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#1
14/01/2009, 07h41
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Défi de janvier : même pas peur - Les 1er textes
Je l'ai recopié tel quel, avec sa naiveté, ses fautes, et toutes ses lourdeur bonne lecture quand même
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L'amour pour épée, l'humour pour bouclier ! (B WERBER) 
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#2
14/01/2009, 09h01
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Allez, je me lance aussi avec un texte écrit en 2002 (avant, je ne m'y étais pas vraiment mis en dehors des devoirs de rédac') pour un défi sur un forum autre où il fallait mettre "Wolverine en scène". C'est pas très glorieux, mais j'avais gagné (
 ) :Wolverine en scène Tout se passait bien dans cette chaude journée d’hiver( !) à l’Institut pour Jeunes Surdoués du professeur Xavier. Ororo Munroe, dite Tornade, usait de ses pouvoirs pour garder une température digne d’un des plus chauds étés du siècle. On aurait pu se demander si elle n’était en partie responsable du réchauffement. Nul doute que Greenpeace se manifesterait si l’organisation savait ce qu’il se passait dans cet établissement. Logan, lui se fichait éperdument de toutes ces préoccupations. Après ce qu’il avait vécu ses derniers temps (son enlèvement par Apocalypse, le retour de l’adamantium dans son corps), il avait bien besoin d’une pause, et c’est ce qu’il était bien décidé de faire. Il s’allongea donc près du lac, et commença à se relaxer. Il se calma, et mis en pratique les méthodes de relaxations qu’il avait apprises au Japon. Logan, dit l’incontrôlable Wolverine, tombait dans un profond sommeil, remplis de rêves, et malheureusement de cauchemars. Dans ces rêves, il voyait parfois ses amours perdus : Silver Fox, Amiko. Mais cette fois-ci, il ne vit pas les deux femmes qu’il a tant aimé dans leur posture habituelle. En effet, elles semblaient vouloir lui dire quelque chose, l’avertir. Amiko lui montra une tête de mort avec deux immenses canines, et Silver Fox lui indiqua des instruments de voleur. Wolverine ne comprenait rien, et voulut leur demander ce qu’elles disaient. Soudain, la tête de mort s’anima, et avala les deux femmes, dans un rire d’outre-tombe ! ! ! C’est à ce moment-là que Logan se réveilla. « Waouh, faut que j’arrête le chili de Lebeau », pensa-t-il. Mais ce rêve le laissa plus perplexe qu’il ne le pensait. En effet, il ne croyait pas à l’au-delà, mais il savait que Silver Fox était un peu shaman. Et si elle avait put lui parler du royaume des morts, pour l’avertir qu’un mort lui en veut… Wolverine chassa de suite cette idée de sa tête, et pensa qu’il faudrait dire à Gambit de moins assaisonner sa cuisine. Quelques temps plus tard, dans l’institut, Diablo était occupé à prier. Il était bien le seul à croire en Dieu dans cette maison, pensa-t-il. Mais il était vrai que la vie n’avait pas fait de cadeaux aux habitants du manoir, et ceux-ci ne pensaient pas que Dieu puisse laisser faire de pareils monstruosités s’il existait. Diablo comprenait donc leur non-croyance en Dieu, mais une chose était sûre : lui, il y croyait. C’est même pour cela qu’il était devenu prêtre. C’était une chose assez marrante. Lui, Kurt Wagner, traité de diable par trop de gens, était devenu un messager de Dieu. Mais Dieu avait sûrement voulu le mettre à l’épreuve, voir si il était digne d’être un de ses messagers. Mais bon, il aurait pu choisir un autre moyen. Wolverine entra en trombe dans la cuisine. Visiblement, il cherchait quelqu’un sur qui passer ses nerfs, et il ne trouva personne. Une séance dans la salle des dangers ne lui disait rien, et il prit donc un pack de bière. Il s’installa devant la télé, et commença à zapper. Finalement, il s’endormit d’un sommeil sans rêves, heureusement( ?). Les sens de Wolverine étaient les plus aiguisés du monde. Nul doute qu’il pouvait suivre une piste durant des heures et finalement retrouver sa proie. Il se réveilla donc quand il sentit une odeur de mort s’approcher de lui. Il se leva en sursaut, et vit une forme sombre s’enfuir, puis se volatiliser sous la forme d’une fumée. « Pffou, heureusement que j’ai mes sens », pensa-t-il. Mais peut-être que son réveil était aussi dû à ces deux petites douleurs dans le cou qui avaient beaucoup de mal à cicatriser. Le lendemain, Logan se réveilla patraque. Cela ne lui était jamais arrivé, et il trouva cela bizarre. Il essaya de trouver les autres x-men, mais il n’y avait personne. Wolverine trouva cela inquiétant, et mit son costume d’x-man. Tel un loup, il se mit à enquêter dans les chambres. Partout, il y avait eu la même méthode : la porte n’était pas défoncer, et il y avait de brèves traces de lutte. On pouvait donc en déduire que les victimes connaissaient leur agresseur, et que celui-ci était très fort. Il continua ses recherches et ne trouva rien de la journée. La nuit, il se cacha pour voir si son agresseur viendrait le chercher. En effet, si Logan avait vu juste, Il ne pouvait pas venir le jour. Un forme se matérialisa dans l’institut. Wolverine était aux abois, et prêt à bondir. Juste au moment de l’action, Logan reconnut Gambit ! ! ! C’était bien Rémy Lebeau qui venait de se matérialiser, avec de longues canines ! ! ! Il était donc devenu un vampire. Wolverine avait trouvé une partie de la réponse : il pensait que c’était Dracula qui viendrait, et surtout il n’imaginait pas que le Seigneur des Ténèbres avait transformé ses amis en vampires. Logan se jeta sur Gambit, mais celui-ci fut plus rapide que Wolvie. D’un coup de bâton, il immobilisa l’x-man. Wolverine ne pouvait plus bouger, et il ne put rien faire quand Lebeau lui jeta une carte d’énergie kinésique en pleine figure. Un coup pareil aurait tuer n’importe qui, sauf Wolverine. Il se réveilla difficilement, et fut de suite traîné devant un trône. Sur sa gauche, pratiquement tous les x-men vampirisés. Sur sa droite, il vit Diablo dans un costume de prêtre couvert d’inscriptions sataniques. Logan leva les yeux, s’attendant à voir Dracula, mais il ne vit que…Tornade ? ! « - Eh, oui, cher James, c’est bien moi. - Toi, mais pourquoi ? - Oh, James, tu as donc si peu de mémoire ? Ne te rappelle donc pas que je fus un jour une vampire ? - Oui, mais Dracula t’as libéré de son emprise ! ! ! - C’est ce qu’il dit à l’époque. Mais en fait, j’étais toujours un vampire mais sans pouvoirs. J’ai œuvré dans l’ombre pour mon maître durant toutes ses années. A ton avis, qui a donné notre adresse à Bastion ? Qui a donné à Apocalypse le nouvel adamantium ? Et enfin, qui a détruit la seule chose qui pouvait tuer mon bien-aimée : l’Elixir de Vie ? - Non, ce n’est pas possible… - Et si, ça l’est. Mais maintenant, j’en ai assez de vivre dans l’ombre. C’est pour cela que j’ai transformé les x-men, et que je vais conquérir le monde ! ! ! » Cela allait être difficile pour Wolverine. Il était seul contre une armée de vampires. C’est cela qu’elles ont voulus me dire : la tête de mort avec les canines, c’est le vampirisme, et les instruments de voleur, c’est ceux de Tornade au Caire. A ce moment-là, Diablo poussa un cri effroyable. Il se libéra de ses chaînes, et se jeta sur Tornade. Profitant de cela, Logan coupa ses liens grâce à ses griffes, et alla aider son ami. Tornade ricanait de leurs pitoyables efforts. C’est à ce moment-là que Diablo sortit de sa poche une croix. Tornade cria d’épouvante, et Wolverine en profita pour la transpercer avec ses griffes. Il voulait juste la blesser, mais il explosa sur place. « - Que s’est-il passé ? demanda Logan. - Tu l’as tuée : je l’avais affaiblie grâce à ma croix, et tu l’as tuée. Tu as bien fait. - Et toi, ça va ? Tu m’as fichue une de ses trouilles quand tu as crié. - J’étais en transe et je n’ai rien fait. C’est une puissance supérieure qui t’as aidée. IL ne voulait pas que cela se passe. - Oh. » Et les deux amis restèrent longtemps à regarder les étoiles, tandis que les autres x-men reprenaient leurs esprits. FIN
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#3
14/01/2009, 09h12
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 Bonne utilisation du background, bonne description.......un bon texte
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#4
14/01/2009, 09h38
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Oui je trouve que c'est malgré tout très sympa comme textes, tous les deux, et pas si maladroit que ça. J'accroche moins à l'atmosphère du Wolverine car je ne retrouve pas la finesse des textes du Ben plus actuel, mais je trouve que ces deux textes fonctionnent bien, globalement, bravo les gars !
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#5
14/01/2009, 09h48
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Alors je n'ai pas retrouvé le fanzine ou le texte original était paru, vers 87, mais je suis retombé sur le scénario que j'en avait tiré, écrit vers 95 je crois:
Je rajoute après un vieux texte écrit pendant ma période étudiant qui veut commencer à écrire un peu et qui expérimente des trucs maladroitement :-)))) Faut avoir honte de rien, c'est clair ! Ce texte peut paraitre un brin prétentieux, ça n'est pas le but du jeu, simplement je me faisais plaisir même si finalement j'ai fini par garder ce texte pour moi toutes ces années ! ... Si sur un chemin l’aventure survient... 1 Une main (gros plan) dans la boue, il pleut. - Un poing. - Un vague visage dans le reflet de l’eau boueuse. L’homme a dans la quarantaine. C’est un chevalier crasseux, il a l’air perdu et triste. - Plan rapproché sur le yeux. - Transition avec les yeux du même personnage en beaucoup plus jeune, son visage est ingrat, il est écuyer et il regarde son visage dans une fontaine. - Il tourne la tête. Texte: (pavé) - Un hiver boueux, des reflets caillasses. - Un sourire perdu, des flocons partout - Je ne sais plus depuis combien de temps je suis ici ! 2 Autour de lui les gens s’amusent, quelques chevaliers sont là avec leur lot de belles nobles qui leur tournent autour. - L’écuyer regarde l’une d’elle, toute jeune, certainement du même âge que lui. Elle est magnifique et se tient derrière une autre jeune fille plus grande qu’elle. Texte: (pavé) - ... depuis... combien... de... temps... ! - Le cercle de Samoché, ses dignes chevaliers, les festivités, des réminiscences de mon jeune âge. Un visage aussi. 3 Cette dernière tourne alors la tête vers lui, l’air absent. - On voit soudain, dans la même position mais avec d’autres personnes à ses côtés, la jeune fille avec 5 ans de plus. - Puis 10 ans de plus. - On retourne à l’écuyer qui est maintenant adulte, c’est un grand et beau chevalier. Il est barbu et a les cheveux ébouriffés. Il est lui aussi près de la fontaine, son cheval est tout à côté et boit de l’eau. - Mais il est seul dans la cour. Autour de lui flottent des fantômes, il baisse la tête. Texte: (pavé) - Puis ses lèvres, son petit rire. - Il y a eu tant de saisons. J'ai franchis une à une les épreuves pour devenir l'un d'eux. - Nous avons tous tant ébauchés nos rêves, nos épopées, nous avons... - ... nous avons tous saisit ce foulard au bout de nos lances, ce frémissement le long de l'échine. - " Beau sire, serez vous des nôtres... ?" 4 Son visage de profil, baissé. Gros plan. - Transition avec le même profil, allongé dans la boue, et qui crache du sang. Il est dans l’ombre, il pleut et il est recouvert de boue. Il s’agit de la suite de la scène de la page 1. - Il se lève sur ses coudes et tourne la tête vers sa droite. - Une lumière apparait légèrement aux travers des arbres d’une forêt toute proche. - Une lueur dans les yeux du chevalier boueux. Texte: (pavé) - Oui un champion des batailles, des festins au milieu des damoiselles. - Un champion de l'eau et de la boue... - Nous ne connaissions personne, personne ne nous connaissait. - Il y a cette vieille voix, le vieux Mentor, qui murmurait des mots rassurants. - Le devoir. - La moral. - Le bien et le mal. - Le petit écuyer que j’étais rêvait de contes et légendes. - De ce mystérieux Graal... 5 Des traces de pas dans la boue au milieu des arbres. - Le chevalier se faufile en se retenant aux troncs d’arbres, il chancèle. - D’autres fantômes viennent l’entourer. - Il essaye de les dispercer avec son glaive. - Mais il ne réussit qu’à tomber dans la boue. 6 Il arrive à la lisière de la forêt, tout est lumineux. Il ne pleut plus, il n’y a plus de neige. - Il regarde sa main et son épée. La boue disparait, laissant une armure argentée. - Il aperçoit un chateau au loin, il y voit un dragon qui se love autour d’une des principales tours. Il entend un cri. - Il regarde la scène ebahi... 7 Il s’élance à travers champs vers le chateau. - Au fur et à mesure qu’il s’approche du fameux chateau ses pieds s’enfoncent dans le sol fleuri. - Il réussit à s’arracher au sol pour se trainer sur le pont levis abaissé. - Devant lui l’énorme porte derrière laquelle gronde le dragon. 8 Le chevalier est faible, il se tient aux bords de la « porte » ouverte, les yeux dirigés vers le haut. - Devant lui le dragon se tient debout, une belle jeune fille dans une « patte » ! Il crache du feu sur une tour. - Le chevalier se décide à attaquer. - Il s’élance glaive au poing et écu paré. - Le dragon se penche vers lui et recrache du feu. 9 Le chevalier pare le coup avec son écu. - Le dragon l’empoigne de sa « patte » libre. - Et le chevalier le frappe de son glaive. - Il tombe sur le ventre du dragon, la jeune fille est elle aussi tombée non loin de lui. - Mais le chevalier s’enfonce dans la chair du dragon, à sa grande surprise... La jeune fille lui tend la main. 10 Il s’enfonce de plus en plus sans parvenir à atteindre la jeune fille. - Alors que seul le haut du buste est hors de la chair, le chevalier pleure en tendant le bras gauche et en essayant de s’agripper de l’autre. - Seul la main se tend vers le haut maintenant. - On voit alors le chevalier étendu dans la boue mort, il pleut, à côté de lui son cheval est mort lui aussi. Le tout au bord d’un chemin paumé. - Plan rapproché sur le visage du chevalier boueux d’ou semblent couler des larmes. Fin Syracuse Je regarde fixement le plafond, me murmure des mots d’encouragement, qu’il est l’heure, debout, chocolat, peigne, clé, dehors. Dans le hurlement de la rue, je marche je longe les murs de la Préfecture je parcours le trottoir tandis qu’autour de moi tout se transforme, dans ma tête j’imagine être à SYRACUSE quelques années plus tard, j’écrirais mes mémoires, les doigts resserrés sur mon crayon. Je longe je rencontre Syracuse Une heure ou deux sont passées Premiers commentaires du dernier film dans la bouche d’Olivier, « Bonjour, as-tu vu, hier soir... tu aurais dû, c’était beau, magnifique... et cette scène ! très fort... onirisme latent. Non j’ai lu, bu, vu. Non… ». Puis les mots de cet autre pote qui résonnent encore et encore, les petites prétentions : « - Moi j’étais là heureusement pour eux qu’est ce qu’ils sont cons (les yeux au ciel... souffle...) je dirigeais la palette... (le pas sûr... désinvolte...) je crois que je vais gueuler non mais je mon ma je bosse de trop je crois moi j’étais là. » Je me concentre sur le mur en face de moi, je regarde ma montre, les chiffres sifflent. Je suis déjà fatigué ! Hé ! Assez je me rappelle alors L’art n’existe plus Trahison, du travail et rien d’autre Espèce de... bon à... Sera cousue Un peu plus tard Je me souviens. Dans la rue, il faisait peut-être froid, elle me prenait la main, c’est génial ici, qu’est ce que tu prends, Pourquoi t’es tu teint les cheveux cette fois, un courant d’air, fermez la porte bon dieu, le bureau de tabac, au coin de la rue, ouvert seulement, viens me voir, embrasse moi, et ton boulot. Je lui sers la main, lui demande la lune et lui promet ma poche, elle me sourit, tes yeux, ta voix, ses mots qui voltigent, sa peau dont je m’enivre encore maintenant. Soleil, non, un signe de la main. Un dernier regard vers ce bar, j’ai à faire. Je retrouve la rue, la papeterie, le velin, le grain sous les doigts, le porte-monnaie, les mots gentils de convenance. On m’appelle par ici par là. Six rats cuisent SY. RA. CUSE. L’oeil en reflet. Je regarde mon oeil en reflet. Vitrine. Ce reflet ! Mais il a le même. Là-haut, les nuages s’accumulent, les abris se font rares par ici, il faut se dépêcher, regarde cette fille ! Sabine, c’est Sabine je crois, je me trompe toujours, attend ! en 4 ème, si timide, Sabine c’est beau comme prénom... Pas un regard, chplof chplof, goûtez- moi ce morceau de chocolat ! petite jupe en science nat’, effervescent, je... À l’abri je m’imagine à SYRACUSE, une ville qui n’existe pas, je rêve que j’y aurais 98 ans, je rentrerais alors, je m’assiérais. Ce serait bon de se mettre à écrire à 98 ans. Mon stylo qui glisse, l’acte d’écrire. Je me concentre, mon regard vers la fenêtre. Mais de quoi vais-je bien parler. Je me souviens de mon enfance dans la lune, de mes études dans les nuages et de... « Cher Monsieur souvenez vous qu’un jour, vous me menaciez, vous me criiez, vous me pierre et vous me flèche... » C’est toujours là que je reviens à la réalité, cher Monsieur, tout n’est qu’illusion, il n’y a plus d’heures, je replonge dans mon quotidien, dans ma chambre ais je bien éteint l’ordi allez hop une tasse de thé, je dois ressortir, des amis à retrouver à nouveau, le sac, attends mes clés, le vent souffle sur mes cheveux et l’air tendre glisse le long de mon visage, la cacophonie commence « ouah la veste, j’aime ce style, Mooo n’importe quoi. Allez on va boire un coup. Alors aujourd’. Encore rien. j’ai. « mi pêch ». tocard. » qu’il faut les épater. toujours la course. « Ta gueule. les gagnants ont toujours des ailes au dos. » Mais c’est n’importe quoi est ce qu’ils s’en rendent compte... Mais... Rouge, Orange, je vert. « Vous voyez mon mari me dit toujours que la civilisation dégénère, elle se désactive se rabougrit » Sierra Cruze bon dieu l’art informe la joie du pal renversé sur la table et Vlan l’amour des épaules larges tout autour c’est l’echeC peur d’entendre qu’on n’y est pour rieN que ça ne regarde que l’autrE Ce soir je me borne à écouter, absent, les mêmes sempiternels mots « regarde l’autre. Gros ren’s. sa bagnole. le pompon. Moi j’ai. les faux airs de jeune cool. tu dis ça mais toi aussi un jour. tu comprendras. adulte. l’oeil en légère contre-plongée. sérieux, un petit sourire en coin. je bois tu bois nous fumons. mince le prix. Chier » Mais tu arrives, je me lève. Je rentre doucement, une nouvelle journée pluie et mot, fatigué, J’ai du travail, je le sais, je tiens ta main, je… Syracuse 98, 99, 100, le temps m’est compté, c’est le moment de te laisser, viens, embrasse- moi. Le souffle dans tes cheveux. Le grain de ta peau sous mes doigts. Désolé. … Epinal 93 Dernière modification par FredGri ; 14/01/2009 à 10h13.
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#6
14/01/2009, 10h05
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Bravo pour vos textes a tous les deux.
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#7
14/01/2009, 15h31
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Ils sont bien sympas, vos textes. J'aime bien le texte de Thoor pour la "naïveté" des fautes mais c'était déjà assez intéressant et pas mal du tout.
 L'essai de Fredgri est bien sympa' aussi, le deuxième texte n'est pas vraiment ma came mais l'idée n'est pas mauvaise du tout et l'exécution pas mauvaise !Et merci pour vos avis bien trop gentils pour mon texte. Ca fait déjà six ans et même s'il est moins pire que je le pensais, c'est quand même pas génial.
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#8
14/01/2009, 15h49
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He he he merci beaucoup, c'est vrai que ces textes expérimentaux c'est très particulier, j'avais aussi écrit un petit poeme qui avait bien plu a mes profs mais c'était des délires formalistes et je peux comprendre qu'on ne soit pas super fan non plus !
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#9
14/01/2009, 15h56
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J'ai écris deux poèmes dans ma vie : l'un m'a valu une convocation chez le professeur principal avec mes parents pour savoir si je n'étais pas suicidaire, l'autre m'a fait renforcer l'histoire avec ma copine. C'est bien, je suis pas quelqu'un d'extrême.
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#10
14/01/2009, 15h59
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je n'en ai écrit qu'un ou deux moi même, ça n'est pas trop ma tasse de thé de toute façon, mais à ce rythme là tu devrais t'arréter là non 
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#11
14/01/2009, 16h01
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Il y a à peu près 4 ans pour ma part quand j'ai débarqué sur le mmo World of Warcraft sur un serveur JDR. Je suis entré dans une guilde recrutant exclusivement des Paladins en étant Druide. J'ai écrit une petite bio pour mon personnage histoire de justifier ma présence et le comportement typiquement Nain de mon personnage Elfe
C'était donc un tout premier essai, et ormis Steuf une seule personne a pris la peine de le lire. Pour tout commentaire cette personne m'a dit que c'était long  j'vous dis pas la déception Ca ne m'a pas poussé a continuer malgré l'envie, jusqu'aux défis de buzz.On trouve donc les bases de l'histoire du jeu, les lieux et pnj sont ceux qu'on rencontre lors des premiers niveaux, puis enfin les rencontres avec les gars de la guilde sont réelles. Ho, et un Guest star : Steuf dans le rôle d'Hooffa le Nain Paladin. Sinon les gars je vous lis ce soir.  Mon père est né en des temps reculés ou les Elfes de la nuit étaient immortels. C'était un Druide tout ce qu'il y a de plus simple et sage et sa vie était douce et paisible. Peut-être un peu trop à son goût. C'est pourquoi lorsque la Horde envahit nos terres et que l'Archidruide Malfurion s'éleva contre elle, mon père se joignit à ses troupes sans hésiter. Comme tous ceux de notre peuple il voulait préserver la relation privilégiée qu'ils entretenaient avec la nature. Les Elfes vainquirent, mais pour cela ils virent leur terre chérie mise à feu et à sang, et ce qu'ils laissèrent de plus cher dans ce monstrueux affrontement fut leur immortalité. Beaucoup d'Elfes ne purent se faire à l'idée d'être mortel, la maladie et la vieillesse leur étaient inconnues, et un certain nombre se laissa dépérir à cette perspective. Ma mère ferait bientôt partit de ceux là. Malfurion disparut au cours de cette bataille, et bien des théories sur cette disparition furent lancées, mais on ne put enlever de l'esprit de mon père que la horde était pour quelque chose dans cette absence. Durant mes plus jeunes années je ne le vis que très peu. Il partit à la rencontre des druides les plus respectés pour parfaire son apprentissage de la nature et des moines les plus puissants pour perfectionner ses connaissances dans le maniement du bâton. Je voyais dès cette époque mon père comme un héros, et passait mes journées à le singer en "m'entraînant" au maniement de mon bout de bois, sous les yeux attendris de ma mère. Même si elle le cachait tout à fait, intérieurement elle souffrait beaucoup et en tomba malade. Elle était devenue si fragile et mélancolique, que les absences répétées de mon père ne firent qu'accentuer son mal-être. Je visitais les plus grands Alchimistes, qui firent de leur mieux pour lui préparer nombre de potions et élixirs en tous genres, mais leurs efforts furent vains. Mon père, revenu à nous depuis peu, décida de poursuivre sa quête en ma compagnie afin de lui accorder du repos pendant sa convalescence. Sa santé empira et elle ne survécu pas. Nous quittâmes Teldrassil à sa mort, et mon père me fit visiter notre grande Cité de Darnassus, ou il m'équipa de mon premier bâton digne de ce nom, et me donna mes premières leçons de combat. Je noyais mon chagrin dans cet apprentissage ainsi que celui des plantes que Sylvana Forestmoon, experte Alchimiste de Darnassus, voulu bien me communiquer. Quelques temps passèrent, et mon père du retourner à Auberdine la triste et sombre, ou le grand Onu, l’ancien du savoir, l'attendait pour lui confier une ultime quête afin de passer Maître Druide et partir en campagne contre la Horde. Cette quête nous mena, à ma grande surprise, sur le gigantesque et effrayant continent des terres de l'est, AZEROTH ! Nous prîmes donc le bateau à Auberdine, pour arriver quelques jours plus tard au bruyant port de Ménéthil. Tout était si effrayant et excitant à la fois pour la jeune Elfe que j'étais! Je me rappelle de l'impression que me firent les premiers Humains que je rencontrais la bas. Je me demandais comment on pouvait être aussi petit et bruyant à la fois... Je n'avais encore rencontré aucun Nain, cela va sans dire ! Bien que rempli de pirates, je trouvais ce port assez chaleureux. Le sourire, c'est ce qui me plut chez les Humains. Les Elfes d'Auberdine en étaient bien avare me sembla t’il alors. Nous restâmes à l'auberge du port la soirée puis la nuit, ayant besoin du plus de soleil que possible pour traverser les dangereux marécages des Paluns. Notre périple fût sans encombres, bien que mon père préféra prendre la fuite à plusieurs reprises, vu mon jeune âge, deux ou trois crocilisques à nos trousses. Ce long chemin, pour mes petites jambes, nous mena dans un décor bien plus agréable à mes yeux, le Loch Modan. De l'herbe fraîche sous nos pieds, des pins, un petit ruisseaux et.....deux pieds qui en dépassent ! La même idée traversa mon esprit et celui de mon père. Un pauvre Nain gisant là plus loin, certainement attaqué par un Orc ou un Réprouvé embusqué. Nous courûmes de toutes nos forces pour lui venir en aide. Or ce que nous trouvâmes là, était bel et bien un Nain la tête dans le ruisseau, mais pas la moindre égratignure, juste un fil de bave au coin de la bouche dont une infâme odeur s'échappait, ainsi qu’un monstrueux ronflement ! Je ne peux dire encore aujourd'hui combien de chopes de bière il avait bu, mais il avait du battre tous les records ! Nous le ramenâmes à l'auberge du coin à Thelsamar, ou une matrone le reçu à coup de masse sur le crâne, tempêtant dans un jargon qui m'était alors inconnu. Ce que je compris est qu'ils étaient les tenanciers de cette auberge, et que ce pauvre Nain pour moitié assommé par l'alcool et l’autre moitié par sa femme, avait du un peu trop goûter le nouvel arrivage de bière! Une fois l'orage passé, la matrone nous reçu avec une grande bienveillance. Nous mangeâmes à notre faim, la nourriture était aussi épicée que l'était sa cuisinière mais ces spécialités Naines n’étaient pas mauvaises du tout ! Ce que je ne savais pas encore c'est que je venais de rencontrer ma deuxième famille. C'était un gentil couple de Nains, qui m'adoptèrent très vite, c'est pourquoi leur auberge devint notre point de chute. J'aimais énormément l’aubergiste Hearthstove et sa femme Vidra, c'est pour cette raison, que mon père leur confia mon éducation, le temps de finir sa quête qui était encore longue. Je passais donc plusieurs années en leur agréable et singulière compagnie. Je ne devins pas l’Elfe la plus raffinée qui soit, mais au moins mes journées étaient très gaies au milieux de tous ces Nains qui aiment tant la ripaille. De plus, le Loch Modan était un endroit stimulant pour qui veut étudier les plantes. Ces années passées auprès de mes deux « grands » amis Vidra et Hearthstove furent très heureuses, mais je voulu moi aussi devenir un Druide digne de ce nom et je décidais donc de repartir vers Auberdine, pour marcher dans les pas de mon cher père. Ma formation me mena aux quatre coins du Sombrivage, mais une force invisible me menait inlassablement au même endroit, le site d’excavations de Remtravel ou les recherches sont conduites par une petite équipe de Nains. Leur présence me manquait tant dès que je m’en éloignais ! Ce fut en cet endroit précis que je rencontrai celui qui deviendrait le nain de ma vie, Hooffa le Paladin. Ne me demandez pas ce qu’il faisait au site de fouilles de Remtravel, cela reste un grand mystère aujourd’hui encore, car ce fut bien la seule fois que je le vis s’intéresser a l’archéologie. Ce que je peux dire est que ces fouilles étaient menées par une Naine aux formes généreuses prénommée Hollee… Nous ne nous sommes plus quittés depuis et bien des aventures partagées nous on mené un beau jour sur la grande ville d’Ironforge, grande Cité du peuple Nain. Nous y avons rencontré un autre couple aussi atypique que le notre. Une Naine qui rit à gorge déployée et vous appelle « la grosse » et son acolyte qui vous propose des jeux éducatifs au beau milieu d’une instance ! Kunégonde et Grégor. Ils nous proposèrent très rapidement de joindre leur guilde, un cercle de Paladins. Cependant ayant reçu une éducation druidique, et Hooffa et moi même ne nous séparant jamais, nous préférâmes rester en retrait, tout en côtoyant régulièrement nos deux amis. Ce qui nous fit changer d’avis : la bonne humeur de Grégor et Kunégonde, et le fait que nous avions au fil de nos aventures communes rencontré certains membres du Cercle, qui étaient aussi amusants et gentil que leurs deux guides. Ils se prénommaient Hasgard, qui ne perd pas une occasion de fracasser du Troll à coups de pelle, ou encore Raccoon et son panda narcoleptique, ainsi que Niack dont le nom exprime si bien la personnalité ! Puis nos deux amis en vinrent à me faire une proposition séduisante. Ils me proposèrent d’entrer dans cette gentille guilde en tant qu’Ambassadrice du Cercle sur les terres de Kalimdor, et auprès de mon peuple les Elfes de la nuit. Cette histoire est la mienne, et voici comment je suis arrivée, moi Sushy, Elfe de la nuit, Druide, au sein du Cercle des Paladins.
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#13
14/01/2009, 16h08
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Et quatre ans de plus sans écrire !
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#14
14/01/2009, 16h13
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J'aime bien : c'est une présentation donc forcément un peu rapide et "classique", mais les idées sont bonnes, c'est bien foutu et ça dégage une jolie poésie. Je veux dire qu'on sent un peu les sentiments du personnage derrière dans son vécu, j'aime bien oui ; c'est une vie racontée de manière assez classique mais qui fait ressortir les bons moments avec de bonnes techniques. C'est bien pour une première fois !
EDIT pour Fredgri : ouais, je devrais peut-être mais qui sait, le prochain m'emmènera peut-être à une convocation chez un psy'. Quand j'étais petit, je pensais que ça pouvait être fun...
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#15
14/01/2009, 16h30
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Alors, moi j'ai bien trouvé un truc, mais c'est vraiment la honte... Il y a un peu plus de dix ans, j'ai fait un site complètement débile après une connerie lancé entre potes... Un site de séries télé où je fais un guide des épisodes de Kojack, Derrick, L'incroyable Hulk et Hawaii police d'Etat... Je vous avertis c'est débile (et en plus c'est moche) mais à l'époque, je me suis bien poilé... Ne cherchez pas de style, de structure, il n'y en a pas.
Allez je vous donne le lien... http://membres.lycos.fr/stefanou34/
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