[VO] Les chroniques hebdomadaires du marais

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par Slobo
	Je crois pas que ce soit le futur de secret wars qui est montré mais le passé du passage de 616 à l'univers secret wars dans les pages final de Weirdworld.

	Citation:			Posté par Adinaieros
	Ah non pour moi c'est bien la fin de Secret Wars (c'est quasiment dit tel quel ) et l'arrivée de Weirdworld dans l'univers 616

Comme Adi. C'est évident. Et c'est moi qui t'avais signalé l'avion en flashback dans le #3 mais ici ce n'est plus un flashback c'est le dur retour à la réalité.

[cosmos]

	Citation:			Posté par A propos de Batgirl, Man-Thing
	Par contre, depuis quelques numéros, j’ai l’impression que cette série me plaît de moins en moins, après un très bon départ de l’actuelle équipe.

Pareil, ça reste sympa mais on a perdu la densité des chapitres du premier arc, où chaque page avait finalement pas mal de cases, pas mal de dialogues et où chaque chapitre racontait une histoire différente, le tout finissant par se rejoindre sur la fin. Ça contrastait beaucoup avec la tendance qu'ont beaucoup de séries de raconter "quelques trucs mais pas trop". A présent c'est devenu similaire :/

*s'en va lire Weirdworld, Marvel Zombies et FalCap 2 du coup*

[Adinaieros]

	Citation:			Posté par Man-Thing
	Where monsters dwell 5 Un dernier épisode qui conclut très agréablement une mini-série agréable mais qui aura été un poil trop décompressée et qui n’a qu’un lointain rapport avec le crossover Secret wars. On sent le titre qui y’a été intégré aux forceps pour profiter de l’aubaine en termes de vente. Ça n’enlève rien à ses qualités.

Pour moi l'explication donnée par Brevoort (je crois) comme quoi ils étaient venus avec le projet Secret Wars et en lui disant de faire ce qu'il en voulait tiens bien.
Secret Wars pour le coup, c'est aussi (et surtout) une carte blanche laissée aux scénaristes pour faire plus ou moins ce qu'ils veulent.

[michel]

	Citation:			Posté par Adinaieros
	Pour moi l'explication donnée par Brevoort (je crois) comme quoi ils étaient venus avec le projet Secret Wars et en lui disant de faire ce qu'il en voulait tiens bien. Secret Wars pour le coup, c'est aussi (et surtout) une carte blanche laissée aux scénaristes pour faire plus ou moins ce qu'ils veulent.

Non seulement il n'y a que peu (pas ?) de références à Battleworld, mais dans le #5 il est carrément fait référence à la mini War Is Hell de 2008. Le titre est plutôt bon, mais il aurait plus eu sa place en continuité, là le coté tie-in à Secret Wars est limite mensonger.

[Man-Thing]

Aucune référence à Battleworlds sauf dans la page de texte d'intro... Et effectivement il est fait référence à la très bonne mini War is hell. Du coup ça amplifie cette impression que le titre a été greffé au crossover de force, pour pouvoir mettre un logo "Secret wars" dessus et faire vendre plus.

[michel]

Surtout que c'est le seul titre dans ce cas, j'en vois pas d'autre qui soit autant déconnecté du reste de Battleworld

[Man-Thing]

Effectivement!

[Man-Thing]

MARVEL

Catégorie « Excellent »

Daredevil TPB 3

Genre : Don’t you know who I am? Remember my name

Matt, toujours à Los Angeles où il s’est établi comme avocat, enquête sur des morts accidentelles liées à un imitateur d’un de ses vieux ennemis, le cascadeur.

Toujours espionné par le hibou et avec la fille de celui-ci qui lui met des bâtons dans les roues, Daredevil prend une décision drastique qui pousse l’opposition avocat dans le système/super-héros en dehors dans ses derniers retranchements…

Les deux auteurs continuent à nous passionner et ce n’était pas gagné, tant le cascadeur est un personnage oublié et un brin suranné. La deuxième partie du volume est encore meilleure et le parti-pris de Waid est excellent. J’ai adoré ce volume et ait hâte de lire la suite !

Scénario : 17/20
Dialogues : 17/20
Dessins, encrage, couleur : 17/20
Note finale : 17/20



Catégorie « Très bon »

Hawkeye TPB 4

Genre : We’re leaving together but it’s still farewell

Fin des aventures des deux Hawkeye et de l’immeuble qu’ils habitent. Cette fois-ci, on retrouve le point de vue de Clint Barton, après un volume consacré à Kate Bishop.

Retour également du frère de Clint, Barney Barton alias Trickshot, dans un rôle intéressant et humain. Quelques expériences graphiques et narratives intéressantes, comme ce dessin animé bizarre regardé par Hawkeye et les enfants (et dessiné par le très bon Eliopoulos), de très bons dessinateurs un peu limités par les couleurs fadasses et ternes à mon avis (du mauve et des couleurs assez « délavées »), toutes les sous intrigues résolues et une baston finale qui implique les voisins des super-héros, devenus une communauté soudée, il y’a pas mal de bonnes choses à lire.

Je garderai de cette série l’image d’une expérience intéressante mais qui ne m’était pas spécialement adressée, la faute sans doute au côté ultra réaliste de la chose, sans costumes notamment.

L’un dans l’autre, ce Hawkeye aura été un bon terrain d’expérimentations et un agréable moment de lecture.

Scénario : 15/20
Dialogues : 15/20
Dessins, encrage, couleur : 15/20
Note finale : 15/20

[Man-Thing]

MARVEL

Catégorie « Excellent »

Doctor Strange 2

Genre : Strange days have found us

Le doc est obligé de faire visiter le dangereux Sanctum sanctorum, sa maison, à sa « patiente » s’il veut la guérir.
Le problème, c’est que cette dangereuse maison n’a pas de toponymie ni même de porte fixe. Et elle est définitivement plus grande à l’intérieur qu’à l’extérieur…

Ce numéro 2 poursuit l’excellence du premier numéro. Le coup de génie est d’avoir fait du fameux Sanctum sanctorum une maison qui vit par elle-même, dans laquelle Strange semble n’être qu’un des nombreux habitants. Je n’ai pas souvenir d’avoir jamais vu une telle utilisation des lieux et c’est du tout bon.
Bien sûr, on a une mise à jour bienvenue de Wong, qui devient ici l’égal du docteur puisque son maitre en arts martiaux, en plus de son majordome et son homme de confiance. Son niveau magique semble avoir augmenté et il a dépassé son statut d’ « oriental taciturne, mystérieux et fidèle » qui n’a plus trop la côte ces jours-ci tant il est devenu à la lisière du stéréotype raciste.

La série démarre vraiment sur les chapeaux de roue et j’espère bien que tous les numéros seront aussi bons.


Scénario : 16/20
Dialogues : 17/20
Dessins, encrage, couleur : 17/20
Note finale : 17/20



Catégorie « Très bon »


Deadpool 1

Genre : Et partout dans la rue, j’veux qu’on parle de moi

Nous sommes après Secret wars et Deadpool est devenu par on ne sait quelle opération du Saint esprit une star planétaire !
Des tonnes de produits dérivés à son image existent et il a même sa propre équipe de surhommes habillés comme lui !!!Une belle brochette de seconds couteaux dont j’espère qu’ils seront bien mis en valeur par Duggan.
Ajoutons que Deadpool a décidé de rouvrir Heroes for hire, l’association de Power man et Iron fist dont il est persuadé d’avoir été un membre dans les années 70 (cf le très bon numéro de Deadpool Marvel then sur le maquereau vêtu de blanc qui précédait l’arc en Corée du nord).

Un début rythmé et intriguant, très bien dessiné, dynamique et dont on ne lâche pas la lecture une seconde tant c’est intriguant. Deadpool et ses créateurs montrent leur capacité à se renouveler.

Scénario : 16/20
Dialogues : 16/20
Dessins, encrage, couleur : 16/20
Note finale : 16/20




Hercules 1

Genre : I used to rule the world

Nous sommes après Secret wars et Hercules vit en coloc avec un Gilgamesh (oui oui, le dieu summérien) au bout du rouleau, dans un immeuble new yorkais un brin délabré. Désireux de sortir de son image d’irresponsable macho toujours beurré comme un petit Lu et qui provoque d’énormes dégâts.
Il s’établit donc comme héros à louer, se payant de ce que le client à de plus précieux, rapport au fait qu’il est demi-dieu et se nourrit de dévotion.
Sa première affaire lui est soumise par deux jeunes garçons qui ont repéré que le nouveau petit copain de la sœur de l’un d’eux est une menace maléfique…

Dans une ambiance entre le tranche de vie un peu comique et la baston bon enfant, Soule choisit de reprendre la bonne idée qui n’avait pas eu le temps d’être exploitée pendant le piteux crossover Fear itself.
A cette époque, Hercules avait perdu ses pouvoirs et utilisait des artefacts grecs mythologiques pour vaincre ses ennemis. Las, la série avait été de courte durée et n’avait survécu que de peu au crossover.

Ici, Soule nous présente un Hercules en pleine possession de ses moyens, sans artefacts mais équipé du dernier cri technologique pour l’aider dans ses nouveaux « travaux ». Taser, lunette thermique…Cette version de notre dieu marvel préféré (oui, devant Thor, j’assume !) ne renie pas son expérience et son passé mais se sert également de tout ce qui peut l’aider à faire moins de dégâts dans la ville et à agir plus subtilement.
C’est une très bonne idée et le scénariste insiste bien sur l’importance de l’expérience du héros, qui est le maître mot, puisqu’il le présente comme « le premier super-héros de l’Histoire ».

Très bons dessins pour un numéro d’exposition réussi. J’espère juste qu’il utilisera comme son prédécesseur Pak les liens du héros avec la diaspora grecque.

Scénario : 15/20
Dialogues : 16/20
Dessins, encrage, couleur : 16/20
Note finale : 16/20



Howard the duck 1

Genre : Je marche seul, je ne dois rien à personne

Suite directe et par la même équipe créative que le titre pré Secret wars.
A travers quelques flashbacks bien gérés, nous découvrons comment Howard vit son job de détective aidé ponctuellement par la dynamique tante May ( !) comme secrétaire et toujours associé à sa « nouvelle Beverly » aux tatouages changeant de forme et aux capacités insoupçonnées.
On a droit à une confrontation sympathique avec un beauf routier et à une rencontre bien gérée avec le sorcier et Titania. Tout cela car Howard en a marre d’être sur notre terre et souhaite rentrer sur la sienne (le Duckworld de Bill Mantlo ?) afin de ne plus être un phénomène de foire et un appât à bizarreries…

L’exécution est toujours aussi convaincante, avec de bonnes vannes et un bon déroulement des évènements. Ce qui me fait tiquer, c’est le postulat de ce besoin de rentrer chez lui.
Je trouve ça assez casse-gueule, sachant que tout l’intérêt du personnage est justement d’être l’élément qui dénote dans le décor et l’éternel ronchon mélancolique. En plus, personne n’a jamais réussi à rendre Duckworld intéressant (même quand Stu a été coincé dedans lors de la série She Hulk de Slott)

Scénario : 14/20
Dialogues : 16/20
Dessins, encrage, couleur : 15/20
Note finale : 15/20



Catégorie « Bon »

RIEN

Catégorie « Sympa »

RIEN

[Fletcher Arrowsmith]

pour ces critiques. ....Je lirais cela dans quelques mois.

sinon :

	Citation:			Posté par Man-Thing
	J’espère juste qu’il utilisera comme son prédécesseur Pak les liens du héros avec la diaspora grecque.

Il me semble que Fred Van Lente était coscénariste ? Et je ne serais pas étonné qu'une partie du lien avec la diaspora grecques lui revienne.

[michel]

L'apparition d'Athena dans l'épisode m'a fait peur, parce qu'elle n'a pas l'air très raccord avec la Athena de Incredible Hercules... à surveiller.

Et je n'ai pas non plus souvenir d'un Sanctum Sanctorum aussi... exotique

[Man-Thing]

Pour Van Lente, c'est très possible! Effectivement il était co-scénariste et...quel run mes aieux! Je me souviens que j'ai béni le passage de Hulk à Hercules tant on a atteint des sommets. La chaos war, le casino d'Hadès et même Secret invasion (la guerre contre les dieux skrulls!).
Quel run mémorable! Faudrait que je le relise, tiens.

Et le Sanctum sanctorum est vraiment génial!

[Slobo]

Merci tu me tente presque à tester hercules.
Michel quand tu parles d'Athéna je pense direct a la version des chevalier du zodiaque alors j'ai bouger en l'imaginant parler à Herc ^^

[Man-Thing]

MARVEL

Catégorie « Excellent »

RIEN

Catégorie « Très bon »

Secret wars 7

Genre : Anarchy in the U.K

On est deux numéros avant la fin du crossover. C’est le début de la révolution menée par un mystérieux prophète qui assiège avec ses troupes le château de Doomstadt, protégé par les armées des barons Apocalypse, Madelyne Pryor, Mr Sinister et le Maestro.
Avec des défenseurs pareils, qu’est ce qui pourrait mal tourner, je vous le demande ?

Après un numéro de préparation du plan de bataille, nous avons affaire aux premiers mouvements de troupe des anti Doom, bien décidés à en finir avec ce monde d’imposture.
Notons les scènes de bataille bien mises en scène par un Ribic efficace et l’arrivée des Thors, qui promet de faire très mal.
On ne vient pas pour le scénario mais bien pour le début du jeu de dominos assez fascinant qui annonce la chute de Dieu. Ça nous promet un très beau final dans les deux numéros qui restent.

Scénario : 16/20
Dialogues : 16/20
Dessins, encrage, couleur : 17/20
Note finale : 16/20



Carnage 1

Genre : I can’t sleep ‘cause my bed’s on fire. Don’t touch me I’m a real livewire

Nous sommes après Secret wars. Cletus Kasady, alias Carnage est en cavale depuis un temps indéterminé et recherché par le FBI pour ses nombreux meurtres commis en sillonnant les USA. Toujours détenteur de son célèbre symbiote, il est si dangereux que l’agent spécial chargé de l’arrêter se tourne vers le colonel John Jameson, allié de Spider-man et fils de JJJ, ces derniers temps chargé du développement et de la mise en place d’un fusil de guerre sonique auprès des troupes. Elle lui explique son piège : attirer Kasady dans une mine désaffectée en voie de fermeture afin de le capturer sans dommage pour les civils.

Je m’attendais à une série du genre des one shots Mind bomb et It's a wonderful life d’Ellis et Quinn qui exploraient la psyché du symbiote serial killer dans les années 90 avec un Kyle Hotz inspiré aux dessins mais cette approche policière des nouveaux auteurs (dont le légendaire Conway au scénario) est très intéressante. Elle se détache de la simple fascination morbide pour le personnage et adopte principalement le point de vue psychiatrique des forces de l’ordre chargées de l’appréhender, appuyant sur le côté bien moins maléfique que plein de carences affectives et d’empathie du tueur.

Ça donne un côté « série TV policière » intéressant à l’ensemble, bien loin des affrontements de super-héros. Et si on en croit le cliffhanger, ça risque de tourner au comic d’horreur aussi.
En tout cas, un très bon premier numéro, assez original et bien troussé, avec une guest star de marque en prime.

Scénario : 15/20
Dialogues : 15/20
Dessins, encrage, couleur : 15/20
Note finale : 15/20



Catégorie « Bon »

Thors 4

Genre : Touch the untouchable ! Break the unbreakable ! Row ! Row ! Fight the power !

Dans ce dernier numéro lié à Secret wars, la police des Thor tente d’obtenir des aveux du coupable. Problème : ses révélations bouleversent tout ce en quoi ils croient !!!
Un début de guerre civile débute et deux camps se font vite face : les loyalistes à Fatalis et ceux qui soutiennent la vérité du souvenir d’Asgard.

La fin de ce polar influence donc les évènements de la série principale, puisque les Thor vont devoir choisir un camp lors de la bataille de Doomstadt évoquée dans le numéro 7 de Secret wars. On regrettera seulement que ce qui avait démarré comme un très bon policier s’achève dans un enchainement d’évènements plus convenus et surtout assez mal racontés. Le début de la guerre civile est tout de même assez nébuleux et le personnage qui fait les révélations sort un peu de nulle part.
On a au final une mini tout de même sympa et intéressante, la seule ayant réellement un impact sur la série principale, avec Siège et l’une de celles qui font le plus « univers partagé » (avec MODOK assassin et Old man Logan)

Scénario : 14/20
Dialogues : 14/20
Dessins, encrage, couleur : 16/20
Note finale : 14/20



Catégorie « Sympa »

RIEN

[michel]

	Citation:			Posté par Man-Thing
	Thors 4 et le personnage qui fait les révélations sort un peu de nulle part.

J'irais même plus loin : il sort complètement de nulle part. D'où tient-il ses infos ? Pourquoi les sort-il pile poil à ce moment là ? Pourquoi est-il cru dans de telles proportions sans preuve ?? Soit j'ai loupé une partie du plot, soit Aaron nous enfume complètement, ce qui est extrêmement décevant pour un scénariste de sa trempe