#16
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Je garde aussi un bon souvenir de cette série
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#17
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je me la suis racheté mais pas entiere recemment
c un peu compliqué qd on a des trous.... |
#18
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je viens de voir et lire ce thread ...tres interressant
excellent boulot
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Daenerys à Tyrion: Je suis venue ici pour boire du Cacolac et casser des gueules. Et je viens de finir mon Cacolac ! Les recap' rigolotes |
#19
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Magnifique série, très noire. Les dessins de Manco sont absolument magnifiques. Son meilleur boulot, difficilement dépassable en qualité.
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Oserez-vous ouvrir le.....CHEST of CHESTS? |
#20
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DEATHLOCK 5 : RECONSTRUCTIVE PERJURY
Scénario : Joe Casey Dessins et encrage : Léonardo Manco Couleurs : Mariana Manco Lettrage : Jonathan Babcock Résumé : À l’épisode précédent, Fury a donné l’autorisation à EXTECHOP de faire joujou avec le corps de l’agent Jack Truman. On a donc droit à un numéro composé la plupart du temps de splash pages où Truman, tout en étant « reconstruit » est aux prises avec ses démons intérieurs. C’est pas beau ce dessin là ???????????????? Pendant ce temps, Fury se remémore le passé de Truman, recruté à 17 ans et devenu au fil du temps l’un des meilleurs chasseurs d’hommes du SHIELD. Mais il est temps pour notre borgne préféré d’apparaître en tant que directeur du SHIELD dans une réception qui a pour but de lever des fonds pour la campagne de MARTIN THRALLER, candidats aux élections primaires pour la présidence. Fury semble reconnaître le gars, dont la tête lui dit quelque chose, mais il va se faire hypnotiser en moins de deux et se faire totalement effacer la mémoire par ledit MARTIN, beaucoup moins honnête qu’il paraît. Pendant ce temps, dernier processus avant la mise en marche du Cyborg : lui placer sa peau synthétique, prototype expérimental dont on ne sait si ça va bien marcher. Admirez le résultat ci-dessous : Mon avis : bon , on est toujours dans une histoire qui peine un peu à se mettre en place ; cela fait déjà 5 numéros et notre DEATHLOCK n’apparaît sous sa vraie forme que pour la première fois et sur la dernière planche ! Pour l’instant, il n’a même jamais prononcé une seule parole ! Ici, tout l’épisode est centré sur les démons intérieurs de Jack, et quelle bonne idée car les splash pages que nous livre Manco sont vraisemblablement le meilleur travail que j’ai pu voir de lui, c’est dire si c’est fort. De plus, et je dirai comme d’habitude, Casey est toujours très doué pour les dialogues, ce qui fait que ce très long monologue intérieur passe finalement très bien, mais bon, c’est surtout parce que Manco. Je crois que ça aurait été beaucoup moins intéressant avec un autre dessinateur moins doué. En plus de ça, Casey nous ramène sur un terrain qu’il préfère et dans lequel il excelle : la politique avec son sub-plot sur le candidat aux élections qui manipule les gens par la pensée. C’est bien trouvé comme idée, quand même ! A la relecture certainement un des meilleurs épisodes de la série grâce aux dialogues très puissants de Casey et au talent incontestable de Manco. DEATHLOCK 6 : DISASTER BAY Scénario : Joe Casey Dessins : Matt Smith Encrage : Richard Case Couleurs : Rick Taylor Lettrage : Jonathan Babcock Résumé : Deathlock est prêt et on va lui confier sa première mission. Seul problème, sa peau synthétique ne résiste pas à une longue exposition à l’air. On le nomme chef d’une équipe composée de trois soldats mi hommes/mi robots qui sont en fait des anciennes expériences d’EXTECHOP. Leur mission : renverser MIGUEL MEZRO, le leader dissident d’une petite île : EL CORAZON DE LA MUERTE. La mission commence et Jack a du mal à se faire respecter par ses ouailles : en effet, ils sont totalement défigurés, croulant sous les pièces de métal alors que lui, avec sa peau artificielle ressemble à un être encore humain. Ils apprendront que lui aussi est un robot lorsqu’ils devront se battre pour la première fois contre des soldats de l’île et à partir de ce moment, Jack sera beaucoup plus accepté. Lors de leur voyage vers la capitale de l’île ; ils remarquent une étrange usine au loin. Suivant son instinct, Jack va infiltrer l’usine et va s’apercevoir que MEZRO est dans cette usine. Après une grosse bataille contre des robots tueur et la perte de deux de ses soldats, Jack va se débarrasser l’usine ainsi que de MEZRO ; mais avant, il se rend compte que l’usine appartient en fait à EXTECHOP ! Eh oui, en fait le SHIELD voulait renverser le dictateur simplement parce que celui-ci, qui avait fait alliance avec le SHIELD pour que EXTECHOP construise une usine de recherche sur l’île, avait finalement décidé de se rapproprier cette usine ! Fort de ces informations, Jack, de retour à la base, décide qu’il en a marre et qu’il veut voir s’il peut retrouver une vie normale. Il s’enfuit donc, et le SHIELD le laisse partir. Mon avis : Un épisode correct mais sans plus. C’est la première fois qu’on voit notre cyborg en action et on voudrait en savoir tellement plus sur lui, alors que là on a une intrigue classique ; le méchant dictateur avait en fait passé un marché avec le SHIELD et l’équipe de Jack arrive et casse tout. Rien de bien transcendant, en fait. On peut quand même noter quelques idées intéressantes : la confrontation entre un cyborg à l’apparence humaine et ces soldats moitié robots et déformés qui sont le résultat d’expériences ayant raté. C’est une idée qui aurait mérité un approfondissement alors qu’ils ne servent que de chair à canon. L’idée de la peau qui ne tient pas est aussi intéressante, ce qui donne une faiblesse à notre héros et qui le ramène à sa condition de machine. Casey montre ici un cynisme social et politique fort à propos, dont Mark Millar pourrait bien s’inspirer d’ailleurs, je cite ici une phrase que dit le colonel qui les envoie en mission : « You’re here to plant the flag of democracy by any means nécessary. God bless América ». Le gros problème de ce numéro est comme d’habitude je dirais le fill-in de Matt Smith, qui même, s’il ne commet pas autant d’erreurs que Canete (on en parle au numéro suivant) et nous donne un storytelling potable, tente de faire un style à la Mignola, sauf que après Manco ça a du mal à passer. Je pense que le choix des dessinateurs de fill-in a vraiment porté préjudice à cette série, faisant perdre à cette dernière sa noirceur de base. Et puis, 6 numéros et 2 fill-in, pour une série qui débute et met en place des nouveaux personnages, c’est gênant dans la mesure où les dessinateurs sont tellement différents qu’on ne reconnaît même pas le héros d’un numéro à l’autre. Et cela s’aggrave encore plus avec le numéro 7. Qu’on va disséquer tout de suite. DEATHLOCK 7 : SUPER DELUXE Scénario : Joe Casey Dessins : Eric Canete Encrage : Rich Perrotta Couleurs : Chris Eliopoulos Couleurs : Jason Wright Résumé : Jack arrive chez sa sœur Lillian , qu’il n’a pas vu depuis très longtemps (une bonne dizaine d’années). Elle ne semble pas l’apprécier beaucoup (elle veut être actrice, ce qui ne colle pas avec son passif de militaire.) mais accepte quand même de l’héberger. Sauf que le copain de Lilian a un problème : il ne peut pas accompagner une amie de Lilian à une soirée, comme c’était prévu, il préfère en effet aller surfer ; Ce n’est pas grave, c’est Jack, qui contraint et forcé, devra accompagner la fille en question, un mannequin appelé Tanya. Lors de la réception, la « peau » synthétique de Jack commence à se désagréger, il va donc aux toilettes, s’aperçoit qu’il ne peut rien faire, et décide de revenir quand même, comme si c’était pour lui un moyen d’accepter sa différence et son corps robotique. Lorsqu’il revient, Tanya se fait embêter par un gars bizarre ; une bagarre s’ensuit, et quelle surprise lorsque le gars est un métahumain ! Grosse baston, la soirée est foutue et Tanya arrête les deux avant qu’il n’y ait plus de dégâts : en fait, le gars est un ancien acolyte de Tanya,( qui n’était autre que la vilaine Black Mamba, de la société du serpent) et qui a mal accepté sa reconversion en mannequin. Jack rentre alors chez Lillian, qui , très fâchée, le fout dehors. Mon avis : encore un fill-in, de Canete cette fois-ci. Ca fait trois en sept épisodes….De plus, ce dernier, même s’il est un peu plus lisible que celui de l’épisode 4 livre une prestation graphique bien en dessous de ce qu’on peut attendre de Manco, par exemple. La preuve, une grossière erreur de dessin, (je ne pense pas que ce soit une erreur de colorisation) lors de la réception…Jack a sa peau qui se désagrège, laissant apparaître une partie de son visage métallique. Or cette partie métallique disparaît suivant les cases… C’est dommage. On ne peut pas reprocher à Canete d’avoir un style très personnel, moi j’aime bien les gars qui ont du style, mais là, ça fait plutôt j’ai dessiné rapidement sans être trop concentré sur ce que je faisais. Et c’est peut-être le cas, l’éditeur n’ayant pas pensé que Manco serait tellement à la bourre, en attendant, ça gène pas mal le lecteur car finalement, le héros n’est vraiment pas du tout établi. Ca traîne en longueur, on a du mal à saisir l’essence du personnage, surtout que l’histoire de la réception est relativement banale, de plus elle se veut humoristique mais je trouve qu’ici ça passe un peu à côté. On voudrait tellement que le perso se développe, et on a un début de caractérisation avec Lillian, mais tout ce combat est un peu inutile, surtout avec la chute un peu lourde (c’est un copain de mon ancien gang….bof bof). Certainement pas le meilleur boulot de Casey, Canete non plus….C’est vraiment dommage, car le dernier arc se profile à l’horizon. DEATHLOCK 8/9/10/11 : PRIMARY ACTIONS (part I : Random access ; part II : the Jones ; part III : The Weight ; part IV : Conclusion : follow those agonies) Scénario : Joe Casey Dessins : Leonardo Manco (8/9/11) ; John Buscema (10) Encrage : Leonardo Manco (8/9/11) ; John Buscema (10) ; Bill Scienkiewicz (11) Couleurs : Mariana Sanzone (8/9/11) ; Greg Wright (10) ; Mark Bernardo (11) Lettrage : John Babcock (8/9) ; vlm (10/11) Résumé : L’histoire commence avec Jack qui se désespère dans un bar sur sa condition, il est vite rejoint par Dum Dum Dugan, l’adjoint de Fury au SHIELD, qui lui annonce que ce dernier est porté disparu depuis un petit moment, et que ce serait bien que Jack le retrouve, histoire de ne pas faire de vagues. Maynard Thibolt, le maître de manège continue lui, de se placer comme candidat à la présidence en utilisant ses pouvoirs hypnotiques. Jack retrouve la trace de Fury en piratant son code personnel du SHIELD, qui lui donne accès à une longueur d’onde permettant de le localiser. Pendant ce temps, la mafia chinoise propose au clown un nouveau contrat : éliminer un nouveau chef de la pègre débarqué très récemment et qui commence à devenir gênant. C’est d’ailleurs dans ce gang là que Jack localise Fury grâce à son ordinateur, il va donc demander à un agent de le faire rentrer dans ce gang. Il arrive donc et s’aperçoit avec stupeur que le chef de ce gang c’est Fury ! Evidemment, c’est Thibolt, qui en faisant oublier ses souvenirs à Fury dans l’épisode , pensait en faire un clochard (c’est ce qu’il annonce à Princess Python, venue lui rendre une petite visite) ; mais c’était sans compter sur le caractère bien trempé de Fury qui l’a fait devenir en quelques semaines un parrain de la pègre. Il va proposer à Jack de braquer un camion contenant un prototype quelconque, qui va le suivre mais vite se raviser lorsque Fury se propose de descendre le chauffeur du camion. Pendant sa bagarre contre Fury, Jack lui envoie alors un psychotrope qui lui fait regagner ses souvenirs. Tout s’arrange, sauf que le clown était en embuscade… S’ensuit une énorme bagarre avec le clown et la mafia chinoise, pendant que Maynard continue tranquillement sa progression en tête des sondages. Il profite des meetings pour hypnotiser tout le monde et se rendre sympathique. Finalement le clown réussit à s’enfuir en balançant un camion sur Jack, laissant finalement Jack et Fury regagner l’hélicarrier du SHIELD. Avec le conditionnement du SHIELD, Fury retrouve la mémoire, tandis que le clown reconnaît son ancien patron, à qui il en veut beaucoup de l’avoir laissé en prison en regardant la télévision. Tout le monde va donc se rejoindre au Madison Square Garden où Maynard donne un meeting, Jack pour l’arrêter et le clown pour le tuer. Jack ne va pas bien non plus, il ne peut plus du tout s’accepter en tant que robot et commence à faire de sales cauchemars. Tout le monde débarque pendant le meeting… Re-grosse bataille entre le clown et Deathlock. Le premier va blesser grièvement son ancien patron, incident que le SHIELD va mettre à profit pour tout nettoyer et faire passer Thibolt pour mort. Tout est donc arrangé, sauf pour Jack qui traîne son mal-être total… Il va rejoindre un agent du SHIELD, qui l’avait poursuivi lors des tout premiers épisodes et qui a été viré du SHIELD pour fautes graves. En effet, c’est lui qui a été à l’origine de toutes les destructions de LAS VEGAS en s’obstinant à engager le combat, s’opposant aux ordres directs de Fury. Autant dire que ce n’est pas vraiment un grand ami de Jack, qui va lui jouer un très mauvais tour. En effet, il va refaire son truc tibétain de manipulation mentale et échanger son esprit avec celui du gars. C’est donc Jack truman qui va partir dans le corps de l’agent, laissant celui-ci découvrir la joie d’être un cyborg… Mon avis : Un excellent arc, même si Manco n’arrive pas à le dessiner en entier. Mais bon, cette fois-ci on reste dans le ton car il est remplacé par le tandem de choc Buscema/Palmer qui reste un peu dans le même style sur l’épisode trois et est secondé à l’encrage par Bill Scienkiewicz dans le dernier épisode. D’ailleurs, on pourrait penser que l’association Manco/Scienkiewicz serait exceptionnelle, ben pas tant que ça, le style de Bill mangeant trop les dessins de Manco, exécutés un peu trop rapidement, à cause je pense des délais. C’est un peu le problème avec Bill : son travail d’encrage est très bon lorsqu’il embellit les planches d’un dessinateur très neutre, là il apporte quelque chose (exemple avec Paul Ryan, Sal ou john Buscema ou Goran Parlov) mais quand il a un dessinateur très prononcé, ça gâche un peu (genre Sean Phillips ou ici Manco)…Attention…je chipote mais c’est vrai qu’on attendait un peu mieux de ce tandem. L’histoire, quant à elle est très bien foutue, mélangeant action et caractérisation juste :le clown est proprement terrifiant et le maître de manège n’a jamais été aussi intéressant (il me semble d’ailleurs que c’est un perso utilisé déjà par Casey dans son run sur Hulk). Il aurait pu aussi prendre l’homme pourpre, mais en tout cas, il pousse l’idée jusqu’au bout. Et si un gars qui pouvait manipuler les gens se présentait à la présidence, nous faisant tout de suite penser au roman DEAD ZONE de STEPHEN KING.(Pas la série, non, pas la série). Bon évidemment la fin est très rapide (deux pages) et on se demande bien pourquoi Jack n’a pas échangé tout de suite son esprit avec quelqu’un d’autre, mais je pense que c’est une idée que Casey a eue pour finir son run proprement, n’oublions pas que c’était une ongoing au départ, on a dû lui signifier la fin très vite. Je crois d’ailleurs que la progression de Thibolt était prévue pour durer plus longtemps, mais bon… AVIS GENERAL : Une très bonne série que j’ai relue avec énormément de plaisir, même si dans mon esprit, l’impression était meilleure que lors de la relecture. On a ici un bel exemple de recréation d’un personnage, qui était à la base un gars en conflit avec son ordinateur intégré. Ici, le conflit est beaucoup plus intérieur et le personnage est intéressant, surtout parce qu’il a un passé dans la série cable. Le reproche c’est le nombre très important de fill-ins (un épisode sur deux quasiment) qui a certainement dû nuire à la mise en place de la série auprès des gens, surtout que les deux premiers dessinateurs ne sont pas vraiment dans le ton de l’histoire. Quelques faiblesses, mais le dernier arc nous fait amèrement regretter l’arrêt prématuré de cette série. D’ailleurs, il ne me sembla pas qu’on ait jamais revu l’agent Truman ou le robot… Si jamais vous la retrouvez, je vous la conseille quand même, rien que pour le super boulot de Manco… LE MEILLEUR EPISODE : Le 5… En espérant avoir attiré votre attention sur un titre trop vite oublié…. JACK TRUMAN created by Casey et Ladronn…. |
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DEATHLOCK 5 : RECONSTRUCTIVE PERJURY
Scénario : Joe Casey Dessins et encrage : Léonardo Manco Couleurs : Mariana Manco Lettrage : Jonathan Babcock Résumé : À l’épisode précédent, Fury a donné l’autorisation à EXTECHOP de faire joujou avec le corps de l’agent Jack Truman. On a donc droit à un numéro composé la plupart du temps de splash pages où Truman, tout en étant « reconstruit » est aux prises avec ses démons intérieurs. C’est pas beau ce dessin là ???????????????? Pendant ce temps, Fury se remémore le passé de Truman, recruté à 17 ans et devenu au fil du temps l’un des meilleurs chasseurs d’hommes du SHIELD. Mais il est temps pour notre borgne préféré d’apparaître en tant que directeur du SHIELD dans une réception qui a pour but de lever des fonds pour la campagne de MARTIN THRALLER, candidats aux élections primaires pour la présidence. Fury semble reconnaître le gars, dont la tête lui dit quelque chose, mais il va se faire hypnotiser en moins de deux et se faire totalement effacer la mémoire par ledit MARTIN, beaucoup moins honnête qu’il paraît. Pendant ce temps, dernier processus avant la mise en marche du Cyborg : lui placer sa peau synthétique, prototype expérimental dont on ne sait si ça va bien marcher. Admirez le résultat ci-dessous : Mon avis : bon , on est toujours dans une histoire qui peine un peu à se mettre en place ; cela fait déjà 5 numéros et notre DEATHLOCK n’apparaît sous sa vraie forme que pour la première fois et sur la dernière planche ! Pour l’instant, il n’a même jamais prononcé une seule parole ! Ici, tout l’épisode est centré sur les démons intérieurs de Jack, et quelle bonne idée car les splash pages que nous livre Manco sont vraisemblablement le meilleur travail que j’ai pu voir de lui, c’est dire si c’est fort. De plus, et je dirai comme d’habitude, Casey est toujours très doué pour les dialogues, ce qui fait que ce très long monologue intérieur passe finalement très bien, mais bon, c’est surtout parce que Manco. Je crois que ça aurait été beaucoup moins intéressant avec un autre dessinateur moins doué. En plus de ça, Casey nous ramène sur un terrain qu’il préfère et dans lequel il excelle : la politique avec son sub-plot sur le candidat aux élections qui manipule les gens par la pensée. C’est bien trouvé comme idée, quand même ! A la relecture certainement un des meilleurs épisodes de la série grâce aux dialogues très puissants de Casey et au talent incontestable de Manco. DEATHLOCK 6 : DISASTER BAY Scénario : Joe Casey Dessins : Matt Smith Encrage : Richard Case Couleurs : Rick Taylor Lettrage : Jonathan Babcock Résumé : Deathlock est prêt et on va lui confier sa première mission. Seul problème, sa peau synthétique ne résiste pas à une longue exposition à l’air. On le nomme chef d’une équipe composée de trois soldats mi hommes/mi robots qui sont en fait des anciennes expériences d’EXTECHOP. Leur mission : renverser MIGUEL MEZRO, le leader dissident d’une petite île : EL CORAZON DE LA MUERTE. La mission commence et Jack a du mal à se faire respecter par ses ouailles : en effet, ils sont totalement défigurés, croulant sous les pièces de métal alors que lui, avec sa peau artificielle ressemble à un être encore humain. Ils apprendront que lui aussi est un robot lorsqu’ils devront se battre pour la première fois contre des soldats de l’île et à partir de ce moment, Jack sera beaucoup plus accepté. Lors de leur voyage vers la capitale de l’île ; ils remarquent une étrange usine au loin. Suivant son instinct, Jack va infiltrer l’usine et va s’apercevoir que MEZRO est dans cette usine. Après une grosse bataille contre des robots tueur et la perte de deux de ses soldats, Jack va se débarrasser l’usine ainsi que de MEZRO ; mais avant, il se rend compte que l’usine appartient en fait à EXTECHOP ! Eh oui, en fait le SHIELD voulait renverser le dictateur simplement parce que celui-ci, qui avait fait alliance avec le SHIELD pour que EXTECHOP construise une usine de recherche sur l’île, avait finalement décidé de se rapproprier cette usine ! Fort de ces informations, Jack, de retour à la base, décide qu’il en a marre et qu’il veut voir s’il peut retrouver une vie normale. Il s’enfuit donc, et le SHIELD le laisse partir. Mon avis : Un épisode correct mais sans plus. C’est la première fois qu’on voit notre cyborg en action et on voudrait en savoir tellement plus sur lui, alors que là on a une intrigue classique ; le méchant dictateur avait en fait passé un marché avec le SHIELD et l’équipe de Jack arrive et casse tout. Rien de bien transcendant, en fait. On peut quand même noter quelques idées intéressantes : la confrontation entre un cyborg à l’apparence humaine et ces soldats moitié robots et déformés qui sont le résultat d’expériences ayant raté. C’est une idée qui aurait mérité un approfondissement alors qu’ils ne servent que de chair à canon. L’idée de la peau qui ne tient pas est aussi intéressante, ce qui donne une faiblesse à notre héros et qui le ramène à sa condition de machine. Casey montre ici un cynisme social et politique fort à propos, dont Mark Millar pourrait bien s’inspirer d’ailleurs, je cite ici une phrase que dit le colonel qui les envoie en mission : « You’re here to plant the flag of democracy by any means nécessary. God bless América ». Le gros problème de ce numéro est comme d’habitude je dirais le fill-in de Matt Smith, qui même, s’il ne commet pas autant d’erreurs que Canete (on en parle au numéro suivant) et nous donne un storytelling potable, tente de faire un style à la Mignola, sauf que après Manco ça a du mal à passer. Je pense que le choix des dessinateurs de fill-in a vraiment porté préjudice à cette série, faisant perdre à cette dernière sa noirceur de base. Et puis, 6 numéros et 2 fill-in, pour une série qui débute et met en place des nouveaux personnages, c’est gênant dans la mesure où les dessinateurs sont tellement différents qu’on ne reconnaît même pas le héros d’un numéro à l’autre. Et cela s’aggrave encore plus avec le numéro 7. Qu’on va disséquer tout de suite. DEATHLOCK 7 : SUPER DELUXE Scénario : Joe Casey Dessins : Eric Canete Encrage : Rich Perrotta Couleurs : Chris Eliopoulos Couleurs : Jason Wright Résumé : Jack arrive chez sa sœur Lillian , qu’il n’a pas vu depuis très longtemps (une bonne dizaine d’années). Elle ne semble pas l’apprécier beaucoup (elle veut être actrice, ce qui ne colle pas avec son passif de militaire.) mais accepte quand même de l’héberger. Sauf que le copain de Lilian a un problème : il ne peut pas accompagner une amie de Lilian à une soirée, comme c’était prévu, il préfère en effet aller surfer ; Ce n’est pas grave, c’est Jack, qui contraint et forcé, devra accompagner la fille en question, un mannequin appelé Tanya. Lors de la réception, la « peau » synthétique de Jack commence à se désagréger, il va donc aux toilettes, s’aperçoit qu’il ne peut rien faire, et décide de revenir quand même, comme si c’était pour lui un moyen d’accepter sa différence et son corps robotique. Lorsqu’il revient, Tanya se fait embêter par un gars bizarre ; une bagarre s’ensuit, et quelle surprise lorsque le gars est un métahumain ! Grosse baston, la soirée est foutue et Tanya arrête les deux avant qu’il n’y ait plus de dégâts : en fait, le gars est un ancien acolyte de Tanya,( qui n’était autre que la vilaine Black Mamba, de la société du serpent) et qui a mal accepté sa reconversion en mannequin. Jack rentre alors chez Lillian, qui , très fâchée, le fout dehors. Mon avis : encore un fill-in, de Canete cette fois-ci. Ca fait trois en sept épisodes….De plus, ce dernier, même s’il est un peu plus lisible que celui de l’épisode 4 livre une prestation graphique bien en dessous de ce qu’on peut attendre de Manco, par exemple. La preuve, une grossière erreur de dessin, (je ne pense pas que ce soit une erreur de colorisation) lors de la réception…Jack a sa peau qui se désagrège, laissant apparaître une partie de son visage métallique. Or cette partie métallique disparaît suivant les cases… C’est dommage. On ne peut pas reprocher à Canete d’avoir un style très personnel, moi j’aime bien les gars qui ont du style, mais là, ça fait plutôt j’ai dessiné rapidement sans être trop concentré sur ce que je faisais. Et c’est peut-être le cas, l’éditeur n’ayant pas pensé que Manco serait tellement à la bourre, en attendant, ça gène pas mal le lecteur car finalement, le héros n’est vraiment pas du tout établi. Ca traîne en longueur, on a du mal à saisir l’essence du personnage, surtout que l’histoire de la réception est relativement banale, de plus elle se veut humoristique mais je trouve qu’ici ça passe un peu à côté. On voudrait tellement que le perso se développe, et on a un début de caractérisation avec Lillian, mais tout ce combat est un peu inutile, surtout avec la chute un peu lourde (c’est un copain de mon ancien gang….bof bof). Certainement pas le meilleur boulot de Casey, Canete non plus….C’est vraiment dommage, car le dernier arc se profile à l’horizon. DEATHLOCK 8/9/10/11 : PRIMARY ACTIONS (part I : Random access ; part II : the Jones ; part III : The Weight ; part IV : Conclusion : follow those agonies) Scénario : Joe Casey Dessins : Leonardo Manco (8/9/11) ; John Buscema (10) Encrage : Leonardo Manco (8/9/11) ; John Buscema (10) ; Bill Scienkiewicz (11) Couleurs : Mariana Sanzone (8/9/11) ; Greg Wright (10) ; Mark Bernardo (11) Lettrage : John Babcock (8/9) ; vlm (10/11) Résumé : L’histoire commence avec Jack qui se désespère dans un bar sur sa condition, il est vite rejoint par Dum Dum Dugan, l’adjoint de Fury au SHIELD, qui lui annonce que ce dernier est porté disparu depuis un petit moment, et que ce serait bien que Jack le retrouve, histoire de ne pas faire de vagues. Maynard Thibolt, le maître de manège continue lui, de se placer comme candidat à la présidence en utilisant ses pouvoirs hypnotiques. Jack retrouve la trace de Fury en piratant son code personnel du SHIELD, qui lui donne accès à une longueur d’onde permettant de le localiser. Pendant ce temps, la mafia chinoise propose au clown un nouveau contrat : éliminer un nouveau chef de la pègre débarqué très récemment et qui commence à devenir gênant. C’est d’ailleurs dans ce gang là que Jack localise Fury grâce à son ordinateur, il va donc demander à un agent de le faire rentrer dans ce gang. Il arrive donc et s’aperçoit avec stupeur que le chef de ce gang c’est Fury ! Evidemment, c’est Thibolt, qui en faisant oublier ses souvenirs à Fury dans l’épisode , pensait en faire un clochard (c’est ce qu’il annonce à Princess Python, venue lui rendre une petite visite) ; mais c’était sans compter sur le caractère bien trempé de Fury qui l’a fait devenir en quelques semaines un parrain de la pègre. Il va proposer à Jack de braquer un camion contenant un prototype quelconque, qui va le suivre mais vite se raviser lorsque Fury se propose de descendre le chauffeur du camion. Pendant sa bagarre contre Fury, Jack lui envoie alors un psychotrope qui lui fait regagner ses souvenirs. Tout s’arrange, sauf que le clown était en embuscade… S’ensuit une énorme bagarre avec le clown et la mafia chinoise, pendant que Maynard continue tranquillement sa progression en tête des sondages. Il profite des meetings pour hypnotiser tout le monde et se rendre sympathique. Finalement le clown réussit à s’enfuir en balançant un camion sur Jack, laissant finalement Jack et Fury regagner l’hélicarrier du SHIELD. Avec le conditionnement du SHIELD, Fury retrouve la mémoire, tandis que le clown reconnaît son ancien patron, à qui il en veut beaucoup de l’avoir laissé en prison en regardant la télévision. Tout le monde va donc se rejoindre au Madison Square Garden où Maynard donne un meeting, Jack pour l’arrêter et le clown pour le tuer. Jack ne va pas bien non plus, il ne peut plus du tout s’accepter en tant que robot et commence à faire de sales cauchemars. Tout le monde débarque pendant le meeting… Re-grosse bataille entre le clown et Deathlock. Le premier va blesser grièvement son ancien patron, incident que le SHIELD va mettre à profit pour tout nettoyer et faire passer Thibolt pour mort. Tout est donc arrangé, sauf pour Jack qui traîne son mal-être total… Il va rejoindre un agent du SHIELD, qui l’avait poursuivi lors des tout premiers épisodes et qui a été viré du SHIELD pour fautes graves. En effet, c’est lui qui a été à l’origine de toutes les destructions de LAS VEGAS en s’obstinant à engager le combat, s’opposant aux ordres directs de Fury. Autant dire que ce n’est pas vraiment un grand ami de Jack, qui va lui jouer un très mauvais tour. En effet, il va refaire son truc tibétain de manipulation mentale et échanger son esprit avec celui du gars. C’est donc Jack truman qui va partir dans le corps de l’agent, laissant celui-ci découvrir la joie d’être un cyborg… Mon avis : Un excellent arc, même si Manco n’arrive pas à le dessiner en entier. Mais bon, cette fois-ci on reste dans le ton car il est remplacé par le tandem de choc Buscema/Palmer qui reste un peu dans le même style sur l’épisode trois et est secondé à l’encrage par Bill Scienkiewicz dans le dernier épisode. D’ailleurs, on pourrait penser que l’association Manco/Scienkiewicz serait exceptionnelle, ben pas tant que ça, le style de Bill mangeant trop les dessins de Manco, exécutés un peu trop rapidement, à cause je pense des délais. C’est un peu le problème avec Bill : son travail d’encrage est très bon lorsqu’il embellit les planches d’un dessinateur très neutre, là il apporte quelque chose (exemple avec Paul Ryan, Sal ou john Buscema ou Goran Parlov) mais quand il a un dessinateur très prononcé, ça gâche un peu (genre Sean Phillips ou ici Manco)…Attention…je chipote mais c’est vrai qu’on attendait un peu mieux de ce tandem. L’histoire, quant à elle est très bien foutue, mélangeant action et caractérisation juste :le clown est proprement terrifiant et le maître de manège n’a jamais été aussi intéressant (il me semble d’ailleurs que c’est un perso utilisé déjà par Casey dans son run sur Hulk). Il aurait pu aussi prendre l’homme pourpre, mais en tout cas, il pousse l’idée jusqu’au bout. Et si un gars qui pouvait manipuler les gens se présentait à la présidence, nous faisant tout de suite penser au roman DEAD ZONE de STEPHEN KING.(Pas la série, non, pas la série). Bon évidemment la fin est très rapide (deux pages) et on se demande bien pourquoi Jack n’a pas échangé tout de suite son esprit avec quelqu’un d’autre, mais je pense que c’est une idée que Casey a eue pour finir son run proprement, n’oublions pas que c’était une ongoing au départ, on a dû lui signifier la fin très vite. Je crois d’ailleurs que la progression de Thibolt était prévue pour durer plus longtemps, mais bon… AVIS GENERAL : Une très bonne série que j’ai relue avec énormément de plaisir, même si dans mon esprit, l’impression était meilleure que lors de la relecture. On a ici un bel exemple de recréation d’un personnage, qui était à la base un gars en conflit avec son ordinateur intégré. Ici, le conflit est beaucoup plus intérieur et le personnage est intéressant, surtout parce qu’il a un passé dans la série cable. Le reproche c’est le nombre très important de fill-ins (un épisode sur deux quasiment) qui a certainement dû nuire à la mise en place de la série auprès des gens, surtout que les deux premiers dessinateurs ne sont pas vraiment dans le ton de l’histoire. Quelques faiblesses, mais le dernier arc nous fait amèrement regretter l’arrêt prématuré de cette série. D’ailleurs, il ne me sembla pas qu’on ait jamais revu l’agent Truman ou le robot… Si jamais vous la retrouvez, je vous la conseille quand même, rien que pour le super boulot de Manco… LE MEILLEUR EPISODE : Le 5… En espérant avoir attiré votre attention sur un titre trop vite oublié…. JACK TRUMAN created by Casey et Ladronn…. |
#22
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très belles critiques.
c'est vrai que l'épisode 5 a l'air très, très intéressant et beau, vu ce que tu nous as montrés. c'est dommage que la série ait dû s'arrêter, Casey aurait peut-être pu faire quelque chose de très sympa avec ça... mais bon si je le vois, grâce à toi j'hésiterais pas. |
#23
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J'ai trouvé en occasion les épisodes 2, 5, 9 et 10. Et bien Doop n'avait pas mentit : le 5 est le meilleur épisode de la série, et la fin est vraiment bien faite et intéressante. Dommage que ça se soit fini, le personnage avait des possibilités qu'il aurait été intéressant de creuser.
Mais encore une fois, si vous trouvez la série, hésitez pas, ça vaut le coup. |
#24
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J'ai recupéré l'intégrale de la série hier chez pulp pour 5.5 malheureux euros... Avis aux amateurs.
Mon avis bientot. |
#25
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je la trouve pas l'intégrale, je cours après, et quand je la vois c'est que je n'ai plus de ceux, c'est vraiment dommage! bon y'a plus que ce refaire plaisir avec nextwave!
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l'ultimatron "Batman n'a pas un physique de jouet Musclor!" Béhès. Voir Bendis sur Mon Petit Poney et puis mourir.Psycho Pirate. |
#26
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C'est vrai qu'elle est pas mal cette série... trop courte malheureusement...
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On débarrasse HERE ! nouveau déstockage avril 2022 ! My dead Blog ! Mes critiques après tout le monde ! 600éme !!! TPB Waiter |
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