Les méchants les plus mémorables des anime et des mangas!

[Man-Thing]

Takano Miyo

(Higurashi no naku koro ni)

L’une des grandes raisons du succès de la série Higurashi no naku koro ni, c’est aussi son méchant, ou plutôt

sa méchante !

Takano Miyo est l’infirmière de la clinique tenue par le docteur du village, Irie. Infirmière gentille et dévouée, elle l’épaule dans ses tâches de tous les jours.
Elle semble toujours se moquer gentiment de ses interlocuteurs et tenter de leur faire peur en leur racontant les horribles légendes locales liées à Oyashiro~sama, le sinistre dieu protecteur du village d’Hinamizawa, afin d’observer leurs réactions.



La voix doucereuse que lui prête sa seiyuu, Itou Miki, est à ce propos un régal pour les oreilles, par tout ce qu’elle fait passer comme sous entendus…

Dans la plupart des arcs de la première saison, elle semble mourir au moment où elle décide d’explorer la salle du temple d’Oyashiro~sama abritant des instruments de torture, interdite au public, pendant la nuit de Watanagashi, le festival du village. Elle a souvent été vue pour la dernière fois en compagnie du photographe ornithologue qui l’accompagne pendant le festival et est l’une des nombreuses disparitions inexpliquées de la série.
On retrouve son cadavre calciné.



En fait, comme nous l’apprenons plus tard dans la série, dans la saison 2, elle ne fait que feindre la mort afin d’avoir plus de champ libre pour jouer son vrai rôle au sein du village d’Hinamizawa.

Takano Miyo est en effet l’agent d’une mystérieuse agence gouvernementale qui étudie les causes et effets de « la malédiction d’Oyashiro~sama » qui, sous couvert d’être un acte divin, est en fait une épidémie affectant tous les habitants qui tentent de sortir du village, ce depuis des générations.

A chaque nouvelle uchronie générée par la mort de Rika, les buts de Miyo restent inchangés : étudier cette « reine porteuse » et son influence sur l’épidémie et les habitants, vu qu’elle est protégée par eux de manière inconsciente et la tuer (quitte à la disséquer) afin de prouver la théorie de son père adoptif, le professeur Takano.



Le passé de Takano Miyo explique son fanatisme et son obsession : A la mort accidentelle de ses parents, elle a échoué dans un orphelinat atroce, dans lequel les éducateurs terrorisaient les enfants, régnant en seigneurs et maîtres sur eux.

Avec des amis, elle a fini par réussir à s’en échapper et contacter un collègue de son père, le vieux professeur Takano, qui l’a littéralement sauvée en l’adoptant.

Célibataire endurci, il est devenu tout pour elle, comme un nouveau père mais, chercheur isolé et sans reconnaissance de ses pairs et des institutions, ses théories au sujet de l’épidémie d’Hinamizawa ont été tournées en ridicule et il est mort dans l’oubli peu de temps après l'avoir adoptée.
Toutes ces épreuves ont fragilisé la santé mentale de Miyo.

Obsédée par l’idée de le réhabiliter lui et ses travaux, elle a pris sa suite mais, malgré un acharnement fanatique, n’est arrivé à rien.
Elle a été repérée par l’organisation, qui en a fait son agent dans le village maudit, lui confiant des troupes d’élite pour l’assister et la déguisant en infirmière auprès du docteur Irie, un de leurs agents qui a bien plus de scrupules qu’elle.



L’organisation tente de militariser l’épidémie et ne recule devant aucun artifice pour ce faire, manipulant notamment Takano Miyo en lui promettant de l’aider à faire reconnaître son père adoptif et ses travaux.

Miyo est donc une femme très intelligente et terrifiante car prête à tout, sans scrupules et manipulée, tant par l’organisation que par ses sentiments pour le professeur Takano.
C’est un personnage tragique et pathétique au sens premier du terme, son passé atroce expliquant et même excusant en grande partie ses actes de femme adulte.
Personnellement, c’est une de mes « méchantes » favorites car une des plus crédibles.

Sa fin est d’ailleurs particulièrement pitoyable, puisqu’elle est trahie par ses alliés, qui lui révèlent finalement la vérité, et abandonnée par tous, laissée seule devant la responsabilité de ses actes.
Devenue complètement folle, elle est sauvée de la mort par l'homme qui l'aime et dont elle a constamment joué avec les sentiments, Tomitake Jirou, un de ses fidèles collègues dans l'organisation.
Takano Miyu est un être pathétique et émouvant, un grand personnage.




Higurashi no naku koro ni lui doit beaucoup de son ambiance et son scénario fascinant.

[Man-Thing]

Nul besoin de cacher l'identité du nouvel arrivant, vu qu'il s'annonce immédiatement comme étant "Barbe bleue" dans l'anime.
En tant que francophones, vous n'avez pas d'excuses pour deviner très vite son identité réelle!


Caster/Gilles de Rais (Fate/zero)


L'invocation la plus horrible de tout Fate/zero...

Caster est l’un des rares antagonistes du Type moonverse à être aussi amoral. Il est à la base un chevalier compagnon de Jeanne d’Arc qui renie Dieu quand celle-ci est brûlée sur le bûcher car il était à la fois ému par sa sainteté, sa pureté et véritablement amoureux d’elle.



C’est quand il tourne le dos à l’Eglise qu’il va devenir peu à peu un monstre, commettant des actes atroces avec divers compagnons, notamment un certain Prelati (par ailleurs lui aussi un personnage historique réel, ayant tenu un rôle similaire auprès de Gilles de Rais) qui lui enseigne la magie noire et avec qui il enlève et torture de nombreux enfants de son fief.
Effet de son utilisation de la magie noire, son physique autrefois avenant commence à changer et ses yeux deviennent globuleux et proéminents comme ceux d’une grenouille.

Il est invoqué au cours de la 4ème guerre du Graal par un serial killer, Uryuu Ryunnosuke, un jeune psychopathe intelligent qui aime capturer et torturer ses victimes.
Celui-ci descend d’une famille de mages au mana appauvri et ne croit pas en la magie, accomplissant par curiosité le rituel d’invocation en se servant comme carburant magique du sacrifice d’une famille chez qui il s’est introduit.



C’est le fait que « Caster » est la seule classe disponible au moment où il lance son invocation qui fait que Gilles de Rais devient un mage, étant un robuste chevalier à la base. Il aurait plutôt dû être invoqué dans une des trois classes de guerrier, Saber, Archer ou Lancer.
C’est la corruption du Graal par l’action égoïste des Einzbern lors des guerres précédentes qui a permis d’invoquer un « héros » aussi maléfique.
C’est d’ailleurs la proximité de tempérament entre master et servant qui a permis à Ryunnosuke d’attirer à lui un personnage qui lui ressemble autant, les règles du rituel d’invocation obligeant l’invocation de servants au tempérament similaire.
De toutes les paires master/servant de la 4ème guerre du Graal, celle constituée par Caster et Ryunnosuke est la plus proche d’une stricte association d’égaux, le jeune psychopathe ne désirant pas du tout gagner la guerre et exaucer un vœu en manipulant son servant pour parvenir à ses fins mais seulement apprendre à la fois la magie et la philosophie de la torture de Caster, ce qui enchante ce dernier, heureux d’avoir été invoqué par un maître aussi « compréhensif ».


D’un niveau très faible en magie à la base, Gilles de Rais possède un noble phantasm très particulier, le livre de sorts de Prelati. C’est ce puissant livre qui en fait un magicien à part entière et lui permet d’invoquer des démons, en fait des créatures qui n’ont rien de démoniaque mais sont plutôt proches des créatures du mythe de Chtulhu de Lovecraft.
Ces démons stupides sont des agents des Ultimes, les créatures divines et lovecraftiennes qui détruiront le nasuverse (l’univers de Type moon, partagé entre Fate et Tsukihime, notamment) à la fin des temps.
Le livre lui permet également de créer un atelier magique, zone lui permettant d’exercer son ignoble « art » sans être détecté.



En tant que chevalier de formation, Gilles de Rais est un stratège compétent qui exploite pleinement les capacités des créatures qu’il invoque. Il est également doté d’une force physique et d’une endurance inhabituelles pour un héros de la classe Caster.

Gilles de Rais utilise la magie noire à des strictes fins personnelles. Il se fiche de la guerre du Graal, seulement désireux de provoquer Dieu en commettant les actes les plus ignobles.
Avec l’aide de son allié et « disciple » Ryunnosuke, à qui il prête divers artefacts mineurs lui permettant d’enlever des enfants sans difficulté, il crée, en fusionnant les corps de ses petites victimes de façon chaotique, des meubles et des instruments de musiques vivants et gémissants.

Les créations de l’atelier magique de Caster (non montrées dans l’anime mais qui le sont dans l’édition japonaise du manga qui va être édité en Français bientôt. Je me demande si ils vont le censurer, d’ailleurs) sont si inhumaines et atroces que Waver, le maître de Rider, vomit de manière incontrôlable en en découvrant une infime partie, son servant lui cachant l’étendue des dégâts et ensevelissant l’atelier dans les flammes quand ils le découvrent.

La folie de Caster et de Ryuunosuke fait qu’ils ne se soucient pas d’être vus par les habitants de Fuyuki, la ville où se déroule la guerre, violant ainsi un des commandements de l’association des mages et provoquant très vite l’alliance de plusieurs des participants de la guerre du Graal, culminant quand Gilles de Rais invoque et fusionne avec une créature marine colossale qui manque de détruire Fuyuki.



Caster est détruit par l’alliance entre Saber, Rider et Lancer, apercevant sa bien aimée Jeanne juste avant de mourir, et son maître est abattu par une balle du fusil de sniper d’Emiya Kiritsugu, alors qu’il se repaissait de la destruction engendrée par la créature.

Caster, comme son master, est l’un des rares antagonistes du Type moonverse, qui est plus fou à lier que véritablement maléfique. Il ne se rend jamais compte de la portée de ses actes, qui sont pour lui normaux et est un genre d’agent du chaos, n’ayant rien à faire dans la 4ème guerre du Graal (il n’aurait d’ailleurs jamais dû être invoqué, de par son alignement chaotique mauvais et surtout pas dans cette classe de servant).

C’est un personnage terrifiant et pathétique à la fois, car son imprédictibilité le rend particulièrement dangereux, sans être spécialement puissant.
Sa folie furieuse, qui lui fait prendre Saber pour Jeanne d’Arc et se délecter de la souffrance et du désespoir qu’il provoque par jeu et sa sociopathie le rendent vraiment unique dans le typemoonverse.

La complicité anormale qu’il entretient avec son master, au comportement lui aussi angoissant (souriant en commettant des horreurs) marquent beaucoup le spectateur et l’interrogent.

[Samo]

Je connais pas du tout cette série, mais ça me tente bien.

[Man-Thing]

Fate/zero est une de mes séries cultes.
En France, il y'a une intégrale en 2 volumes plutôt pas chère (pour une fois) chez Kazé, qui comprend la série en blu ray et en DVD, chaque volume correspondant à une saison de 13 épisodes.

Merci pour tes réactions, ça fait plaisir de pas avoir l'impression de poster dans le vide.

[Samo]

Je t'en prie

Et le manga, il sortirait quand ?

[Man-Thing]

Premier trimestre 2014
http://www.ototo.fr/index.php/actual...1/08/FATE/ZERO

Je ne l'ai pas lu et ne sais pas ce qu'il vaut.

[Samo]

Merci !

[Man-Thing]

Le duc Damiya de Kemono no souja Erin



Dès sa première apparition, on se doute que ce sera le méchant grâce à sa tronche de fouine.
Raffiné, séducteur et manipulateur, le duc est la personnification de l'égoïsme le plus immonde.

3ème personnage en importance de la cour, il complote pour devenir le premier, alors qu'il a déjà absolument tout ce dont un homme peut rêver, y compris une famille aimante. Mais non, monsieur préfère fomenter un complot extrêmement complexe et étalé dans le temps (il a de la patience, on peut pas lui enlever ça), quitte à plonger son pays dans le chaos, à entrainer la mort de milliers de gens dans des guerres futiles tout ça pour monter sur le trône, pourrissant la vie de tous ceux qu'il approche et tentant même de corrompre ce fascinant personnage extrêmement courageux qu'est Erin, alors qu'elle en a suffisamment bavé comme ça.

C'est le prince de Machiavel personnifié. Aucune morale, aucun crédo autre que sa personne, il est prêt à abaisser les hommes et à détruire son pays sur l'autel de son ambition démesurée.

[Slobo]

Milady de winter (Ma première catwoman en un sens)

Et avec le cardinal

[Man-Thing]

Ika musume (Shinryaku ! Ika~musume)



Et une méchante protagoniste, une!
Ika~musume est une fille calmar venu du fond des mers. Constatant la pollution causée par l’humanité sur les fonds marins, elle décide d’envahir la surface pour asservir l’humanité. Tremblez, car :

- elle est seule, sans armée
- elle est naïve et stupide
- elle est relativement peu puissante



Ika~musume ne connaît rien de la surface et c’est ce qui va la conduire à sa perte sitôt sa conquête commencée. Malgré la puissance de ses « cheveux » (en fait, des tentacules destructeurs et extrêmement rapides, à la grande portée car extensibles), elle a sous estimé les humains, et plus particulièrement, Chizuru, la fille aînée de la famille tenant le restaurant de plage par lequel elle a décidé de commencer sa conquête.

Obligée de rembourser les dégâts matériels qu’elle a causés, elle devient serveuse dans le restaurant mais travaille seulement tenue par la terreur que lui inspire Chizuru, qui cache une puissance et un tempérament terrifiant derrière une façade calme...



Ika~musume va découvrir et sympathiser avec les humains, découvrir leurs réalisations dignes d’intérêt (les jeux vidéo, les parapluies… ) mais aussi les dangers qui la guettent (la perverse Sanae, les 4 scientifiques américains qui ont leur labo sur la plage et veulent à tout prix la disséquer, la prenant pour une E.T…)

Ika~musume guette cependant chaque occasion de conquérir le monde et un jour, c’est sûr, dès que Chizuru aura le dos tourné, elle aura notre peau.
Sauf si vous avez des crevettes, son plat favori, à disposition.

Avec le général Vamp de la série Sunred et Il Palazzo d’Excel saga, Ika~musume est la méchante conquérante la plus drôle que j’ai vue dans un anime.
C’est surtout sa bêtise sans limites, son ignorance et sa flemmardise qui la limitent, car elle pourrait faire quelques dégâts si elle le voulait. Pas beaucoup, mais un peu.

En tout cas, si vous aimez les anime humoristiques vraiment drôles, les deux saisons de ses aventures vous attendent.





Orihara Izaya (Durarara !!)



Izaya ? On peut le définir comme le troll ultime.
Si je me fie aux résumés des light novels de Durarara !! (oui, avec deux points d’exclamation, pas un ni trois), il a quelques raisons d’être ce qu’il est et notamment un sombre passé.
Dans l’anime, on ne voit rien de tout ça.



Izaya est un informateur et un coursier à l’agilité surnaturelle qui sait tout sur tout le monde dans le quartier tokyoïte d’Ikebukuro, ou presque. Aimant semer le chaos et la confusion, il a une main dans tous les complots, tous les « chats » localisés dans le quartier, connaît tous les acteurs majeurs et peut au besoin les faire chanter.

Il aime particulièrement faire tourner en bourrique Shizuo, une autre figure locale d’Ikebukuro, un usurier au grand cœur qui joue au besoin les justiciers et dispose d’une force herculéenne.



Izaya aime se vêtir de noir et ne se départit jamais de trois choses :
- plusieurs couteaux de lancer
- son téléphone
- son sourire arrogant et moqueur

Il a une telle influence sur le quartier qu’on découvre assez vite la terrifiante étendue de celle-ci sur les guerres des gangs de couleur et les divers drames qui secouent le quartier.

C’est l’archétype même du fouteur de zone qui n’agit que pour satisfaire ses envies et pour le plaisir de faire suer, sans en retirer de pouvoir ou d’argent.

Le « duo » qu’il compose avec Shizuo et leurs duels épiques et destructeurs pour le quartier constituent une des principales attractions de cette excellente série.

[Man-Thing]

Rudolf von Goldenbaum (La légende des héros de la galaxie)



Rudolf von Goldenbaum est souvent évoqué à travers la série.
Il est le fondateur, il y’a des centaines d’années, de l’empire et de la dynastie Goldenbaum, qui règne sur la galaxie au début de la série.



Il a commencé sa carrière comme un des officiers les plus talentueux et prometteurs de son siècle, au sein de la colonie spatiale formée par la totalité des pays de la terre qui a décidé d’essaimer dans la voix lactée et d’abandonner la planète bleue après la guerre nucléaire qui a failli détruire l’humanité.

Ensemble démocratique vaste et densément peuplé de milliards d’individus, dont la démographie était en constante progression, la flotte spatiale a peu à peu vu sa société devenir le lit des crimes les plus abjects et d’une absence totale de morale qui menaçait de détruire sa cohésion et sa sécurité.
Rudolf von Goldenbaum, populaire militaire en vue a donc été désigné afin de ramener l’ordre. Malheureusement, son mandat lui est monté à la tête et il s’est peu à peu arrogé tous les pouvoirs et contre-pouvoirs de la démocratie finissant par proclamer l’empire, régnant sur toute l’humanité.
D’ascendance allemande et blanche, il en est venu à considérer que la racine du mal venait des populations handicapées ou faibles physiquement, non blanches et/ou non allemandes et s’est mis à purger à la fois ces personnes et ses opposants politiques, faisant des centaines de millions de morts.



Ces actes ont convaincu les derniers partisans de la démocratie, dont de nombreux non blancs, de s’enfuir aux confins de la galaxie pour créer un ensemble démocratique loin de l’empire. Celui-ci deviendra bien des années plus tard l’alliance des planètes libres, centré autour de la figure d’Heinessen, qui donnera son nom à sa planète capitale.

Rudolf eut quatre filles avec l'impératrice. Il meurt à 83 ans.
Des rumeurs persistantes disent que Rudolf eut un fils de sa maîtresse et que celui-ci était handicapé. Le fait qu'il ait disparu de la vie publique et que ladite maîtresse, Magdalena, toute sa famille et toute l'équipe médicale l'ayant accouché aient été éxécutés tend à accréditer cette rumeur ironique pour l'empereur, qui meurt sans héritier, ce qui ouvre une guerre de succession (4 millions d'opposants exécutés par le père du futur empereur Sigismund 1er, qui épouse une des filles de Rudolf ce qui met fin à la courte guerre de succession qui suit la mort de Rudolf.



Rudolf von Goldenbaum apparait vraiment dans un seul épisode de la série, qui retrace en deux épisodes passionnants les origines de la guerre opposant l’empire et l’alliance.
Il est par contre souvent évoqué et on aperçoit ses statues disséminées à travers l’empire jusqu’à la chute de la dynastie Goldenbaum.
Rudolf est le symbole ultime des racines pourries de l’empire pour l'alliance mais il est perçu par Lohengramm et ses contemporains comme un personnage semi-légendaire adulé dont l’histoire est méconnue du plus grand nombre.Lohengramm s'inspire d'ailleurs en partie de son histoire pour conduire sa réforme.

Aucun de ses descendants n’a poursuivi sa politique ethnique, étant dans l’ensemble des souverains assez paisibles, comme le relatent ces deux épisodes, Les fondations de l’empire, et la noblesse privilégiée mise en place par Goldenbaum n’ont par contre jamais été remises en cause jusqu’à l’ascension de Reinhard von Lohengramm, en faisant de fait une monarchie absolue seulement profitable aux nobles des plus grandes familles et broyant tous les autres.

Autre sinistre héritage de Rudolf von Goldenbaum, dont les purges sont oubliées des contemporains de Lohengramm : absolument toute la population de l’empire est blanche et parle Allemand, montrant par là que les plans de Goldenbaum ont réussi au-delà de toute attente.
Il reste quand même des personnes fragiles ou handicapées comme le prouve l’existence du cousin souffreteux de la future compagne de Reinhard von Lohengramm.





Adrian Rubinsky (La légende des héros de la galaxie)



Adrian Rubinsky est le meilleur méchant de la légende des héros de la galaxie. Homme ambitieux, il tente de se faire une place au soleil aux dépends de l’empire et de l’alliance des planètes libres.
Il est le dirigeant de Phezzan, planète située à la frontière entre les deux ensembles et passage obligé pour commercer.
Cette situation privilégiée en a fait une planète richissime, à l’influence comparable à celle de la Suisse.
Phezzan appartient techniquement à l’empire mais est dans les faits une sorte de protectorat aux mains très libres, seule soupape de liberté et d’échanges situé hors de la juridiction de l’alliance ou de l’empire.



Le plan d’Adrian Rubinsky est d’influencer les décisions des deux ensembles pour aller dans le sens des intérêts de Phezzan mais surtout dans les siens propres.
Redoutable négociateur et maître chanteur, il manie comme il veut les deux ambassadeurs présents sur sa planète en soufflant le chaud et le froid avec maestria.
Il profite de la rigidité et de la hiérarchie du système impérial comme de la corruption du système démocratique en fournissant notamment des fonds aux terraïstes, dernière religion de l’univers, dont le but est de replacer la terre, devenue une planète quasi abandonnée et reculée au centre des échanges économiques de l’univers.
Ceux-ci sont de dangereux fanatiques prêts à tout pour parvenir à leur fin, attentats, empoisonnements de sources, extorsion, chantage…

Rubinsky fait semblant d’être un fidèle terraïste mais manipule également le grand prêtre du culte dans le sens de ses intérêts, ce dont celui-ci est partiellement conscient.
Malheureusement pour Rubinsky, les nouveaux champions réformateurs de l’empire et de l’alliance, Reinhard von Lohengramm et Yang Wen Li, vont contrecarrer peu à peu tous ses plans, étant toujours des joueurs d’échecs encore plus redoutables que lui.

Lohengramm arrive à déjouer la machination mise en place par Rubinsky qui manipulait des nobles soutenant l’héritier du kaiser défunt contre notre héros.
Yang concourt à détruire, par l’entremise de son fils adoptif, le culte terraïste de l’intérieur, réduisant celui-ci à des fanatiques suicidaires à l’influence réduite à des attentas suicides.

Lohengramm achève de tuer l’ambition et l’influence de Rubinsky en envahissant sans préavis Phezzan et en en faisant la nouvelle capitale de l’empire, ce qui accule l’alliance à la défaite.

Rubinsky est obligé d’abattre lui-même son secrétaire et fidèle lieutenant, en réalité son propre fils, comme il feignait de l’ignorer, car celui-ci le trahit lors de l’invasion, étant désireux de se venger de ce père qui l’a eu avec une maîtresse et l’a abandonné.



Ce meurtre brisera peu à peu Rubinsky et révèlera ses failles bien humaines. Désormais fugitif recherché par la justice de l’empire, le personnage continue ses complots dans l’ombre
Il fomente un ambitieux complot visant à diviser l’empire en jouant de la rivalité entre deux hauts personnages et amènera à la chute d’un des plus grands héros de cet ensemble en le plaçant dos au mur et en le faisant chanter, ce qui entrainera une guerre civile.

La maîtresse d’Adrian Rubinsky, l’artiste renommée Dominique Saint Pierre, se détourne peu à peu de lui, révulsée par la pensée qu’il ait tué son propre fils, mais elle ne l’abandonnera jamais tout à fait, assistant à la lente dégradation physique de celui-ci, en proie à de violentes migraines.
Rubinsky complote jusqu’à son dernier souffle, le corps de plus en plus paralysé par la maladie, qui l’oblige à rester alité.
Il dit clairement à Dominique Saint Pierre qu’il recherche la mort, s’en voulant d’avoir tué son fils dont il comptait faire son héritier.

Finalement capturé par la police de l’empire, il emploie sa dernière carte juste avant de mourir.
Il a fait piéger toute la surface de la capitale de Phezzan, où réside désormais l’empereur, et fait relier le déclenchement de l’explosion de centaines de bombes à sa mort cérébrale.
Dans un effort désespéré afin d’au moins emporter l’empereur avec lui, il débranche la machine qui le maintient en vie…
Il avait vraiment tout prévu, y compris sa capture, mais son dernier plan échoue.

Adrian Rubinsky est un personnage retors et fascinant par son ambition démesurée. Rien ne l’effraie et c’est un joueur de poker chevronné dont les plans auraient pu réussir s’il n’avait pas eu pour adversaires les deux plus grands génies politiques et militaires de son siècle.
Ses plans lui permettent de survivre à l’invasion de Phezzan, de précipiter la chute de la république et de causer la déchéance d’un ministre et d’un héros de guerre. Excusez du peu !

Simplement à l’aide de son intelligence, de son bagout, de sa richesse et de son réseau d’informateurs, il parvient à changer en partie l’histoire de la voie lactée, parfois à son corps défendant, puisque ce sont ses machinations contre Reinhard von Lohengramm qui précipiteront en partie la chute de sa planète…

[Man-Thing]

Saint Seiya compte beaucoup de méchants marquants. J’excepte volontairement les « simples » sadiques sûrs de leur force, comme Cassios ou encore Aldebaran du taureau, qui ne sont pas vraiment mauvais au fond mais sont victimes du script, qui les oblige à agir mal pour souligner la noblesse des saints de bronze.

Le grand pope est un des symboles de la série, notamment grâce au design superbe que lui a crée Shingo Araki dans l’anime.



Il s’agit en fait de Saga des gémeaux, un saint schizophrène dont le cœur a été corrompu par la malveillance de son frère jumeau, Kanon (et peut-être par Hadès lui-même si on se fie à cette image du manga qui décrit une ombre qui quitte son corps, mais celle-ci est aussi interprétable autrement.



Saga est un héros et un chevalier d’Athéna qui va faire tuer son rival Aioros du sagittaire par jalousie et tenter de tuer Athéna. Il se fait passer pour le pope Sion du bélier, qu’il a assassiné.

Le manga diverge du DA à ce moment : dans le manga, l’illusion est totale et il dupe les chevaliers d’or et les autres saints en faisant croire que rien n’a changé si ce n’est cette Saori Kido qui veut se faire passer pour Athéna, ce qui est une hérésie…



Dans l’anime, il instaure un régime de terreur au sanctuaire, avec esclavagisme, fouet, travail forcé, assassinats… C’est à se demander comment « l’homme le plus proche de Dieu, Shaka de la vierge, a pu s’aveugler à ce point sur ses intentions…

Le grand pope est très marquant grâce à son design magnifique et inquiétant, à son thème musical majestueux et à ses monologues récurrents.

Sa volonté de battre les dieux pour protéger l’humanité en fait un échant proche d’un Light Yagami de Death note. Lui aussi est victime d’hubris.

La personnalité héroïque de saga est mise en échec par sa personnalité maléfique et ne pourra trouver le repos que par le suicide (là aussi très édulcoré dans l’anime).




Dragon noir (vrai nom inconnu, appelé « dragon des ténèbres » dans le manga) est le plus puissant des chevaliers noirs si on excepte le mystérieux chevalier noir du phénix apparaissant seulement dans l’anime et qui est tué par son modèle original.




Les chevaliers noirs sont tous particulièrement individualistes, égoïstes et cruels et dragon noir n’échappe pas à la règle. Dans le manga, il moufte à peine quand Shiryu du dragon tue son frère aveugle, qui lui indiquait où se trouvait son ennemi dans le noir pendant que celui-ci était aveuglé.



Il est le seul chevalier noir à faire jeu égal et même à surpasser un saint de bronze. Contrairement aux chevaliers que je vais évoquer plus bas, il reste marquant car il finit par sauver Shiryu, peut-être ému par la fois de celui-ci en ses amis, émotion qui lui est étrangère.

Il est à mon avis le premier grand méchant de la série (si on excepte Ikki, qui n'en est pas vraiment un au final).





Persée d’Algol est le chevalier d’argent de la méduse. Comme l’ensemble des saints d’argent du chapitre du sanctuaire, il est imbu de sa personne et impitoyable, obéissant sans hésiter aux ordres du sanctuaire.



Son bouclier de la méduse peut transformer ses adversaires en pierre.
Dans une scène horriblement marquante apparaissant seulement dans le dessin animé, il donne un faux espoir à des enfants qui veulent s’enfuir du sanctuaire et les transforme en pierre en plein mouvement.



Comme Dragon noir, il est le plus puissant de son ordre (si on excepte Orphée de la lyre, qui apparait plus tard pendant le chapitre Hadès) et comme lui, il est affronté par Shiryu qui devra se crever les yeux pour le vaincre.

Son aspect maléfique est beaucoup moins présent dans le manga où il est ressuscité par Hadès mais où on ne voit que sa tombe éventrée.
Dans l’anime, il se bat contre Shiryu pour éprouver sa force et estimer si celle-ci sera suffisante contre Hadès.



Sion du bélier explique que tous les chevaliers d’Athena ressuscités ont fait semblant de prêter allégeance à Hadès pour mieux le berner, ce qui est donc aussi le cas de Persée, si on se fie au dessin animé.
La présence de ce chevalier dans le sujet des plus grands méchants est beaucoup due à sa scène de pétrification es enfants et il n’est peut-être pas pire qu’un autre chevalier d’argent dans le manga.





Masque de Mort du cancer (vraisemblablement un pseudonyme ou un titre auto octroyé) est de loin le plus atroce des chevaliers d’or et l’être le plus maléfique de la série.



Comme les deux cités plus haut, il possède un des plus beaux designs de la série (son armure est particulièrement belle) et exsude le mal.
Comme eux, c’est encore un boulot pour Shiryu !!!
Masque de mort assassine quiconque le pope lui ordonne de tuer et n’hésite jamais devant un dégât collatéral, ce qui l’a conduit à tuer des hommes, des femmes et des enfants de tout âge.



Lié par ses pouvoirs au puits des morts de Yomotsu hira, il aime condamner les âmes de ses victimes à y errer pour se jeter d’elles-mêmes en enfer.
Décorateur d’intérieur au goût morbide, il aime recouvrir son temple du visage de toutes les personnes qu’il a tuées.

La philosophie derrière laquelle il aime maquiller ses crimes psychopathes est que la raison du plus fort est toujours la meilleure (TM La fontaine). La vue de Shiryu va encore jouer au yoyo pendant son duel avec Masque de mort et c’est en visitant Yomotsu hira et en repoussant ses limites qu’il va la recouvrer une première fois.



Masque de mort est aussi célèbre pour son armure particulièrement stupide, censée servir la justice mais ne se rendant compte des actes de son propriétaire que quand un chevalier de bronze lui met le nez dessus…

Sa résurrection par Hadès pendant le chapitre du même nom laisse planer le doute quand à ses intentions puisque Sion du bélier explique que les chevaliers d’or ont fait semblant de prêter allégeance à Hadès pour mieux le tromper et servir la cause d’Athéna. Masque de mort est tué par Rhadamanthe de la viverne avant d’avoir pu expliquer ses intentions mais sa dernière résurrection aux côtés de tous les chevaliers d’or pour ouvrir le mur des lamentations semble indiquer qu’il s’est effectivement amendé.





Alberich de Mégrez, de l’étoile de Delta est l’un des plus intelligents mais aussi des plus faibles des guerriers divins d’Asgard.



Comme ses compères cités plus haut, il se démarque par son armure franchement superbe, par le fait qu’il est lui aussi une victime de Shiryu du dragon et par le fait que c’est le seul méchant du chapitre Asgard.



Alberich descend d’un chevalier du cru, Alberich 13ème du nom, qui a été vaincu par le maitre de Shiryu, Dohko de la balance, il y’a deux cent ans.
Il souhaite entre autres se venger de son disciple, puisqu’il l’a sous le coude, mais également récupérer les saphirs divins de tous ses compagnons afin de tromper sa souveraine Hilda de Polaris, s’emparer de l’armure d’Odin et régner sur Asgard puis sur le monde, rien que ça.



Il est un des rares guerriers divins à avoir clairement vu qu’Hilda est possédée par quelque chose et n’est pas dans son état normal mais y voit plus une chance de se faire une place au soleil qu’autre chose.

Conscient de sa faiblesse physique, il aime attirer ses ennemis dans des environnements qui lui sont favorables et qui les affaiblissent, utilisant toutes les ruses et les coups bas possibles.
Sa tactique déshonorable marche d’ailleurs très bien, puisqu’il vainc successivement Seiya de Pégase, Marine de l’aigle et Hyoga du cygne.

On remarque aussi de nombreux ossements dans son lieu de prédilection, qui correspondent au destin de plusieurs de ses victimes.

[Slobo]

Bizarement pour moi le plus grand méchant reste le bodyguard de saori qui maltraité un peu le jeune seya.
Masque de mort été un enfoiré en effet même récusité par Abel dans la pomme d'or il est du coté du mal. Au moins Jeminy lui joue le jeux juste pour aider les chevalier de bronze.
J'aimais bien aussi celui qui avait un peau de serpent glissante ^^

[Man-Thing]

Les films ne sont pas canon. Ce qui s'y passe n'est pas officiel.
Le rôle de Masque de mort ressuscité par Hadès est donc ambigu dans le reste de la série, du moins à mon avis.

[Man-Thing]

Geist (M.D Geist)



Geist (= « fantôme » en Allemand) est le protagoniste de cette série oubliée de deux OAV. J’ai dit « protagoniste », pas « héros ».
C’est la nature de cette différence qui fait tout le sel de cette série fauchée et pas formidable, si on oublie ses superbes bastons de méchas.



MD Geist se déroule sur une planète ayant subi une guerre effroyable qui en a fait un monde en ruine. Nous suivons une guerre entre le gouvernement légitime et une bande de rebelles, chaque camp étant aussi pourri que l’autre. Dans cette dystopie effroyable, une prison orbitale s’écrase et libère son prisonnier, un homme amnésique et sans nom qui se fait appeler du nom de code que lui a donné l’armée et qui figure sur sa plaque militaire.

Recueilli par des pillards dont il tue le chef, son aura meurtrière et ses facultés martiales presque surhumaines provoquent la méfiance et la peur de ses hommes, qui l’abandonneront à la moindre occasion. La compagne du défunt chef de bande s’amourache de lui mais seul lui importe la guerre.

Geist n'est pas un bavard, préférant l'action à toute autre chose.



Suivant le plan de sa seconde qui veut s’enrichir, il sauve un convoi de l’armée régulière, dont le commandant, le colonel Krutes, le reconnait immédiatement : Geist est le MD-02, un soldat crée génétiquement pour être une machine de guerre optimale, un « M.D.S » (Most dangerous soldier) mais il est si parfait qu’il a dû être placé en stase car il était incontrôlable, assoiffé de sang et de combats.



Krutes décide de le faire participer à sa mission suicide visant à désarmer définitivement l’arme secrète du gouvernement, Death Force, si terrible qu’elle menacerait d’extinction la planète entière si elle venait à être activée, étant une arme de dernier recours totalement incontrôlable. Il souhaite le faire tuer pendant la mission.



L’histoire se termine sur un Geist qui survit et abat son ancien supérieur hiérarchique tout en activant volontairement l’arme de destruction massive afin d’avoir en permanence un ennemi à combattre…
La première OAV est excellente pour décrire Geist, qu’on prend d’abord pour un anti héros froid et solitaire avant de se rendre compte un peu tard qu’il est le pire méchant de ce monde pourri.

La seconde OAV se passe à une époque indéterminée après ces évènements. La nature de l’arme secrète Death Force a été révélée à tous : il s’agit d’une armée de robots sanguinaires qui traquent tout être humain pour le tuer. Ils peuvent s’auto réparer et sont presque invincibles, la survie des Hommes paraissant comptée.



Heureusement, un sauveur en armure, Krauser, rassemble les derniers d’entre eux dans une cité ultra protégée, dernier bastion de l’humanité. Cet être est lui aussi un M.D.S, le MD-01, mais est très sociable et charismatique. Sa santé est précaire et il doit recourir aux bons services d’un des savants qui l’ont crée, toujours en recherche de nouveaux moyens de survivre.

Notre super méchant en armure, Geist, est capturé par un cyborg aux ordres de ce savant, qui va l’amener dans le saint des saints. Je pense que si vous avez bien lu mon résumé de l’OAV 1, vous devinez que ça va finir en boucherie sanglante…



Geist est un méchant qui ne devrait pas être marquant, vu que c’est un simple tueur froid ultra doué et peu charismatique, obsédé par le combat.
Ce qui en fait un personnage très fort, c’est qu’il a un look de héros rebelle des années 80 mais que cette apparence cache sa nature effroyable.
Dans un monde aussi glauque, le spectateur veut croire jusqu’au bout qu’il va finir par devenir héroïque, mais il reste sanguinaire durant toute l’histoire, agissant presque comme une machine poussée par sa programmation.



C’est ce décalage entre son apparence et les préjugés du spectateur qui en font un méchant vraiment mémorable, un peu comme un Guts de Berserk qui aurait été totalement consumé par sa rage.

En tout cas, je ne recommande pas MD Geist à n’importe qui. Ces OAV sont ultra gores et violentes (surtout la première), sans espoir aucun.