Critiques VO mars 2015

[Fletcher Arrowsmith]

[cosmos]

Ca me fait plaisir d'apprendre que le récit a quand même pu donner envie de découvrir l'univers à quelqu'un qui ne le connaissait pas (trop) ^^ Pour ce qui est de la fin :

Faire crever la fille, c'est surtout un ressort scénaristique usé dans les comics de super-héros. C'est ça qui m'a blasé, entre autres. Après j'avoue que je lis souvent les histoires pour les personnages, du coup je préfère quand on les utilise que quand on les jette :P

[Fletcher Arrowsmith]

JEM AND THE HOLOGRAMS #1 (Kelly THOMPSON / Ross CAMPBELL)



et et je rajoute une danse du popotin si chère à notre Magda (malheureusement aux abonnées absentes en ce moment )

Est ce que Jem and The Holograms est un bon comics ? Honnêtement on a vu mieux, surtout pour un premier numéro qui même si il présente très bien les enjeux aurait pu être plus fourni. Les Misfits sont évoqués mais pas montrées, Synergy aurait mérité une apparition plus claquante (on ne voit même pas l'éclair de l'orage dont elle parle), et graphiquement cela manque de folie bien que Ross CAMPBELL rend une copie impeccable.
Oui mais voilà j'ai totalement kiffé de lire ce revival de la série animée des années 80. On voit bien que tout est fait pour caresser le geek dans le bon sens du poil. Vu qu'il n'y a rien de repoussant je me dit qu'il n'y a pas de mal à se faire du bien en lisant ce type de comics très distrayant.

Au passage j'ai trouvé le single d'une très bonne qualité : couverture cartonnée, titre qui scintille (cover de Sara Richard, fiche sur les personnages, les 12 outrageous cover variant présenté..). Cela fait plaisir surtout quand on voit les torchons que balance Marvel à prix équivalent.

Malgré les critiques que j'ai formulées je suis retourné en enfance et rien que pour cela je vais continuer l'aventure un moment surtout que les 4 filles sont immédiatement attachantes.

[EsseJi]

Je suis pratiquement certain que ça va être la meilleure vente de IDW pour mars.

[Fletcher Arrowsmith]

STAR SPANGLED WAR STORIES FEATURING G.I. ZOMBIE #8 (Jimmy PALMIOTTI et Justin GRAY / Scott HAMPTON)



Un bon final pour une très bonne série transformée en mini. Cela fera un beau TP et la lecture en bloc doit être agréable. Déception donc que ce numéro soit le dernier car on sent bien que les auteurs expédient leur intrigue (d'ailleurs ils n'ont même pas pu en faire d'autre) par la force des choses avec moins d'interventions que prévue de la part de notre GI préféré laissant la vedette à l'agent Carmen King. Les retrouvailles entre les deux auraient mérités mieux. Intelligemment Jimmy PALMIOTTI et Justin GRAY soldent l'intrigue en reliant Jared à l'organisation de Forrest ne laissant pas de ce fait les lecteurs fidèles en plan. Merci.
Graphiquement je ne peux que tirer mon chapeau à Scott HAMPTON qui aura assuré les 9 numéros (8 de la on going + le spécial Futures End) sans tie in. Il est clair qu'il tire un peu la langue dans celui ci mais il est appréciable de nos jours de voir un artiste qui honore son contrat mensuellement. Merci l'artiste.

J'ai passé de bons moments de lecture avec ce GI Zombi. Une série que je vais assurément relire d'ici la fin de l'année.

[EsseJi]

Un titre qui aurait pu paraitre chez n'importe quel éditeur tant le lien avec le DC Universe n'a jamais été fait (même pendant Futures End).

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par SJ
	Je suis pratiquement certain que ça va être la meilleure vente de IDW pour mars.

Pas faux.

Ils ont aussi My Little Pony et j'aimerai bien connaitre leur vente des séries Star Trek suite au décès de Leonard Nimoy.

Il me reste à lire leur excellent V-WARS (le #11). Cela sera pour ce soir ou ce we

[Slobo]

	Citation:			Posté par SJ
	Un titre qui aurait pu paraitre chez n'importe quel éditeur tant le lien avec le DC Universe n'a jamais été fait (même pendant Futures End).

Et c'est peut-être là le problème ?!

	Citation:			Posté par arrowsmith
	JEM AND THE HOLOGRAMS #1 (Kelly THOMPSON / Ross CAMPBELL) et et je rajoute une danse du popotin si chère à notre Magda (malheureusement aux abonnées absentes en ce moment )

C'est vrais qu'il nous manque le popotin de Magda .... Euh ces dances du popotin ... Euh c'est pas mieux ... Ces avis, voilà ces avis

[EsseJi]

	Citation:			Posté par Slobo
	Et c'est peut-être là le problème ?!

Tu veux dire que si ce titre avait eu une apparition par Batman il se serait mieux porté?

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par SJ
	Un titre qui aurait pu paraitre chez n'importe quel éditeur tant le lien avec le DC Universe n'a jamais été fait (même pendant Futures End).

Il n'évoque pas Gotham (voire une partie se passe là bas même) à un moment dans le numéro spécial Futures End ? Au final c'est une série qui aurait pu sortir sous la bannière Vertigo. dommage qu'elle s'arrête car c'était une lecture que j'attendais tranquillement tous les mois et le format de publication lui allait très bien.

[Slobo]

	Citation:			Posté par SJ
	Tu veux dire que si ce titre avait eu une apparition par Batman il se serait mieux porté?

Non je me demande si montrer qu'il était dans le même univers (Sans les sampiternelle passage de Batou) aurait aider.

[Magda]

Miami Vice Remix #1 de Joe Casey, Jim Mahfood & Justin Stewart. Premier numéro d'une série se déroulant dans la même série éponyme. Si vous aimez les années 80, vous ne pouvez que aimer. Joe Casey de Jim Mahfood nous propose un "Miami Vice Remix" #1 explosif dans tous les sens du terme avec un style et une flamboyance qui fait réellement plaisir, surtout que l'équipe artistique se permet quelques libertés avec l'univers tout en préservant les mêmes protagonistes et la même ambiance. D'ailleurs j'avoue que je fus surprises de certains choix de scénario en ce qui me concerne, et pour le coup cela ne dérange pas du tout. Miami est une ville très particulière à l'époque et encore plus dans l'esprit des messieurs Casey et Mahfood, ce n'est pas du tout classique au contraire et l'équipe ne se contente pas de faire une simple adaptation, bien au contraire, l'équipe a investit complètement l'univers pour y accoler ses thématiques, son style et on se retrouve avec un mélange plaisant au final. . C'est une série audacieuse que nous propose l'équipe et le premier numéro est vraiment bon. Casey ne prend pas le temps d'introduire ses personnages, pour eux on les connait et ce n'est pas vraiment dérangeant en soit, car on apprend à les connaitre à la lecture de ce numéro. C'est une réintroduction des détectives Sonny Crockett et Ricardo Tubbs qui fait plaisir vu qu'on retrouve les mêmes personnages, on a un droit à des scènes de fight plaisante et stylé, surtout sous le crayon du dessinateur et on peut dire que la course-poursuite à travers les rues du centre-ville et c'est très bon car c'est aussi speed que la série par moment, d'ailleurs c'est même un peu trop le cas par moment, si vous voulez retrouver la stylisation du film de monsieur Mann, ses instants poétique, ce n'est pas dans cette série. Alors oui on retrouve quelques éléments, mais c'est une autre version de ses années, un côté plus cliché, mais dans le bon sens, c'est un peu comme la vision de Tarantino sur l'ancien cinéma, c'est pop, c'est pulp et ça fonctionne bien avec l'univers de cette série. Le style du dessinateur est très conceptuel, c'est amusant, c'est stylisé et par moment c'est troublant car on a l'impression d'avoir un univers surréaliste. Ses perspectives sont grossièrement déformés et la ville Miami nous apparait comme étrange, et en même temps on comprend pourquoi elle est attirante. C'est vraiment particulier à regarder et même à décrire. L'oeuvre à un aspect beaucoup plus coloré et psychédélique, très années 80 dans le genre donc. Après je ne suis pas une spécialiste de la série, je l'aime beaucoup, j'apprécie le film, mais de ce que je sais et de ce que je vois dans ce numéro, on retrouve les personnages de cet univers, ils sont ressemblants et leurs attitudes correspondent bien à ceux et celles des personnages de l'époque. Bref c'est une série intéressante et ce premier numéro donne envie de voir la suite, donc si vous êtes fans, vous devez lire cette nouvelle série, c'est particulier, mais bien.

Velvet #9 de Ed Brubaker, Steve Epting et Elizabeth Breitweiser. Le numéro débute avec nos deux agents qui tentent en gros de se reconstituer en quelque sorte, de refaire surface si on peut dire cela après une attaque totalement bazoom et un accident de voiture sans compter les enlèvements, bref notre série d'espionnage est toujours aussi captivante, comme le dit si bien Ed Brubaker c'est comme si MoneyPenny venait à montrer à son talent d'espionne, mais mélanger avec un agent de John LeCarré pour le côté ancien agent et professionnel. En tout cas comme toujours avec notre scénariste, on se retrouve parfaitement dans l'univers qu'il nous présente et c'est digne des plus grands récits d'espionnage. Ed Brubaker s'étend sur l'introduction de sa scène, ce qui permet en soit de nous présenter de nombreux éléments essentiels à l'évolution des personnages pour la suite et surtout permet de prouver encore une fois que monsieur Epting est un dieu avec un pinceau. L'art de la narration des deux est excellents, sincèrement ils nous proposent un début tendu et avec beaucoup d'action. Il propose une évolution, non pas de son style, mais de sa manière de structurer ses cases et sa narration, il fait réellement corps avec Ed Brubaker et c'est du top bazoom. Il a un réel sens du détail, il n'y a qu'à voir ceux des décors, mais aussi du véhicule et des émotions sur les visages des personnages. C'est fluide, c'est réel, on sent la tôle froissée, la douleur, la destruction et c'est essentiel pour être présent dans le récit, se sentir impliqué, visuellement déjà. Ici en tout cas il propose des planches sublimes, des personnages géniaux et surtout vivants, je me répète, mais c'est important, on passe outre les dessins, les personnages sont réels pour nous. Les Agents Colt et Roberts en tout cas évoluent et c'est toujours aussi plaisant, ce réalisme dans la reconstitution de l'enquête et des évènements fait plaisir. Ed Brubaker propose des dialogues tranchants, mais il est coutumier du fait en soit. La première scène est très bonne en tout cas et c'est toujours plaisant de revoir des éléments qu'ils utilisaient depuis le début de la série. Ed Brubaker propose des moments fascinants pour l'évolution du récit et de nos personnages, de la vulnérabilité de certains agents et surtout cette manipulation sous-jacente sur certains points depuis le début de la série. C'est très froid par moment. Le cliffhanger de la dernière page est intéressant, différent de ce que j'attendais, mais intriguant pour la suite et j'attends une bonne raison à tout cela, car c'est étrange en même temps. La crédibilité de Velvet en tout cas est toujours aussi efficace et je sens que la suite va encore nous proposer des moments intrigants et bien sombres.

[Magda]

Daredevil #14 Mark Waid et Chris Samnee amorcent la fin de leur run, c'est intéressant et en même temps j'espère qu'il y aura du changement dans la prochaine version, je suis intriguée en tout cas par la future équipe et j'ai hâte de savoir qui sera l'équipe en charge du titre. La rédemption, le renaissance sont des thèmes très présents dans le récit et surtout dans toute sa reprise du titre, thématiques qui en soit ne sont pas très originales pour une série comme Daredevil. On peut dire pour autant que l'approche sur le titre est par moment radical et j'aime bien cette version du héros, même si je préfère la version plus accès récit Noir. Daredevil est un super-héros dans un costume trois pièces, c'est assez bizarre en soit et je ne suis pas vraiment pour ce genre d'idées dirai je Je ne sais pas je trouve l'idée totalement bizarre et surtout en non raccord en quelque sorte avec ce qui fait en partie l'identification d'un super héros. C'est un peu l'effet inverse de ce qui se produit depuis quelques temps dans le monde des comics, les civils qui veulent ressembler aux super-héros et là ce sont les super héros qui veulent ressembler aux simples civils. C'est très original, enfin actuellement en tout cas et on peut dire que le scénariste propose vraiment une approche radicale avec ce numéro, mais en même temps je ne sais pas, je n'y arrive pas et je me demande ce que cela va nous réserver pour l'avenir de notre personnage. Matt n'est pas le seul héros du récit, les vilains sont aussi au rendez-vous. La fille de Owl cherche son père et on peut dire que c'est intéressant à voir. Jubula Pride en tout cas est toujours aussi originale à observer et je dois dire que j'aime bien son physique, elle a un style à elle, comme Shroud. J'aime en tout cas ce que je vois et ce que je lis, même si je suis réticente sur certains points. La lumière en tout cas qu'il y a sur le récit fait plaisir, cela nous change du côté dépressif de certaines histoires et même si ce n'est pas toujours aussi bon que les premiers numéros ça reste original... même si j'avoue qu'un retour vers des récits types Nocenti, Miller, Bendis ou Brubaker me ferait plaisir vu que c'est sous cet angle que j'ai appris à connaitre le héros dans ma jeunesse... oui je sais cela fait trop longtemps que le héros est imprégné de ce type de récit, mais bon que voulez vous, j'aime.
Samnee fait encore un travail efficace et même si tout n'est pas aussi parfait que les histoires précédentes, c'est quand même beau et en parfaite adéquation avec l'histoire proposée par le scénariste.

[Dhargo]

	Citation:			Posté par Slobo
	Titre de la série : PastAways Numéro : 1 Editeurs : Dark Horse Auteur : Illustrateur & encrage : Scott Kolins Scénariste : Matt Kindt Pourquoi je l'ai pris : La couv et le pitch sur le voyage temporel Pitch : Un événement force le rassemblement de personnages qui s'étaient quitté et ne se causait plus. Phrase qui fait écho à ma lecture : "You're juste ... Waiting time !" Avis : Les personnages - On se sent un peu trop distant avec ses personnages au lourd passif, et qui sont peu présenter. Ou assez mal en tout cas. L'histoire - Là encore on comprends pas trop. Et même un peu trop tard qu'on sait qui est la voie off, sans comprendre l'intérêt. Le graphisme - Assez spécial, pas vraiment mon genre. L'atmosphère - D'individualité n'allant pas bien sans but à suivre. Conclusion - Je ne pense pas poursuivre Couverture : 1/2 Dessin & encrage : 7/10 Scénario : 6/10 Intérêt : 2/6 Originality : 1/6 Plaisir de lecture : 1/6 Note : 4,5/10

Je l'attendais avec impatience ce titre, d'autant plus parce que la petite histoire de DHP m'avait mis en bouche de la plus belle manière.
Des voyageurs du temps qui se retrouvent coincés à une époque, pas si nouveau hein ? Mais c'est du Scott Kolins en pleine forme et pour l'instant, ce que fait Matt Kindt me plaît bien.
Dans DHP, les personnages sont campés brièvement, histoire de donner envie, ça à marché pour moi en tous cas.

Arrivé à la série régulière, gros changement quand même, l'équipe d'explorateur a volée en éclat, chacun est allé de son côté ou presque.

Une menace apparaît au tout début, qui sera le déclencheur de la réunification mais on ne sait pas encore pourquoi.

On apprend pas mal de choses sur les relations entre certains membres de l'équipe, des inimitiés, des états d'âmes extrêmes. A la limite, ce sont quasi tous des cas sociaux et on se demande comment une mission d'exploration temporelle officielle et sérieuse a pu se monter avec des loulous pareils !! Mais bon, c'est du comic book !
La neutralisation de la menace du début de l'épisode est absolument ... inattendue et hilarante !
Je confirme à SJ que le lecteur n'ayant pas lu le DHP, va se retrouver un ptit peu dépourvu à la lecture de ce n°1 ! Ca aurait mérité une brève récap. tout de même. J'espère que cela ne desservira pas la série...
Je suis donc heureux de revoir du très bon Scott Kolins et j'espère que Matt Kindt sera toujours aussi inspiré (sauf pour l'absence de récap...) que ce 1er numéro.
Et pour ma part, je serais plus généreux que toi Slobo, je mettrais bien un petit 7/10 à cette série pour l'instant

[Fletcher Arrowsmith]

V-WARS #11 (Jonathan MABERRY / Alan ROBINSON)



Double déception à la lecture de ce numéro.
Premièrement la conclusion de l'arc n'est pas à la hauteur de ce que l'on avait pu lire jusque là. Jonathan MABERRY qui jusque là avait évité les écueils tombe grossièrement dans le piège d'un monde utopique avec plein d'hommes de bonnes volontés et bla bla bla bla.. Le twist final achève même le lecteur tellement c'est grossier et facile. Je suis d'autant plus déçu que jusque là c'était un sans faute avec des propos nuancés et loin des sentiers battus. La fin de la mission à Paris de ce qui restait de la team V-8 est du même niveau. La encore le scénariste aurait pu faire mieux et nous propose une résolution pleine de clichés et peu passionnante alors qu'il y avait de quoi faire pour la suite.
La suite parlons en justement c'est la seconde mauvaise nouvelle de ce numéro : la série se met en pause et pas de #12 pour l'instant sollicité. Je commence à avoir peur pour l'avenir de cette bonne série, qui assurait en plus son rendez vous mensuel.
Enfin Alan ROBINSON alterne le moyen et le pas bon (les scènes à Paris).

J'espère que ce #11 n'était pas le chant du signe de V-WARS car il serait dommage de partir sur un tel numéro laissant une mauvaise impression.