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Vieux 05/06/2008, 00h31
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Brother Ray change la caisse du Fauve
Cosmos : 1999 - L'intégrale

VO : Space 1999 #1 (11/1975) - Première Partie
Editeur : Charlton Comics

Collection : Movie Classic
Credits : (Nicola Cuti/ Joe Staton/ Joe Staton)



Cover : (Joe Staton/ Joe Staton)

1/ Moonless Night : Prologue



L’histoire débute en septembre 1999. La Lune est désormais utilisée par les humains pour recevoir puis stocker, de manière sécurisée, tous les déchets nucléaires issus de la Terre. Ce vaste complexe, appelé Base Alpha, est géré par une solide équipe de techniciens particulièrement soucieux de mener à bien la tâche essentielle d’un tel dispositif.



Les ennuis ne sont pourtant pas bien longs à apparaître. Ces derniers temps, on a constaté que des techniciens étaient entrain de succomber, victimes de fuites radioactives. Après enquête, des phénomènes magnétiques incontrôlés auraient été détectés aux abords de la zone de stockage, les containers contenant la matière radioactive seraient susceptibles d’être endommagés. Ceci, vu le contexte, pourrait engendrer une instabilité susceptible de provoquer une réaction en chaîne catastrophique. Les mesures correctives sont prises hélas trop tard. Une explosion terrifiante secoue la Lune. C’est alors que notre satellite quitte son orbite et est projeté dans l’espace.



Nos compatriotes Terrestres sont désormais prisonniers de leur base Lunaire. A la merci des déplacements d’un corps céleste en perdition, dérivant sans trajectoire précise aux confins de l’univers.

2/ Les personnages principaux :

- John Koenig : Astrophysicien, astronaute et brillant scientifique. Il a participé à la construction de la Base Alpha. Lorsque, les travaux achevés, il a fallu trouver l’homme capable d’assurer le commandement d’une telle installation. Le choix évident de Koenig s’est alors imposé. Son charisme et son discernement analytique en font le commandant incontesté de cette mission et il sera, à n’en pas douter, le personnage incontournable de cette série. Koenig a perdu sa femme au cours d’une guerre nucléaire qui a fait de nombreuses victimes quelques années avant l’élaboration du projet Alpha.



- Dr Helena Russel : Docteur en médecine spécialisée en médecine spatiale. Elle est chargée d’assurer le suivi médical et la santé psychique des habitants de la base Lunaire. Cette jeune femme a également perdu son conjoint astronaute au cours d’une mission spatiale dont il n’est jamais revenu. Elle est très proche du commandant Koenig qu’elle a rencontré au moment de son ralliement au projet Lunaire.



- Le professeur Victor Bergman : Professeur en technologie spatiale, il est un peu le père de la station Alpha. Son sang froid et sa capacité de réponse en matière de matériel embarqué en font un personnage central dans l’organigramme de la station spatiale.



- Le capitaine Alan Carter : Pilote en chef, et as dans son domaine. Il est un des seuls témoins de la tragédie qui a secouée la Lune en ce fatidique mois de septembre. Il était en vol, en plein travail, lorsque l’explosion nucléaire s’est produite. Il aurait peut être pu regagner la Terre, mais il a choisi de partager « à tout jamais » le destin de ses camarades en rejoignant la base lunaire.

3/ La série TV :

- Série télévisée Britannique créée par Gerry et Sylvia Anderson qui a servi de base à l’adaptation en bande dessinées. Diffusée sur ITV dès 1975, elle est composée de deux saisons de 24 épisodes. La première saison (la meilleure à mon goût) était surtout tournée vers des sujets assez graves, un peu pompeux parfois, où l’action était quelquefois sensiblement absente. La Deuxième saison était censée mettre en avant justement l’action afin de conquérir le marché Américain qui restait insensible aux exploits des vagabonds de l’espace. Mais vu le peu de succès de ce deuxième opus, le projet d’une troisième saison a tourné court et la série s’est arrêtée en 1978.



- On y retrouve des noms prestigieux à son générique : Martin Landau (Koenig), sa femme Barbara Bain (Helena Russel), Barry Morse (Victor Bergman)… On retiendra, pour le fun, les effets spéciaux très légèrement statiques ainsi que les costumes seyants arborés par les personnages sans oublier leurs armes très bizarres.
Cette série a été diffusée bien entendu en VF pour la première fois sur la Une en fin d’année 1975.

4/ Les Comics :

- En 1975 ont démarré les deux seules adaptations comics de cette série. C’est Charlton Comics qui s’y est collé en éditant d’une part la série « Regular » qui sera chroniquée dans ce thread et d’autre part, au contenu plus adulte (ouais… bof), une série « magazine » en noir et blanc. On compte 7 numéros pour la série « Regular » et 8 numéros pour la série « Magazine ».
- Ces adaptations, d’après ComicsVF ou Comics & Heroes References, n'ont pas fait l'objet d'une traduction Française.
- Les bons débuts avec des artistes de qualité (Staton, Byrne, Boyette), n’ont pas réussi à captiver et à fidéliser un public Américain plutôt réfractaire à cette production.
- Les Covers d'illustration de ce post sont issues de Space 1999 magazine et sont peintes par Gray Morrow.
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Vieux 05/06/2008, 00h33
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VO : Space 1999 #1 (11/1975) – Deuxième partie
Editeur : Charlton Comics

Collection : Movie Classic
Credits : (Nicola Cuti/ Joe Staton/ Joe Staton)

Il n’est pas très rassurant de déambuler dans l’espace sur une planète dont la trajectoire reste complètement imprévisible. Koenig et ses infortunés naufragés pensent, à juste titre, pouvoir consolider leur situation sur un astre plus accueillant. Au vu des premières analyses réalisées sur la zone, la planète Pearl toute proche pourrait être un choix raisonnable. Un vaisseau de reconnaissance est dépêché sur place, à son bord Koenig, Helena Russel, Carter et Bergman. Dès leur arrivée l’ambiance mystérieuse du lieu leur laisse supposer que la vie animale serait probable et peut être hostile.



Ils découvrent rapidement les traces d’une civilisation évoluée et ce ne sont certainement pas les humanoïdes primitifs qui rodent autour d’eux qui ont pu générer une telle culture. Tout à coup, une énorme limace, aux tentacules démesurés, surgit des profondeurs et s’en prend au petit groupe, elle est abattue. Mais hélas une deuxième fait irruption et s’empare de Héléna.



Le petit groupe devra s’enfoncer, à contre coeur, dans les profondeurs afin de porter secours à leur camarade. Après quelques péripéties ils arrivent, à leur grand étonnement, aux abords d'une étrange cité. Dans celle-ci les limaces semblent vaquer à toute sorte d’activités et seraient peut être, tout compte fait, les êtres les plus évolués de la planète. Pourtant nos compatriotes sont rapidement repérés et pris en chasse.



Prêts à dégainer leurs armes de poing, Héléna apparaît. Elle semble en bonne santé, elle les rassure : les créatures monstrueuses sont inoffensives et bien plus sages qu’il n’y paraît, vu que leur peuple est la forme de vie la plus évoluée de la planète. Les humains sont conduits auprès du haut responsable, Kenud.



Il s’adresse à ses visiteurs par télépathie et explique que l’évolution a pris ici une autre tournure. On apprend alors que les conditions de vie en surface, trop difficiles, ont contraint les premiers habitants humanoïdes à transférer leurs esprits dans ces êtres des profondeurs. Ces limaces disgracieuses se sont avérées être, les seules créatures capables de pouvoir coloniser ce milieu souterrain riche en nourriture et surtout beaucoup plus fertile.



Kenud, dans son infinie bonté, proposera même aux humains de la base Alpha de leur procurer des limaces afin d’y transférer leurs esprits de manière à partager à leur tour leur singulière destinée. Koenig refusera poliment l’aimable proposition…

Mon avis : Tout à fait dans le ton général de la série, un scénario qui tient la route avec quelques clins d’œil aux sujets souvent abordés dans les « Monsters Comics ». Cet opus aurait fait à mon sens un excellent épisode de la saison 2. On ne pourra reprocher que la mise en couleur à l’arrache qui demeure hélas une grande spécialité de la Charlton.
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  #3  
Vieux 05/06/2008, 00h34
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Brother Ray change la caisse du Fauve
VO : Space 1999 #2 (01/1976)
Editeur : Charlton Comics

Collection : Movie Classic
Credits : (Nicola Cuti/ Joe Staton/ Joe Staton)



Cover : (Joe Staton/ Joe Staton)

-/ Survival

La Lune à la dérive, s’approche d’une énorme planète où les conditions semblent réunies pour enfin abriter les naufragés de la base Alpha. En effet, Actaeon serait peut être le refuge idéal pour cette poignée d’humains vagabondant au gré des vents cosmiques sur leur astre en perdition. Un engin est envoyé sur place, à son bord : Tom le pilote, John Koenig et Victor Bergman. L’approche se fait sans souci lorsqu’un énorme vaisseau étranger fait irruption et se place sur la trajectoire de l’Eagle.



Les tentatives de communication échouent les unes après les autres. Plutôt que subir cette incertitude, Koenig préfère prendre courageusement les choses en main. Effectivement, qui peut prédire le niveau d’hostilité de ce que l’on ne connaît pas.

L’Eagle s’arrime à l’immense appareil et l’exploration commence. Personne, à bord !!! Koenig pense que tout cela ne présage rien de bon et que les occupants ne vont pas tarder à se manifester. Ce mauvais pressentiment précède tout juste une embuscade. Les Humains, pris sous un feu nourri, sont contraint de battre en retraite. Tom sera d’ailleurs touché mortellement durant cette rixe. La riposte de Bergman est intense et engendrera la cause d’une avarie grave au sein du système de navigation du vaisseau. Celui-ci perd sa stabilité et attiré par le champ gravitationnel d’Actaeon, plonge dangereusement vers l’énorme planète.



Un Alien surgit alors et tente, faisant abstraction du combat, de reprendre les commandes de l’engin en perdition. Le crash est hélas inévitable. Sur la planète Actaeon Koenig est sain et sauf, il reprend peu à peu connaissance et s’aperçoit qu’il est seul au milieu des débris. Ne sachant pas si des secours viendront à lui, il lui est nécessaire d’organiser sa survie sur cette étrange planète.
Effectivement le danger peut surgir à tout moment. Il réussit malgré tout à établir un campement à l’écart du naufrage sur un point dominant et à priori stratégique. C’est alors qu’il se retrouve à nouveau confronté au pilote Alien ayant survécu lui aussi à la collision. Koenig, par la ruse, parvient à désarmer son ennemi.



Tout d’abord méfiant, Koenig trouve son prisonnier résigné et beaucoup moins combatif. Ils vont d’ailleurs unir leurs efforts pour survivre dans ce milieu plutôt hostile.



Il s’avère que malgré les problèmes de communication l’Alien, qui se nomme Bruin, ne se débrouille pas si mal et semble en savoir plus qu’il n’en dit sur la manière de survivre à la surface de cette planète.



En fin de récit, Koenig enlevé par un singe carnivore monstrueux, retrouvera l’infortuné Bergman. Prisonnier lui aussi dans le repaire du monstre, quelle n’a pas été sa surprise de retrouver ainsi son commandant. Les 2 humains seront, contre toute attente, sauvés par l’ennemi de naguère qui semble avoir pris parti pour la cause de Koenig.



C’est alors que les secours venus de la base Lunaire débarquent et expliquent aux naufragés qu’il est grand temps de quitter Actaeon. On apprend par ailleurs qu’une partie de cette planète est peuplée par les « frères » de Bruin et que ces derniers ne désirent pas être importunés par qui que ce soit. Les terriens ne voulant pas s’engager dans un conflit de grande envergure iront chercher leur bonheur ailleurs…



Mon avis : Un scénario classique de science fiction bien amené. De l’action, de l’imprévu et des revirements multiples. Une attention particulière semble avoir été portée afin de recréer l’ambiance si singulière de la série télévisuelle originale. Joe Staton ne se débrouille pas si mal que cela malgré un encrage souvent limite. Il est clair que la colorisation soignée sauve un peu la baraque. C’est d’ailleurs la dernière contribution de Staton sur la série car il va laisser sa place à un jeune dessinateur plein de promesses : John Byrne.
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Vieux 05/06/2008, 00h36
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VO : Space 1999 #3 (03/1976)
Editeur : Charlton Comics

Collection : Movie Classic
Credits : (Nicola Cuti/ John Byrne/ John Byrne)



Cover : (John Byrne/ John Byrne)

-/ Bring Them Back Alive!



Toujours à la recherche d’une planète hospitalière capable d’héberger les naufragés de la base Lunaire, Koenig, Bergman et le Dr Russel ont débarqué sur Taurus IV. Cet astre doté d’une atmosphère respirable est couvert d’une végétation luxuriante et ne semble abriter qu’une flore primitive. C’est avec stupeur, que les explorateurs découvrent alors quelque chose de légèrement disparate avec le contexte.



Sur un piédestal, une table des chaises, un repas prêt à être consommé. Il n’en faut pas plus pour alarmer Koenig qui se demande si cette mise en scène ne serait pas un piège. La réaction est hélas trop tardive, des panneaux surgissent de toutes parts et cernent les trois Terriens. Emprisonnés et sous l’effet de gaz soporifique, la petite troupe ne tarde pas à tourner de l’œil. A leur réveil, leur surprise est grande.



Captifs de leur cage énergétique ils s’aperçoivent rapidement qu’ils ne sont pas si seuls que cela, et se disent que le sort de leurs voisins de captivité n’est guère plus réjouissant que le leur. Différentes races extra Terrestres sont représentées dans ce lieu qui fait étrangement penser à un zoo.



Les autres détenus confirment aux humains leur idée première. Ils sont à bord d’un immense vaisseau spatial, convoyés vers une destination inconnue en vue d’être effectivement présentés dans un zoo. Des androïdes solidement armés, chargés de surveiller la « cargaison », assurent avec brio leurs rôles de geôliers. Malgré un confort relatif Koenig se posera immédiatement en véritable leader, il parviendra à redonner espoir au groupe résigné, réveillera les ardeurs de liberté de chacun et organisera la résistance à bord du vaisseau. Pour l’instant les propriétaires du vaisseau restent invisibles, ce sont les androïdes qui donnent la réplique à la mutinerie.



Peu à peu et au vu de la tournure prise par les événements, Bergman et Koenig sont sûrs que ceux qui tirent les ficelles font partie des insurgés et gardent la situation en main malgré les apparences. La suite donnera raison aux Terriens et les masques tomberont à notre plus grande surprise en fin de récit. Un petit spoiler pour terminer destiné à ceux qui ne liront pas ce comics…





Commentaire : Paradoxalement c’est chez Charlton que Byrne a donné ses premiers vrais coups de crayons. Rapidement repéré par Nicola Cuti, c’est dans sa participation aux séries E-Man et Doomsday +1 que l’on découvrira tout le talent de ce jeune dessinateur d’origine Anglo-Canadienne. Charlton Comics, en mal de dessinateurs, n’a pas hésité une seconde pour confier ces Space 1999 à Byrne qui remplacera avec bonheur un Staton surbooké. Tout en gardant un regard pointé vers la Marvel, cette collaboration avec Charlton se poursuivra jusqu’en 1977. La suite on la connaît…

Mon avis : Un bon scénario de Nick Cuti qui entretient le suspense dans ce milieu clos. On s’interroge jusqu’à la fin pour deviner qui détient les clés de ce vaisseau et on se prend au jeu des soupçons sans s’en rendre compte. Il faut dire que l’aspect graphique n’est pas étranger au plaisir de retrouver une fois de plus les héros de cette série, confrontés à une aventure bien séduisante. Byrne, sans toutefois faire péter la baraque, signe une réalisation sympathique et imaginative, il arrive même à faire oublier Staton qui ne se défendait pourtant pas si mal sur cette série.
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Vieux 05/06/2008, 00h37
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VO : Space 1999 #4 (05/1976)
Editeur : Charlton Comics

Collection : Movie Classic
Credits : (Nicola Cuti/ John Byrne/ John Byrne)



Cover : (John Byrne/ John Byrne)

Pas de VF pour ce récit, selon ComicsVF et Comics & Heroes References.

-/ Demon Star

Prisonniers de leur astre fou, Koenig et les survivants de la base Lunaire Alpha continuent leur anarchique périple au fin fond du cosmos. Toujours à la recherche d’un havre de paix, les chances de tomber sur une opportunité acceptable sont peu fréquentes, et lorsque l’occasion se présente, il ne faut surtout pas la négliger.



Justement aux abords du système d’Algol une planète semble répondre aux critères de viabilité requis par les scientifiques de la Moon Base. Hormis que cette planète bénéficie de l’influence de deux astres antagonistes, le coup semble jouable. Une reconnaissance s’impose.

Hélas dès leur approche, des vaisseaux aliens issus de ladite planète surgissent aux abords de la base Lunaire et se montrent immédiatement belliqueux. L’effet de surprise aidant, la réaction de Koenig vient un peu tard. Les agresseurs ont le temps de procéder à un dernier méfait avant de quitter les lieux. Par le biais d’un rayon désintégrateur, ils parviennent à prendre quelques Terriens en otages dont le Dr Russel.



A l’abri dans leur base, les extra Terrestres communiqueront leurs exigences et ourdiront leurs dernières menaces. C’est sans compter sur la détermination des Terriens qui vont désormais tout mettre en œuvre pour récupérer les leurs.



Bergman et Koenig prennent les choses en main. Solidement armés, ils se présentent devant la cité où se sont certainement réfugiés les belligérants. Les portes de la ville s’ouvrent, un surprenant comité d’accueil les attend alors. Effectivement, étonnant à première vue…



Méfiants, les humains pénètrent dans le palais. C’est sous les hourras de bienvenue que la délégation est invitée à se présenter devant le puissant Paceus, le maître de ces lieux.



Une fête est même organisée en leur honneur. Les prisonniers sont restitués sans encombre, ils ont été même bien traités. Paceus ne semble pas être en mesure de donner d’explications et affirme ne rien connaître des agresseurs. Bizarre...



Les investigations de Koenig et de son équipe confirment l’honnêteté des propos de Paceus. On nage en plein mystère. C’est au cours de l’exploration d’un temple perdu au milieu d’une végétation luxuriante que la solution de l’énigme s’impose aux Terriens.

La dualité de leur environnement cosmique a engendré sur cette race une ambivalence totale dans leur comportement. En effet, cette planète subit l’influence de deux soleils, et en fonction du contexte spatial, les paisibles aliens se peuvent se retrouver transformés en féroces guerriers sans garder aucun souvenir d’un quelconque changement de leur état.



Malgré les quelques aménagements de dernière minute, cet élément quelque peu inquiétant ne peut évidemment garantir la pérennité d’une colonie Terrienne sur cette planète. Ce sera peut être pour la prochaine fois…

Mon avis : Un bon récit de science fiction avec son cortège d’aberrations et de rebondissements. Un script original de Cuti parfaitement appuyé par Byrne qui commence à trouver une excellente carburation sur cette série. Son trait s’affirme au fil des pages et les découpages audacieux appuient avec bonheur l’impression générale de réussite. Personnellement, j’ai beaucoup aimé.
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Vieux 05/06/2008, 00h39
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VO : Space 1999 #5 (07/1976)
Editeur : Charlton Comics

Collection : Movie Classic
Credits : ( Nicola Cuti/ John Byrne/ John Byrne)



Cover : (John Byrne/ John Byrne)

Pas de traduction connue de cette publication selon ComicsVF et Comics & Heroes References.

-/ Gods Of The Planet Olympus

Toujours à la recherche d’un havre de paix, les naufragés de la base Alpha continuent leur périple dans l’immensité de l’univers. Une nouvelle planète vient d’être repérée et serait susceptible d’accueillir la colonie Terrienne. Ses caractéristiques étant toutes proches de celles de notre planète, un Eagle est aussitôt dépêché sur place. La mission s’annonce sous les meilleurs auspices, lorsque une intervention pour le moins inattendue vient pimenter l’affaire.



Alors que le vaisseau survolait une étendue océanique, celui-ci s’est retrouvé harponné purement et simplement par le trident d’un être gigantesque, ressemblant à s’y méprendre au dieu marin Neptune. Sur la base Alpha, au vu des dernières transmissions et malgré l’étrangeté de la situation, on prend l'affaire très au sérieux. Koenig décide aussitôt de se rendre sur place en compagnie du Dr Russel et de Bergman.

Sur la mystérieuse planète, les débris de l’appareil de reconnaissance sont rapidement repérés à proximité d’une zone côtière. Un premier examen de l’épave confirme la l’incroyable théorie selon laquelle l’engin aurait été embroché par un énorme trident. L’équipage, quant à lui, a tout bonnement disparu. Après un court répit, les Terriens sont à leur tour menacés par un éboulement de rochers provoqué par un… Cyclope !!!



La réaction est immédiate, ils parviennent grâce à leurs blasters à terrasser le monstre. Hélas ce dernier n’étant pas seul, un autre Cyclope réussit à capturer Koenig et ses amis. Prisonniers dans l’antre du géant, ils ont le plaisir de découvrir que leurs camarades disparus sont présents à leur coté. Mais après de courtes retrouvailles l’urgence est de fuir au plus tôt cet endroit peu rassurant. Suite à une habile manœuvre et pas mal de courage, tout ce petit monde se retrouve libre et constate que quelques autochtones, également captifs, ont profité de la situation. L’un d’entre eux se nomme Demothus, il affirme être le chef des Hellenites, peuple étrangement proche des Grecs antiques.



Koenig et ses amis ne tardent pas à faire le même rapprochement. Les Terriens voulant en savoir plus sur cette planète, qui baigne dans une ambiance mythologique évidente, vont reconduire Demothus dans sa cité d’ivoire nommé Hellene. Ils apprennent que sur ce monde, les Dieux et les géants d’une part, les hommes d’autre part, cohabitent dans des conditions pas forcément évidentes. En effet il s’avère que ces Dieux ont de sérieuses tendances belliqueuses.



Arrivés à Hellene Koenig s’étonne de découvrir des vaisseaux spatiaux opérationnels transformés en sanctuaires. Ceux-ci seront mis à l’épreuve sous peu vu que les Dieux ont entrepris d’attaquer la cité d’ivoire. Koenig et Demothus aux commandes de l’un d’entre eux arriveront à repousser l’assaut et iront même jusqu’à défaire Zeus lui-même.



On apprend qu’en réalité ces Dieux sont de grands enfants, désireux de se distraire en guerroyant de temps à autre. Pour corser le tout, Zeus ayant pris tellement de plaisir lors de ce combat, proposera la paix aux humains, ravis de pouvoir profiter enfin d’une quiétude bien méritée.

Mon avis : Comme on peut le constater Nicolas Cuti ne fait pas dans le détail et prend pas mal de liberté sur le thème mythologique. Son propos relève de la fantaisie la plus complète, la corrélation entre la civilisation qu’il présente et la Grèce antique est, à mon avis, un peu fumeuse. Inutile de faire inutilement la fine bouche, le rythme est soutenu du début à la fin et Byrne s’éclate comme un dingue sur ce scénario complètement débridé. Un comics d’action que les amateurs ne manqueront pas d’apprécier.
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VO : Space 1999 #6 (09/1976)
Editeur : Charlton Comics

Collection : Movie Classics
Credits : (John Byrne/ John Byrne / John Byrne)



COVER : (John Byrne / John Byrne)

Pas de VF pour ce récit, selon ComicsVF et Comics & Heroes Reference.

-/ Prologue

Il y a plusieurs millions d’années, dans une zone reculée de l’univers, un drame sans précédent a secoué la planète des Q’Lee, une race pacifique à l’origine de la défunte Première Fédération. Un de ses rejetons, le tristement célèbre H'r'nath-Kem-Tohr, que l’on considère à juste titre comme l’incarnation absolue du mal, a franchi une étape supplémentaire dans sa folie destructrice en faisant exploser tout bonnement sa planète originelle.



Ce génocide sans précédent n’a pas échappé à la vigilance de la Fédération. Pour chasser un fou, il faut être, dit-on, aussi déséquilibré que lui… la mission a été confiée à ce qui se fait de mieux en la matière le commander Fel’T’Ap.



Celui-ci ne s’embarrasse de nobles sentiments et atomise le vaisseau du déviant. C’en est fini de H'r'nath-Kem-Tohr, bien que dans l’holocauste, son arme ultime, protégée par un solide champ d’inertie a été expulsée sans dommage. Celle–ci dérive peut être encore au gré des vents cosmiques quelque part dans l’infini.

-/ Part One : Flotsam



Retour au présent. Les naufragés de la Base Alpha continuent leur interminable périple et leur quête d’un monde capable d’accueillir la colonie Terrienne. Le secteur exploré actuellement apparaît franchement hostile, en dehors de la découverte de planètes calcinées par un ancien conflit galactique, le commandant Koenig et son officier navigant Mal Burns sont prêts à jeter l’éponge. Pour corser le tableau les transmissions avec la base Lunaire sont bien délicates, car des brouilleurs, vestiges de l’antique conflit, semblent encore opérationnels.



La routine est alors interrompue par la détection d’un petit objet à la dérive se dirigeant tout droit vers l’Eagle de reconnaissance. Un objet certes petit par la taille, mais qui s’avèrera très vite être un immense problème pour le vaisseau Terrien et ses deux occupants. Le contact est brutal, l’Eagle vole en éclat.



Koenig vient sans le savoir de faire connaissance avec l’arme ultime de H'r'nath-Kem-Tohr, dont la puissance a considérablement diminuée avec le temps. Elle a quand même atteint en partie son objectif de destruction aveugle. Koenig est projeté instantanément dans le vide spatial.

-/ Part Two : Survival

Dans cette seconde partie, comme son nom le laisse supposer, il ne sera uniquement question de la lutte que mèneront les Terriens pour leur survie dans ce milieu intrinsèquement hostile. Après avoir, dans une scène d’anthologie, réussi à récupérer son casque Koenig tentera l’impossible pour alerter la base Lunaire de la catastrophe.



Il aura le bonheur de retrouver son coéquipier Mal, vivant et en bonne santé, dans un compartiment de survie tout à l’arrière du vaisseau déchiqueté. A eux deux, après un travail éreintant dans le vide, ils réussiront à créer un tourbillon d’énergie à partir de ce qui reste des propulseurs et seront ainsi repérés puis secourus. Un suspense à en couper le souffle pour ce deuxième chapitre qui, sur le sujet, aurait pu paraître fort ennuyeux…

Mon avis : Pour son premier scénario, Byrne ne manque ni d’audace ni de courage. Outre l’ingénieuse mise en place et l’intersection d’évènements sur plusieurs axes temporels, il introduit génialement sa seconde partie, où ses héros vont devoir survivre aux conséquences du crash de leur vaisseau. Ingéniosité, morceaux de bravoure, suspense haletant, tout est réuni pour nous maintenir scotché jusqu'à la Happy End, réussie de surcroît. En plus d’avoir un joli coup de crayon, on découvre avec joie un talent de conteur inné chez ce jeune créateur. Rassurez-vous, il aura dans l’avenir l’occasion de prouver tout le bien que je pense de ce premier essai.
Coté graphisme, un style qui en impose et une recherche évidente sur l’architecture des planches. On reconnaîtra volontiers que la scène sur 2 pages contiguës, où Koenig tente de récupérer son casque est un petit bijou dans le genre. Vous l’aurez compris la copie est là aussi presque parfaite.





C’est le dernier épisode de Byrne sur cette série. Et elle aura d’ailleurs beaucoup de mal à s’en remettre… mais n’anticipons pas.
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Editeur : Charlton Comics

Collection : Movie Classic
Credits : (Mike Pellowski/ Pat Boyette/ Pat Boyette)



COVER : (Pat Boyette / Pat Boyette)

Pas de VF pour ce récit, selon ComicsVF et Comics & Heroes Reference.

1/ The Metamorph

La base Alpha continue son périple dans l’immensité spatiale. Après des mois de vagabondage, le bilan n’est guère réjouissant d’autant plus que le système de production d’air, endommagé, menace de se retrouver rapidement inopérant. Devant cette situation d’urgence, la nécessité de se procurer au plus vite un métal indispensable, le Tiranium, s’impose comme priorité absolue. A proximité une planète bien peu accueillante, nommée Psychon, serait susceptible d’héberger des quantités importantes du précieux minerai. Une mission de reconnaissance est aussitôt envoyée sur place.



La confirmation ne se fait pas attendre, du Tiranium a bien été décelé par les scanners de l’Eagle. Hélas, le vaisseau est rapidement pris à partie par une masse d’énergie issue de la surface même de la planète. Celui-ci a tout juste le temps de tenter une manœuvre d’esquive avant d’être absorbé purement et simplement. Consternation !!!



Le suspense est toutefois de courte durée, un message issu de Psychon est alors capté par le système de transmission de la base Alpha. Il émane d’un dénommé Mentor et précise que dans un but d’auto défense il a été contraint d’intervenir sur l’Eagle. L’équipage serait donc sain et sauf, Koenig propose en conséquence une rencontre en terrain neutre. Mais les desseins de Mentor sont-ils aussi purs que son discours pacificateur ? Rien n’est moins sûr. D’autant plus que les pouvoirs des habitants de Psychon sont loin d’être rassurants. Méfiance… cela sent à plein nez le coup fourré. Koenig, bien conscient de la situation, décide malgré tout de jouer le jeu, comme si de rien n’était.



Effectivement, illico presto, l’Eagle de Koenig est capturé à son tour et conduit tout droit sur Psychon. Prisonniers à l’intérieur d’un vaste volcan, les Terriens ne resteront pas longtemps les bras croisés, solidement armés, ils partent explorer la sinistre caverne. Pendant ce temps, Mentor et sa fille Maya s’emploient à transférer l’énergie psychique de leurs prisonniers au sein d’un étrange ordinateur. Laissant en conséquence, ces « coquilles vides » tout juste bonnes à creuser le roc dans une mine toute proche. C’est à ce moment que Koenig et sa troupe retrouvent un de leurs camarades dans un sale état.



Mentor apparaît et s’en prend aux Terriens par le biais de champs magnétiques interposés. Il parvient à les conduire dans son sanctuaire où trône le fameux ordinateur qui semble si important à la survie de Psychon. Il explique que cette curieuse machine doit être alimentée d’une quantité considérable d’énergie psychique pour arriver au but ultime de l’opération : transformer l’inhospitalière Psychon en planète paradisiaque. Koenig, intelligemment, utilisera la fille même de Mentor qui réalisera l’inhumanité de la manoeuvre et prendra fait et cause pour les Terriens.

Koenig finira par détruire l’ordinateur, ce qui aura comme conséquence d’engendrer un véritable holocauste de niveau planétaire. Mentor périra en compagnie de sa merveilleuse machine. Koenig et son équipe auront tout juste le temps de quitter les lieux de la catastrophe. Ils ne partiront pas seul vu que Maya, la métamorphe, sera sauvée et recueillie par l’équipage de la base Lunaire.



Une Happy End modérée toutefois par les réserves émises par Maya, sur sa future existence au milieu des humains.

2/ Escape From Vipon

Une seconde histoire qui ne propose hélas pas grand-chose de vraiment captivant et qui a le seul mérite de faire la part belle à Maya, la jeune métamorphe dont on a parlé quelques lignes plus haut.



Les autochtones de la planète Vipon, appartenant à une race reptilienne guerrière, ne rêvent que d’une seule chose : accéder à l’armement dernier cri que possèdent les vagabonds de la base Alpha. Pour accéder à leurs aspirations ils n’ont pas hésité à capturer Koenig et Helena Russell. Ils proposent alors aux Terriens de restituer leurs otages contre la livraison d’un stock d’armes atomiques dont ils sont friands.



Une opération est lancée rapidement, un Eagle se pose sur la planète Vipon. A son bord Tony, un navigateur, et Maya… qui a pris un déguisement des plus surprenants. N’est-ce pas ? Les Vipons, quant à eux, ne trouvant qu’un vaisseau vide sont furieux et deviennent de plus en plus menaçants.



La suite on l’imagine facilement, Maya utilisera ses pouvoirs pour se dissimuler des geôliers et finalement aller libérer les Terriens qui trouveront en la personne de leur nouvelle protégée une alliée de tout premier plan.

Mon avis : C’est le dernier numéro de cette série et contrairement aux précédents, le sujet s’inspire d’un épisode TV appartenant à la deuxième saison de diffusion : The origin of Maya. Comme vous pouvez le constater, le phénoménal John Byrne, a quitté le vaisseau et c’est Boyette qui se charge d’illustrer cet ultime opus. Le moins que l’on puisse dire c’est que le résultat n’est pas des plus convaincants. Le style de ce dessinateur ne convient pas à ce style de récit et on ne peut pas non plus dire que Boyette s’est senti vraiment concerné par le sujet. On a connu effectivement bien mieux de sa part. Le scénario de la première histoire, sans réelle surprise, est tout à fait acceptable et bien dans l’esprit de cette épopée. La seconde histoire reste à mon goût la plus faiblarde de la série, je ne m’y attarderai donc pas.
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Mon Terrifiant Bric-à-Brac...
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