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DE MAL EN PIS d’Alex Robinson
J’ai de la chance j’ai une chouette bibliothèque près de la maison que mon fils vient de me faire découvrir. Donc bonne surprise j’y découvre De mal en pis d’Alex Robinson Comics indépendant écrit et dessiné par Alex Robinson, De mal en pis se présente comme un gros roman graphique (+600p).
L’histoire raconte donc les aventures (présent et passé) de ces jeunes adultes (quoi que pas tous) tentant de concilier, vie professionnel et vie privé en s’accrochant à leurs rêves. Et comme tout roman graphique qui se respecte on y lit les chemins sinueux des sentiments et des relations professionnelles et familiales. La narration fait penser à Woody Allen ou bien à Daniel Clowes. C’est truffé de référence à la culture américaine. Cela plaira à certains et en rebutera d’autres (pour moi cela a été 50% de comprises). On suit Sherman au début du roman mais très vite on se passionne pour les autres personnages au points de le délaisser. Alex Robinson arrive donc à nous entrainer là où ne s'y attend pas...comme dans la vie. Le gros plus de ce roman graphique c’est qu’à travers un personnage (Ed) c’est toute une partie de l’histoire des comics qui est décrite, et pas la meilleur : comment les éditeurs s’approprient les personnages de leurs créateurs et les combats de ceux ci. On pense bien sur à Kavalier et Kay de M. Chabon (que je recommande) mais aussi au combat de Bill Finger sur Batman (dont le héros de comics fictif dans De mal en pis s’inspire). On y voit également le processus créatif d’un comics et les difficultés à percer et perdurer dans ce métier. Rien ne nous ait épargné, même pas le dessin de comics porno pour survivre. Les diverses influences (années 60 et 90) sont aussi bien vu. Le point dur, pour moi, a été le dessin. Je ne sais pas dessiner je reste donc admiratif du travail accompli. Néanmoins le trait de Robinson n’est pas des plus maitrisé et du coup la lecture perd en fluidité. Par conte on sent l’influence de Scott Mc Cloud dans le découpage et la narration et certaines pages sont très inventives. On cherche même Charlie sur une patinoire. Au final ce roman graphique reste un peu trop long mais drôlement inventif. La vie des personnages aurait pu être un peu plus passionnante avec une narration graphique un peu moins austère. Néanmoins 600p à lire c’est agréable et au moins on ne referme pas ce comics au bout de 10min. Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 24/09/2013 à 23h49. |
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