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  #1  
Vieux 15/02/2018, 21h27
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Action comics 997
DC ; Scénario Dan Jurgens ; Dessin Brett Booth ; Encrage Norm Rapmund

Pitch :
Superman à vaincu le fils de Zod mais Booster s'est fait battre par l'Eradicator. Et Zod arrive aussi. Pour une mission qui devait se faire sans être repérer c'est un échec les villain menaçant d'abord de détruire leur machine temporel avant de dire qu'il allait s'en servir pour aller punir la famille de superman. Pour Lois, elle sait enfin que Jon l'a suivit et il délivre le Général Lane, mais là encore ce n'est pas sans lourdes conséquences.
Vous verrez :
- Que l'eradicateur est plus puissant que le fils Zod.
- Un peleton d'exécution
- Que Zod n'aime pas les robots qui savent tout ^^
Avis :
Couverture - La variante ne donne rien de l'intérieur mais est très belle 1/2
Scénario - Un peu moins dedans que le précédent. J'ai un peu peur que tout ça prenne le chemin d'une fin expédier facilement, parce que là c'est chaud. Un titre plus basé sur superman tellement que Booster passe en personnage secondaire. Par contre Jon lui passe en personnage plus actif. 3/3
Dessins - Booth moi j'adore donc y'a aucun soucis de ce coté. Et j'ai beaucoup aimé son vieux Zod. 3/3
Sentiments - Attention tout de même parce que dès que ça devient plus sombre je décroche. 1/2
8/10

Dernière modification par Slobo ; 15/02/2018 à 22h19.
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  #2  
Vieux 15/02/2018, 21h45
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Amazing Spider-Man : Renew you Vows 16
Marvel ; Scénariste Jody Houser ; Artiste Nathan Stockman.

Pitch :
Peter propose ses photos au bugle mais Jameson n'est pas emballer. Encore des images de Spider-Man et en plus de nos jours n'importe qui peut prendre des photos. On lui propose de prendre des stars à la place mais il veut pas faire paparazzi.
Il va en fait prendre là place d'une prof dans le collège de sa fille. Mais Annie n'est pas hyper emballer et les mômes de ça classe non plus d'ailleurs.
Vous verrez :
- Que MJ est vraiment la seule adulte.
- Que Peter peux se faire engager en prof de photographie au collège. Je savais même pas se poste disponible.
- Qu'on peux quitter un cours sans subir de sanction ^^""
Avis :
Couverture - Un minimum d'info de ce qu'on va lire via le titre sur le marbre et un dessin pas mal. 2/2
Scénario - Décevant après la fin de précédent. Ca aurait pu poser des questions pas bêtes (Sur la société ou tout le monde prend des photos, comme la difficulté d'éduquer les mômes en classe de nos jours). C'est plan plan. 2/3
Dessins - On a perdu aussi la caution bon dessin et là limite y'a des fois je me suis demander s'il en avait quelque chose à foutre. 1/3
Sentiments - J'attends la petite mort de ce titre, ça me rend triste vu son potentiel. 0/2
5/10

Dernière modification par Slobo ; 15/02/2018 à 22h20.
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  #3  
Vieux 15/02/2018, 22h10
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Avengers No Surrenders 680
Marvel ; Scénaristes Al Ewing, Jim Zub et Mark Waid ; Artiste Kim Jacinto

Pitch :
Rogue est un peu remonter et voyager viens lui apprendre que deux autres lieu sur terre subisse le même genre de phénomène. L'équipe du faucon subit aussi le contre coup. Mais eux sont prêt à repartir à l'attaque bien que Red Hulk redevienne humain. Voyageur ne pouvant pas faire tout les voyages va s'occuper de l'équipe de Rogue. Les autres seront pris en charge par Voodoo & Scarlet witch qui ont pris la place de Red Hulk renvoyer à la base.
Vous verrez :
- Plein de choses mais dans mon sujet spoilant demain ^^
Avis :
Couverture - Belle, pas trop en rapport même si elle spoil un petit élément 2/2
Scénario - Je l'ai trouvé un peu meilleurs ou alors j'ai pris le partit de faire avec. J'ai juste trouvé surprenant de voir un certain personnage de Marvel Legacy trainer ses guêtre à la fin. Pas emballer de le voir. Sinon il continue de donner à Black Swan n'importe quel pouvoir ou c'est juste moi ! ^^ 2/3
Dessins - C'est bon sans être toujours très bon. Et y'a toujours des manques dans les fonds. 2/3
Sentiments - On ne voit pas les deux joueurs cette fois et j'ai bien aimer que se soit la voie de Rogue qu'on suivent. 1/2
7/10

Dernière modification par Slobo ; 15/02/2018 à 22h21.
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  #4  
Vieux 18/02/2018, 14h50
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La fin du précédent épisode refroidissait le héros de manière radicale et culottée et le titre de ce nouvel arc narratif, Out of Time, évoque une mini-série déjà écrite par Mark Waid (Man out of time) ainsi qu'un récit d'un de ses précédents runs sur le titre. De quoi penser que le scénariste tourne en rond ?

Ce n'est pas si simple, car d'une part Waid co-écrit désormais avec son dessinateur favori Chris Samnee (les crédits indiquent d'ailleurs non pas "writer" et "artist" mais "storytellers" pour souligner la collaboration étroite entre les deux hommes), et d'autre part parce que la référence qui s'impose dans ce 698ème épisode évoque moins Captain America qu'une autre création célèbre de Jack Kirby : Kamandi.

Dans les aventures du dernier garçon sur Terre, on évoluait dans un environnement post-apocalyptique où les animaux avaient muté pour devenir les maîtres du monde, doués de parole et reproduisant le meilleur et le pire des comportements des hommes. Dès les premières pages, on retrouve ici ces éléments avec des individus défigurés par des radiations nucléaires, des bêtes qui parlent, des résistants à un ordre totalitaire, un décor ravagé.

Les auteurs surprennent d'abord en expliquant avec quelle rapidité le cataclysme a eu lieu - une guerre de sécession fulgurante - , quel est celui qui en a profité - le chef de l'organisation Rampart, King Babbington (caricature sibylline de Donald Trump dont les humoristes raillent les caprices de gamin et les doigts boudinés), et en situant l'action en 2025. Si on considère que le premier arc, Home of the Brave, se déroulait en 2017, il ne s'est donc écoulé que huit ans pour en arriver là - et cela fait écho à une autre série exploitant la dystopie, Old Man Hawkeye (je vous parle très vite du n° 2).

Ensuite, ils mentionnent la situation de Captain America durant cette période où les tyrans l'ont exhibé dans la glace comme le trophée des vainqueurs contre le super-héros le plus emblématique de la démocratie américaine. La question des autres justiciers est expédiée mais pour mieux souligner leur sort funeste : aucun n'a survécu à la bombe. Il ne reste plus que Steve Rogers, mais encore devra-t-il prouver à Lyang qu'il est bien celui qu'il prétend...

Avare en scènes d'action puisque obligé d'exposer le contexte, le résultat est tout de même palpitant et ample, posant avec vivacité le cadre et ses enjeux. Samnee illustre cela avec son efficacité virtuose habituelle, parvenant idéalement, grâce à sa participation active dans l'écriture du script, à condenser une somme d'informations en une vingtaine de pages. Il s'offre quand même une courte séquence mouvementée au cours de laquelle le muscle et la souplesse de Captain America sont génialement démontrés. La dernière page est presque naïve par sa dimension symbolique très premier degré mais passe étonnamment bien, érigeant le héros en symbole.

L'histoire qui commence là s'annonce prometteuse, d'autant qu'elle va couvrir l'imminent n° 700 de la série - un autre cap, si j'ose dire.
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  #5  
Vieux 18/02/2018, 18h08
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Très belle critique de Cap 698. Merci Wildcard.
Effectivement, on peut aussi penser à Trump et Kamandi en le lisant. Bien vu.
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  #6  
Vieux 19/02/2018, 15h16
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C'est ce qu'on appelle le zeitgeist, "l'esprit du temps", la tendance : sans s'être concerté, Ethan Sacks et Mark Waid exploitent le genre de la dystopie le même mois dans leurs séries respectives. Bien entendu, avec Old Man Hawkeye, la chose est moins surprenante qu'avec Captain America puisqu'en tant que prequel d'Old Man Logan, le scénario explore un univers futuriste déjà codifié par Mark Millar et que l'époque est encore plus lointaine dans l'avenir que l'arc Out of Time de Waid.

Il n'empêche, la coïncidence frappe l'esprit. Qu'est-ce qui inspire aux auteurs des récits de fin du monde, où les super-héros ont disparu, où le mal a triomphé, dans des décors ravagés ? On peut l'interpréter de bien des manières, de la plus facile - un simple exercice de style qui permet de se dégager des événements en cours dans l'univers partagé de l'éditeur - au plus actuel - l'expression d'une appréhension face à la politique américaine avec Trump au pouvoir. A vous de choisir, mais impossible de ne pas y penser.

Reste le contenu et sa qualité. Si Mark Waid glisse quelques piques au pouvoir en place dans son pays, Ethan Sacks ne semble pas voir, étonnamment si loin, et se "contente" de suivre son plan, en dressant une saga plus classique mais pas moins troublante. La peur irrigue son récit - celle de Clint Barton de perdre la vue, de ne pas venger ses amis, celle que suscite Bullseye ou les symbiotes Venom (désormais avec le gang Madrox comme hôtes) - et il en résulte des scènes intenses où la violence surgit de manière imprévisible.

Bullseye massacre la famille Hammer mais épargne la fille de Hawkeye, qui pourtant lui oppose son mépris (le moment révèle une tension superbement traduite). The Orb n'a pas assez de gardes pour empêcher Barton de l'approcher et de lui soutirer (mais, cette fois, sans violence, alors qu'il vient de tuer plusieurs hommes) des renseignements. Et l'arrivée de l'archer dans le parc abandonné d'Arcade n'augure rien de bon. Ménager aussi bien la trouille et l'action prouve le savoir-faire d'Ethan Sacks.

Elle permet également à Marco Checchetto de briller en alignant une fois encore de magnifiques planches. Il est décidément très à son aise dans ce cadre post-western aux couleurs de rouille et de poussière, à l'ambiance à la fois aride et poisseuse, magnifiquement restituées par Andres Mossa.

L'artiste italien a aussi l'occasion de faire admirer son sens du découpage, qu'il s'agisse de faire monter la pression lors d'une scène d'interrogatoire dont on devine qu'elle va mal se passer (les manières sournoises de Bullseye chez les Hammer) ou de mettre en scène avec dynamisme un échange de coups de feu et de tirs à l'arc dans un saloon (une leçon de nervosité).

Checchetto est un dessinateur complet que cette maxi-série devrait totalement imposer (en prime du grade de "young gun" que vient de lui décerner Marvel... Ce qui ne manque pas de piquant car ce n'est plus un débutant depuis belle lurette).

En tout cas, Old Man Hawkeye confirme tout le bien que promettait son premier épisode, à la fois digne spin-off de la saga de Millar et production actuelle de Marvel.
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  #7  
Vieux 20/02/2018, 15h00
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Pour ce troisième épisode, les lecteurs remarqueront deux changements notables : le plus évident est l'arrivée de Valerio Schiti comme dessinateur (un fill-in de luxe, Cheung revient le moins prochain, puis Schiti le remplacera à nouveau pour le #5) du script de Chip Zdarsky ; et ensuite le contenu de ce numéro inclut une altération notable des origines de Fantastic Four... Qui pourrait bien soit déterminer la vitesse de leur retour, soit précipiter la disparition totale du groupe ! Ceux qui se plaignaient que le titre ne soit pas assez mouvementé en seront pour leur frais...


Revenons à présent en détail sur les deux nouveautés de cet épisode, en commençant par la partie graphique assurée par Valerio Schiti. J'ai découvert et très apprécié la prestation de cet artiste italien sur Guardians of the galaxy de Bendis, appréciant aussi bien sa capacité à tenir les délais que l'énergie de son dessin. Et c'est sur ce point qu'il apporte une vraie plus-value par rapport à Jim Cheung - non pas que ce dernier soit mauvais (sa prestation jusqu'à présent était même épatante), mais il est davantage un faiseur de belles images qu'un storyteller en mesure de donner de la vie à une histoire. cela soulignait le rythme un peu mou et la tonalité mélancolique du scénario.

Schiti ouvrage moins ses plans, en les dispensant de détails, de finitions (quoiqu'il ne bâcle pas les décors ou tout ce qui meuble une image), mais la manière qu'il a d'animer les scènes est incomparablement meilleure que chez Cheung. Son dessin a le sens du mouvement, une fluidité rare, qui évoque Immonen. L'autre point commun qu'il partage avec ce dernier est l'expressivité qu'il donne aux personnages (là où Cheung est plus faible), la variété de ses physionomies, et le soin apporté aux compositions (les éléments du plan sont disposés de manière lisible et tonique).

Cela vient aussi du fait que Schiti s'encre lui-même et donc a la totale maîtrise des graphismes qu'il créés : il sait ce qu'il faut garder dans une case pour ne pas la charger inutilement, et a très peu recours à l'image pour souligner son esthétisme - il vise d'abord l'efficacité, la rapidité avec laquelle elle sera assimilée par le lecteur et donc la vitesse des enchaînements entre les vignettes dans le cadre général de la page. Tout cela influe nettement sur le swing de l'épisode qui se lit vite tout en donnant de quoi contenter le regard.

Chip Zdarsky semble avoir adapté son écriture à la manière de son partenaire car cet épisode est le plus mobile depuis le début, non pas en termes de changements de décors (au contraire, l'action se déroule principalement dans la maison de Rachna Koul), mais dans la valeur des plans, la variété des émotions, le mix d'action et de sentiments.

On passera sur la bagarre avec Hydro-Man qui apparaît ici comme une sorte d'étape obligatoire peu naturelle (même si elle présente le mérite de montrer que Rachna Koul travaille aussi avec des vilains), pour aller directement au coeur de la surprise ménagée par le scénariste.

En effet, Zdarsky introduit ce qui est, à ma connaissance, une nouveauté de taille dans l'appréhension des pouvoirs des FF, et qui pèse dramatiquement sur l'intrigue : si la flamme de Johnny Storm faiblit inexplicablement dernièrement et que Ben Grimm accuse un léger coup de mou, c'est parce que plus ils sont éloignés, moins leurs capacités extraordinaires sont puissantes. Par une déduction facile, on comprend que si cela atteint ces deux-là, alors Reed, Sue, Valeria et Franklin Richards, où qu'ils soient dans le Multivers, sont atteints des mêmes syndromes (perte de l'élasticité de Mr. Fantastic, invisibilité réduite de Invisible Girl, régression intellectuelle de Valeria, diminution de l'omnipotence de Franklin).

Soudain, on trouve là ce qui manquait à la série sans arriver à la formuler : une urgence. Il faut non seulement que les FF se reforment mais surtout qu'ils se pressent de le faire, sans quoi ils n'auront plus de pouvoirs.

Mais cela vaut uniquement d'un point de vue dramaturgique. Car, si on est plus pragmatique, voire cynique, ça ressemble aussi étrangement à un plan B au niveau éditorial : si, à terme, Marvel Two-in-One n'est pas le succès commercial espéré, il condamne le retour d'une revue dédiée aux Fantastic Four (c'est le contrat). Mais si la mission de Ben Grimm et Johnny Storm est un échec, s'ils ne retrouvent pas leurs co-équipiers, le reste de leur famille, alors cela s'expliquera simplement par le fait qu'ils ne l'auront pas fait à temps, avant que leurs pouvoirs aient disparu - une façon de pousser les personnages vers une sortie définitive (car les FF sans pouvoirs n'apporteraient rien à un monde fictionnel surpeuplé de super-héros). Et Zdarsky paraît presque préparer ce plan B en montrant le Penseur Fou (plus déjanté que jamais) annonçant qu'il veut remplacer Mr. Fantastic et former une nouvelle équipe de Fantastic Four...

Eléments de suspense diabolique ou préparatifs pour un enterrement à terme, quoi qu'il en soit, il faudra lire la suite pour le savoir. C'est sadique, mais habile pour accrocher le lecteur.
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  #8  
Vieux 20/02/2018, 15h12
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Je n'ai pas lu le numéro, mais les FF ont déjà été séparés avec la "Mort de Richards" (propulsé dans l'espace temps par Hyperstorm) sans ce type d'effet.
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  #9  
Vieux 21/02/2018, 10h02
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Je n'ai pas lu le numéro, mais les FF ont déjà été séparés avec la "Mort de Richards" (propulsé dans l'espace temps par Hyperstorm) sans ce type d'effet.
Le Docteur Koul explique qu'il n'ont jamais été séparer aussi longtemps les autres fois.
J'y ajoute que le fait d'être souvent 3 sur 4 devait décéléré le processus.
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  #10  
Vieux 20/02/2018, 15h20
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Je ne voulais pas être trop affirmatif sur la nouveauté de ce type d'effet, mais donc c'est bien inédit. Et ça donne une perspective épatante au numéro et à l'histoire en cours.
En même temps, ça procure à Marvel une issue pour régler le sort des FF si jamais, faute de succès, il est décidé de ne pas les reformer et de ne pas leur redonner un mensuel.
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  #11  
Vieux 21/02/2018, 22h01
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Detective Comics #974 est un peu limite graphiquement, mais a un goût de désastre, de drame, d'échec et de cendres ; quelle réussite. Et quel chant du cygne, à sept épisodes de la fin.

Batman #41 est beau mais creux ; mais très beau, et une super ambiance. Vivement la suite, car il va falloir accélérer, un peu.
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  #12  
Vieux 21/02/2018, 22h10
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Posté par Ben Wawe
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Detective Comics #974 est un peu limite graphiquement, mais a un goût de désastre, de drame, d'échec et de cendres ; quelle réussite. Et quel chant du cygne, à sept épisodes de la fin.

Batman #41 est beau mais creux ; mais très beau, et une super ambiance. Vivement la suite, car il va falloir accélérer, un peu.
A mi parcours en VF j'ai le même avis sur les deux titres.
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  #13  
Vieux 22/02/2018, 15h19
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Commençons, donc, par saluer la prestation de David Marquez : comme je l'avais dit en parlant du premier épisode de la série, c'est un artiste que j'ai appris à apprécier. Je trouvais son style un peu lisse, mais avec du potentiel. Sa régularité impressionnante (capable d'enchaîner mensuellement les épisodes en trouvant parfois le temps d'aller dessiner quelques pages pour dépanner ailleurs) et le test que constitue la réalisation d'une saga globale (en l'occurrence Civil War II), exercice qui "crame" souvent même les plus expérimentés (à cause du volume de personnages à animer, des contraintes éditoriales, des passages obligés - comme les scènes de baston avec une figuration importante), ont prouvé qu'il en avait sous le crayon et qu'il faudrait compter avec lui.

J'ai espéré pourtant qu'il boucle ses valises quand Bendis ne parte chez DC Comics afin de les voir prolonger leur collaboration mais il semble bien que Marquez restera chez Marvel (pour y devenir le dessinateur de la prochaine série Wolverine ?). Même s'il perd le scénariste qui l'aura révélé (grâce à Ultimate Spider-Man), je guetterai son prochain job avec appétit car son trait sûr, qui a gagné en maturité, en assurance, est un des plus séduisants de la "Maison des Idées".

Dans ce numéro, il combine un découpage respirant l'espièglerie (avec notamment un usage du "gaufrier" et en franchissant le "quatrième mur") et son art de la composition est une merveille, cadrant toujours parfaitement chaque scène, servant superbement le script. Un régal. Tout au long de ces dix épisodes, il aura été irréprochable, parfois impressionnant, d'une constance exemplaire. David Marquez : retenez ce nom.

Parlons de Brian Michael Bendis. Pourquoi est-on piqué par un scénariste ? Comment devine-t-on qu'on va faire un bout de chemin avec lui ? C'est difficile à formuler, on l'apprend en devenant un de ses fidèles sans en devenir un dévot. Ce qui est certain, c'est que lorsque j'ai découvert Bendis (et d'autres en même temps que lui), je n'étais plus le lecteur que je fus à 15 ans. Je cherchais bien d'abord à retrouver mes sensations de jeune fan de comics sans me douter qu'en vieillissant, en m'étant ouvert à d'autres formes de narration, je ne pourrais plus lire des histoires de super-héros de la même manière. J'étais, sans le savoir encore, en quête d'autre chose.

Mais pourquoi Bendis plus que les autres ? Avec le recul, je me rends compte que ce qui définit le mieux ce scénariste pour moi, et qui le distingue, c'est son art du pied-de-nez. C'est comme si, lui aussi, cherchait à dire les choses différemment. Il est clair que les codes traditionnels ne passionnent guère Bendis, ce folklore de bagarres, de doubles identités, de costumes bariolés, ce ton mélodramatique, cet aspect soap opera. Aussi s'ingénie-t-il à les détourner, à les ignorer même parfois, à les malmener. C'est cela qui hérisse ses détracteurs, des lecteurs attachés aux règles - la continuité, le character's profile, les règlements de comptes via des bastons.

Mais revenons à l'affection, l'intérêt et même l'admiration que je lui porte et oublions les polémiques. Revenons à Defenders et ce dernier épisode. QUEL KIF !

Je n'en ferai pas le résumé, vous l'apprécierez mieux en lisant cet ultime chapitre. Même ceux qui honnissent Bendis reconnaîtront qu'il y ose une chose folle, en particulier avec le dénouement (les deux dernières pages). Cela s'appelle un pied-de-nez, et c'est une sorte de synthèse de Bendis, jubilatoire pour un fan, bluffante même, et qui fera lever les yeux de consternation ou de sidération aux autres.

Comme je l'ai dit plus haut, tout ce qui compose normalement un comic-book super-héroïque ne m'a jamais semblé passionner Bendis. S'il sacrifie à des codes, c'est dans le cadre précis d'un travail où il ne peut faire autrement, au risque de trop frustrer le lecteur. Mais c'est un compromis, une concession. Lorsqu'il a la liberté qu'il a eue sur Defenders, projet désiré depuis la fin de son run sur New Avengers (il voulait carrément enchaîner avec à l'époque, et Mike Deodato devait dessiner), et qu'entre temps il a officialisé son départ de Marvel pour DC, bénéficiant de la part de ses employeurs de la permission de conclure ses séries en cours à sa guise, alors pourquoi se gêner, se retenir ? Autant y aller à fond !

Bendis a toujours aimé montrer les super-héros dans leur quotidien, quand ils tombaient masques et costumes ou qu'ils les gardaient pour partager une discussion (ces fameux dialogues...), un repas (parfois un repas en causant), comme pour prouver que ces gens-là ne faisaient pas que défendre la veuve et l'orphelin ou sauver le monde (ou s'y préparer) ou souligner le décalage à mettre en scène des surhumains habillés comme à un bal costumé dans des situations banales. Dans cet épisode, cela occupe la majeure partie des pages : tout New York (par le biais de figures connus des lecteurs de Marvel, familiers dans la production de Bendis - Miles Morales, Ben Urich, Spider-Woman, J. Jonah Jameson, Hellcat, Misty Knight) s'interroge sur ce qui s'est produit après la victoire des Defenders contre Diamondback. Et la réponse est aussi simple qu'imprévisible - elle prend d'ailleurs au dépourvu les intéressés eux-mêmes - tout en s'inscrivant dans une normalité épatante.

Pourtant, il reste bien un obstacle à franchir avant de tirer sa révérence : the Hood, son auto-proclamation comme nouveau Caïd (et même comme "Kingpin of all the kingpins"). Mais la solution choisie par Bendis est tellement culottée, malicieuse, qu'on arrive à la dernière page avec un mélange de stupéfaction et d'amusement. C'est le summun du pied-de-nez, le contournement absolu, la porte ouverte au hors-champ le plus audacieux qui soit. Mais aussi un acte de foi, un don fait au lecteur, quelque chose comme : "vous attendiez un affrontement dantesque, LA grande foire d'empoigne ? Hé bien, elle est toute à vous, à chacun d'entre vous de l'imaginer : elle sera aussi épique que vous la désiriez !" Un présent pareil est inestimable, comme si Bendis nous glissait que le 11ème numéro de Defenders, c'est nous tous, tous à notre façon, tous comme nous le voulons, qui pouvons l'écrire, le fantasmer.

Quand j'ai fermé mon mensuel, j'étais hébété, ne sachant pas si c'était un coup fumant ou un trait de génie. Puis j'ai surtout retenu la jubilation procurée par ce choix narratif, cette sortie de scène, cette fin qui en est une sans l'être vraiment, qui pourra être écrite par le repreneur du titre (car Marvel relancera tôt ou tard la série). Ou pas.

Il est important d'accrocher le lecteur quand on démarre une série. Mais soigner son départ sans avoir peur d'oser est un acte encore plus délicat à effectuer. Bendis et Marquez quittent Defenders d'une manière la plus formidable que j'ai lue. Ils nous remercient, avec leurs collaborateurs, pour les avoir supportés dans ce projet. Je leur retourne ce remerciement pour nous saluer sur cette note. euphorisante.
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Vieux 23/02/2018, 15h09
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Charles Soule poursuit le deuxième arc narratif de ses Astonishing X-Men avec toujours la même ambition feuilletonesque (l'histoire déroule son fil depuis le #1). Il est cette fois-ci accompagné par le dessinateur Paulo Siqueira, sans doute l'artiste le moins connu depuis le début de son run, mais pas le moins doué. Et encore une fois, c'est une lecture très gratifiante.


Lorsqu'on examine les huit épisodes produits par Charles Soule et ses dessinateurs, force est de constater que le scénariste ne s'est pas facilité la tâche en désignant pour ses deux arcs narratifs un ennemi mental. Représenter le pouvoir dans sa forme la plus abstraite, en faire ressentir la menace et la puissance en maintenant le suspense et visuellement de façon efficace, sont un challenge en soi, et c'est sans doute ce pourquoi, pendant longtemps, le traitement de Charles Xavier comme protagoniste actif a été un problème pour les auteurs.

Le Pr. X était la plupart du temps ce chef d'équipe en chaise roulante (pas très mobile donc pas très spectaculaire dans un genre qui exige du mouvement) au caractère rigide, avec des comportements limites envers ses ouailles (attirance trouble pour Jean Grey, autoritarisme envers les fortes têtes de ses équipes, concurrence pour le leadership avec Cyclops, et je passe sur les mutants sacrifiés "pour la bonne cause", les manipulations psychiques, les doubles maléfiques, etc.). Un bonhomme en définitive peu sympathique, cassant, emmerdant (disons-le franchement) à traîner.

Si vous ajoutez à ça des ennemis qui évoluent dans sa sphère, donc des télépathes dont les capacités n'ont rien de graphiquement accrocheurs (lire dans les esprits, effacer des souvenirs, jouer au marionnettiste...), c'est pas très sexy.

Pourtant, donc, dans ces contraintes cumulées, Soule semble avoir trouvé une inspiration qui ne dément pas depuis huit mois. Après le duel contre le Roi d'Ombre, voici que les Astonishing X-Men combattent avec Proteus, et pour ça, doivent visiter ses pensées. Bien sûr, il y a de la casse, bien physique, au passage, dans les rues de Londres jusqu'à la fusion X-Betsy Braddock à la fin de cet épisode (vision qui laisse le lecteur aussi médusé que les héros). Mais l'essentiel reste quand même des jeux d'esprits, des "mind games"(comme les chantait John Lennon).

Mieux encore, le scénariste rend complexe la résolution du problème : les arguments de Kevin McTaggert pour que les X-Men cessent de l'embêter se valent tout à fait, le lecteur n'a aucun mal à compatir pour ce mutant certes puissant et menaçant mais dont l'existence n'est pas une vie (dixit Louis Jouvet).

Seul bémol (persistant) : l'inutilité de Bishop, dont la seule intervention ici (la vraie première depuis le début de la série en fait) est d'une idiotie sans nom, dont il ne tire aucun enseignement. Cela donne l'impression que sa présence a été imposée au casting... Ou alors Soule lui prépare un rôle décisif tardif.

Paulo Siqueira est un artiste que je connais peu mais je me souviens de ses travaux sur Black Canary, Superman, Spider-Man. Ce n'est pas une star mais un artisan solide, avec un niveau technique accompli : ses personnages sont bien conçus, avec expressivité, et réalistes anatomiquement (même si ses femmes sont plutôt voluptueuses, mais sans les excès d'un Frank Cho par exemple). Idem pour les décors qu'il sait soigner tout en composant des plans dégagés quand la lisibilité de l'action l'impose.

Le résultat est clair, direct, agréable, même si l'encrage est un peu trop précieux, rempli de fioritures dont son trait n'a pas besoin (typique de ces dessinateurs qui gagneraient à passer sous le pinceau d'un vétéran pour profiter d'effets de texture et d'épaisseur plus appuyés). En gros, c'est un peu impersonnel, mais ça sert parfaitement le récit, sans chercher à l'encombrer. Solide, quoi.

Quoi qu'il en soit, la série conserve son attractivité intacte et je garde intacte l'envie de la poursuivre. D'autant que le prochain numéro accueillera un dessinateur que j'apprécie en la personne de Matteo Buffagni, et que nos héros vont subir un regain de colère de Porteus...
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  #15  
Vieux 23/02/2018, 16h29
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Avengers No Surrender 681
Marvel ; Scénaristes Al Ewing, Jim Zub et Mark Waid ; Artiste Kim Jacinto et Mike Perkins.

Pitch :
Le combat continue entre le force de la Lethal Legion, du Black Order et des Avengers.
Plus que jamais les vengeurs cherche des réponses. Et alors qu'on penser les cartes distribué, les auteurs s'amuse à rebattre le jeu.
Vous verrez :
Pour plus sur le numéro il faudra se reporter à sujet sur No Surrender
Avis :
Couverture - Très belle, et à ma surprise en lien avec le numéro. 2/2
Scénario - Encore un peu mou. On en sait un peu plus sur Valeria mais son origine story était-elle nécessaire ? Surtout quand on a eut une part de ses origines dans le second numéros. Ayant été spoiler sur Facebook la fin ne m'a pas surpris. Bien que le cliffanger lui je l'avais pas vu venir. J'ai aimé le coté un peu Exiles du black order et de la lethal legion. 2/3
Dessins - Graphiquement j'ai adoré. 3/3
Sentiments - Ca continue pépère mais les prochain numéros pourrait changer la donne et relever l'intérêt. 0/2
7/10
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