Il y a 20 ans : Mai 84

[michel]

Marvel Fanfare #14/2 : 05/84, Against Attilan par Mary-Jo Duffy et Alan Weiss



C'est jour de fête pour les Inhumains : tous se réunissent à Attilan pour le Jour d'Agon en mémoire du père de Flèche Noire. Vif-Argent, qui réside alors ici en tant qu'époux de Crystal, ne loupe pas l'occasion de faire une remarque déplacée sur le peu d'intérêt d'une telle commémoration. Aussi, quand le Spectre Royal est dérobé, fait-il un suspect idéal, surtout que son gardien a été agressé par quelqu'un vêtu de bleu et se déplaçant très vite. Accusé, Pietro se contente de parcourir la cité à grande vitesse pour y dénicher le coupable : Aireo, l'Inhumain volant qui faisait partie de la garde rapprochée de Maximus. Gorgone et Karnak s'excusent alors auprès de Pietro pour l'avoir mal jugé. A noter qu'Aireo s'est visiblement fait bannir d'Attilan puisqu'on le retrouvera plus tard sous le nom d'Airmaster (Skybreaker en VO) comme membre d'un groupe de super-villains, la Force de la Nature, qui a combattu les New Warriors (Spécial Strange n°81-82).

Aireo par Kirby :



Marvel Fanfare #11/3 : 11/83, pin-ups

Cloak & Dagger par Terry Austin



Hulk par Jim Shooter et Terry Austin



Man-Thing par Bob Wiacek



Dr. Strange par P. Craig Russell



A venir : Micronauts #28 et Spider-Woman #48 par XXL

[Niglo]

Dans les pages de Hulk n°6, notre Titan Vert continue sur son petit rythme pépère, lequel le conduit dans la cité d’Eldorado. Roger Stern réutilise quelques personnages plus apparus depuis des lustres (depuis Avengers #31 pour être précis), oui, bof, pourquoi pas (Incredible Hulk #240, par Stern, Sal Buscema & Sinnott).

Après un mois d’absence, Power Man revient dans la revue, désormais accompagné d’Iron Fist. Cet épisode fait suite à ceux parus dans Le Cristal de Chéops, sixième et dernier album de Power Man et Iron Fist, paru un an plus tôt. Les deux héros à louer vont tenter de prouver l’innocence d’Alan Cavenaugh, ancien terroriste irlandais bien connu des lecteurs d’Iron Fist. Un épisode guère imaginatif mais bien rythmé. (Power Man & Iron Fist #60, par Duffy, Marie Severin & Leialoha).

Le numéro se conclut par un Annual de Captain America, qui marque le retour de Mister Buda, personnage créé par Jack Kirby dans l’album grand format Captain America’s Bicentennial Battles, et qu’on retrouvera quelques années plus tard dans le Silver Surfer de Steve Englehart sous le nom du Contemplator. Cette histoire nous offre quatre Captain America pour le prix d’un, Mister Buda faisant se rencontrer différents personnages ayant porté le costume à une époque ou une autre, unis pour contrer la menace d’Adam II, androïde apparu dans What If #4. Tout ça n’est ni très passionnant, ni très joli. (Captain America Annual #6, par DeMatteis, Wilson & Colletta).

Dans Thor n°6, le Fils d’Odin est de retour sur Terre, toujours accompagné d’Hercule. Lequel décide d’enquêter sur une mystérieuse vague de suicides, et finit par se prendre une déculottée mémorable. Encore du sous-Lee-Kirby assez peu distrayant. (Thor #229, par Conway, Buckler & Stone).

Retour aux 60’s avec une vieille aventure de Giant-Man et la Guêpe, aux prises avec l’un des vilains les plus terrifiants de toute l’histoire des comics : la Toupie Humaine. Lequel fait l’andouille dix-sept pages durant avant de se faire mettre minable devant tout le monde. Bouh ! (Tales to Astonish #55, par Lee & Ayers).

Moment de bonheur chaque mois dans cette revue, Le Maître du Kung Fu poursuit sa lutte contre Kou Namfu, dont on découvre enfin le plan de conquête de la planète, tandis que Yang Shi s’interroge de plus en plus sur sa façon d’aborder ce combat. L’une des séries les plus atypiques de Marvel, et l’une des meilleures. (Master of Kung Fu #84, par Moench & Zeck).

En revanche, l’épisode du mois des Vengeurs est très mauvais. Principalement centré sur Œil-de-Faucon, qui se fait embaucher par Champion, un milliardaire de presque trois mètres désirant apprendre de lui tous ses secrets. En fait le Champion en question est un cinglé de première, auquel le reste du groupe viendra apprendre les bonnes manières. Bien fait. (Avengers #109, par Englehart, Heck & McLaughlin).

Les aventures de Thor se poursuivent également dans Le Triomphe de Loki, 23ème album de Thor, le Fils d’Odin. De retour à Asgard après avoir délivré Odin de la forteresse spatiale où il était enfermé, Thor découvre que son demi-frère Loki a pris la place de son père de façon semble-t-il légale. En réalité les choses ne sont pas aussi claires qu’elles semblent l’être, la vie d’Odin est plus que jamais menacée, et Thor va devoir faire face au retour de l’un de ses plus redoutables adversaires : le Destructeur. Là encore rien que de très classique pour la série, c’est agréable à lire, sans plus. Walt Simonson est toujours au dessin, et le résultat varie énormément d’un épisode à l’autre, selon qu’il est encré par DeZuniga ou par Sinnott. (Thor #264-266, par Wein, Simonson, DeZuniga & Sinnott).

En complément de programmes, deux courts récits signés Lee & Kirby, racontant à leur manière quelques vieilles légendes scandinaves, en l’occurrence comment Odin vainquit Ymir le Géant des Glaces et Surtur, le Démon de Feu. (Journey Into Mystery #98-99, par Lee, Kirby & Heck).

Le Motard Fantôme n°9, La Sorcière du passé, nous propose trois épisodes signés de trois creative teams différentes. Le premier, écrit par Michael Fleisher, est sans surprise le moins intéressant. Une banale histoire d’esprit ramené à la vie, prévisible de bout en bout. Reste que j’ai un faible pour le trait assez singulier de Tom Sutton. (Ghost Rider #66, par Fleisher & Sutton).

Le deuxième, signé J.M. DeMatteis, est déjà plus intéressant. Certes la révélation finale concernant la jeune femme que croise Johnny Blaze est téléphonée au possible, néanmoins le scénariste offre une vision intéressante du Motard Fantôme, plus sombre qu’à l’accoutumée. (Ghost Rider #67, par DeMatteis, Perlin, Simons & Sutton).

Le dernier permet à Roger Stern de nous représenter les origines du Motard Fantôme, à travers une confession à un prêtre pas vraiment catholique. Bob Budiansky offre un travail de qualité, dans un style assez peu utilisé sur cette série. (Ghost Rider #68, par Stern, Budiansky & Rubinstein).

Pour finir, Moon Knight n°3, La Nuit des loups. Ou l’occasion de retrouver Bill Sienkiewicz à ses débuts. Encore très influencé par Neal Adams dans son style, son travail est déjà enthousiasmant. Sauf lorsqu’il est mutilé par l’encrage complètement à côté de la plaque de Frank Giacoia, comme c’est le cas sur le second épisode de ce numéro. Niveau scénario, Doug Moench ne se foule pas vraiment, une histoire en deux parties où les habitants de Chicago succombent à une drogue qui rend fou, puis le retour de Bushman et du Voleur de Minuit. Ca se laisse lire, mais ce n’est pas ce qui fait l’intérêt de cette série à ses débuts. (Moon Knight #7-9, par Moench, Sienkiewicz, Janson & Giacoia).

[Fred le mallrat]

oh??
j adore ce moon knight
la scene avec marlene est hallucinante
meme si un des episodes est super mal encre

master of kung fu: yeah baby yeah

[Niglo]

	Citation:			Posté par mallrat
	oh?? j adore ce moon knight la scene avec marlene est hallucinante

Oh oui. Surtout l'image finale du premier épisode est du genre qu'on n'oublie pas. Mais l'histoire n'a rien d'exceptionnel.

[pym]

moon knight ....

magnifique couv en tout cas ...

[Fred le mallrat]

oui mais j ai un grand souvenir des ces episodes que je lisais et qui m avaient marques
celui ci
clui du 2 avec l a"maison hantee"
celui avec le frere de spector
c une serie qui m a marquee comme les dracula et swmp thing )

[XXL]

	Citation:			Posté par michel
	A venir : Micronauts #28 et Spider-Woman #48 par XXL

Micronauts 28, il est juste au dessus! 8)
Le spider woman 48, vous allez voir ce que vous allez voir!!

[michel]

Oups ! Désolé pour le Micronauts #28, je sais pas comment j'ai pu le louper !

[XXL]

Spider-Woman 48
Scénario: Ann Nocenti
Dessin: Brian Postman
Encrage: Sam De la Rosa
cover: Bran Postman et Brett Breeding

Avec Mark Gruenwald de retour en tant qu'éditeur sur le titre depuis le n°47 avec une nouvelle équipe, Spider-Woman retourne un peu vers l'ambiance bizarre et morbide de spremiers numéros, à une différence prés: ce n'est plus Spider-Woman qui apparait comme un être malade mais le monde autour d'elle!

Dans ce numéro, Spider-Woman retourne à Los Angeles. elle accompagne Lindsay à un casting et va en profiter pour rendre visite à Jack Russell, Werewolf by Night. Dès son arrivé en ville, l'atmosphére décadente et criminelle de la ville la prend à la gorge. Dégoutée par la facilité avec laquelle la drogue circule, elle mène son enquête sur les sources d'approvisionnement en drogue et surprend un gang de punks en plein chargement pour une fête donnée dans les beaux quartiers. Sur place, elle découvre que Lindsay fait partie des invités, a été droguée et que Gipsy Moth est à la tête d'un gang de punks qu'elle entretient grâce à sa fortune. On apprend les origines de Gipsy Moth, pour le moins originales: une roumaine sensible qu'un acteur d'Hollywood ramena d'un tournage et qui la délaissa de plus en plus, seule dans sa demeure friquée de Los Angeles tandis qu'il menait une vie mondaine typique de le jet-set.
Enragée par l'état de Lindsay et l'attitude de Gipsy Moth, Spider-Woman tente de la raisooner avec violence. Celle-ci répond de même. Gipsy Moth a tout pouvoir sur les fibres (cheveux et tissus). Elle manque de noyer Spider-Woman qui doit s'arracher les cheveux pour survivre. Puis , elle doit déchirer son costume pour enfin arriver à rendre Gipsy inconsciente.
Elle récupére Lindsay mais découvre que Gipsy a mystèrieusement disparue.
Epuisée, elle se rend chez Jack Russell qui s'est enchainé et enfermé car la pleine lune arrive. Alors qu'il la supplie de partir, elle s'accroche aux barreux de sa cellule et décide par amitié d'assister à la transformation de Jack.

Cet épisode est inédit en français, ce pour plusieurs raisons: le graphisme de Brian Postman a la violence d'un Miller dans les cénes de combat et l'ambiance générale du comics est très noire. De plus, il est ici fortement question de drogue, avec notamment de gros plans sur une aiguille et des scènes impressionnantes de noyade, d'arrachage de cheveux et de vêtements. Autant de raisons qui ont poussé Lug à faire l'impasse sur cet excellent numéro.

Les lecteurs français auront été d'autant plus surpris qu'ils n'auront jamais eu l'explication:
- du voyage de spider-woman à Los Angeles
- du nouveau look cheveux courts de Spider-Woman
- de son costume au 3/4 déchiré
- de la scéne d'ouverture du n°49 avec une Spider-Woman qui regarde Jack Russel transformé dans on appartement
- de la disparition de Gipsy Moth qui a en fait été enlevé par Locksmith et qui réapparaitra avec les autres prisonniers dans le n°50.

Graphiquement, c'est un numéro de toute beauté avec un excellent travail de mise en page, de travail sur les ombres et d'expression des visages. Il y a du Miller et du Sienkiewicz chez Postman, trés bien digéré et ses touches sont suffisamment personnelles pour qu'il soit remarquable. Malheureusement, alors que la nouvelle équipecommence à se présenter dans le courrier des lecteurs (petit speech d'Ann Nocenti, qui fait des merveilles en seulement 4 numéros), la série sera brutalement arrêtée au n°50 (plus de détail dans un prochain 20 ans). Si Ann Nocenti continuera à faire parler d'elle, Brian Postman, dont c'était le premier travail publié (SpiderWoman 47 à 50), disparaîtra de la circulation. On retrouvera quelqu'unes de ses prestations, très rares, dans des Marvel Super heroes, trimestriel des années 90 qui publiait des numéros d'inventaire. Mais ces numéros sont nettement inférieur graphiquement à ses Spider-Woman!

[michel]

Wow ! Difficile de pouvoir faire plus complet ! XXL

[XXL]

Et pour ceuxqui auraient un doute, Jessica Drew ne se croit pas dans Titanic dans les derniers panels! "Jack! Jack!"

[deboudoudou]

Mai 1984, l'année de mon premier Strange !!!
Merci Niglo pour cet excellent boulot !!

[Tuco]

plus qu une heure avant juin 1984 !!! ouééé

héhé

[XXL]

Hein, on est le 31??

[XXL]

	Citation:
	LE LEGIONNAIRE DU MOIS: BLOK De son vrai nom Blok , Blok est originaire de la planète Dryad. Il connait très peu sa planète et les représentants de sa race sont très peu nombreux. Ce sera un des rares légionnaires à rejoindre la Legion juste avant la période Levitz du titre mais il restera jusqu'à ce que la Legion soit dissoute. Blok est copain avec Timber Wolf, donc c'est forcément un bloc bien! Il a comme principal pouvoir d'être très résistant, lourd et très fort. Son corps se transformera, des protubérances apparaissant, lorsqu'il atteindra la maturité et découvrira ainsi qu'il est un mâle! Dans la L.E.G.I.O.N. (version contemporaine de la Legion), on découvre Strata qui elle aussi est de Dryad mais qui est une femelle car son corps se transformera lui petit à petit en crystal. Blok sera tué par Roxxas dans les permiers épisodes du titre Legion, 5 ans plus tard, de Giffen et Bierbaum. Son équivalent n'est pas réapparu dans la version 2.0 ou 3.0 de la Legion.

LEGION OF SUPER-HEROES N°295
Publié par Dc en Janvier 1983.
"The Origin of the Universe file..", 23p.
Scénario: Paul Levitz et Keith Giffen
Dessin: Keith Giffen et Howard Bender
Encrage: Dave Hunt
Cover: Keith Giffen encré par Larry Mahlstedt


Finir tout compressé contre Colossal Boy, qu'ils sont cruels ces Green Lantern!

Résumé:
Si vous avez raté l'épisode précédent...
Blok propose à Timber Wolf de regarder des vieux fichiers de la Legion pour l'aider à prendre sa décision: doit-il suivre Light Lass et quitter la Legion?

L'archive en question, qui date des premiers temps de la Legion raconte comment la Legion, appelée pour aider le Time Institute à gérer un incident, se trouva embarquée par les Green Lantern Corps lorsque les Guardians découvrirent que le Time Institute tentait de découvrir l'origine de l'univers grâce à une sorte d'écran de voyage dans le temps.

Et oui, même dans le futur, les vieux Guardians continueront à faire chier la galaxie !8)

Après la petite baston de rigueur, nos légionnaires sont amenés devant les Guardians qui leur expliquent que personne ne doit chercher à percer le mystère de l'origine de l'univers. Et ceux qui ont essayé se sont trouvés devant la vision d'une main tenant une sorte de galaxie puis ont été frappés d'un éclair! Krona des Guardians tenta de percer ce secret.
Les Guardians renvoient la Legion sur Terre, gardés par des Green Lanterns, leur interdisant de réessayer de tenter de percer le mystère de l'origine de l'univers!
Alors que nos héros vont utiliser la bulle temporelle pour aller proposer à Superboy et Supergirl de les rejoindre, ils font machine arrière car des animaux bizarres leur barrent la route. Hors, après avoir défait ces animaux, ils découvrent que Vidar, un des Green Lantern qui les escorte, tente de percer le mysètre de l'origine de l'univers!

Lightning Lad et sa vieille cape ridicule...

La Legion le stoppe et le remet aux Guardians qui le destitue.
Cosmic Boy leur annonce que le gouvernement terrien, mécontent de l'interférence des Guardians, exigent qu'il n'y ait plus de green Lantern pour la Terre, qui est déja bien protégé par la Legion.
Au vu de cette archive , Timber Wolf a pris sa décision. Il restera et propose à Light Lass de rester aussi: mais celle-ci part, même seule! (bon débarras! 8) ).
Quant à Blok, il fait une découvert surprenantesur ce Vidar, Green lantern renégat:

Nous avons en fait assité à l'origne d'Universo!

Commentaire:
Un épisode qui permet de souffler après la Darkness Saga et qui marque le départ de Light Lass de la Legion! Le récit de l'archive, illustré par un Howard Bender au style classique fort approprié, est entrecoupé de courtes séquences où Timber Wolf perd patience devant le film d'archive dont il ne comprend pas ce qu'il a à voir avec son dilemme actuel. On se demande d'ailleurs ce qui, dans ce récit, inspire Timber Wolf à rester!

Des bonnes vieilles séquences de combat kitsch!

On pourrait croire que ce numéro est mineur mais pas du tout: il explique pourquoi il n'y a pas de Green Lantern pour la Terre à l'époque de la Legion et nous révèle l'origine d'Universo, grand ennemi de la Legion!
Le côté old school du récit à un parfum d'authenticité: le dessin, le scénar un peu cucul, le combat avec les Green Lantern qui utilisent leurs pouvoirs pour créer des spatules, tournevis, gants de boxe etc... sont délicieusement ringards et comiques. Ca en consternera certains et en réjouira d'autres. On appréciera le côté gentiment réactionnaire de cette histoire, où on interdit à l'homme de chercher à connaître l'origine de l'univers.

Un numéro qui fera plus particulièrement plaisir aux fans de la Legion des premièrs jours!

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