Critiques VO octobre 2014

[Fletcher Arrowsmith]

STARLIGHT #6 (Mark MILLAR / Goran PARLOV)



Numéro double et prix en hausse évidemment mais devant une telle qualité je ne vais pas me plaindre car Mark MILLAR aurait pu conclure sa série en 2 numéros (et donc cela aurait été plus cher au final).
Que dire de plus que ce qui a déjà été dit et redit ? Pas grand chose car ce dernier numéro donne le même plaisir que les cinq précédents. C'est toujours aussi bien avec une narration si fluide que l'on reste étonné que cela soit Millar qui soit à la manoeuvre. Pas de provocation gratuite mais plutôt des morceaux de bravoure sans esbroufe et de l'émotion dans une très belle conclusion qui renvoie intelligemment au début de l'aventure. La boucle est bouclée et de fort belle manière.
Goran PARLOV est encore parfait et a su maintenir la qualité de son trait moebiusien avec une régularité impressionnante.

STARLIGHT est une Ls qui a marqué l'année mais qui laissera également sa trace. A lire et à relire assurément pour tout les amateurs de comics.

[Man-Thing]

Hate de l'avoir en mains mais pas avant la semaine prochaine. ;_;

[Fletcher Arrowsmith]

Tu vas te régaler . Pas l'once d'une baisse de régime chez Millar et Parlov

[Fletcher Arrowsmith]

ALL-NEW X-FACTOR #15 (Peter DAVID / Carmine DI GIANDOMENICO)



AXIS tie in

Quand je vois la qualité de ce numéro j'ai du mal à croire que cette série va s'arrêter. Je ne lis pas AXIS (et il semble que je fais bien) mais cela ne m'a du tout gêné à la lecture car Peter DAVID fait parti de ces scénariste qui subliment les numéros prenant part à un event ou un cross-over. Et encore un fois le pari de PaD est réussi. Son story telling est très bon et il a le don de rendre intéressantes des situations qui semblent banales (le vol de la mallette nucléaire de POTUS, des émeutes). C'est également la caractérisation des personnages à travers les dialogues qui fait toute la différence. Quand je vois ici comment est traité la relation entre Lorna et Gambit ou bien voir Pietro prendre soin de sa fille j'ai peur pour eux quand la série sera terminée et je n'en aurais que plus de regret.

Au passage : excellentes lectures pour Quicksilver et POTUS (scan à venir) et j'ai apprécié la réference au Pussy Riot.

[mrcitrouille]

Avengers 37 déchire… Steve Rogers a la haine comme il ne l'a jamais eu. Je ne vois même pas comment une réconciliation est possible. Comment cela peut se finir sans que l'un des camps ne soit annihilé !!! Et bordel cette fin… comment je me suis fait avoir…

Et sinon ben X AXIS Av vs X 3 (bordel !!!!) est la fin de l'event. En fait t'attend même pas une suite au truc… A noter que la manière dont les les X-Men et les Avengers se comportent à la fin - c'est à dire comme des assholes - est la preuve de la fameuse inversion (en totu cas c'est comme cela que je m'explique le comportement d'Alex Summers)

A noter qu Axis est sensé se passer après l'arc Original Sin d'Avengers (Rogers est vieux) mais que la fin de cet arc rend impossible le fait que Stark et Rogers se côtoient une seule seconde… make mine editorial clumsiness !

[Magda]

She-Hulk #9 c'est bien, la série s'arrête et c'est vraiment dommage car c'est une série aussi intéressante que jolie. L'approche est vraiment intéressante et vu que ce numéro se focalise sur ce qu'à fait Captain America, c'est encore mieux. D'ailleurs le scénariste, Charles Soule a pris un énorme risque en présentant un événement terrible qui pourrait changer la façon dont le monde perçoit Steve Rogers et Captain America. Il reste le Captain bien entendu et personne n'est parfait on le sait, mais pour le moment je trouve que c'est une prise de risque intéressante, pas originale forcément j'en conviens, mais qui est intéressante par son traitement. Le passé de Steve est parfait, ce n'est pas un homme mauvais, un délinquant, du moins de ce que l'on sait du personnage et si c'est une mauvaise personne (ce qui n'est pas) il a depuis très longtemps payé sa dette à la société. Ici voir Steve, Matt en tant que procureur et Jenn fait plaisir, d'abord parce qu'on se doute que niveaux dialogues ça va être du tout bon et parce que c'est logique. D'ailleurs Steve reste l'homme correct qu'il est, il veut que les choses avancent de manière légale, sans se jouer de la loi.Nous assistons donc au procès et au lendemain de la première journée. Soule rend cette question sizzle, bien que pas beaucoup de choses se passe au niveau que les livres de super-héros font souvent. C'est captivant de bout-en-bout et on évite de tomber dans le lourdingue ou la facilité, c'est un vrai numéro judiciaire, ou on comprend les motivations des uns et des autres, notamment celles de Daredevil et même si le final du numéro n'augure rien de bon, on peut dire qu'on en sort plus que satisfait, en ce qui me concerne je trouve le tout captivant et je me demande comment tout cela va évoluer, en tout cas Jenn n'est pas rassurée et on la comprend parfaitement.

Javier Pulido est excellent, on sent le stress de la situation, d'ailleurs j'aime bien le côté posé de son dessin pour le coup, c'est dynamique, mais différent de ce qu'il a produit auparavant et ça fonctionne terriblement bien dans ce numéro, j'adore les réactions et voir les sentiments de Jenn sur son visage, comme pour Matt par exemple, il y a des petits détails qui fonctionnent toujours autant. Les couleurs aident beaucoup également comme souvent dans la série. C'est vraiment une pépite en tout cas que vous vous devez de lire de toute urgence. En ce qui me concerne j'adore.

[Fletcher Arrowsmith]

THE MULTIVERSITY : THE JUST #1 (Grant MORRISON / Ben OLIVER)



Pour l'instant c'est le numéro auquel j'ai pris le moins de plaisir. C'est très particulier et pourtant c'est peut être ici que la narration et les thèmes de Grant MORRISON sont le plus mis en avant.

Après avoir mis en avant les ancêtres des héros modernes (la JSA) dans le numéro précédent c'est aux héritiers que l'on a le droit ici. Ils apparaissent au fur et à mesure dans un monde où être un super héros ne veut plus dire grand chose vu que Superman a établit un système de décence sur Terre si perfectionné que seul son fils semble agir. Les autres sont dans le show business ou dans la frivolité. Alors pourquoi et comment Megaporpho c'est suicidé ? Damian Wayne va mener l'enquête comme digne héritier du plus grand détective. Il y a un côté Identity Crisis dans The Just jusque dans les personnages employés. Véritable critique du paraître et de la futilité , l'écossais va plus loin en imaginant des comics ou les super héros ne font rien car ils s'ennuient. La définition même du rôle de super héros est alors remise en cause. Du coup quel intérêt d'écrire dessus ? Et puis viendra le temps du mobile et de ses conséquences. Et là c'est du Morrison pur jus fleurtant sans cesse avec le franchissement du quatrième mur (évocation du Sandman de Neil Gaiman, des comic books de différentes maisons d'édition, dissertation sur la BD...).

Graphiquement c'est beau. Gobius avait comparé Ben OLIVER à Fraser Irving. Suivant également Annihilator (chez Legendary) je dois dire que la comparaison peut être faite car on ressent exactement la même ambiance hollywoodienne sous fond de coucher de soleil et de fêtes sans fin. C'est magnifique même si c'est quand même, scénario oblige, un peu statique et du coup on pense parfois aux effets photoshoppés de Ben Oliver.

C'est clairement le genre de numéro à relire dans quelque temps pour mieux l'apprécier.

[Slobo]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	[B]THE MULTIVERSITY : THE JUST #1

Je l'aurais pas avant jeudi prochain moi

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par Magda
	She-Hulk #9 c'est bien, la série s'arrête et c'est vraiment dommage car c'est une série aussi intéressante que jolie. L'approche est vraiment intéressante et vu que ce numéro se focalise sur ce qu'à fait Captain America, c'est encore mieux. D'ailleurs le scénariste, Charles Soule a pris un énorme risque en présentant un événement terrible qui pourrait changer la façon dont le monde perçoit Steve Rogers et Captain America. Il reste le Captain bien entendu et personne n'est parfait on le sait, mais pour le moment je trouve que c'est une prise de risque intéressante, pas originale forcément j'en conviens, mais qui est intéressante par son traitement. Le passé de Steve est parfait, ce n'est pas un homme mauvais, un délinquant, du moins de ce que l'on sait du personnage et si c'est une mauvaise personne (ce qui n'est pas) il a depuis très longtemps payé sa dette à la société. Ici voir Steve, Matt en tant que procureur et Jenn fait plaisir, d'abord parce qu'on se doute que niveaux dialogues ça va être du tout bon et parce que c'est logique. D'ailleurs Steve reste l'homme correct qu'il est, il veut que les choses avancent de manière légale, sans se jouer de la loi.Nous assistons donc au procès et au lendemain de la première journée. Soule rend cette question sizzle, bien que pas beaucoup de choses se passe au niveau que les livres de super-héros font souvent. C'est captivant de bout-en-bout et on évite de tomber dans le lourdingue ou la facilité, c'est un vrai numéro judiciaire, ou on comprend les motivations des uns et des autres, notamment celles de Daredevil et même si le final du numéro n'augure rien de bon, on peut dire qu'on en sort plus que satisfait, en ce qui me concerne je trouve le tout captivant et je me demande comment tout cela va évoluer, en tout cas Jenn n'est pas rassurée et on la comprend parfaitement. Javier Pulido est excellent, on sent le stress de la situation, d'ailleurs j'aime bien le côté posé de son dessin pour le coup, c'est dynamique, mais différent de ce qu'il a produit auparavant et ça fonctionne terriblement bien dans ce numéro, j'adore les réactions et voir les sentiments de Jenn sur son visage, comme pour Matt par exemple, il y a des petits détails qui fonctionnent toujours autant. Les couleurs aident beaucoup également comme souvent dans la série. C'est vraiment une pépite en tout cas que vous vous devez de lire de toute urgence. En ce qui me concerne j'adore.

Je me suis un peu ennuyé dans cet épisode et le pire que que cela ne m'a pas étonné. Je ne pense pas que le public attende de lire uniquement un procès même si c'est Steve Rogers l'accusé et Matt Murdock et Jennifer Walters les avocats. Charles SOULE écrit bien (encore de super dialogues ici) mais a du mal à emballer son récit. D'ailleurs cet épisode est plus centré sur Captain America voire Daredevil que sur She-Hulk.
Et oui c'est bien dessiné mais pas assez pour me sortir de léthargie.

Je crois que cette série n'est pas faite pour moi car loin de mes attentes. Cela n'enlève rien aux qualités des artistes.

[EsseJi]

Detective Comics #35 : vous connaissez Benjamin Percy? Il semblerait que ce monsieur soit un écrivain à succès de thrillers. Personnellement c'était la première fois que je lisais une de ses créations et bien dites vous que c'est un nouveau nom que l'on retiens de suite. Ce nouveau venu dans le comics sait écrire, aucun doute là dessus. Il sait utiliser les codes du comics, il a compris à l'instar d'un Warren Ellis que ce genre utilise la séquence et donc n'est pas si éloigné que ça du cinéma. Ainsi dans ce premier épisode d'un arc en deux on a tous les éléments d'un bon récit qui se dévoile, se développe et qui soit assez installé pour créer l'attente de la suite à la fin. Ce qui donne aussi énormément de cachet à cet épisode est qu'il est tenu d'une main de maitre par un John Paul Leon sans baisse de rythme.
C'est toujours difficile d'arriver à ce faire un nom dans un genre en venant d'un autre, c'est souvent casse gueule d'écrire une histoire sur Batman tant le personnage a été utilisé, et pourtant Benjamin Percy réussi son examen d'entrée dans le monde des auteurs de comics haut la main, à suivre assurément.

[Fletcher Arrowsmith]

STAR SPANGLED WAR STORIES FEATURING G.I. ZOMBIES #3 (Justin GRAY et Jimmy PALMIOTTI / Scott HAMPTON)



Cette série se bonifie. Un très bon numéro avec plein de zombies qui exploite très bien les conséquences du #2 ou comment une bourgade typiquement américaine va être en proie à un virus provoquant la rage façon zombie.
G.I. Zombie va donc prendre en main la situation et de manière musclée. C'est la première fois que je ressent les multiples capacités de Jared Kabe, soldat de formation et zombie de son état. A noter une scène cocasse avec la partenaire de GI Zombie, Carmen King, qui poursuit son travail d'infiltration à travers l'Amérique profonde où on apprend que deux femmes qui se baladent ensemble ne sont pas forcément lesbiennes (et oui c'est cela aussi les USA).
Tout comme le scénario, Scott HAMPTON s'améliore également et a désormais bien en main les divers protagonistes.

Un titre très fun, un peu OVNI dans le New 52 qui au final pourrait également avoir sa place dans la ligne Vertigo.

[Magda]

Fantastic Four #11 est un bon numéro, les FF restent l'équipe familia par exemple, celle qu'on aime lire même quand les récits sont mauvais, ici on a la chance d'avoir d'excellents récits et ce numéro n'est pas une exception. On retrouve donc certains personnage comme Ben Grimm s’adaptant à sa nouvelle vie et même si c'est difficile, on retrouve le Ben Grimm puissant j'ai envie de dire, l'homme qui croit en ce qui fait même s'il ne montre pas forcément. On voit aussi que Sue ne doit jamais être énervée ^^ mais c'est ce que j'aime chez elle. En tout cas en quelques planches le scénariste montre qu'il maitrise ses personnages même si nous n'en doutions pas une seconde depuis le début de son run.
Je me demandais l'utilité d'inclure Wanda, mais en faite son rôle est vraiment essentiel dans ce récit et surtout dans la prise de conscience de Reed, J'aime le dialogue entre les deux personnages, ça fait plaisir de les voir avoir ce genre de conversation, cela nous change et puis même si c'était naze, il y a Wanda donc moi je suis contente. ^^. James Robinson arrive à jouer avec les sentiments de ses personnages et à jouer avec les nôtres avec une telle aisance que c'est fascinant. En tout cas la richesse des dialogues est le top du top de sa série en ce qui me concerne. J'aime beaucoup le passage de baston du numéro et ma foi en plus d'avoir un cadre original, c'est vraiment bien rythmé et avec moi cela fonctionne vraiment du tonnerre. C'est bien découpé, rythmé donc et surtout très beau, et puis bon avec des types avec des pouvoirs au lieu des simples malfrats, c'est cool. Il y a aussi la suite de l'annual avec Sue qui fait plaisir, j'aime beaucoup la tension qui découle de ses scènes et les questions que l'on se pose, en tout cas c'est bien écrit et ça fonctionne très bien avec moi. On sent que le scénariste parle autant aux anciens lecteurs qu'aux nouveaux et le final du numéro donne le sourire, on se demande comment tout cela sera développé par la suite. C'est toujours aussi beau en tout cas et je continue de recommander la série à ceux voulant des bonnes histoires, je dis cela vu que je lis continuellement que Marvel ne produit pas de bonnes séries, ou une dizaine, c'est complètement faux.

Fantastic Four Annual #1 est un excellent annual se concentrant sur Sue, Valeria et Doom et d'ailleurs ça fait plaisir de voir un Docteur Doom que l'on reconnait, je veux dire depuis quelques années le personnage était assez quelconques et même si j'aimais bien son traitement par Hickman, il y avait trop de différences et par moment c'était caricatural, alors qu'ici cela fonctionne bien. Sue est encore développée dans le récit de manière magistrale, en effet vu tout ce qu'elle a subit depuis quelques mois, on peut comprendre qu'elle soit énormément stresser et blesser et ici le scénariste traite la chose de manière vraiment intéressante et c'est même habile, surtout qu'il adapte le tout aux comics et la découverte/supposition que fait Doom est intéressante, on se demande s'il a raison ou pas, on sait qu'il y a souvent des twists dans ce genre de moment et donc la on s'interroge. En tout cas j'aime beaucoup les découvertes que fait Sue et surtout les dialogues qu'il y a entre les personnages. Le scénariste sait utiliser son annual a bon escient pour nous proposer un récit collant parfaitement à la série globale sans être redondant. On voit encore la maitrise du scénariste, il connait ses personnages, il connait leur histoire et développe donc son récit de manière vraiment intéressante. Les changements apportés à Val comme à Sue sont sympathiques. J'aime beaucoup en tout cas, je dis souvent que le scénariste a des connaissances de l'histoire des FF vraiment intéressantes, mais même s'il utilise cela, il fait évoluer son cadre et change des choses, il ne fait pas que singer comme d'autres scénaristes, au contraire il propose ses propres histoires et arrive à nous surprendre avec parfois peu, mais vu que c'est bien écrit cela fonctionne et ici c'est le cas. Les dessins sont très bons là aussi. Bref c'est bien et à lire si vous aimez la première famille de l'univers Marvel et que vous voulez voir Doom.

Captain Marvel #8 est excellent, mais la série est excellente donc ce n'est pas étonnant et même s je ne suis jamais impartiale avec la scénariste Kelly Sue Deconnick vu que j'adore ses écrits, je vous demande de lire ce numéro s'il vous plait, il sera plus simple pour vous de voir de quoi je parle. En tout cas comme le souligne un ami, il y a cette idée qui veut que pour faire fonctionner un moment dramatique et réaliste, cela doit être forcément écrit avec le plus grand sérieux, quitte à nous faire limite pleurer de manière outrancière, en nous forçant un peu la main en quelque sorte si vous préfère. Le scénariste doit se prendre au sérieux et prendre son récit au sérieux du début à la fin. Kelly-Sue DeConnick qui connait mieux que quiconque le personnage et prouve, numéro après numéro, que cela ne doit pas être la règle absolue qu'au contraire l'humour, la légèreté et même une touche de fantaisie au milieu des moments glauques, difficiles est par moment plus percutants, et dramatiques. Cela fonctionne avec moi en tout cas car ça donne une fausse distanciation qui nous oblige justement à encore plus rentrer dans le récit proposé. La scénariste développe de nombreuses choses dans ce récit, sans oublier tout ce qu'elle nous a proposée depuis le début de sa série, Kelly-Sue DeConnick écrit ses personnages de manière logique, ce ne sont pas des cinglés qui tapent sur tout ce qui bouge, ils ne sont pas bizarres et pourtant on a Rocket ^^, elle connait les personnages qu'elles utilisent et le fait de façon très intéressantes justement, elle continue de développer ses créations sans en oublier l'intrigue, légère, mais intéressante, il n'y aura pas de conclusions pour la suite, du moins je ne le pense pas même si c'est possible que je me trompe. En tout cas c'est captivant, amusant et toujours aussi bien écrit. C'est très beau en tout cas, le découpage donne au tout un côté naturel qui fonctionne très bien, en tout cas il y a une grande maitrise de la narration et ça donne au titre cet excellence que j'attends à chaque fois. C'est à lire donc !

Silver Surfer #6 est encore une petite claque, je me demandais comment Dan Slott nous étonnerait par la suite et ma foi c'est top, il y a arrive, le personnage de Dawn Greenwood est une excellente trouvaille et après les derniers évènements, on se poser quand même pas mal de question, enfin moi j'en avais et je trouve que a manière dont il traite le "couple" fait plaisir. Il y a toujours ce coté pulp qui se dégage du récit qui fait plaisir et l'arrivée sur Planet Prime est vraiment intéressante. Bon aux premiers abords il n'y a rien de bien original, la société de cette planète est bien, elle est parfaite, tout va bien et j'en passe et en faite on se rend bien vite compte que tout est étrange. La ou il y a une surprise, c'est la manière dont le scénariste traite son sujet, c'est original et innatendu, il ne montre pas ce qu'il y a d'étrange pour arriver à cette perfection, ce qui est illogique ou je ne sais quoi, il va au plus simple et au plus novateur donc, ce qui rend le tout vraiment captivant de bout-en-bout, moi j'étais surprises en tournant les pages en tout cas, me donnant ou il voulez en venir et au final je peux dire que j'ai eu le sourire. J'aime beaucoup l'humour de ce numéro en tout cas, que ce soit dans les propos ou tout simplement visuel. Le récit est captivant et les réaction des personnages sont tops. Les dessins sont encore une fois magnifiques et par moment on se dit que le personnage ne peut être dessiner que par ce dessinateur, il est parfait. Les expressions des uns et des autres sont magiques et le soin apporté aux plus infimes détails, même les personnages secondaires font que c'est vraiment le top du top. Bref c'est un chef d'oeuvre et vous devez lire cette série de toute urgence.

[Aguéev]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	THE MULTIVERSITY : THE JUST #1 (Grant MORRISON / Ben OLIVER) Pour l'instant c'est le numéro auquel j'ai pris le moins de plaisir. C'est très particulier et pourtant c'est peut être ici que la narration et les thèmes de Grant MORRISON sont le plus mis en avant. Après avoir mis en avant les ancêtres des héros modernes (la JSA) dans le numéro précédent c'est aux héritiers que l'on a le droit ici. Ils apparaissent au fur et à mesure dans un monde où être un super héros ne veut plus dire grand chose vu que Superman a établit un système de décence sur Terre si perfectionné que seul son fils semble agir. Les autres sont dans le show business ou dans la frivolité. Alors pourquoi et comment Megaporpho c'est suicidé ? Damian Wayne va mener l'enquête comme digne héritier du plus grand détective. Il y a un côté Identity Crisis dans The Just jusque dans les personnages employés. Véritable critique du paraître et de la futilité , l'écossais va plus loin en imaginant des comics ou les super héros ne font rien car ils s'ennuient. La définition même du rôle de super héros est alors remise en cause. Du coup quel intérêt d'écrire dessus ? Et puis viendra le temps du mobile et de ses conséquences. Et là c'est du Morrison pur jus fleurtant sans cesse avec le franchissement du quatrième mur (évocation du Sandman de Neil Gaiman, des comic books de différentes maisons d'édition, dissertation sur la BD...). Graphiquement c'est beau. Gobius avait comparé Ben OLIVER à Fraser Irving. Suivant également Annihilator (chez Legendary) je dois dire que la comparaison peut être faite car on ressent exactement la même ambiance hollywoodienne sous fond de coucher de soleil et de fêtes sans fin. C'est magnifique même si c'est quand même, scénario oblige, un peu statique et du coup on pense parfois aux effets photoshoppés de Ben Oliver. C'est clairement le genre de numéro à relire dans quelque temps pour mieux l'apprécier.

En bon fan de Morrison je lis Multiversity et j'en suis fan. J'ai vraiment hâte de voir vers quoi tout cela va aboutir en tout cas je m'éclate à chaque fois et du coup c'est la seule on going que je fais. Damian est excellent et j'adore ce perso d'Alexis. En fait je veux Morrison pour une série entière sur un alt/futur Damian adulte. Je pense néanmoins qu'il faudrait que l'histoire aille au dela du jeu des références et du name dropping en entrant vers un début de résolution des événements (issue #3 on voit un 3ème univers infecté par ce chapitre d'Ultra comics et c'est tout) mais je fais confiance à Morrison et vivement la suite

Graphiquement c'est très beau et malgré le manque d'action je trouve que les dialogues arrivent à donner de la consistance à l'univers, les ragots et les discussions étant ici le nerf opposant les individus comme une menace insidieuse qui n'attend qu'à exploser, c'est d'ailleur ce qu'il se passe...gossips + meta humain/surdoués il suffit d'une étincelle...

[Fletcher Arrowsmith]

LETTER 44 #11 (Charles SOULE / Alberto ALBURQUERQUE)

Etrange numéro car Charles SOULE prend le contre pied de ce qui faisait jusqu'alors al finesse de sa narration sur ce très bon récit d'anticipation. A t il en tête de conclure plus rapidement que prévu ? Peut être car dans cet épisode le récit prend une accélération soudaine et semble redéfinir le statut quo de certains des protagonistes que cela soit sur Terre ou bien dans l'espace avec des prises de positions à chaque fois étonnantes. Cette (fausse ?) impression de va vite est également accentuée par les dessins de Alberto ALBURQUERQUE que j'ai trouvé parfois assez grossier (plus que d'habitude) et là aussi manquant de précision.

Ce numéro est assurément un turning point pour la série mais seul l'avenir nous dira si les orientations prises sont d'un niveau équivalent à ce que l'on peu lire depuis le début.

[Fletcher Arrowsmith]

ROT AND RUIN #2 (Jonathan MABERRY / Tony VARGAS)



Critique qui semblait assez simple car j'ai l'impression de lire The Walking Dead en couleur.
Dans ce numéro le parallèle est saisisant mais comme Robert Kirkman, Jonathan MABERRY s'attache plus à décrire les personnages (ici une bande d'ado - pré adultes) et leur réactions devant cet environnements hostile qu'à nous narrer du tranchage de zombies en bonne et du forme pendant des pages. Le fond de l'histoire est fort intéressant car la situation sur Terre est établit depuis plus longtemps que l'on ne pourrait croire et on est surprit par les réactions diverses et variées des protagonistes devant le monde qui les entoure et surtout le passé de l'humanité. La narration est très fluide et tout s'enchaine avec un très bon rythme ce qui fait que l'on ne s'ennuie pas une seconde. A première vu il y a moins de réflexion que dans la série de Kirkman et pourtant ce qui est raconté est passionnant au fur et à mesure que l'on découvre l'ensemble.

L'arrivée de notre bande de jeunes dans une communauté promet beaucoup pour la suite.