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#1
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FOOLKILLER: la saga enfin complète ! Venez voir un véritable OVNI chez MARVEL !
FOOLKILLER Un peu d’histoire. Avant d’attaquer cette mini série de dix épisodes, nous allons voir qu’il y a eu d’autres FOLLKILLERS avant celui-ci. Le premier FOOLKILLER, ROSS G. EVERBEST est un évangéliste réactionnaire apparu en 1974 dans MAN THING #3 crée par le scénariste STEVE GERBER. Absolument contre toutes les protestations contre la guerre du Vietnam et la contre culture, il se croit envoyer par DIEU pour éliminer tous ces fous pacifistes. Il envoie une carte sur laquelle est écrit : « e pluribus unum » et leur donne 24 heures pour changer avant de les désintégrer avec un pistolet laser. Il meurt empalé lors de sa première bataille contre le MAN THING (il voulait éliminer le disc jockey RICHARD RORY). Le deuxième FOLLKILLER, GREG SALINGER est un détenu qui va entendre cette histoire de la bouche de RICHARD RORY, alors emprisonné. A sa sorite de prison, il va récupérer le costume de EVERBEST et son « pistolet purificateur » et va commencer à éliminer des gens à NEW YORK. Contrairement à EVERBEST, SALINGER décrète comme « fous » tous ceux qui sont matérialistes, médiocres et qui n’ont pas de poésie en eux ! Après une bataille contre les DEFENSEURS ? il se lie d’amitié avec l’étudiant PETER PARKER, ce qui l’amènera à combattre SPIDER MAN. Lorsqu’il entend la réflexion d’un passant lui disant que seul un fou peut se battre contre SPIDER MAN, il essaye de mettre fin à ses jours, mais ne réussit pas. Il est alors enfermé dans un asile. C’est ici que commence notre mini-série, qui date de 1990. |
#2
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FOOLKILLER #1 (Octobre 1990) Scénario : STEVE GERBER Dessins : J.J. BIRCH Encrage : TONY DE ZUNIGA Lettrage : PHIL FELIX Couleurs : GREG WRIGHT Dans son asile, GREG SALINGER, le deuxième FOOLKILLEr fait d’horribles cauchemars. Il revoit toutes les morts qu’il a pu causer. Il en parle alors à son psychiatre et dit qu’il aimerait bien communiquer ce qu’il ressent sur sa période en tant que FOOLKILLER. Il demande l’autorisation de tenir un journal intime ou écrire des lettres à un journal. A NEW YORK, dans le BRONX, KURT GERHARDT enterre son père. Il est avec sa femme ELEANOR, mais précise à cette dernière qu’il doit absolument rejoindre son bureau, car son patron ne veut pas lui donner sa journée. ELEANOR lui demande de quitter ce patron exigeant, mais KURT ne peut pas. Dans le bus qui l’emmène vers son bureau, KURT repense à la mort de son père, à la manière dont il a été battu à mort pour quelques dollars. A son retour, il se fait engueuler par son patron, MR WYNDHAM. Retour à l’institution mentale quelques temps plus tard ; SALINGER est assez excédé ; en effet aucun des journaux auxquels il a écrit ne veut le publier. Il a une nouvelle idée ; puisque la presse le considère comme un détraqué, il va écrire aux émissions de télévision ! A NEW YORK, ça va de mal en pis pour KURT, qui vient de se faire virer de son emploi. Lorsque ELEANOR demande si c’est bien pour raison économique et pas parce qu’il est complètement déprimé depuis la mort de son père, KURT s’énerve et fait du mal à sa femme avant de le regretter. Sa vie commence à se briser en mille morceaux ! Alors que SALINGER apprend à se servir d’un ordinateur et envoie ses pages à tous les talks shows possibles et imaginables ; KURT galère. Cela fait des mois qu’il n’arrive pas à trouver un emploi. Tout le monde refuse de l’embaucher. Alors que l’argent vient singulièrement à manquer et que les huissiers sont à al porte, ELEANOR annonce à KURT qu’elle n’en peut plus et qu’elle le quitte. Elle demande la divorce et lui envoie son avocat. SALINGER, lui, reçoit une offre d’un producteur/présentateur de télévision RUNYAN MOODY qui lui propose une interview. KURT lui trouve du travail au BURGER CLOWN, un service de restauration rapide. Le directeur de l’institution refuse que SALINGER passe à al télé, mais se rétracte très vite lorsque MOODY lui balance le premier amendement et la possibilité pour tout le monde de s’exprimer librement. KURT passe sa journée à apprendre comment tenir une caisse et faire la cuisine par des gamins qui ont quinze ans de moins que lui ( même si ces derniers sont très gentils, en particulier BOBBY le manager et LINDA la serveuse. ) . Il est complètement déprimé et alors qu’il se trouve dans la réserve, il entend un coup de feu. Le BURGER est en train de se faire braquer. KURT commence à avoir des flashs de la mort de son père, tué pour 6 dollars et se jette comme une furie sur l’agresseur armé ! . Il se fait malheureusement assommer et se retrouve à l’hôpital, le visage en sang ! Accompagné par la jolie LINDA , il se demande bien pourquoi de tels êtres humains existent et ce qu’il font sur cette planète ! Il tient toujours le même genre de discours à LINDA lorsqu’elle vient le voir chez lui dans son minable appartement loué quelques jours plus tard. . Il est toujours en colère lorsqu’il allume la télévision et tombe sur une émission de RUNYAN MOODY en direct de l’asile de SALINGER ! . Mon avis : L’histoire se met doucement en place. STEVE GERBER va mettre en parallèle les histoires de l’ancien FOOLKILLER, qui commence à être célèbre dans son asile, et de KURT GERHARDT, personnage pathétique et révolté, qui commence à être de plus en plus consumé par la colère et la frustration. Cela ressemble beaucoup au film CHUTE LIBRE avec MICHAEL DOUGLAS ( FOOLKILLER est antérieur au film) et on sent très bien que KURT est déjà capable de disjoncter au moindre moment. Même si GERBER caricature un peu le trait et y va fort, mais cela semble normal, il faut des circonstances assez exceptionnelles pour arriver à changer la personnalité de quelqu’un à ce point. On reconnaît bien aussi son ironie et sa vision de la société lorsque SALINGER est rejeté par les journaux mais accepté par les talks shows de bas étage de la télévision . La relation entre DIANA et KURT est bien menée, et on s’attend à un festival par la suite. Notons le splendide travail du dessinateur J.J. BIRCH , que je ne connaissais absolument pas qui livre un travail très sobre et très efficace. Il n’a pas grand chose à dessiner, mais on va voir par la suite que son coup de crayon est extrêmement intéressant. Un bon début, qui reprend bien les thèmes chers au scénariste ! |
#3
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Wahou, quel pépite
Ce #1 est très prometteur.....
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L'amour pour épée, l'humour pour bouclier ! (B WERBER) |
#4
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In french "Car je suis Foolkiller, le tueur de crétin"
J'adore cette phrase ! Bravo et merci pour cette chronique, Gerber j'en prends et j'en redemande
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Des pépites ? Des bonnes histoires ? Des curiosités ? Des souvenirs ? Ne manquez pas de visiter la section rétro ! |
#5
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Un vrai sleeper cette maxi-série très méconnue alors qu'elle est excellente Tellement bien que tu n'as pas pu attendre deux ans et que tu nous fait un "Il y a 18 ans" ?
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http://www.comicsvf.com Les récaps (rigolotes) de Game of Thrones Saison 5 Stannis à Davos : On n'a rien pu faire, ils étaient au moins genre vingt-deux et puis y en avait un torse nu. |
#6
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une belle découverte , j'espère que fu feras la suite rapidement car là je suis accroché.
Un résumé à point. |
#7
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comme promis!
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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Je vais essayer d'en faire un par semaine au minimum!
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#9
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FOOLKILLER #2 (Novembre 1990) Scénario : STEVE GERBER Dessins : J.J. BIRCH Encrage : TONY DE ZUNIGA Lettrage : PHIL FELIX Couleurs : GREG WRIGHT Le show de RUNYAN MOODY commence, il raconte les origines du FOOLKILLER et s’attarde sur la vie de ROSS EVERBEST, le tout premier a avoir porté le costume. .
Il pense toujours que les « fous » dominent le monde, qu’il n’y a aucune poésie dans les guerres de gang, dans les vols ou les massacres. . MOODY , lui, ne comprend absolument pas ce qu’essaye de dire SALINGER, il pense plutôt à tourner ce dernier en ridicule, ce qui énerve beaucoup KURT GERHARDT devant son téléviseur. KURT est interrompu par PATRICK, le concierge de l’immeuble dans lequel il habite. Ce dernier vient lui demander le loyer pour le compte du propriétaire, et KURT l’envoie balader. KURT, que le discours de SALINGER a convaincu, téléphone au talk show de MOODY en direct pour savoir si il peut écrire à SALINGER. Ce dernier répond que oui, et KURT s’exécute. . Quelques jours plus tard, SALINGER reçoit la lettre de GERHARDT qui lui raconte sa vie et ses sentiments vis à vis du déclin du pays. SALINGER montre la lettre de KURT à son psy. Il ne sait pas si il va lui répondre. Le psy lui dit que peut être il pourrait l’aider car la personne à l’air très troublée dans son courrier. Quelques jours plus tard, KURT reçoit une réponse de SALINGER : « TELL ME MORE ! » (Dis m’en plus ! ). . SALINGER reçoit alors une lettre beaucoup plus réfléchie et moins passionnée de la part de KURT, et il est content. Apparemment, KURT a tout compris des idées de SALINGER, qui va mentir à son psy en lui disant qu’il refuse de continuer la correspondance. . SALINGER va alors téléphoner à KURT (qui avait laissé son numéro dans la lettre) pour lui dire que désormais, il vaut mieux communiquer par e-mails (SALINGER a accès à l’ordinateur de la prison dans le cadre de sa reconversion). KURT est tellement excité qu’il en oublie l’heure et arrive en retard à son travail (DIANA est venue le chercher. ) . SALINGER communique à GERHARDT l’adresse d’un dépôt/vente à laquelle il doit se rendre dés le lendemain. Il rencontre là bas une jeune femme dont le visage est marqué par une énorme cicatrice ; MERLE SINGER , une ancienne acolyte de SALINGER qui lui donne le costume et le pistolet purificateur ! Elle lui dit qu’il peut la contacter à tout moment s’il a besoin d’aide. . Lorsqu’il retourne chez lui, KURT voit alors deux voyous s’en prendre violemment à une jeune femme pour lui dérober son porte-monnaie. Il leur demande d’arrêter mais les deux bandits le poursuivent avec un couteau jusque dans une allée sombre et sans issue. GERHARDT utilise alors son pistolet pour la première fois pour réduire les deux bandits en poussière ! . Mon avis : GERBER nous offre toujours une mise en place assez lente, cet épisode est constitué dans sa majorité de têtes qui parlent dans un écran de télévision. C’est pour mieux nous expliquer ce qui se passe dans la tête de SALINGER et comment ses idées touchent KURT. GERBER nous introduit aussi le personnage de MERLE qui sera importante par la suite. Le fait que GERHARDT utilise pour la première fois le pistolet pacificateur sur des bandits qui détroussent une jeune femme n’est évidemment pas innocent, puisque c’est le même incident qui a coûté la vie à son père. Néanmoins, on peut remarquer qu’il n’a aucune appréhension d’utiliser le pistolet sur les deux agresseurs : il le fait de manière extrêmement consciente et pas du tout en tant que légitime défense. Les dessins de J.J. BIRCH servent toujours aussi bien l’histoire. |
#10
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QUelqu'un sait ce qu'il a fait JJ BIRCH, que je trouve trés bon ?
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#11
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C'est toi Doop , que je trouve très bon .
Ce récit me fait penser au film le silence des agneaux où Lecter est emprisonné et communique avec quelqu'un qui veut utiliser ses méthodes. Tout ça est très bon et j'espère que la suite suivra rapidement . |
#12
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Il n' y a pas grand monde en ce moment sur la section .
Causes : foot , vacances ... |
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Si, y a moi, mais mes compliments, je les ai attribués à Doop sous forme de points de réputation.
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Quand les mecs de 110 kg disent certaines choses, ceux de 60 les écoutent. Maman ! Je suis de nouveau surZaïtchick's blog |
#14
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Je ne connaissais pas du tout ce truc, merci Doop !
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Allez, tout le monde en choeur chante avec moi : "Wolverine est un idiot, c'est Cyclope le plus beau !" |
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En vrac, Xombi et une mini Catwoman :
et si tu veux en savoir plus : http://www.comicbookdb.com/creator.php?ID=2523 sinon
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Daenerys à Tyrion: Je suis venue ici pour boire du Cacolac et casser des gueules. Et je viens de finir mon Cacolac ! Les recap' rigolotes |
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