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J'ai lu quelques Annuals de Robin, chacun écrit par Chuck Dixon. Dixon est un auteur que j'aime bien, solide et versatile dans les thématiques qu'il aborde.
Ainsi, Robin Annual #3 (artiste : Enrique Villagran), un Elseworld, prend place dans un japon féodal, où Robin est un disciple de Batman ignorant tout de sa famille et qui, à la mort de son mentor, est chargé de donner son message à son daïmio sans chercher à se venger. L'histoire renvoient aux films de samouraï sans y copier/coller l'histoire de Tim Drake, avec cependant des apparitions de costumes familiers (une Catwoman rôde). La conclusion, inhabituellement sombre, est cependant cohérente avec le reste de l'histoire et le genre utilisé. Robin Annual #5, un autre Elseworld illustré par Jason Armstrong, se place dans un lointain futur conformément à la thématique des annuals de l'époque, Legends of the Dead Earth. Les habitants de Gotham, oppressés et condamnés à une vie de servitude, se souviennent cependant du rebelle Batman et de son acolyte. Lorsqu'une femme se révolte, le Batman futur la prend sous son aile et lui fait découvrir la réalité : à l'insu des habitants, Gotham est un vaisseau colonie qui, après plusieurs siècles, devait emmener ses passagers vers un nouveau monde mais dont la destination a depuis été détruite. Batman et la nouvelle Robin se sacrifieront pour diriger Gotham vers un nouveau monde. Pas beaucoup plus joeyux que le précédent, cet annual aborde un thème mainte fois visité en SF, celui du vaisseau colonie dont les passagers croient, après plusieurs génération, que rien n'existe en dehors de ses limites. Enfin, dans Robin Annual #6, à l'occasion de l'hommage aux pulps, Chuck Dixon et Eduardo Barreto amènent Tim Drake dans le Far West moderne à la poursuite des Trigger Twins, des jumeaux gangster fringués comme des cow-boys aidés par un gang de Biker. Drake trouve pour sa part des alliés auprès de Huntress et Nighthawk, et la poursuite commence et se termine sur un duel au soleil, littéralement sur la musique de Ennio Morricone. |
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Ayant trouvé le 4eme volume de SUPREME (génération comics en VF) je viens d'en finir la lecture complète.
A Moore est un fieffé conteur qui manie dérision, mythologie de Superman et histoire plus moderne pour livrer un récit prenant, très bien construit et qui décode les comics. Excellent moment de lecture
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L'amour pour épée, l'humour pour bouclier ! (B WERBER) |
#1023
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JLA: Year One de Waid, Brian Augustyn et Barry Kitson. Une maxi-série intéressante, qui retrace les aventures de la première mouture de la JLA dans le monde post Crisis : Superman et Wonder Woman ne sont plus des membres fondateurs, et cette dernière est remplacée par Black Canary. Waid exploite ce remplacement en faisant de Dinah le lien (bon gré mal gré pour le personnage) entre la JSA et la JLA, sa mère faisant partie de la Justice Society.
Je trouve que cette série jongle assez bien entre les aventures des persos (combat contre les Appellaxians, contre The Brotherhood of Evil aux côtés de la Doom Patrol, contre Vandal Savage, etc.) et le malaise des héros qui se cotoient pour la première fois : Jordan irrite rapidement ses coéquipiers de par son arrogance, Jonn et Aquaman partagent des sentiments similaires de choc culturel et d'ostracisme, etc. Du coup, l'explosion des relations de cette jeune équipe, qui annonce JLA : Tower of Babel, est assez bien amenée et invite à la relecture de quelques scènes (notamment celle où le Manhunter contemple la dépouille d'un Apellaxian gardé comme trophé). Le final est explosif et rassemble plusieurs héros aperçu au fil des épisodes (notamment l'escadron des Blackhawks, qui se demandaient comment rester au niveau de la JLA) dans une bataille sur plusieurs fronts qui rappelle un peu la conclusion de la série animée. |
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J'ai relu cette semaine X-Tinction Agenda et X-Cutioner Song pour la 1ère fois depuis longtemps mais en singles vo fraîchement reçus : un bond de 20 ans dans le passé qui m'a fait prendre un pied terrible!
Du Lee (Jim & Jae), du Kubert, du Capullo, du Bogdanove, etc... Elle était belle ma franchise X à l'époque.
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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Effrayant. |
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Oui mais relire un comics mais pour la première fois en vo ce n'est pas comme si on le lisait pour la première fois? Pour en avoir fait de nombreuses fois l'expérience je dirais que si.
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Ouh là, le Bogdanove de X-Tinction Agenda, c'est juste très moche. Rien à voir avec Power Pack ou X-Men VS FF.
Je n'avais pas aimé ce cross, au-delà des conséquences mieux exploitées par la suite, je n'ai retenu que "Cameron Hodge est vraiment très très méchant". Moins intéressant que dans les X-Factor des Simonson. Par contre, X-Cutioner's Song c'est du très lourd. Les enjeux, la tension dramatique, les conséquences a posteriori, ça met une rouste à tout ce qui porte le nom d'event aujourd'hui. Et Jae Lee sur X-Factor, j'en aurais bouffé beaucoup plus. Kubert: yes. Brandon Peterson: yes. Capullo et le final Cable VS Stryfe: yes yes yes. |
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Carrement oui!! Mais je garde un super souvenir d'X-Tinction Agenda, car c'etait mon premier vrai cross (Inferno avait pas le meme style).
Et Lee etait vraiment magique. Quand a X-Cutioner Song, c'est the best cross ever! |
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X-Tinction c'est le cross avec Xmen, Xfactor et NewMutants(ou déjà Xforce?) qui se passe avec Génosha ?
Xcutionner's song, relu récemment, et j'ai trouvé que c'était énormément de remplissage autour de scènes de baston gratuites entre des équipes en train de plonger dans la violence, le cynisme et le ton "dark" typique des années 90 (ce changement est d'ailleurs ouvertement évoqué dans l'histoire) Le niveau graphique est globalement meilleur heureusement. Seul les derniers épisodes apportent un peu d'épaisseur à l'histoire via Stryfe, mais que ses monologues sont pompeux... Stan Lee t'aurais torché ça en deux épisodes) Bon c'est peut-être un peu moi qui ai vieilli mais quand même ! (et puis là je lis la dernière intégrale, 1990(I), soit peu de temps avant, et c'est juste 10 fois meilleur malgré l'instabilité graphique de la période)
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Je pense donc je signe. |
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Je l'avais lu en vo au moment de sa sortie. J'avais adoré...
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King, Springsteen, Guardiola, Brubaker et tous les autres |
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Je crois qu'urban envisage de la publier
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Pedro et moi de Judd Winnick. Je suis encore bouleversé. C'est beau et triste et injuste.
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Ce qui est bien avec les comics c'est que l'on peut passer d'une extrémité à l'autre.
Donc après Pedro et moi, et suite à X-Men Legacy je me suis relu Age of X (l'ère X) en commençant par X-Men Legacy #244 et en allant jusqu'à X-Men Legacy #253. L'idée était de suivre le retour de Legion. Je dois dire que j'en avais de mauvais souvenirs et au final je trouve que Carey ne s'en sort pas si mal. Pris indépendamment cela peut sembler très moyen mais à la lecture de l'ensemble je trouve que le travail sur les personnages est très intéressant. Je pense à Légion, Xavier, Magneto, Rogue (même si l'utilisation de ses pouvoirs étaient tordus), Gambit, Feu Follet ou encore la relation Cyclope-Rachel qui est travaillée. C'est du pre Spurrier (qui écrit un numéro spécial d'ailleurs) dans le texte. Il y avait à l'époque encore un sens à se dire que les X-Men était une équipe, avec leurs problèmes personnels, du soap quoi. Une série mutante comme je les aime. Age of X offre une parenthèse intéressante et une sage au final pas trop longue qui se tient bien. Elle change des choses pour de vrai vis à vis de certains protagonistes. Les deux défauts que j'y ai vu sont la trop grand ressemblance avec Age Of Apocalypse (ce qui au final dessert cette saga) et les dessins. Ces derniers sont exécutés par Clay Mann et Steve Kurth et ont le défaut d'être banal. Dans ce cadre si particulier ils ne s'éclatent pas assez alors qu'ils ont une page vierge devant eux. Du coup on a du mal a retrouver nos mutants dans ce nouvel environnement (d'ailleurs parfois on ne saisi pas qui est qui). Pourtant il y avait un jeu de couleur (dans les gris métal) intéressant. Oui pas si mal. J'ai passé un bon moment à relire cela surtout au vu de la production actuelle. En VF dans X-MEN (vol 2) 10, X-Men Extra 88 et 89, X-Men Universe HS 2. |
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Je lis la dernière Intégrale X-Men (1990-I), des épisodes que je n'ai pas lus depuis un moment (mais de nombreuses fois pour certains à l'époque, dans Special Strange et en albums ; les futurs "X-Men Saga") et c'est toujours très plaisant à relire, surtout dans l'ordre (c'était pas évident chez Semic, surtout que je n'ai trouvé certains numéros que bien plus tard!) et malgré l'étonnante instabilité graphique de l'époque. En gros on passe doucement de Silvestri à Jim Lee mais y a trois autres dessinateurs qui alternent avec eux (Kyeron Dwyer, Bill Jaaska et Mike Collins, sans parler des encreurs qui alternent aussi!) ce qui peut rebuter ceux pour qui l'unité graphique est importante pour rendre un run inoubliable. En plus, c'est vraiment l'époque de la déconstruction/reconstruction de l'équipe, de l'entrée en scène progressive du Roi d'Ombre qui place ses pions en très haut lieu, l'arrivée de Gambit (charismatique, à ses débuts), Jubilé qui devient l'air de rien un personnage de premier plan, Nanny et le Faiseur d'Orphelin (des vilains assez originaux qui n'ont pas été assez exploités je trouve) etc. Et au final, c'est très plaisant tous ces épisodes "solo". Et encore, j'ai pas encore relu celui de Wolvie en 1941 (peut-être la première fois qu'on apprend que Logan est bien plus vieux qu'il ne paraît !) et de Malicia en bikini
J'avais été très marqué par les deux épisodes avec les Morlocks et cette équipe X à moitié improvisée et totalement improbable à l'époque : Dommage que Kieron Dwyer n'ait dessiné que le premier, Bill Jaaska est moins convaincant sur le suivant. Ce dernier se rattrape cependant ensuite dans un épisode sur Ororo où il fait un très bon taf, mais il cède sa place à Mike Collins puis à Lee/Portacio pour finir l'histoire (décidément ! ) EDIT : à noter, une très bonne trad de Makma/Nick Meylaender (je n'ai jamais lu la VO mais je n'ai jamais tiqué sur une phrase en pensant à la trad)
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Je pense donc je signe. |
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