian Manhunter en est capable, pourquoi ne pas plus jouer là-dessus ? Un héros déjà balaise doté d’un Black Ring devrait user de toutes ses compétences d’entrée même si, d’un autre côté cela écourterait la séquence et je n’aurai pas les empoignades que j’attends. Enfin, est-ce qu’il y aura un Black Lantern de ses superpouvoirs et de ses compétences à 100% ?
Sinon, Geoff Johns donne un bon coup d’éclairage à ce personnage des 60’s qui sera amené à réapparaître. Pour jouer un véritable rôle majeur ?
Quant à Aquaman, je dois bien dire que j’ai été surpris que son apparence certes en Black Lantern soit conforme à celle que le lecteur est en droit d’attendre quand il imagine le personnage. Seulement, il aurait dû avoir sa tête de poulpe. Bon, c’est un raccourci mais tout de même, il fallait le préciser.
En tout cas, cette baston vaut aussi son pesant de cacahuètes : les différents protagonistes s’offrent des réparties savoureuses qui continuent de chatouiller le fan de Crisis On Infinite Earths.

Tiens, je cite Crisis On Infinite Earths : Geoff Johns est très « irritant ». Il est impossible de parler de Crise officielle car ce n’est pas dans le titre vu qu’il faut l’éviter (sinon ça râle…).
Pourtant, cela continue d’en avoir tous les éléments notamment avec un Black Lantern qui offre une scène tout en miroir de ce qu'il faisait auparavant…
D’ailleurs, dans toute bonne Crise qui se respecte, il y a le Spectre : bingo et franchement cela sent le roussi pour les héros et encore plus pour Hal Jordan (ce qui devrait continuer à ravir Ivan). Je note que cela se fait dans un remake d’une scène d’Infinite Crisis ce qui n’est pas pour me déplaire évidemment.
A chaque révélation d’un Black Lantern, je sens la volonté de l’auteur de tout englober et, pour le moment, cela est assez cohérent. A la limite, il ne manque que la révélation du Big Boss mais l’auteur prend son temps même si j’ai crû détecter une piste !
Si Nekron n’est pas encore écarté, il y a une page entière dédiée à un recrutement qui tourne bizarrement : si ce n’est pas pour filer un indice (in)direct, je ne comprends pas. Après, les possibilités sont nombreuses si cela va dans cette direction, cela peut rejoindre la mission « sacrée » des Black Lanterns…
En tout cas, je vais potasser la question !
Sinon, pour en finir au rayon des Black Lanterns, les 2 pages d’ouverture montrent que cette engeance et vraiment vicieuse : je ne peux concevoir que les héros se comporteraient ainsi s’ils étaient là quelque part dans le cadavre ambulant…

Ceci dit, il y a d’autres (bonnes) choses à dire sur ce numéro : Geoff Johns englobe différents aspects du DC Universe.
Il aborde autant la question mystique que l’univers de Batman qui, même, s’il ne peut en être, son univers oui !
Après, cet épisode ne pouvait se faire sans le binôme Barry / Hal : si ce n’est pas une énième discussion, c’est le prolongement de Green Lantern #44 même si le fait de ne pas l’avoir lu ne gêne en rien. Ce qui est troublant est que Barry se comporte plus en héros que dans Flash – Rebirth qui est antérieur à l’event : les retards de la mini-série ont le désavantage de proposer un Barry avec 2 comportements et c’’est bien le plus récent qui est le plus intéressant.

A la décharge de ce numéro, je note quand même que l’histoire n’a pas beaucoup progressé préférant laisser le champ libre à l’action et une exposition plus forte des Black Lanterns : si Green Lantern #44 a eu Martian Manhunter en star, Blackest Night #2 a Aquaman.
Vu le cliffhanger, il risque d’y avoir de l’action au programme : il serait dommage qu’il n’y ait que cela et un défilé de Black Lanterns tandis que les ties-in offriraient l’éclairage suffisant. Heureusement, les sollicitations indiquent que ce n’est pas cette direction qui va être prise. Après, cela n’empêche que c’est extrêmement bien foutu dans la caractérisation des personnages!

Ivan Reis en a fini avec les épisodes oversized et se « limite » à 24 pages dont la double-page centrale : ce qu’il perd en en place, il le « gagne » encore plus en minutie !
Cela continue d’être un régal pour les yeux : dans un style moins arrondi que lors de Green Lantern lors de Sinestro Corps War (c’est flagrant à la relecture), il adapte son trait à l’ambiance tout en restant reconnaissable.
Son Flash continue de me faire saliver : dans u style différent de celui d’Ethan Van Sciver, il retranscrit à la super-vitesse comme un chef !
Ses Black Lanterns continuent d’être abominables dans le bon sens tout en respectant leurs costumes d’origine avec de subtiles variations.

Blackest Night ne me déçoit pas : 2 numéros, 2 quasi-réussites. Si vous aimez tout ce qui a menéà l’event, vous allez prendre votre pied. Sinon, passez votre chemin sauf si vous voulez voir les nombreux morts DC en action et il va y a voir du dégât !
Geoff Johns + Ivan Reis = j’en reveux!


Bilan : et demi

P.S : je vais encore me pourlécher les babines avec Green Lantern Corps et Blackest Night – Batman !
Ah oui, en (très bon) bonus, la preview de Superman – Secret Origin #1 est offerte : cela promet !
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  #6  
Vieux 12/08/2009, 21h46
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Voilà, on peut s'en donner à cœur joie et en discuter!
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  #7  
Vieux 12/08/2009, 22h41
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hereusement que c'est au niveau de ce qu'ils annoncaient!!!!!

puis c'est un big event qui est facilement accecible a tout le monde.
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  #8  
Vieux 13/08/2009, 12h46
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J'ai l'impression que pour le moment, le lecteur n'est pas obligé d'acheter les séries Green Lantern, Green Lantern Corps et Blackest Night pour tout suivre, que chacune d'entre-elles, pour celui qui le souhaite, forme une histoire qui se suffit à elle-même.

Vous confirmez ?
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  #9  
Vieux 13/08/2009, 12h54
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Yep!

Enfin, cela ne fait qu'1 mois et demi aussi.
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  #10  
Vieux 13/08/2009, 16h08
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