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Il me semble que j'ai mis Nextwave dans mon TOP 5 de 2008.
http://comicszone.free.fr/index.php/...contributeurs/
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Tu as lu ça où?!
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Non. Pourquoi poster juste la couverture et un vague "teaser" au lieu de tout bien faire et poster tout en une fois.
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tu mériterais de voir tout tes comics par Caselli pour cette remarque
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Mon blog http://morpheusmutant.blogspot.com/ Ma page Facebook https://www.facebook.com/stephanehobgallais Motstordusetbullescarrés Chronique littérature jeunesse Le Blog |
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Caselli , c'est le mal !
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Des peroquets?
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When I'm good, I'm good. When I'm bad, I'm better. |
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Faut pas faire de mal aux animaux !
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Dans une interview de Quesada a propos de l'embauche de Whedon et du départ précipité de Momo (ça devait être sur Newsarama) confirmé par Momo je ne sais plus où
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Ouiiiiiiiiiiiillle, j'ai peur que ce ne soit pas le premier adjectif qui me vienne à l'esprit.
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Il est impossible de faire comprendre quelque chose à quelqu'un
si son niveau de vie dépend directement du fait qu'il ne la comprenne pas. |
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Je déplace cette longue critique pour laquelle j'avais initialement ouvert un sujet particulier, avant qu'elle ne soit intégré à celui-ci.
A l'époque, du coup, il avait été un peu zappé et j'aimerai connaître l'avis de ceux qui ont lui cette série de Darwyn Cooke - enfin... S'il y en a que ça inspire.
Merci pour vos visites et... A votre bon coeur, messieurs-dames ! Dernière modification par wildcard ; 30/04/2009 à 15h56. |
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Oui, on l'avait vu les deux premieres fois.
C'est super, New Frontier. Surement un des meilleurs trucs de fanboy slipesque des 5 ou 10 dernieres annees (en tout cas des plus ambitieux a tous points de vue). D'accord avec toi 110% la dessus. Content?
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When I'm good, I'm good. When I'm bad, I'm better. |
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Pour mon 300ème post, un chef-d'oeuvre !
Voici un récit complet qui a marqué au fer rouge nombre de lecteurs de Batman, et de comics en général. La première raison à cela est qu'il a été réalisé par un tandem artistique exceptionnel s'emparant d'une des plus célèbres icones de la bande dessinée américaine. Jugez un peu : d'un côté, vous avez Alan Moore, le scénariste hors du commun de séries historiques comme Watchmen ou V pour Vendetta, et de l'autre, Brian Bolland, un des graphistes les plus prodigieux de sa génération et un des cover-artists les plus admirables (comme en témoigne d'ailleurs celle de ce livre). La réunion de deux hommes d'une telle valeur reste un évènement plus de vingt ans après la parution de cet opus (The Killing Joke, aussi traduit comme Souriez ! ou Rire et mourir, date de 1988), et le résultat est d'une haute facture. Parfois la collaboration de deux fortes personnalités n'aboutit qu'à des oeuvres mitigées, mais pas ici : au contraire, rarement deux talents aussi puissants ont su si bien rendre justice au travail de l'autre. Qu'est-ce que ça raconte ? Le récit se focalise principalement sur le duel psychologique entre Batman et sa Némésis, le criminel dément appelé le Joker. Ce dernier vient une nouvelle fois de s'échapper de l'asile d'Arkham et compte cette foi-ci s'en prendre au fidèle allié de l'homme chauve-souris, le Commissaire Gordon. L'objectif que s'est fixé le Joker est simple : il s'agit pour lui de prouver que n'importe qui, même le plus parfait des citoyens, peut sombrer dans une folie sans retour après avoir subi un violent traumatisme. Le Joker se rend donc au domicile des Gordon et tire sur la fille du policier, Barbara, qui deviendra paraplégique suite à cette agression. Puis il la dévêtit (peut-être même est-elle violée par les complices du Joker...) et la photographie avant de kidnapper son père. Le Commissaire Gordon est ensuite conduit dans un parc d'attraction à l'abandon et soumit à une intense torture mentale. On lui retire ses vêtements pour l'humilier, puis il est forrcé de regarder les clichés de sa fille lors d'un parcours dans un manège avant de finir bouclé dans une cage. Batman arrive enfin pour sauver son ami et affronte brièvement le Joker pour finalement l'appréhender. James Gordon est sous le choc de cette nuit cauchemardesque mais encore sain d'esprit. Le plan de son ravisseur a échoué. Batman offre son aide au Joker pour qu'il se fasse soigner mais le criminel refuse car il se considère comme irrécupérable. Finalement, il raconte une blague au justicier qui ne peut s'empêcher d'en rire... Cette plaisanterie rapproche les deux ennemis, au fond semblablement sous l'emprise d'une aliènation profonde : celle qui mène au crime pour le Joker, à l'obsession de l'éradiquer pour Batman. Mais l'histoire recèle une deuxième intrigue, qui éclaire la première d'un jour nouveau et tout aussi perturbant. En effet, nous est contée l'origine (ou une des origines possibles) du Joker. Avant d'être ce dément avec cet effrayant rictus figé, ce fut un simple ingénieur qui quitta son emploi dans une usine chimique pour tenter sa chance comme acteur. Ses ambitions se brisent rapidement et accablé par cet échec, il sombre dans la dépression : pour pouvoir faire vivre confortablement sa femme enceinte, il accepte de participer avec deux malfrats à un cambriolage dans l'usine où il travaillait. Pour opérer, ces criminels le persuadent de porter le casque et le costume du Red Hood. Mais le jour prévu pour le casse, le comédien raté apprend que sa femme est morte. Il refuse d'abord de participer au coup avant de céder sous la menace. Une fois à l'usine, le trio est vite repéré par les vigiles qui abattent les deux complices. Batman intervient pour essayer de mettre la main sur Red Hood, mais celui-ci tombe dans une cuve d'acide. Il en sort miraculeusement vivant mais défiguré et surtout complètement ravagé psychologiquement : ainsi nait le Joker ! Qu'est ce que ça vaut ? Batman responsable de l'état du Joker ? L'idée est aussi audacieuse que dérangeante. Mais c'est surtout en liant ainsi le destins des deux adversaires que ce livre se révèle d'une grande puissance. Une astuce diabolique comme seul Alan Moore pouvait en avoir. Pourtant, jamais il n'est clairement et formellement établi que cette version de l'origine du Joker prévaudrait sur d'autres. Effectivement, le personnage laisse planer le doute en disant qu'il ne se souvient pas avec certitude des évènements de la nuit où il est devenu ce qu'il est. Le Joker apparaît comme un maître-manipulateur, sadique, mais aussi comme un individu à la mémoire devenue peu fiable à cause de la démence irréversible dans laquelle il a sombrée. Seul point indéniable : il a endossé l'identité du Red Hood. Mais il ne sait plus exactement pourquoi, trop ébranlé par la mort de sa femme et sa chute dans la cuve d'acide. Alan Moore emploie des motifs qui sont familiers à ses fans pour traiter ses intrigues : le plus évident reste celui de la boucle fermée. Ainsi, le récit débute un soir de pluie, les gouttes forment elles-même des cercles sur le sol, et s'achèvera de la même manière, avec les mêmes effets. C'est dans un asile que s'ouvre l'histoire. C'est dans un parc d'attraction évoquant le cirque du film Freaks (La monstrueuse parade), de Tod Browning, lieu aussi cauchemardesque, peuplé de créatures aussi inquiètantes, qu'elle se clôt. Une autre figure typique de l'auteur : les raccords symétriques entre passé et présent. Un personnage se fige dans une position aujourd'hui qu'il avait déjà hier. Le temps semble être aboli par cette transition où deux situations se ressemblent de manière très troublante, comme si elles se faisaient écho l'une l'autre. Le thème de la gémellité est encore une fois exploré avec une puissance et une habilité peu communes, qui témoignent de la méticulosité des scripts de l'auteur (connu pour livrer des découpages incroyablement détaillés à ses illustrateurs). Batman et le Joker apparaissent ainsi comme les deux faces d'une même médaille, pareillement aliènés, détraqués : ne faut-il pas déjà être fou pour se déguiser en pseudo-chauve-souris ? Et plus encore pour prétendre faire régner l'ordre dans un monde harcelé par des anarchistes déséqulibrés comme le Joker ? A la fin de l'histoire, pris d'un fou rire, Batman et le Joker semblent en vérité plus proches que jamais, admettant tous deux la dérision de tout cela, mais également le fait que leur affrontement sera sans fin. Peut-être même ont-ils fini par se battre pour mieux se retrouver, pour mieux justifier leurs positions respectives - le vertueux redresseur de torts, le dangereux pertubateur - ? Cette proximité, cette complicité, bouscule la hiérarchie habituelle des comics de super-héros et donne une humanité confondante à ses protagonistes. Et on s'interroge : le Joker n'est-il pas finalement plus sage, plus conscient, de sa névrose que Batman ? Il s'est abandonné à la folie là où son adversaire affirme encore avoir conserver sa normalité... Moore nous déstabilise encore plus avec son évocation brutale de la violence du Joker, qui mutile Barbara Gordon, humilie son père, et avec la relation de son passé aussi traumatisante : il y est décrit sans complaisance comme un raté complet, qui va perdre la femme qu'il aimait dans des circonstances horribles puis être obligé de commettre son méfait originel, fondateur, alors qu'il a perdu tous ses repères, contraint par deux acolytes aussi abrutis que sans pitié. C'est aussi ce qui fait de cette Killing joke une farce amère, pathètique et bouleversante dont on ne sort pas vraiment indemne. Brian Bolland illustre ce récit avec une maestria difficile à traduire. La finesse de son trait, l'expressivité qu'il a donnée aux personnages, la manière dont il a su restituer au plus près les subtilités de l'écriture de son partenaire, sont dignes de tous les éloges. On se prend à s'arrêter de longs moments sur chaque vignette pour en admirer la composition, le luxe de détails, l'élégance, et plus encore pour analyser la fluidité dans la succession de chaque image. Du grand art. Rompu à l'exercice de la couverture où il faut à la fois évoquer, suggérer tout en surprenant le futur lecteur, Bolland ne se contente pourtant pas, loin s'en faut, d'aligner de beaux dessins, encrés et mis en couleurs avec goût et savoir-faire. Il enrichit esthétiquement un scénario déjà exceptionnel en lui offrant un écrin à la mesure de son propos. Grâce à cet artiste, cet album fait indiscutablement partie de ces ouvrages dans lequel on peut se replonger avec l'assurance d'en découvrir de nouvelles pépites, de ceux qu'on peut étudier pour reconnaître une grande bande dessinée et en tirer des leçons de storytelling lorsqu'on entreprend de réaliser ses propres comics. Il en subsiste un sentiment mémorable : on est intimidé par tant de maîtrise mais on est aussi enrichi par cette leçon dispensé par un ténor du genre. Il existe une expression, en définitive, toute désignée pour qualifier un album comme celui-ci : celle d'avoir sous les yeux un "classique instantané", cette catégorie de bouquins dont l'impression initiale tellement forte ne se dilue jamais mais qui surtout se pose comme une évidence dès la première lecture. En un mot : indispensable ! |
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Ah ça, c'est clair!!! Un chef d'oeuvre, le mot est laché!
Pourtant, j'ai cru comprendre que Moore le renie. C'est pourtant pour moi l'une de ses meilleures oeuvres, certes l'une de ses plus mainstream, mais quand même. Pour moi, le Joker a été créé ici, dans ces pages. On y découvre son origine (reprise par Burton) mais cet ouvrage est aussi le terreau dans le lequel puise alégrement le film The Dark Knight, notamment concernant la relation si ambigue des deux personnages principaux. la fin m'avait foretement déplu dans ma jeunesse. Elle n'en est que plus forte désormais, car les années aidant, on se rend compte que Batman est finalement aussi barré que son ennemi. Bien évidemment la scène de Barbara, d'une puissance exceptionnelle (pourtant, tout est en suggestion, c'est paut etre ça la plus fort!) y est pour beaucoup dans ce chef d'oeuvre. Tout le monde la connait, même ceux qui n'ont pas lu Killing Joke, et même d'autres moins familiers de l'univers Batman. Faire ça à l'époque, il fallait oser. Moore était précurseur! Merci tout de même a DC de l'avoir intégré à la continuité (Barbara aurait pu "guerir" miraculeusement dans la série régulière, par exemple). Au contraire, son perso n'en est devenu que plus important et attachant! Babs je t'aime! Reste Bolland, un artiste virtuose aussi rare que talentueux. Et c'est bien dommage qu'il soit aussi rare le bonhomme! Il y est aussi pour beaucoup dans la réussite de cet album, tant ses planches sont d'une beauté à couper le souffle! Depuis, je recherche tout ce qu'il fait!!! Un très très grand artiste, et la fusion des deux accouche d'un chef d'oeuvre! Dernière modification par Drix ; 02/05/2009 à 14h03. Motif: explication de texte |
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Pourquoi c'est dommage que ce soit Bolland au dessin?
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When I'm good, I'm good. When I'm bad, I'm better. Dernière modification par mr nix ; 01/05/2009 à 16h47. |
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Sauf que pas du tout.
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