Que lisez-vous en ce moment ? (part III)

[Mandrill]

Je me doutais bien qu'il y aurait des défenseurs des X-Men de Nicieza-Lobdell, et ce n'est pas surprenant vu le succès des séries X à l'époque (et c'est la période adaptée dans l'anime qui est cher à beaucoup ici je pense) Moi ça me parlait moins et je n'ai que très peu de souvenirs de ces épisodes des X-Men alors que j'en ai bien plus d'Age of Apocalypse (que je n'ai pourtant pas relu depuis à peu près aussi longtemps) ou d'autres séries contemporaines comme les FF de DeFalco-Ryan qui pourtant "claquaient" nettement moins graphiquement à l'époque.
Après, tant mieux pour eux si ceux qui (re)découvrent cette ère maintenant en intégrale apprécient hein, ils vont pouvoir en lire pendant quelques volumes encore

Merci à Fredgri pour le soutien, ça fait toujours du bien de savoir que son opinion est partagée par certains, même si c'est minoritaire

[Nate]

Pourtant AoA c'est justement un peu l'apogée de Lobdell.
D'ailleurs, on en est aux intégrales 1993 et Panini a commencé avec les épisodes de fin 1995.
Bref, encore deux années comprenant "Fatal Attraction", "Le Complot Phalanx" et "L'Ère d'Apocalypse" justement avant de rattraper l'omnibus "Prelude à Onslaught".
Mais il va être difficile de ne sortir que deux volumes par année.

[FredGri]

Alors je viens de finir l'équivalent du premier tpb de Black Hammer et c'est vrai que pour le coup je trouve cette série très bien, avec des atmosphères très intéressantes, des perso archétypaux bourrés de potentiel, on a hâte de voir la suite ! Même si je trouve que ça avance très mollement quand même, et même au bout de 6 épisodes on a du mal à voir vers ou veut aller Lemire.
Mais bon, ça fonctionne très bien, l'univers présenté est suffisamment riche, même s'il ne fonctionne jusque là que sur son concept.
Mais les dernières planches du 6 laissent deviner une suite plus intrigante !

[Mandrill]

	Citation:			Posté par Nate
	Pourtant AoA c'est justement un peu l'apogée de Lobdell.

Ouais, je sais bien, mais du fait que c'était un monde alternatif (en gros) ça rendait le tout plus attractif faut croire (il y a sans doute d'autres raisons mais pas le temps d'y réfléchir là, je suis au boulot )

Attention je dis pas que Nicieza-Lobdell c'était super nul hein, il y avait d'ailleurs de bonnes idées de ci, de là, qui me faisaient continuer je pense. Je me rappelle notamment de "l'émancipation" forcée d'Iceberg par Emma, et sa réaction ensuite, c'était bien vu.

Mais aussi des trucs avec lesquels j'avais vraiment du mal. Le plus connu, venant juste après le retrait du squelette d'adamantium de Wolverine (plus une idée de Claremont-Jim Lee là, non ?) le coup des griffes en os. Ca n'a été fait que pour que Wolvie continue d'avoir des griffes. Lui retirer l'adamantium, OK, sans doute pour le rendre moins invincible, pourquoi pas. Mais les griffes il aurait pu s'en faire des amovibles liées à son costume, ce qu'elles étaient supposées être dans ses premières apparitions dans Hulk et X-Men, même si ce n'était pas clairement établi. Un retour aux sources, quelque part. OK ça faisait une scène spectaculaire au départ, et surtout un twist inattendu, mais surtout une nouvelle occasion de montrer Logan en pleine souffrance, avec des "argh" en veux-tu en voilà, à genoux, le regard vers le ciel, pfff... (je reviens au côté "posture" des scénarios)

NB : je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit de changer d'avis ou de pourrir vos souvenirs, juste d'expliquer pourquoi une période qui peut être adorée par beaucoup ne l'est pas forcément pour tous.

(bon je retourne bosser là en vrai )

[wildcard]

Je viens de lire Dr. Strange par Jason Aaron et Chris Bachalo (il ne me manque plus que leur dernier épisode pour boucler leur run).

Tout commence très bien :



Aaron enchaîne d'abord les premiers épisodes sur un ton qui mélange comédie et fantastique débridées. Le personnage auquel s'identifie le lecteur est une jeune libraire qui a un souci bien particulier et perturbant dont le brave docteur identifie le lien avec des dérèglements mystiques récents.
Kevin Nowlan illustre quelques pages en fin d'épisodes qui confirment une menace d'envergure et donc offre un contraste avec l'humeur légère des pages dessinées par Bachalo. Les deux artistes sont en grande forme. On en a pour son argent, cela reste très lisible (louable effort de la colorisation de Bachalo, dont ce n'est pas toujours le point fort).
Aaron monte progressivement en régime et achève le premier arc en laissant le lecteur aussi K.O. que Strange. On pense alors tenir là un run d'anthologie, à la mesure du coup de projecteur qu'a voulu porter l'éditeur sur ce héros avec le film. Il y a bien quelques détails bizarres (où sont passés les tempes blanches de Strange, qui, du coup, semble avoir singulièrement rajeuni ? Comment se fait-il qu'il ne porte plus de gants pour couvrir ses mains meurtries ?), mais bon, ne chipotons pas...

Car les choses vont vite se gâter, pour tout le monde...



L'identité de l'ennemi et sa puissance de feu étant désormais établies, en même temps que Strange paraît plus démuni que jamais pour y faire face, un agréable frisson s'empare du lecteur dans cet acte II.
Aaron choisit de convoquer autour du héros une sorte de gang de magiciens, entrevus dans les premiers épisodes : certains figures sont connus, du moins familières (Magik, mais aussi Shaman et Talisman, Monako, Daimon Hellstrom), d'autres inconnus (des créations originales ? Je ne ne suis pas expert des seconds couteaux occultes de Marvel, donc mystère). On pourrait alors espérer une version du Shadowpact de DC appliquée à Marvel, mais le scénariste n'exploite pas cette (prometteuse) idée, préférant continuer (complaisamment) à mettre Strange en scène dans un pilonnage incessant. L'humour se fait franchement plus rare, et quand il est mis en avant, il l'est laborieusement (et encore, le pire est à venir).
Sont-ce vraiment "les derniers jours de la magie" annoncés dans le titre de l'arc ? Oui et non. Le méchant est défait, mais le héros ne sort pas du champ de bataille très frais.

Et ce manque de fraîcheur va signer l'acte III...



Ses pouvoirs réduits au minimum, Strange n'a guère le temps de souffler, même s'il est motivé à se cultiver à nouveaux aux sciences occultes avec humilité et détermination. Voilà le Baron Mordo qui débarque, motivé pour l'achever, mais Nightmare lui grille la politesse... A moins que Satana n'inflige à Strange un régime diabolique, ou que Dormammu ne choisisse de régler tout ça lui-même.
Le docteur ruse avec une efficacité abracadabrantesque pour se débarrasser de tous ces empêcheurs de lancer des sortilèges en rond - étonnantes ressources de la part d'un sorcier qui est sorti rincé de son duel contre l'Empirikul, mais qui se débarrasse les doigts dans le nez de ses pires ennemis. Il a un as dans sa manche, Mr. Misery, qu'il a séquestré des années durant dans le cellier de son sanctuaire sacré, et qui a eu le temps de réfléchir au pire moyen d'en faire baver Strange (en s'en prenant à son meilleur ami).
Aaron sombre dans la farce lourdingue (le dîner chez Satana), expédie de manière frustrante des passages qu'on attendait (Mordo, Cauchemar, Dormammu -surtout avec Bachalo déchaîné). On préfère quand il surprend en invitant Thor pour des opérations neurologiques (drôles et épatantes). Mais la libraire est horripilante (à part suivre Wong qui sait toujours où il ne faut pas aller mais qui y va quand même, et qui finit par le payer).

Tout ça attend donc son dénouement, mais je serais extraordinairement étonné que Aaron redresse la barre en un ultime épisode.

En somme, tout ça part sur le chapeaux de roues, s'essouffle ensuite, puis part dans tous les sens. Visuellement, c'est par contre souvent formidable (même si la performance de Bachalo qui réussit à enchaîner les épisodes comme jamais diminue progressivement, avec le recours à une armée d'encreurs et des tics graphiques répétitifs), avec des fill-in de grande classe (mention à l'épisode des origines que se partagent Nowlan et Leonardo "Hawkeye" Romero, puis le remplacement éclair de Frazer Irving - par contre Jorge Fornés venant dépanner pour trois-quatre pages est beaucoup plus moyen).

Ce n'est pas un run d'anthologie, et je ne sais pas ce que vont donner les remplaçants (à mon avis, juste là avant une relance pour "Marvel Legacy"). Dans ses meilleurs moments, c'est un trip jubilatoire, dans ses moins bons, un truc pénible qui tire sur la ligne.

[FredGri]

Y a pas à dire, il va falloir que je me lance aussi dans cette lecture. Et même si je n'attends rien de particulier (donc rien de mauvais non plus ) d'Aaron, les planches de Bachalo que je vois sont incroyables !!!

[doop]

Bachalo est excellent. Pour le moment, j'en suis autour de l'épisode 8/9 (un certain chat ayant pissé dessus...). Mais effectivement, plus on avance, plus l'histoire semble commune.
Mais c'est quand même magnifié par Bachalo.

[gillesC]

Ah, c'est sûr que le premir chapitre était vraiment très très sympathique (avant la Guerre un peu convenue....)

Bon, comme dit 2-3 pages plus tôt, si Cinema Purgatorio est d'un niveau variable, il ne l'est pas tant que ça (ou en tout cas, pas vers le bas) : on oscille entre le pas mal du tout et le génial.

Qui eut dit il y a quelques années qu'Avatar sortirait la meilleure anthologie (de nouveautés) du XXIème siècle?

[JB]

Rachel Rising de Terry Moore. Une femme se réveille enterrée et avec des signes vitaux au plus bas, sans pour autant avoir d'autres séquelles que des yeux injectés de sang et des marques de strangulation. Au mystère des circonstances de sa "mort" s'ajoutent la vengeance de sorcières mortes quelques générations plus tôt, une gamine sociopathe de 50 ans (petite-fille probable de Jack l'Eventreur), l'ange de la mort en ballade dans la ville ou encore un démon décidé à mettre fin à l'espèce humaine.
J'y suis allé à l'aveugle et n'ai pas pu décrocher avant le n°25 qui met fin au premier arc. Pour le coup, la série m'a beaucoup rappelé la série (originelle) Twin Peaks, avec une ville aux noirs secrets et des habitants bizarres avant même que le surnaturel intervienne, tel cet homme assis torse nu en permanence sur son patio, avec une glacière qui ne contient probablement pas des têtes humaines, ou ce docteur continuant une vie de couple avec le cadavre en décomposition de sa femme. Comme ladite série TV, le comic alterne entre humour et horreur assez régulièrement et ces personnages décalés parviennent à être aussi attendrissants qu'inquiétants.

[Hilarion]

Le Dr Strange d'Aaron est un peu une redite de son Thor :

après un duel du Dieu du tonnerre et ses alliés contre le tueur de dieux qui peut tous les tuer à cause d'un traumatisme familial et d'un désir de vengeance, on retrouve...

un duel du Sorcier Suprême et ses alliés contre le tueur de Sorciers Suprêmes qui peut tous les tuer à cause d'un traumatisme familial et d'un désir de vengeance.


Mais Bachalo, c'est très chouette. Pas toujours lisible malgré des progrès, mais très chouette.

Une série un peu moyenne, donc.

Pour Rachel Rising, Terry Moore est toujours très doué pour caractériser ses personnages et leur "supporting cast", et on s'attache à cette nouvelle famille de bras cassés dont il a la recette.

Après la comédie noire romantique et la science-fiction, Moore se tourne vers l'horreur avec meurtres en série, sorcières, démons, et vengeances séculaires. Je suis fan de Terry Moore, j'ai donc apprécié l'ensemble malgré les défauts traditionnels de Moore :

Tous ses personnages blonds se ressemblent, et en noir et blanc, c'est parfois difficile de s'y retrouver... et il faut vraiment que Moore fasse un effort sur la lingerie de mémères de ses personnages féminins!

L'intrigue de la vengeance des sorcières, l'intrigue de la venue sur terre du démon et l'intrigue du tueur de femmes se croisent de façon un peu confuse parfois, avec en plus des flash-back, et plusieurs lectures ne sont pas de trop. La conclusion, comme pour "Echo", n'est pas tout à fait à la hauteur de l'ensemble, mais le tout reste d'un excellent niveau!

[wildcard]

	Citation:			Posté par doop
	Bachalo est excellent. Pour le moment, j'en suis autour de l'épisode 8/9 (un certain chat ayant pissé dessus...). Mais effectivement, plus on avance, plus l'histoire semble commune. Mais c'est quand même magnifié par Bachalo.

Ben, voilà, tu en es pile au moment où ça se gâte - pour tout le monde.

Bachalo, tu t'en rends compte alors, est la vraie attraction de la série, même si, après on remarque de sérieux signes d'essoufflement (même si je ne l'accable pas trop pour cette fois car il aligne des pages mémorables) : comme je le note, déjà, on ne sait plus trop quel âge à son Dr Strange vu qu'il n'a plus un cheveu blanc (alors qu'on voit Scarlet Witch ou Magik dans leurs looks actuels, ça suppose que l'histoire se situe actuellement, mais Strange lui a l'air d'un jeune homme - ou d'un sorcier qui s'est fait une teinture), puis dans le troisième arc (je ne spoile rien, mais tu feras gaffe à ce détail) un coup il est barbu (par une petite barbichette soignée, bien barbu comme un mec qui n'a plus le temps de se bichonner entre deux combats), un coup il est seulement moustachu (avec une barbe de trois jours, mais bon...).

Idem pour Wong ou la libraire qui en ch... des ronds de chapeaux depuis un moment et qui n'ont pas l'air bien affecté physiquement (la libraire est même étonnamment apprêtée).
Tous ces petits (ou pas si petits) trucs qui, additionnés, montrent bien que l'artiste est sous pression et/ou que le script n'est plus aussi rigoureux. Sur ce dernier point, il est évident que Aaron décide de traiter le troisième acte sur le ton de la rigolade, presque de la farce : ça fait bizarre après deux arcs successifs où ça plaisante mais pour respirer dans une baston homérique. Là, on a le sentiment que le scénariste parodie étonnamment tout ce qu'il a mis en place, et évacue des méchants qu'on aurait adoré voir développé dans cette saga (surtout que Bachalo les dessine comme un ouf - sa version de Nightmare est grandiose) ou recycle des mecs zarbs qu'il adore (the Orb, dont le rôle est nébuleux).

C'est frustrant en fait : tu sens une affaire énorme au début mais qui ne tient pas du tout ses promesses, comme si, entretemps, l'auteur s'en désintéressait.

[wildcard]

	Citation:			Posté par JB
	Rachel Rising de Terry Moore. Une femme se réveille enterrée et avec des signes vitaux au plus bas, sans pour autant avoir d'autres séquelles que des yeux injectés de sang et des marques de strangulation. Au mystère des circonstances de sa "mort" s'ajoutent la vengeance de sorcières mortes quelques générations plus tôt, une gamine sociopathe de 50 ans (petite-fille probable de Jack l'Eventreur), l'ange de la mort en ballade dans la ville ou encore un démon décidé à mettre fin à l'espèce humaine. J'y suis allé à l'aveugle et n'ai pas pu décrocher avant le n°25 qui met fin au premier arc. Pour le coup, la série m'a beaucoup rappelé la série (originelle) Twin Peaks, avec une ville aux noirs secrets et des habitants bizarres avant même que le surnaturel intervienne, tel cet homme assis torse nu en permanence sur son patio, avec une glacière qui ne contient probablement pas des têtes humaines, ou ce docteur continuant une vie de couple avec le cadavre en décomposition de sa femme. Comme ladite série TV, le comic alterne entre humour et horreur assez régulièrement et ces personnages décalés parviennent à être aussi attendrissants qu'inquiétants.

Il faut que je le relise : j'avais démarré, c'est très addictif, pourtant j'avais lâché le dossier et attaqué autre chose. Mais je vais replonger en essayant de lire ça d'une traite.
J'adore Terry Moore, donc je suis confiant.

Faut juste que je trouve le temps : je viens de découvrir le n° 1 de Batman Rebirth chez Urban, et en feuilletant Detective Comics (par moins de trois épisodes d'entrée), je me suis pris une baffe monumentale. On dirait une version "Ultimate" du titre, les dessins sont somptueux (Barrows ou Martinez, impossible à départager, mais très impressionnant) et ce que j'ai deviné de l'intrigue est redoutablement efficace.
Nightwing par Seeley et Fernandez (et l'épisode par Paquette) ou le Batman de King/Janin-Finch sont assez épatants aussi.
La revue est imposante (presque 200 pages, format + grand, éditorial bluffant).

[Mandrill]

	Citation:			Posté par JB
	Rachel Rising de Terry Moore. Une femme se réveille enterrée et avec des signes vitaux au plus bas, sans pour autant avoir d'autres séquelles que des yeux injectés de sang et des marques de strangulation. Au mystère des circonstances de sa "mort" s'ajoutent la vengeance de sorcières mortes quelques générations plus tôt, une gamine sociopathe de 50 ans (petite-fille probable de Jack l'Eventreur), l'ange de la mort en ballade dans la ville ou encore un démon décidé à mettre fin à l'espèce humaine. J'y suis allé à l'aveugle et n'ai pas pu décrocher avant le n°25 qui met fin au premier arc. Pour le coup, la série m'a beaucoup rappelé la série (originelle) Twin Peaks, avec une ville aux noirs secrets et des habitants bizarres avant même que le surnaturel intervienne, tel cet homme assis torse nu en permanence sur son patio, avec une glacière qui ne contient probablement pas des têtes humaines, ou ce docteur continuant une vie de couple avec le cadavre en décomposition de sa femme. Comme ladite série TV, le comic alterne entre humour et horreur assez régulièrement et ces personnages décalés parviennent à être aussi attendrissants qu'inquiétants.

Une de mes séries préférées, actuellement
J'ai lu le tome 5 VF la semaine dernière (le début du deuxième arc donc) et je me suis encore régalé ! C'est tantôt très lourd, pour ne pas dire vraiment horrifique, tantôt très léger, pour ne pas dire vraiment hilarant (si on aime l'humour noir). Et ce groupe de personnages est vraiment attachant. Pour préciser, je n'ai lu rien d'autre de Terry Moore, j'attends la réédition de Strangers pour les lire.

[Nate]

Et puis Zoé quoi ^^

La dernière page du tout dernier épisode est magique d'ailleurs.

[FredGri]

Je viens de reprendre la lecture des Wonder Woman de Perez, afin d'écrire un avis (j'ai ressorti mes singles, pas les gros volumes d'Urban , bien qu'ils soient très bien foutu et qui permettent d'apprécier la finesse des traits, bien mieux que ce qu'on avait dans les floppy, à l'époque !). Et bon dieu, que c'est bon quand même, avec une vraie volonté de reconstruire une base solide, avec une revalorisation du background mythologique (même si ça reste assez basique et cette idée de faire d'Arès un dieu méchant (mouais) me semble pas super pertinente, mais bon, passons !) et des personnages secondaires très bien vus...
Bien sur, on a tendance à ne voir que le côté graphique de ce run, mais il ne faut pas oublier les histoires, les thématiques et cette caractérisation plus dynamique et plus moderne !
Ça date de trente ans et ça n'a pas pris une ride. Ça sortirait maintenant j'achèterais sans me poser de question
Je me souviens de ce plaisir de lecteur, à l'époque, quand on attendait impatiemment la sortie de chaque numéro, ou lorsqu'on découvrait les époustouflantes wrapearound cover de fou !