Kiosque Urban mai 2016

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par Eddy Vanleffe
	JUSTICE LEAGUE UNIVERS HORS SERIE 1/ Quel bordel de suivre les magazines Urban... Néanmoins, les hors séries proposent toujours du lourd (en fait je ne suis que ces mag là... ) cette fois c'est la suite de la mini proposée dans JUSTICE LEAGUE SAGA HORS SERIE 2 qui porte le nom de "Formerly known as the Justice League" ( je crois car je ne vérifie rien) A savoir la Ligue des bras cassés d'Amérique avec les ahurissants Blue Beetle, ExtensiMan, Fire, Booster Gold, Mary Marvel etc... on reprend la structure de sitcom avec des personnages très caricaturés aux répliques slapstick interminables parce que là on est au niveau du théâtre... il y a un tempo très enlevé voire même ultra speedé. Le robot L-RON est hilarant dans sa façon de se foutre de la gueule de tout le casting. je ne sais pas si c'est parce que le précédent numéro m'a rendu les persoannges plus familiers mais cette aventure-ci m'a fait plus d'effet. Je me suis autentiquement bidonné tout du long. Par contre je dois reconnaitre qu'à la longue toutes ces planches sur les visages grimaçants de Maguire doit rapidement saouler... par ce que c'est un effet dont on surabuse paroifs sur plusieurs pages d'affilée. Pour ce qui est de l'histoire, nous avons cette équipe qui s'est rebaptisée : les Super-Copains et qui emménage dans ses nouveaux locaux sous la supervision de Maxwell Lord (bien loin du machiavélique décrit dans Infinite Crisis) et de Sue Dinby (bien loin de la victime présentée dans Identity Crisis). Cette dernière remarque que le voisinage comporte un ancien super vilain et, c'est loin de leur plaire. Pendant ce temps, les autres membres tentent de recruter des gros bras pour améliorer leur prestige et pensent à Power Girl. Ce recrutement part en couilles et tout le monde se retrouve en Enfer. ils devront passer par un certain nombre d'épreuves toutes aussi loufoques les unes que les autres pour pouvoir rentrer. ce qui est balèze dans ce nouveau tome, chaque personnage est le héros de sa propre histoire et ce seront tous ces téléscopages entre eux qui rendront possibles tous les quiproqos qui s'entremèleront de manière à coller la migraine à un céphallopode (à moins que ce soit des cors on ne sait jamais chez ces bêtes là). Le pathos intervient parfois avec dans une cassure de ton qu'on ne voit d'ordinaire que dans les mangas. J'ai été désarconné par ce soudain moment douloureux , d'une part parce que je connais aml les personnages impliqués et d'autre part parce que je n'ai pas trouvé ça si bien écrit que ça. Par contre, je dois dire qu'un des personnages apparaît comme un sale con de la même manière qu'il se fait touchant, et cela pour une seule raison: sa désarmante sincérité quoi qu'il arrive. je vois donc ce personnage sous un oeil nouveau, plus riche, plus humain. La ligue Bwa-ha-ha est donc un moment delecture tout à fait conseillé pour ceux qui aujourd'hui apprécient des titres Archer and Armstrong ou Quantum and Woody qui semblent se désigner comme héritier.

Je me suis bien amusé mais j'ai trouvé que DeMatteis et Giffen noyaient parfois un scénario peu poussé par une avalanche de texte, qui même si ils sont très drôle ont parfois tendance à souler. On ne retrouve pas réellement l'entreprise des super friend mise en place par Maxwell Lord dans la précédente saga. Pourtant a bien y regarder on a 3 aventures en 6 numéros (introduction - enfer - monde parallèle) mais il y a un coté forcé dans le scénario qui m'a empêché de complètement rentrer dedans. J'aurais aimé y voir un fil directeur qui étant absent, décrédibilise un peu l'ensemble qui n'est au final qu'une accumulation assez réussie de gag et quiproquo. Il faut également une certaine maitrise et connaissance de l'univers DC pour bien tout comprendre et ressentir de l'empathie pour les personnages et les situations exposées (la relation Booster Gold - Blue Beetle ; le personnage de Guy Garder ; Ice - Fire - Guy Gardner ; Sue Dibny ; Doctor Fate ; G'nort). Pas sur que ce récit marche si bien auprès d'un jeune lectorat qui risque d'être vite déboussolé.

Mention assez bien tout en restant une lecture au dessus de la moyenne (et je suis friand des dessins de Maguire avec son style si particulier mais tellement expressif et précis)

[Samo]

J'ai adoré de bout en bout. C'est tres bavard, oui, mais extremement attachant, drôle la plupart du temps, et c'est merveilleusement traduit.

Et la pepite, c'est que quand ça décide d'arreter de rigoler de te balancer un moment d'émotion, c'est genre LE moment d'émotion, un truc d'une force simple mais brute. un bout de temps que j'ai pas ressenti ça devant un comic des big two.

4/5, direct.