Faut-il craquer et acheter ?

[Tandhruil]

	Citation:			Posté par rik spoutnik
	Dois-je acheter DMZ édité par Panini.

OUI

Plus sérieusement je n'étais pas franchement tenté alors j'ai acheté le premier épisode et je suis tombé accro. C'est une super idée, c'est super bien traité, le dessin est superbe, il faut juste apprécié les univers à la Mad Max... Même si l'histoire n'a absolument rien à voir avec Mad Max.

[doop]

OUI et NON. Les deux premiers volumes sont trés bons, mais j'ai farnchement été déçu par le troisième.

[pierrebour1]

le 3 est un peu plus faiblard mais le 4 est une vraie tuerie avec une résonnance politique très marquée.

[Hob]

moi , c'est un sur 2 : Le 1 m'avait laissé un peur de marbre , par contre j'avais bcp aimé le 2 ( pas encore lu le 3 )

[Auteurroriste Zeph]

	Citation:			Posté par doop
	OUI et NON. Les deux premiers volumes sont très bons, mais j'ai franchement été déçu par le troisième.

	Citation:			Posté par pierrebour1
	le 3 est un peu plus faiblard mais le 4 est une vraie tuerie avec une résonance politique très marquée.

Quoi vous n'avez pas aimé le 3 avec cette histoire de fou avec Math

terroriste

????

non DMZ c'est de la bonne tu peux peut courir l'acheter et faire un bisous à ton libraire grâce à qui tu lira ça!!

[Fred le mallrat]

DMZ: OUI
le 3 est peut etre un peu moins bon mais ca reste au dessus de l enorme majorité des comics...

[Ivan Rebroff]

Disons que sur DMZ, on sent Brian Wood, en recherche perpétuelle, sur ses personnages, sur les situations politiques et sociales, sur l'évolution de NYC. Dans le 3e tpb, on assiste à la fois à la radicalisation de Matty Roth, à des évolutions politiques crédibles, et à l'introduction d'un groupe très important dans la vie future de la DMZ. Le 4e tpb reprend l'arc Friendly Fire, où Wood ausculte l'action armée en zone urbaine, la mort, la responsabilité au combat, et toujours le tragique destin d'hommes obligés de s'en prendre aux leurs. Qui plus est, il n'est pas dessiné uniquement par Riccardo Burchielli, ce qui est un plus.

[Auteurroriste Zeph]

ah oui c'est vrai, il faut aussi signaler que les artistes invités sur DMZ sont toujours énorme!!

[pierrebour1]

quand je disais que le 3 ètait un peu faiblard c'ètait tout relatif; par rappoort au tout venant ça reste d'un excellent niveau. il faut d'ailleurs saluer l'ouverture de vertigo depuis quelques années sur des univers et des visions plus variés(n'ètant pas fou d'occultisme et de mysticisme j'avais du mal à trouver ma nourriture quotidienne chez eux alors que maintenant c'est devenu mon éditeur privilegié).

[rik spoutnik]

Merci pour vos avis enthousiastes les gars.

[Sade Vicious]

Est-ce que Les maitres de l'évasion (the escapits) et les exterminateurs sont de bons comics ?
Vous me les conseillez ?

[doop]

Les maitres d el'évasion, c'est de la bombe de chez bombe, vas y sans problème..
EXTERMINATORS? j'ai pas aimé du tout, mais c'est pas mon genre......

	Citation:			Posté par doop
	LES MAITRES DE L’EVASION (Vaughan/ Rolston-Alexander-Bond-Barretto) Je ne connaissais pas vraiment MICHAEL CHABON et ses aventures de CLAY et KAVALIER , je n’avais aucune idée de qui était THE ESCAPIST mais il m’avait semblé en avoir lu de très bonnes critiques de cette série de VAUGHAN, certainement dans le thread TPB WAITER de VIRGULE ! Le fait de voir VAUGHAN crédité au scénario et d’avoir pu feuilleter le bouquin pour juger de la pertinence de la partie graphique y a été aussi pour beaucoup dans la décision d’acheter ce recueil, ce qui n’était pas prévu à la base…. J’aurais bien eu tort… Cette Bande dessinée est extrêmement sympathique, certainement mon coup de cœur du mois ! Vaughan ne fait pas une adaptation du livre de CHABON, qui parlait plutôt des comics des années 50, apparemment. (Je ne l’ai pas lu), il pose son récit dans notre présent et nous raconte les aventures de MAXWELL ROTH, qui découvrant à la mort de son père sa passion pour le super héros des années 30 (THE ESCAPIST, le maître de l’évasion) , décide de racheter les droits du personnage oublié depuis pour réaliser les nouvelles aventures du héros avec l’aide d’une amie dessinatrice et de son meilleur ami qui va assurer le lettrage. Ils ne se doutent évidemment pas que leur bande dessinée sera convoitée par les plus grandes maisons d’édition, surtout quand elle commencera à avoir du succès. J’ai tout bonnement adoré le scénario. C’est un ton indépendant très assumé, mais absolument pas prétentieux ni même pointu. VAUGHAN fait référence à du BENDIS, à du ALAN MOORE dans son scénario et utilise le fait de situer sa bande dessinée dans la réalité pour parler un peu plus de ce médium qu’il connaît bien. Ce n’est pas une étude en profondeur de la chose, cela reste très superficiel et en aucun cas il ne balance des choses sur les gens qui l’ont employé. Car en dehors de cet aspect d’histoire dans l’histoire, VAUGHAN a une histoire d’amour et d’amitié à nous raconter. Car c’est aussi un des éléments clefs du récit, et pur cela, on se dit qu’une telle aventure aurait très bien eu sa place dans une ligne plus « girly », du genre MINX. C’est tout à fait le style. Il utilise de très bonnes idées, comme celle d’utiliser des planches de la bande dessinée factice dessinées par un autre que STEVE ROLSTON, qui réalise uniquement les planches « concrètes », à savoir un dessinateur extrêmement brillant nommé JASON ALEXANDER et dont le style rappelle celui de JAE LEE version SENTRY. Plutôt que de jouer sur la nostalgie de ces planches et leur côté rétro, il les utilise pour faire parler ses héros, rajoutant à l’identification entre THE ESCAPIST et MAXWELL, et permettant de plus de ne pas être trop lourd dans les scènes de romance entre MAX et sa dessinatrice. LA fin est évidemment tragique, peut être un peu rapidement expédiée, mais la dernière planche est tout à fait dans le ton, faisant la part belle à l’imagination, car c’est le concept du bouquin et son thème principal. Encore une fois, VAUGHAN prouve qu’il peut tout écrire et il le fait particulièrement bien encore une fois. Il arrive a donner un ton complètement indé à une BD qui n’est pourtant pas censée l’être. Ce sont vraiment de très bonnes idées, et on penche largement plus vers du GHOST WORLD (à un degré moindre quand même) qu’à du SPIRIT de COOKE. Quelques mots sur les dessins, le style de STEVE ROLSTON est particulièrement adapté à l’histoire principale et apporte réellement quelque chose. Son langage corporel est excellent et il arrive vraiment à faire passer beaucoup de choses dans ses dessins et est très inventif. Cela ressemble beaucoup à du PHILIP BOND, crédité d’ailleurs dans le bouquin, mais je n’ai pas pu déceler dans quelle partie. Peut être assure t’il l’encrage ? Les parties de THE ESCAPIST, réalisées dans un style très moderne par JASON ALEXANDER sont elles tout bonnement à tomber par terre et rajoutent encore quelques chose de plus à cette mini série tout bonnement fraîche et indispensable. Bien sûr, ce n’est pas aussi acide que ce qu’on pourrait attendre d’une œuvre indé, ni aussi pointue que d’autres productions qui parleraient de la même chose, on pourra toujours reprocher à VAUGHAN un excès de bons sentiments sur la fin, ou quelques incohérences, mais ce serait vraiment chipoter. Il réussit parfaitement ce qu’il a entrepris ici, à savoir nous faire passer un très bon moment , nous impliquer dans le processus de création d’une bande dessinée et nous livrer une histoire d’amour assez jolie. En plus, c’est accessible par tous. Ca fait plaisir, car à aucun moment VAUGHAN ne se la pète en faisant comprendre au lecteur qu’il fait un truc génial. C’est humble et bien pensé. Ce n’est pas un chef d’œuvre non plus, ne crions pas au génie, mais ça fait quand même du bien de lire quelque chose d’aussi frais et bon pour notre équilibre mental ! Tiens, cela m’a fait d’ailleurs commander le pavé de CHABON, pour voir si l’on retrouve dans son roman original ce même esprit. Je vous conseille vivement cet achat ! LES EXTERMINATEURS (Simon Olivier / Tony Moore) J'attendais beaucoup de cette série qui avait de bonnes critiques même si le ton assez léger et l'humour provocateur n'est pas habituellement ma tasse de thé. J'ai été extrêmement déçu, de bout en bout. Disons le clairement, ce n'est qu'une pâle copie des récits que l'on a pu lire il y a dix ans, comme PREACHER pour le ton et les scènes gore, et c'est un peu dommage. Le scénariste SIMON OLIVIER joue le crade et le gluant à chaque page, agrémentant ses dialogues de PUTAIN, MERDE, CHIER pour faire plus " rigolo " et beaucoup plus " adulte ". Le pitch est pourtant intéressant, une entreprise d'extermination de bêtes et insectes en tout genre, confronté à des cafards qui prennent peu à peu une conscience, ce qui permet de relancer la fameuse guerre entre les hommes et les insectes. C'est comme ça que c'est vendu sur la jaquette, mais à l'intérieur il n'en est rien. Personnage principal absolument pas développé, et c'est pourtant sur lui que tout repose car le cast secondaire est absolument vu, revu, cliché et sans intérêt. Le collègue de travail obsédé qui ne pense qu'à se faire des nanas tout en s'injectant de la drogue, la copine ambitieuse qui couche avec sa patronne pour avoir une promotion, l'autre collègue bizarre et un peu mystique…bref, rien de nouveau à l'horizon et aucun de ces personnages n'arrive à éveiller quelque intérêt en moi. Ah, le running gag c'est aussi de mettre la scène la plus gore possible dans chaque des épisodes…pourquoi ? Ben parce que c'est fun, pardi ! On vous l'a pas dit, déjà, que c'était sensé être fun et gore ? Ben voilà…donc après un gars qui coupe en deux un raton laveur à mains nues , une vieille avec des escarres, rien ne nous est vraiment épargné sans qu'il y ait la moindre once de justification. C'est rigolo, c'est tout, et si t 'as pas compris ça, c'est que tu mérites pas de lire du VERTIGO, hein , parce que c'est ça quand on écrit du VERTIGO! Pas chez moi. Autant sur certains titres, les scènes gores sans intérêt étaient agrémentées d'une histoire qui correspondait totalement à l'ambiance (PREACHER, encore une fois) ; autant ici, le scénario est complètement confus, SIMON OLIVIER se livrant à un mélange des genres totalement brouillon et à mon sens complètement bâclé. En quelques pages sont entremêlées des histoires de résurrection égyptiennes, de produit chimique rendant les cafards surpuissants, de complot industrielo-gouvernemental, et de magie noire…. Que faire avec tout cela ? C'est comme si OLIVIER essayait de mettre tous les ingrédients possibles et tous les clichés imaginables pour justifier une récit qui n'a finalement pas de sens. Cela part vraiment dans toutes les directions, et le lecteur se perd complètement dans les méandres d'un récit qui n'est finalement rien de plus qu'un alignement de scènes dégueulasses avec des dialogues orduriers. L'impression générale : il ne sait pas où il va ! Tout a déjà été fait, et on s'aperçoit tout de suite que malgré un pitch assez prometteur, n'est pas GARTH ENNIS qui veut. Les dessins sont à la rigueur le seul point positif du truc, TONY MOORE livrant une prestation tout à fait correcte. On va encore une fois nous faire le coup de " c'est une histoire qui ne laisse pas indifférent ", et bon, je suis peut être passé totalement à côté, mais en attendant, j'ai trouvé ça sans aucune originalité dans l'exécution. Je n'ai pas franchement l'habitude d'arrêter immédiatement un comics sans lui donner une chance, mais là, je n'irai pas plus loin. Pour pouvoir se permettre de la provocation gratuite, il faut déjà savoir écrire une histoire et mettre en place des personnages, ce qui n'est pas le cas ici. EXTERMINATEURS est un peu à PREACHER ce que SAW 2 est à l'EXORCISTE. Un cliché sur pattes…qui se prend au sérieux en plus.

[doop]

Mais

	Citation:			Posté par XXL
	Ah ben si je m'attendais à ça pour Exterminators! Je trouve cette série trés réussie (moins sur les numéros pas dessinés par Moore, nettement plus faiblards). J'ai trouvé le perso principal bien développé et n'ayant pas lu Preacher, je n'ai pas eu de sentiment de redite ou de manque d'originalité. En fait, tout ce dont tu accuses Exterminators, c'est ce dont j'accuserai Vynil Underground. Dans Exterminators, ça n'est pas vraiment du gore, c'est plutôt du dégoutant et ça se limite à une scéne dont tu sais que, bien que tu sois habitué à la série, elle te dégoutera forcément, ce qui est trés fort je trouve. Dans Vynil, t'as du gore ennuyeux à chaque page: ça pîsse le sang à chaque claque, les dents explosent etc... c'est ridicule et n'a aucun sens. Dans exterminators, le dégout a un sens: c'est l'histoire de personnes qui nettoient la merde des autres, merde qu'ils ont suvent provoquer eux mêmes par leur mode de vie. Donc le dégout provoqué est une sorte de dégout de l'humanité, qui rappelle son côté animal. Je n'ai pas trouvé trés confus les différentes pistes, même si c'estvrai que par contre, par la suite, ça va un peu partir dans tous les sens. Et les persos ne sont pas pris dans les carcans dans lesquels tu les poses: la copine d'Henry, le professeur vietnamien, les parets d'Henry, chacun recellent des secrets, un peu à la Twin Peaks. Tu as lu ça en français?! Si ça se trouve, c'est traduit avec les pieds, comme d'hab!

et

	Citation:			Posté par Gilles C
	EXterminators est excellent (des histoires en pseudo-parrallèle qui se tiennent très bien, de l'hyper-gore mélé de sentiments et de désespoir parlant...

et

	Citation:			Posté par Steuf
	Pour ma part, j'ai bien aimé exterminateurs, c'est bien gore mais je trouve pas çà spécialement provocateur ni avec énormément de prétentions... A lire comme un B movie réussi...

Après, y'a

	Citation:			Posté par NRV
	Je partage plutôt l'avis de Doop sur la série Exterminateurs...

[Hob]

moi j'ai adoré Exterminator ( je suis un mixte entre l'avis de Gilles et celui de steuf )

Qt à escapist, c'est du très très bon comics

[BouZouK]

Exterminateurs, c'est très plaisant comme lecture. je te le conseille, Sade, avec une préférence non dissimulée pour la VO (mais là c'est une lapalissade)