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Vieux 28/01/2005, 21h15
Remy LeBeau
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FanFic LES QUATRE !!!!

Peut-être inspiré par la sortie prochaine d'une nouvelle adaptation cinématographique ou par une récente interview et autres articles lus dans le hors-série conjoint à Mad Movies et l'ex revue Comic Box spécial [i]comics[/i] ( actuellement dans les kiosques ), cette petite idée et surtout envie de rédiger cette nouvelle fan-fic' ( ja sais, j'en ai une autre en cours et toujours inachevée ) met venue. Et sans pousser le vice à vous dire de qui elle parle cette fois, je dois dire que je crois bien être parti dans une révision ( encore ! ) de ce classiques des classique de la culture américaine et des [i]comics[/i].
Mes esquisses et brouillons ( [i]roughs[/i] ) m'ayant beaucoup aidé dans la conception des nouveaux looks des personnages je dois avouer. Peut-être trouverez-vous un jour ces crayonnés sur des bouts de carton [i]online[/i]...
En attendant, si cela vous dit, ce que je viens de rédiger ce soir :arrow:



Excelsior ! Excelsior, répondez !! Grimm...
- Tu es sûr de ce que tu fais, Strech’ ? demanda encore une fois ce bourru rouquin de pilote militaire d’essai de Ben Grimm en étouffant d’une main sur le micro-récepteur la liaison radio de son casque.
- Oui, Ben, affirma son copilote et meilleur ami, Reed Richards, en tournant son regard assuré vers le seul amour de sa vie...

Et tu disais être sûr de ce que tu faisais, Richards, grommela encore la blonde Sue Storm en s’avançant encore un peu plus dans le complexe militarisé de cette organisation para-gouvernementale du SHIELD.
Jetant ici et là des regards dans les alentours pour s’assurer que personne ne venait dans sa direction, ce petit bout de femme californien ne prêtait guère attention aux caméras de surveillance englobant chaque recoin de leur œil scrutateur. S’il ne devait bien y avoir qu’un seul danger contre la poursuite de sa progression dans cette base inconnue du public et d’une majorité de l’état-major américain cela resterait les capteurs thermiques et autres systèmes d’alarmes infrarouges. Et ces derniers filaments se dressant ici et là, dans des diagonales et des angles impossibles, d’un rouge écarlate qu’elle pouvait maintenant distinguer de cet environnement monochrome, Sue n’avait plus qu’à se méfier des prochains détecteurs de mouvements ou thermiques qu’elle ne pourrait tromper et qui alors donnerait l’alerte dans toute la base.
Se tordant, se pliant, rampant, l’actrice de publicités pour crèmes épilatoires, bronzantes et autres articles de téléachat devait de plus en plus lutter contre ce froid engourdissant qui se répandait plus vite qu’elle ne l’aurait imaginé dans tout son être. S’il pouvait être encore question d’être la concernant.
Ayant disparu devant ses amis et sa famille, l’héritière huppée du célèbre chirurgien Storm pensait que la mort se matérialisait ainsi : plongeant ses victimes dans un univers comme parallèle au monde présent, une chape semi-nocturne de teintes de gris vous indiquant que tout cela ne pouvait être réel et à travers laquelle vous pouviez voir, entendre, toucher les vivants et objets de cette vie courante quand eux, les vivants, Reed, Johnny ou même ces soldats du SHIELD ne pouvaient vous voir. On l’entendait par contre. Et tout cela lui laissait croire qu’elle était encore vivante, mais désincarnée peut-être. Invisible.
Profitant de cette accident soudain et de cette toute récente invisibilité, elle parvint à se mêler à ce convoi sur-armé du SHIELD venu récupérer les pilotes de ce crash et voyagea silencieusement à bord de l’une de leurs jeeps, les lourdes armes portatives l’effrayant plus que lui interdisant de s’adresser à Reed, seul survivant de cet accident, épargné par cette fuite spatiale avortée.
Ayant suivi celui qui devait être son futur mari et son escorte jusque dans ce labyrinthe de couloirs souterrains, Sue dû se rendre à l’évidence qu’elle n’était ni morte, ni transportée dans un monde parallèle mais tout simplement vivante et sensible aux rayonnements et émanations thermiques : son passage dans un faisceau provoquant une alerte générale déclenchant une condamnation totale du complexe et le déploiement des patrouilles de gardes !! Perdant de vue Reed dans sa fuite, la jeune femme remarqua alors que les rayons invisibles à l’oeil humain des systèmes d’alarmes lui apparaissaient maintenant. Cette fatigue persistante se faisant encore plus importante, associée à une chute de température inquiétante qui ne devrait pas tarder à la plongée dans une inconscience fatale.
Sue était persuadée qu’elle allait mourir. Et personne ne le saurait, personne ne la retrouverait, on l’enterrerait pas, la considérant définitivement disparue dans le crash de ce prototype de navette spatiale Excelsior : [i]Tu avais dit que tu savais ce que tu faisais, Reed.[/i]

Je vous promets qu’il n’y aucun danger. J’ai calculé et recalculé toutes les tangentes, possibilités et probabilités. il ne peut rien se passer.
Sue avait beau aimer ce scientifique un peu farfelu et rêveur de Reed, l’unique héritier des Richards restait l’un des génies scientifiques des université de New-York, Harvard, Columbia, de l’Institut de Technologies de Californie et tout bonnement du monde, mais son intuition féminine la titillait, cherchant à l’alarmer sur un point de détail de ce projet fantastique que voulait mener à bien cette nuit son fiancé et futur mari.
Mais Victor a dit que... tenta-t’elle d’intervenir.
- Fatalis n’y connaît rien, lui rétorqua alors le sémillant trentenaire aux tempes déjà grises. De trop de connaissance et savoir pour un tel surdoué depuis l’enfance ?
- Ben, tu aies avec moi ? demanda-t’il encore en se tournant vers son ami d’enfance et ancien astronaute et aujourd’hui pilote d’essai de centre aérospatial du SHIELD.
Mâchouillant la fin d’un cigare éteint, l’ex-pilote de l’Air Force et vétéran de la Guerre du Golfe finit par souffler en promesse de leur amitié indéfectible un je te suivrai jusqu’au bout Reed. Tu le sais.
- Je le sais et je t’en remercie, mon ami, s’en émeut Reed en tendant une main rassurée à celui qui l’a défendu dans ces années d’une adolescence difficile et dont il aura aujourd’hui défendu la cause en le faisant intégrer ce projet top-secret d’exploration interstellaire habitée.
- Et en ce qui me concerne ? fit remarquer le quatrième membre de cette étrange réunion en marge des salles de repos et divertissement de ce complexe ultra-sécurisé du Nouveau-Mexique.
- Tu restes ici avec Sue, Johnny !!

Jonathan Storm ne s’est jamais laissé commander.
Et ce ne seront pas les diversions pensions où l’aura envoyé son richissime chirurgien new-yorkais de père après la mort dans un accident de la route de sa mère qui auront eu raison de ce caractère trempé et acéré.
Véritable casse-cou et tête brûlée, le jeune garçon n’a jamais hésité à faire le mur plus d’une fois pour trouver dans le monde de la nuit, les bars de bikers ou les circuits automobiles et leurs paddocks une espèce de fascination sublimant la mort et cette perte maternelle. Éternel fugueur, vivant une vie nomade d’une institution à une autre, Johnny équilibrera la scolarité parfaite ( bien que moyenne ) de sa sœur aînée en cumulant les rixes et actes de violence telle une forme de rébellion contre le système. Pourtant, la fortune paternelle lui sera fort utile en pouvant s’acheter bolides de courses et autres cylindrées quand il ne la dilapidera pas dans les casinos du Nevada et paris à travers le pays.
Aujourd’hui, ce rebelle payait le prix de ses excès et pire que son idole de James Dean se retrouvait maintenu artificiellement dans une stase survivante entre une vie riche d’émotions et une non-mort cramoisie dans tous les sens.
La bulle stérile et le lit fluidisé sur lequel ce qu’il restait de son corps plus que ses chairs reposait semblait être la dernière clef de voûte de sa survie. Si ce destin allait laisser en vie ce gamin qui s’était juré de crever lorsqu’ayant survécu à sa mère, il ne put voir que des secours impuissants tenter de la ranimer.
Jurant ou formulant inconsciemment ce qui devait lui sembler être encore des jurons et blasphèmes, l’amas de chairs calcinées et brûlées ne supportait plus d’entendre ce souffle discontinu et déformé qui caractérisait sa respiration, son nez n’étant plus que deux trous béants dans un amalgame de tissus détruits et brûlés. Distinguant des hublots au-delà de ces flashes aveuglants de lumières artificielles desquelles l’absence de paupières ne le protégeait plus, Johnny Storm se demandait si cet abruti de Richards l’observait.
Quel abruti il avait pu être en se glissant à bord de l’Excelsior. Entraînant sa sœur dans son escapade spatiale.
[i]Sue, où es-tu ?[/i]

Surmontant encore une vague de froid alors que la fièvre ne tarderait pas à la terrasser et la plonger dans une inconscience la plus totale, c’est une Sue Storm fiévreuse et alarmée, faisant beaucoup moins attention à ses déplacements , qui arrive dans ce nouveau souterrain.
Espèce de gigantesque hangar qu’elle n’avait encore jamais visité, la pin-up de revues de seconde zone ne put maintenir un sursaut en entendant ce cri animal qui venait faire écho dans cette voûte souterraine d’armatures métalliques et de pierre.
Elle allait mourir. Son frère n’avait sans aucun doute pas survécu à cette explosion inexpliquée qui déclencha cet important incendie dans les décombres de la navette spatiale. Reed avait été embarqué manu militari par les escouades du SHIELD débarquées sur place. Et maintenant voilà que le hurlement d’une bête, d’un monstre, d’une chose lui glaçait un sang qu’elle s’imaginait déjà sous la forme de cristaux liquides. Mais dans quel enfer Reed les avait-il plongés ?
Titubant et haletante jusqu’à un sas du hangar, Sue ne put que découvrir derrière l’oeilleton de surveillance quelque chose qui n’avait d’humanoïde que la forme, l’écaille rocailleuse recouvrant son corps transpercée par une multitude d’aiguilles reliées à des perfusions quand cette masse étrangement organique se retrouvait clouée à un lourd siège métallique par de lourdes chaînes et entraves.
Le choc de cette découverte passée, ce qui ne lui avait semblé qu’un cri animal, monstrueux, prenait maintenant un autre sens et dans une tournure dramatique confirmait ce qu’elle avait refusé de croire en reconnaissant ce regard bleu d’acier et reconnaissant l’écusson autocollant des restes de cet uniforme de vol spatial : [i]Ben...[/i]

Alors, qu’en pensez-vous, Richards ? interrogea l’un de ces scientifiques attachés au complexe Hulkbuster du SHIELD en se retournant vers son estimé collègue qui ne parvenait pas à détacher ses yeux du spectacle que lui offrait cette vitre sans tain.
- Richards. Comment voyez-vous l’évolution de la chose ? insista denouveau l’homme.
- Heu... excusez-moi, fit Reed Richards en reprenant ses esprits, détaché de la monstruosité humanoïde qui prenait forme devant lui. Il me semble que le Dr Banner devrait être prévenu. Son traitement “gamma” pourrait nous être utile.
- Vous êtes sûr ?
- J’en suis sûr, répondit Reed sèchement en s’apprétant à quitter cette salle d’observation. Il s’agit tout de même de mon meilleur ami...
Un meilleur ami qui avait bien hurlé à travers cette gorge en pleine mutation au semblant irréversible : [i]Richards, je te hais !!![/i]
  #2  
Vieux 28/01/2005, 22h29
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