Critiques TPB. Du bon, du beurk, du bof

[Ben Wawe]

J'aime ce topic.

[Auteurroriste Zeph]

Scéance spécial Moore sur ce topic fort utile créer par Hips.

Déjà la ligue des gentlemen extraordinaires. Vol1
Bon alors la j'ai un avis plus que mitigé. Les dessins sont superbes et m'ont claqué la rétine. La caractérisation des persos est vraiment excellente. Hyde et Nemo particulièrement. Le fait de faire tenir tous ces persos dans un meme univers et rendre ça cohérent, c'est vraiment bien foutu.
Apres pour l'histoire, autant etre franc ca ne m'a pas emballé. Une fois passé l'exercice de style, je n'ai pas trouvé mon compte. Je trouve que cela manquait d'idées. Moore est très bon en général pour balancer des idées et concept barrés et là j'ai pas eu ma dose. Mais bon il me faut quand meme signaler que les comics à hommage ou clin d'oeil dont le but est de découvrir toutes les références ne provoquent pas chez moi d'érection Pauliesque.
Mais bon entendant parler des frissons du slip que provoquent chez certains membres du forums ce comics depuis un bout, je tente le deux.

Et donc la ligue des gentlemens extraordinaires vol2
La c'est toujours la big claque graphique. O'neil rends ses planches vivantes à un point fou, j'adore son style.
Pour le reste, j'ai beaucoup plus aimé que sur la première partie. peut etre parce que c'était plus un trip SF, je ne sais pas, mais ca m'a plu. Toujours autant de références et d'hommage maisz la mise en place du truc se fait mieu pour moi et j'ai l'impression que Moore se lache plus (mais bon c'est peut etre le coté SF qui fait ça). La caractérisation des persos, qui était l'un des point forts du premier volume, explose ici carrément. Les persos se lachent et se révèlent à fond. Les doutes de Hyde, la vérité sur Miss Murray, la déclaration de Quatermain, la traitrise de Griffin. Et Moore n'y va pas de main morte! On a meme droit à une joli séquence ou Hyde choppe Griffin et lui fait on ne sait quoi le pantalon baissé.

Au final, le volume2 m'a autant emballé que le tome1 m'avait déçu et dont je ne voyai pas le truc au dela de l'exercice de style. Mais à la lecture des deux volumes, il apparait clairement que le 1 est une mise en bouche servant à préparer le 2. D'ailleurs je ne vois pas trop pourquoi séparer le série en 2 volumes. Une série qui a mis du temps à se révéler mais qui au final m'a bien plus. Le volume2 passe vraiment au dessus du simple exercice de style et fait passé un très bon moment.
D'ailleurs, maintenant je suis dans la merde va fallir que je me procure un Black Dossier et c'est la ménurie

Ensuite, Jack B. Quick
Une succession de catastrophe provoqué par un surdoué au QI démesuré.
La je me suis vraiment éclaté. Le format est vraiment adapté (6 pages par histoire). Le dessin est vraiment très bon (Nowlan a d'aileurs reçu un Eisner Award pour ce taf). Et Moore enchaine les idées déjantés et bizaroïdesquement timbrés a un rythme fou, provoquant toujours plus de situation impensable.
Il continue de s'amuser avec ses références (d'ailleurs l'annexe publié par Editions USA à la fin est utile), tout en nous amusant. Ace titre, il est plutot balèze de voir le nombre de concept scientifique réel que nous sort l'auteur.
Vraiment un bon bouquin qui m'a donnée envie de me chopper les Tomorow Stories de Moore.


En bref, Moore me plait de plus en plus (j'avais adoré les Promethea chez semic, et V pour vendetta, par contre Watchmen m'avais ennuyé sur une grosse partie du bouquin mais la fin était vraiment excellente), et appelle a plus de Moore. j'entame From Hell et vous dis ce qu'en j'en pense ici meme dans quelques jours.

[doop]

From Hell est pour moi un des plus aboutis.

[Auteurroriste Zeph]

comme je l'avais dit précédement ici même j'ai lu ça:




L'histoire:
C'est l'histoire de Jack l'eventreur, le célèbre tueur de WhiteChapel qui sévit en 1888. Moore nous explique les raisons qui l'ont poussé aux crimes ainsi que toutes les implications, qui vont très loin. Il nous donne sa théorie en détails.
Résumé cette histoire est assez compliqué tant la densité du récit est élevée, et il faudrait de long paragraphe pour en faire quelques chose de correct.

Le dessin:
Eddie Campbell au crayon est énorme. Le niveau du dessin déjà mais surtout des détails. D'ailleurs dans son impressionante annexe, Moore explique que la documentation sur laquel s'appuie le dessinateur est faramineuse et cela transpire à chaque page. Tout est formidablement restitué, tant les décors que l'ambiance de l'époque.

L'étrange cas de Mr Moore:
Au scénario, Moore est tout aussi impressionant que le dessin. La mécanique de son récit est implacable, il fait en sorte qu'il n'y ai rien de superflu. Et pourtant il va très loin. S'appuyant sur les livres de ce qu'il appelle la Ripperologie, il fait un travail fastidieu, donnant à chaque détail un sens propre. D'ailleurs en parlant de détails, l'annexe qui accompagne le récit (pas moin d'une cinquantaine de pages) est énorme. Certains chapitre sont expliqué page par page. Ce qui peut d'ailleurs être génant au départ, tant la masse à lire entre chaque chapitre est imposante. Pourtant, il me semble impensable de lire l'oeuvre sans l'annexe, tant celle ci est une manne de renseignements.
Après , on peut se poser la question du degré de réalité du récit. Car si Moore pendant toutes son annexe dit quand il s'est appuyé sur des faits avérés, les faits importants de sa théorie sont pour la plupart tiré de ses propres réflections. Pourtant le fait que ces idées soient entourés de tas de détails avérés donnent au récit une sorte de légitimité. Alors se pose la question, comment qualifié cette oeuvre? Docu-fiction? Réalité romancé? En tout cas, le lourd travail de recherche des auteurs placent cet ouvrage hors de la fiction. Et pourtant parfois..

En résumé, une oeuvre très ambigu sur la forme, mais imparable sur le fond. Il est impossible de ne pas se laisse entrainer par ce récit, au graphisme magnifique de surcrois. Moore nous livre une oeuvre absolument parfaite, qui redéfini à elle seule les possibilités du medium comics.

[The Goon]

C'est le bouquin sur lequel j'ai le plus bander,une oeuvre magistrale que tout le monde se doit d'avoir chez soi.


au fait,il y a-il un éditeur qui compte réimprimer les 2 vol. de la LigGenExt?

[Tandhruil]

Allez hop, je tape l'incruste. Je n'écris quasiment jamais de critique mais je viens de le finir et que je suis encore sous le charme...

Bon, alors, inutile de tergiverser, cet Omnibus est l’une des meilleurs bande dessinées qu’il m’ait été donné de lire.

Voilà ça c’est dit.

• Bon, le flacon :

Un énorme volume Hard Cover, mais compte tenu du nombre de pages il n’était pas possible qu’il en soit autrement. J’en profite d’ailleurs pour signaler que ça me gonfle cette sur-couverture souvent fragile, elle à tendance à glisser du livre, bref la première chose à faire est de la retirer avant de lire (si vous avez un truc pour gérer les sur-couvertures des HC, je suis preneur).

Les 2e et 3e de couverture sont entoilés !

Tout commence par une introduction de sieur Brubaker himself qui, comme toutes les introductions spoile le contenu. Je ne sais pas pourquoi, toutes les introductions qu’il m’ait été données de lire racontent systématiquement les passages préférés du redacteur. Il me semble plus judicieux de mettre ce genre de note en fin de livre mais bon…
Les pages sont en papier glacé très agréables, chaque épisode est séparé par une page reprenant le dessin de la couverture d’origine avec le numéro.
A la fin on retrouve une interview de Brubaker, de Steve Epting et les réactions de la presse vis a vis du 25e épisode. On retrouve également le script et les version N&B de cet épisode, les couvertures des variant cover ou refusées et enfin un récapitulatif des divers Captain América à travers le temps.

Bref le flacon est magnifique !

• L’ivresse :

Ayant lu quelques Omnibus, Essentials et autres Intégrales Panini, je dois dire que j’ai longtemps hésité à me lancer dans la lecture de cette omnibus.

En effet, le principe de rédaction de ce genre de longues séries est souvent construit de façon répétitive en utilisant la première ou la seconde page pour résumer l’épisode précédent et en construisant l’histoire sur un ou 2 épisodes en respectant un schéma souvent identique qui fini par devenir lassant.

Bref je me pose un soir tranquillement, j’ouvre l’objet, lit l’introduction (bon ça ne m’a pas trop gêné vu que j’avais lu le TP Captain America Civil War et que les révélations concernaient le Winter Soldier, c’est d’ailleurs la lecture de ce TP qui m’a donné envi d’acheter l’omnibus).
Les images sont très belles même si j’ai personnellement du mal avec les dessins dont les visages sont basés sur des photos car les visages d’un même perso peuvent changer d’une case à l’autre. Les décors sont magnifiques et finalement l’utilisation de photos, même si elle est évidente n’est pas aussi marqué qu’avec du Mallev par exemple.
A noter que le livre s’ouvre en grand et que du coup, les doubles pages sont facilement lisible (plus facilement qu’avec des TP reliés à la colle).

Je me lance dans l’histoire alors que Captain America n’est pas particulièrement un personnage que je maitrise et je suis tout de suite happé. Impossible de décrocher, les épisodes s’enchaînent sans aucun sentiment de répétition, les résumés existent mais ils sont glissés discrètement dans les conversations des intervenants. A noter que je ne suis pas un spécialiste de l’Anglais et que je lis donc relativement lentement (environ 40 minutes par épisodes) mais quel bonheur. je repose l’ouvrage (tip : pensez à vous doter d’un marque page) après la lecture de 3 épisodes avec des images plein la tête et la furieuse envi de lire la suite…
toujours aucun sentiment de déjà vu, je ne remarque même pas qu’il manque l’épisode 10… Tout à coup, le style graphique change il s’agit du Captain America 65th Anniversary Special, dessiné par Javier Pulido. C’est normal, ça raconte une histoire qui se passe pendant la guerre de 40 et le style ressemble énormément à celui de l’époque (même si l’utilisation de l’infographie pour la couleur se remarque un peu trop), c’est un one shot mais qui s’inscrit complètement dans la continuité de l’histoire, que ce soit au niveau des intervenants comme au niveau des conséquences sur l’avenir.
Je n’ai pas particulièrement remarqué la différence de style entre Epting et Perkins, en tout cas ça ne m’a pas choqué.
Et on continu... De temps en temps sont glissés des pages de commentaires pour expliquer le contexte (Civil War par exemple), le one shot Winter Soldier: Winter Kills, s’intègre parfaitement entre l’épisode 24 et l’épisode 25 qui conclut en apothéose ce run.

Là, j’ai un sentiment de frustration comme rarement j’en ai senti en lisant une BD, les dernières fois ce fut pour la Quête de l’Oiseau du temps ou pour l’Incal. Ce sentiment de tristesse, d’abandonner toutes ces personnes comme lorsqu’on quitte le collège pour passer au Lycée.

Après l’épisode 25 on retrouve l’épisode 10 !?! Pourquoi ? il s’agit en fait du Tie In de House of M consacré à Captain America et il prend toute sa valeur ici, en fin alternative aux 24 épisodes précédents.

Au cours de l’aventure on rencontrera (dans le désordre) Red Skull, Bucky, Winter Solider, Agent 13, Nick Fury, Aleksander Lukin, Baron Zemo, Adolphe Hitler, Sin, The Falcon, Arnim Zola, Crossbones, Iron Man, Union Jack et j’en oublie. Vous ne connaissez pas certains de ces personnages, pas de problème, à un moment ou un autre ils vous seront expliqué de manière à ce que vous compreniez leur rôle, pourquoi ils sont là et si nécessaire leur mentalité.

L’aventure vous mènera à travers de nombreuses époques depuis la guerre de 1940 à nos jour, et à travers de nombreux lieux que ce soit Paris, Londres Philadelphie ou New York par exemple. Le tout me semblant plutôt bien documenté.

Un défaut ? Peut être le fait qu’on ne remarque pas le moment où se passent les événements de Secret War (sans S). On découvre l’impacte sur Fury par hasard et sans explication ce qui peut être perturbant. Sinon, tout est parfait.

Franchement, cet Omnibus prendra une place d’honneur dans ma bibliothèque et je le conseil à tous.

[mr nix]

Ouais, faut faire gaffe avec les surcouvertures. J'ai le souvenir cuisant de mon omnibus New X-Men ramasse d'une seule main et transforme en roquette supersonique avant de s'ecraser sur le plancher, pour me laisser contempler a loisir la p..... de surcouverture se froissant sous mes doigts. Un belle saloperie si on fait pas gaffe, ces trucs la, surtout si le bouquin est tres epais, compact et lourd.

[doop]

C'est pareil avec l'oMNIBUS ONSLAUGHT

[jbmosse]

	Citation:			Posté par Tandhruil
	Franchement, cet Omnibus prendra une place d’honneur dans ma bibliothèque et je le conseil à tous.

J'en suis aux 3/4 du même album et je suis exactement du même avis que Tandhruil.

[PSYCHO PIRATE]

C'est quoi finalement l'intérêt de ces jaquettes puisque elles font chier tout le monde ? Ça coûte moins de tunes à imprimer qu'une couverture Hard Cover ?

[Niglo]

	Citation:			Posté par PSYCHO PIRATE
	C'est quoi finalement l'intérêt de ces jaquettes puisque elles font chier tout le monde ? Ça coûte moins de tunes à imprimer qu'une couverture Hard Cover ?

Aux USA tous les hardcovers se présentent sous cette forme, qu'il s'agisse de comics ou de romans.

[mr nix]

Sauf certains Absolutes, style New Frontier, because la box.

[mr nix]

	Citation:			Posté par doop
	C'est pareil avec l'oMNIBUS ONSLAUGHT

Onlslaught c'est un autobus, faut pas confondre.

[PSYCHO PIRATE]

	Citation:			Posté par Niglo
	Aux USA tous les hardcovers se présentent sous cette forme, qu'il s'agisse de comics ou de romans.

Et personne connaît la raison à ça ?
C'est aussi chiant que les étuis-tiroirs en carton qui recouvrent les boîtiers en plastique des cd...

[Thorn]

	Citation:			Posté par Tandhruil
	Je n'écris quasiment jamais de critique.

Ma critique à moi : c'est un grand tort !