Breaking Bad: meth, mensonges & cancéro

[anteus]

il sort quand le 13? dans une semaine?

[HiPs!]

Le 31 oui.
On peut dire qu'avec ce pénultième, Walter a franchi une nouvelle limite. Et c'est âpre.

Ed: du coup,

la caractérisation bâclée de jane se comprend un peu mieux...

[anteus]

merci mon bon!

[Althéa]

Vu Ep.12 Putain j'aime cette série !

Cette scène finale joué par Cranston... cette fausse hésitation que l'on a quand on sait qu'on devrait faire quelque chose parce que c'est "le Bien" et que l'on se ment à soit même en laissant passer seconde après seconde pour fatalement arriver au résultat horrible qu'on souhaitait sans se l'avouer... cette scène n'aurait pas pu être mieux jouée que ça, mon dieu mais quel bonheur !

Edit : Je réalise qu'enceinte jusqu'aux yeux je peux regarder la série la plus glauque qui soit avec un enthousiasme incroyable !

[Rhodey]

Sur. La scène finale est vraiment formidable.
Le reste de l'épisode est calme en fait. A part les deux trois coups de sang, c'est vraiment l'épisode où on met la relation du duo à plat pour le final.

[Ivan Rebroff]

Je suis époustouflé par la densité de chaque épisode. Je déguste actuellement la 2e saison, et, après ces deux premiers épisodes très orientés action, j'ai pris une bonne claque en enchaînant les épisodes 3 et 4. Le dernier, particulièrement, est formidable, tant dans le déroulement des affres de la vie de Jesse que dans le délitement progressif et apparemment inexpugnable de la cellule familiale de Walt, et sa façon de s'accrocher pathétiquement aux branches, tout en mentant à tout le monde, et d'abord à lui-même. L'interprétation ne faiblit jamais, la tension dramatique non plus. Vraiment, j'adore.
Et ces débuts d'épisodes énigmatiques, ça excite encore plus mon intérêt pour la série.

[Ivan Rebroff]

6e épisode, je vous rattrape, en compagnie des deux salopards, l'un détestable, l'autre magnifique. On ne loue pas assez les louanges d'Aaron Paul, ici, et pourtant, c'est encore lui qui impose sa présence et son jeu dans cet épisode.

[HiPs!]

Le 6, c'est peekaboo, c'est ça? Extraordinaire épisode où aaron paul tient effectivement la vedette. Hâte d'avoir tes sentiments sur les épisodes suivants. Attache ta ceinture, tu vas rentrer dans un tunnel de noirceur et de volupté.

Ouiiin, j'ai pas envie de voir le dernier et que la saison s'arrête.

[Ivan Rebroff]

Ouaip, c'est peekaboo.
Ce qui est fou avec ce show, c'est la dualité des sentiments qu'il crée en toi. Par exemple, avant de lancer un épisode, j'ai à la fois très envie de savoir comment la situation évolue pour les protagonistes, et en même temps aucune envie de voir Walt continuer à s'embourber dans ses mensonges, les yeux blessés si émouvants de Skyler, ou Jesse s'en prendre plein la gueule, d'une façon ou d'une autre. Une logique de répulsion/attraction, donc, comme l'amour.
Bien joué, Vince, bien joué.

[HiPs!]

Hé hé, tu te baiseras le gros orteil à la fin de l'épisode 11 et surtout du 12 pour avoir si bien pressenti cette dualité répulsion/attraction...

[Mast]

Je viens juste de voir ce, surprenant, season finale.

J'ai vraiment été étonné par la scène

Skylar/ Walt (en mode Malcolm X White), et par l'enchaînement qui montre l'étendu du mensonge de Walt sans dévoiler encore le "comment" de l'argent. Finement joué et ça devrait accentuer le délitement familial au plus haut. Le début de l'épisode avec le cadavre de Jane était particulièrement émouvant, et puis Saul, très présent sans être à l'écran, m'a manqué un poil.

Et puis, bon, le cliffangher, absolument horrible,

qui me fait me rappeler qu'il me faudra aussi attendre 2010 pour voir la suite de Lost.

Excellent épisode, pas grand chose à redire,

juste que Gus est un peu un des persos dont j'attends de voir plus, j'adore son accent. Ah, et l'ellipse sur la fin était cool.

[scarletneedle]

Je viens de voir le 12!
Il fallait oser, ils l'ont fait...

J'aime cette série!

[belcantan]

ça y est, je me suis lancé

Vu le pilote et je crois que cette série rentre dans ma liste prioritaire de visionnage

une montée en puissance crescendo et d'aprés vos réactions, j'ai l'impression que ça va trés loin


En tout cas, la bande-son

[HiPs!]

Aaron Paul est interviewé dans le NY magazine.

[HiPs!]

Final WhatTheFuckingFuck un peu quand même non?

Je veux bien me faire prendre à contre-pied, qu'on déjoue mes attentes, je raffole de ça d'ailleurs et breaking bad s'est fait une spécialité dans cette dynamique du suspense mais cette fin est un poil trop grosse pour que je la digère sereinement. Avoir maintenu un fil rouge, enfin rose, durant 13 zodes pour finalement ne rien résoudre, propager le cliffhanger et terminer sur une explication en battements d'ailes de papillon -un évènement en entraine un autre qui en entraine un autre qui en entraine un autre et ça finit dans ta piscine- ça nuit au réalisme de la série à mon sens. Non, ça ne me satisfait pas. On sent beaucoup trop dans cette fin une volonté de surprendre et la grosse patte du scénariste roublard.
Mais, comme d'habitude, de magnifique scènes. Infiniment poignante la mise en sac de Jane avec cette attention toute particulière portée sur le bruit assourdissant du plastique mortuaire. Bouleversantes les larmes de désespoir de jesse et j'étais à deux doigts de le suivre. La séquence télé était également une manière géniale de rendre compte de la dualité de walter, prisonnier dans son sourire de faux héros. Et anna Gunn est juste parfaite quand elle dit ses 4 vérités à son mari.
Mais j'ai l'enthousiasme un peu douché. D'un sens, tant mieux, l'attente jusqu'à la saison 3 sera plus supportable (on se console comme on peut)