Breaking Bad: meth, mensonges & cancéro

[HiPs!]

Allez, à la veille de la diffusion du 10è épisode de la saison 2, il est grand temps que l'une des meilleures séries du moment ait son trid à elle.

Rappel des faits:



Le gars en slip avec un flingue, c'est Walter. Walter White. Un petit prof de chimie d'un lycée d'Albuquerque, Nouveau Mexique. S'il se retrouve en slip un flingue à la main, c'est qu'il vient d'être contrarié dans sa toute nouvelle activité: fabricant de métamphétamine. Car Walter vient de découvrir qu'il a un cancer du poumon qu'il pense incurable. Pour subvenir aux besoins de sa famille pour le jour où il mourra, il utilise ses connaissances pour élaborer le meilleur crystal de meth qui soit. Pour l'assister, l'un de ses anciens élèves, devenu dealer, Jesse Pinkman.

Écourtée par la grève des scénaristes de l'année dernière, la première saison n'a compté que 7 épisodes. Celle en cours en aura 13 et la série a déjà été reconduite pour une troisième. Elle est l'oeuvre de Vince Gilligan, l'un des scénaristes de X-Files.

Dans le rôle titre, Bryan Cranston (le papa de "Malcolm") qui livre une prestation totalement ébouriffante. Un vrai putain de numéro d'acteur. il donne l'impression d'assister au spectacle d'une araignée affolée qui se débat et s'empêtre de plus en plus dans la toile des mensonges qu'elle tisse graduellement pour tenir ses proches à l'écart de sa face criminelle. Ses proches, parlons-en. Entre le fils handicapé moteur, le beauf, flic des stups, et une femme très suspicieuse et enceinte jusqu'au menton, Walter navigue à vue, ricochant d'emmerde en emmerde avant de trouver sur son chemin quelques mafieux mexicains très énervés de l'arrivée d'un nouveau venu dans leur secteur d'activité...
Sinon, Breaking Bad, c'est aussi de l'humour, souvent très noir, un excellent choix de musiques, une réalisation soignée, des scènes d'intro d'anthologie et des rebondissements à la pelle.

Let's cook some ice!