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#856
12/05/2014, 13h57
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En train de relire Gotham Central, petit bijou encore plus apprécié à la seconde lecture lorsqu'on insiste sur les relations entre les personnages.
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#857
12/05/2014, 19h16
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#858
15/05/2014, 10h17
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Il y a peu prêt 1 an de cela en lisant une critique de Doop j’ai eu envie de me remettre à la première série de Wolverine par Claremont et Buscema. Comme souvent je me suis rendu compte que je ne possédais plus les VI depuis fort longtemps. Trois clics plus tard et avec un sacré coup de pouce de l’ami Aegnor j’ai commandé le premier essential de Wolverine. Nickel, mon essential était en train de prendre la poussière quand à Ramonville je tombe sur le RCM 28 LES MYSTERES DE MADRIPOOR. Il ne m’en fallait pas beaucoup plus pour attaquer une re-lecture de cet excellent récit du mutant griffu le plus célèbre de la planète comme une mise en bouche logique logique avant le pavé en noir et blanc.
 Chris CLAREMONT / John BUSCEMA / Klaus JANSON Marvel Comics Presents Vol 1 #1 à #10 Save the Tiger #1 à #10 Ces épisodes ont été compilés dans le recueil Wolverine : Save the Tiger avec une couverture de Sam Kieth (qui également croqué Logan dans des MCP). Wolverine découvre un homme mourant en plein désert, Dave Chapel, qui nomme précisément son bourreau, un certain Roche (évoqué dans UXM #229) à Madripoor. Il n’en faut pas plus à Logan pour voyager jusqu’à lîle de tous les danger dans l’espoir de venger Dave Chapel. Nous sommes en 1988 et Chris Claremont se lance dans une histoire sur Wolverine publié dans Marvel Comics Presents comme tête d’affiche (il y a 3 autres récits également dans cette anthologie). Cela lui permet de tester le concept afin d’enchainer sur une future on going (premier membre des X-Men à avoir sa propre série solo sauf si on inclue Dazzler). Claremont avait déjà testé la popularité de Wolverine à travers deux mini série (Wolverine #1 à #4 avec Frank Miller en 1982 et Kitty Pryde and Wolverine #1 à #6 avec Al Migrom en 1985). A l’époque Logan est sensé être mort aux yeux du monde entier suite à Fall of the Mutants (UXM #227). L’équipe des X-Men sauvée par Roma trouve refuge dans le désert Australien s’échappe avec comme destination Madripoor (apparue pour la première fois dans New Mutants #32 en 1985). Ce récit se situe après Uncanny X-Men #230 mais la rencontre avec Chapel ne sera jamais vu et à peine évoquée (à partir de MCP #2). Claremont laisse donc planer un flou sur l’incorporation de son histoire même si il fera référence aux X-Men et à leur situation plus tard. Le lien se fait réellement quand on découvre l’identité du Tigre qui n’est autre que Jessán Hoan, une banquière, que les X-Men avait sauvé des Reavers et renvoyés à sa demande sur les lieux du drame dans Uncanny X-Men #229. Des années après je me suis replongé avec plaisir dans ce récit très cohérent dans sa construction malgré la publication en 10 fois 8 pages dans les MCP. Même si des bribes de son passé commençait à transparaitre la force du personnage était alors intact car Claremont jouait parfaitement avec les mystères l’entourant (il reconnaît être déjà venu à Madripoor sans en expliquer plus). L’adage « je suis le meilleur dans ma partie » prend également beaucoup de saveur car le scénariste confronte Logan a des ennemies (Roche, Razor-Fist, Sapphire Styx, Inquisitor) qui ne paraissent pas démesurés et à sa porté et pourtant il en prend des dérouillées. Son fameux pouvoir guérisseur est mis à rude épreuve et on en vient à se demander s’il ne va pas passer outre tombe. En cela Claremont reste logique avec lui-même et la continuité car il a souvent montré les limites du pouvoir de Logan et encore récemment dans le combat contre l’adversaire (UXM # 225 à #227). D’ailleurs dans la série Uncanny X-Men on voit bien que Logan n’a plus autant de faculté qu’avant, ce qui sera d’autant plus montré dans les fameux Uncanny X-Men #251-252 avec la revanche des Reavers. Le lieu de l’action fait également pour beaucoup dans la bonne appréciation que l’on peut avoir. Avant Genosha Claremont a donc imaginer Madripoor qui est vu comme une ile refuge de pirate et administrée par les mêmes truants. C’est un vrai coupe gorge où le danger guette à chaque coin de rue. D’ailleurs Madripoor sera le plus souvent représentée de nuit pour accentuer cette atmosphère oppressante mais parfois joyeuse dans les bouges et autres bars des bas fond. Il y a clairement une ambiance aventure (mélange entre Conan et Terry And The Pirate d’après Marvel A to Z Marvel Age Annual 4). C’est donc en vieux baroudeur que Wolverine débarque ce qui va nous changer de ces aventures avec les X-Men ou en solo au Japon. Pour le lecteur de l’époque ce fut dépaysant, novateur et perturbant (je pensais lire une bonne grosse histoire de super slip qui tache). Cette virée à Madripoor s’accompagne de la création de personnages et de lieux tout aussi intéressants, Claremont étant encore dans une grande époque créatrice : le princess bar, O’Donnel, Tyger Tiger. Ces élements vont faire partie de la mythologie entourant Wolverine pendant les années à venir (au moins jusqu’à Wolverine #99 où Hama fait un premier tri et carnage au Princess Bar) et il fut un temps ou l’association Madripoor – Wolverine était plus qu’une évidence pour un certain lectorat. Claremont met également beaucoup d’humour dans ce récit. On l’en savait capable mais ici cela brille surtout pas les dialogues. Pour un peu on penserait presque que Logan a manger un Peter Parker au petit déjeuner tant il se permet de narguer Razor-Fist par exemple. Les situations au Princess bar sont aussi l’occasion de se détendre un peu. Ce sont des passages que l’on reverra souvent par la suite avec Logan comme protagoniste. Graphiquement j’ai également revu mon appréciation à la hausse. Passer de Silvestri/Green à John Buscema/Klaus Janson cela peut surprendre. Des années plus tard je trouve que l’association prend très bien et le travail des deux est très bon sur le personnage. Il faut dire que John Buscema a un long passé derrière lui en tant que dessinateur de Conan et le parallèle semble évident avec cette aventure de Logan et il est un parfait dessinateur pour le mutant griffu dans cet environnement. J’ai trouvé sur le blog de Phil Cordier un échange sur l’encrage de Janson que j’ai trouvé intéressant : J'adorais déjà le taff de KJ à l'époque mais je m'étais quand même dit qu'il y allait à la truelle sur ce RCM, mais j'ai su après que big John n'avait pas du tout poussé ses crayonné sur ce travail. Du bon travail et de très jolies planches avec beaucoup de dynamise. Ce n’est pas la saga ultime sur Wolverine. Claremont a été plus inspiré notamment sur la LS avec Miller aux dessins mais on sent qu’il ce fait plaisir avec un récit qui flirte bon avec une ambiance rétro hollywoodien (on pense à Casablanca pour le Princess Bar) et qui permet de lancer la première on-going sur le mutant griffu. Elle sera réalisée par la même équipe créatrice pendant les 10 premiers épisodes (sauf le #9 par PaD et Gene Colan) dans le même environnement (Patch, Madripoor). La VF est moyenne avec une traduction parfois douteuse et des tournures de phrases légères avec surtout l’omission d’une particule dans les négations. Néanmoins Semic avait eu la bonne idée de compiler les 10 MCP dans un seul album ce qui donnait effectivement un bon récit complet en adéquation avec le nom de la collection. Véritable prologue à la série Wolverine, Save The Tiger mérite d’être lu ou redécouvert car c’est un pan essentiel de la longue (trop ?) histoire de Logan. Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 16/05/2014 à 00h18.
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#859
15/05/2014, 10h43
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Bon souvenir cette lecture et critique intéressante, comme toujours.
Une chose qui m'a parue curieuse dans la Version Intégrale Serval, c'est la ressemblance du perso de Bloodscream avec Sapphire Styx, tous deux étant dotés grosso-modo des mêmes pouvoirs et aux ordres d'un caïd local rival de Tyger.
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#860
15/05/2014, 10h47
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L'ambiance présente dans les mystères de Madrippoor est vraiment super, j'avais vraiment adoré. Les dessins de Buscema colle parfaitement à l'ambiance, il y a ce côté action-aventure, sombre polar , combats de bars, avec des personnages bien loin de l'univers Marvel et de la communauté super-héros.
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#861
15/05/2014, 10h51
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#862
15/05/2014, 10h56
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 , la première grosse baston (et défaite) avec Creed et le début déjanté de Gehenna Stone (du PaD tout craché : un accusé arrive à un procès à cheval déguisé en Indiana Jones et poursuivi par de faux vampires)
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#863
16/05/2014, 09h46
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Tour d'horizon de quelques lectures récentes, les premiers numéros de Legends of the DC Universe, un titre qui imagine ou réinvente les premières aventures des héros dans la continuité Post Crisis :
#1-3 : " U.L.T.R.A. Humanite" (James Robinson / Val Semeiks / Paul Neary) : Au début de la carrière de Superman, un scientifique ayant vu sa vie détruite par Luthor, qui voulait s'approprier son système de transfert de conscience, décide de se venger. Lecture assez banale : Ultra Humanite est davantage un vilain de l'âge d'or (devenu Terre II chez DC), je n'ai pas été convaincu par cette réinterprétation qui, à ma connaissance, n'a pas été réutilisée. Chose amusante, Robinson donne aux connaisseurs une fausse piste en introduisant Dolores Winters sans qu'elle ne soit possédée par U.L.T.R.A Humanite. #4-5 : "Moments" ( William Messner-Loebs / Mike Deodato, Jr. / Vince Russell) : Situé juste après l'arrivée de Wonder Woman dans le monde patriarcal, l'amazone apprend à ses dépends qu'hommes et femmes ne correspondent pas à la description manichéenne qu'on lui a inculquée lorsqu'elle doit affronter un gang de femmes dotées d'Armures volées à STARLabs. Deodato est ici très lisible et, bien que didactique, l'épisode permet à Wonder Woman de perde de sa naïveté, même si le personnage de la policière ne m'a guère convaincu (une Dirty Harriet allant trop vite dans l'excès) #6 : "Fear of God" (Kelley Puckett / Dave Taylor / Kevin Nowlan) décrit la première rencontre entre Robin et Superman du point de vue du jeune prodige qui transmet au lecteur tant son émerveillement que sa crainte des pouvoirs du kryptonien. #7 à 9 : "Peacemakers" (Dennis O'Neil / Greg Land / Dick Giordano) Première rencontre entre Green Lantern et Green Arrow lorsque celui-ci part dans une région plongée dans une guerre civile et saute sur l'une des mines produite par sa compagnie. Au lieu de se construire une armure pour survivre, il apprend à un jeune indigène à tirer à l'arc et prend fait et cause pour les rebelles. Greg Land était encore valable, et Dennis O'Neil maitrise bien ses perso, mais la fin est un peu schizo, lorsque les héros punisse un dictateur qui vient juste d'assassiner un homme de paix en le déshabillant en public pour le décrédibiliser aux yeux de la population : après du grim & gritty, une fin digne d'un sitcom  .#10-11 : "Folie a Deux" (Kelley Puckett / Terry Dodson / Kevin Nowlan) : Barbara Gordon, à ses débuts d’héroïne, se fait accoster par Batman qui la met à l'épreuve. Lors d'un braquage de banque, Batgirl voit son père touché d'une balle et doit surmonter ses émotions pour sauver la situation. Une histoire intéressante, qui s'ouvre par un très beau parallèle entre les origines de Batgirl (enfance) et son activité de justicière présente. #12-13 : "Critical Mass" (Christopher Priest / Ken Lashley / Ron Boyd) : d'actualité, cette histoire voit les membres de la JLA grandir démesurément et détruire accidentellement la ville où ils se trouvent. Ils doivent être secourus par le Rick Jones de DC, Snapper Carr, aidé par un Green Arrow à peine remis de la mort qu'il a accidentellement causée. Priest s'intéresse à la culpabilité des deux hommes (Snapper Carr avait accidentellement révélé des secrets au Joker) et propose une visite de différentes époques de la Ligue (débuts financés par Green Arrow dans JLA Year One, puis période Satellite avec Zatanna et Firestorm) #14 : "The American Evolution" (Mark Evanier / Steve Rude / Bill Reinhold) nous replonge dans le Jimmy Olsen de Kirby en mêlant dans l'histoire Dubilex, The Guardian, Darkseid, Mannheim et Intergang pour une morale un peu sentencieuse mais bien dans le ton. Dernière modification par JB ; 04/07/2014 à 14h08.
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#864
16/05/2014, 12h26
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Les Mysteres de Madripoor est vraiment un bon RCM!!! Je le garde jalousement!! a l'époque pourtant, s'il m'avait marqué, je n'étais pas trop fan...
Graphiquement, le passage du combo Silvestri/Green à Buscema/Janson m'avait fait assez mal,et l'ambiance (et les vilains) trop éloignés de sX-Men ou du superslip m'avaient génés. reste que c'ets une excellente histoire, bien menée et bien maitrisée. Et Razorfist, purée j'adore!!! Pour ma part, je viens de finir mon relié Hulk Vol (qui comprend les premieres VI) et vu que j'ai pas le 2 (mais seulement la vI 6), je vais combler le trou avec le Top BD Futur Imparfait (qui se passe globalement à cette période) et Le Defi de Thanos (Pad vient de faire 3 Tie-In dessus, dont un excellent sur l'Abomination et un raté sur Gesalt)!! Bref, de magnifiques heures de relecture en perspective!!!
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#865
16/05/2014, 12h38
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Edit : Future Imperfect serait situé entre Incredible Hulk #416 et 417, soit juste avant le mariage de Rick et Marlo, Janis Jones apparaissant dans le #415 pour récupérer Banner Dernière modification par JB ; 16/05/2014 à 17h52.
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#868
17/05/2014, 22h39
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Je viens de me relire les 12 épisodes de la nouvelle série Young Avengers parus en français:Quel pied, autant j'avais pas été entièrement convaincu à la première lecture mais tout à la suite c'est vraiment super bien foutu, très dense,assez original.
J'attends avec impatience l'arrivée de la nouvelle série du tandem. Dernière modification par funky steel monkey ; 18/05/2014 à 22h36.
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#869
17/05/2014, 22h42
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Parce que Loki, c'est Al Ewing et Lee Garbett aux commandes, même si l'esprit de YA semble avoir été conservé.
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Mode linéaire
