X-Men #177 - 275

[Jorus C'Baoth]

bon y en a marre, on va doubler la dose ici aussi!!

X-Men : Legacy #260.1 - 263 : Tribus égarées / Lost Tribes

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. . X-Men : Legacy #260.1 . . . . . . . . . X-Men : Legacy #263

Par:
Scénario : Christos Gage
Dessins : David Baldeon
Encrage : Jordi Tarragona
Couleurs: Sonia Oback

X-Plot : Exodus, fou de colère devant le schisme entre mutants s'en prends à l'Ecole Jean Grey mais réalise vite que le fautif est Cyclope. Il se rue donc vers Utopia mais une équipe menée par Malica l'intercepte.. et voit vite arrivée une autre équipe de mutants d'Utopia!

Here we go, arrivée de la nouvelle équipe créative (edit : moué j'avais écrit à a l'époque ^^) sur le titre les MM Christos Gage au stylo et David Baldeon pour la partie graphique avec aussi quand même Mark Brooks pour les couv, mitez un peu celle du 260.1 ci dessus! Du grand art!
Gage, auteur déjà prolifique que j'ai croisé pour la première fois sur Stormwatch PHD (très bon) puis sur le relaunch Wildcats lors de la dernière période (moins bon ^^). Il a aussi apporté sa pierre aux récits cosmiques d'Abnett et Lanning, un scénariste donc plutôt sérieux, pas de génie de ce que j'ai lu mais encore un artiste qui a travaillé sur des comics très différents, qui semble s'y être adapté vite et bien et qui donne la part belle aux personnages, la transition avec Carey promet d'être souple.

Et c'est effectivement le cas, Schisme est passé, Malicia et la plupart de son équipe enseigne à l'école Jean Grey de Wolverine et dés le 260.1, nous avons une idée de l'orientation que Gage fait prendre à la série, et elle est à l'image de l'avis que j'ai de lui. En effet, pas de révolution, pas de grands changements, Gage n'impose pas sa marque directement mais au contraire un travail dans la lignée directe de ce qu'à fait Carey avec Gambit, Cargill et une Malicia toute puissante qui save the day, comme d'hab. Bon... pas très excitant tout ça, c'est bien de ne pas trop nous bousculer mais ce numéro ressemble parfaitement aux travaux précédents, à quelques détails prés quand même.
Déjà, Gage ouvre un peu plus son récit, Rachel Grey a une place plus importante et on voit passer quand même bon nombre d'autres visages connus qui font un peu plus que de la figuration, Iceman, le Fauve, Rocket, Rockslide.. même Magma ou Husk... une très bonne partie des profs et quelques étudiants de l'école passe sous nos yeux en l'espace d'un # mais de manière fluide et légère. 2ème point, Gage calque également son pas sur la nouvelle «série soeur» de Legacy, Wolverine and the X-Men. On retrouve donc le coté cool et fun de la série d'Aaron et Gage nous prouve en quelques pages, les toutes premières, qu'il est capable d'en faire tout autant. A noter également moins de dialogues, moins d'introspection pour un numéro plus péchu et mouvementé que ce que sortait le père Carey, bon ça reste un .1 en même temps. L'histoire? Ben le monument en pierre dans le jardin qui empêche les N'Garai de venir sur terre est détruit par Rockslide et cette espèce particulièrement belliqueuse, qui n'attendait que ça, en profiter pour lancer une invasion... de mémoire ça fait au moins la 2ème fois que ce truc est pété, faudrait que les profs mettent un mot devant.

Alors, un Gage qui nous fait une transition tout en douceur, qui garde les piliers de Carey mais qui s'adapte au récit et à l'ambiance de Aaron tout ne proposant plus d'action? Est ce aussi vrai pour «Tribus égarées»?

Et bien plutôt oui. Entrée en scène cette fois d'Exodus, vieil ennemi des X-Men plutôt basique, ancien allié de Magneto et chef des acolytes. La dernière fois, sous le stylo de Mike Carey d'ailleurs, ce dernier avait été séduit par le message d'unité de Charles Xavier et son souhait de voir tous les mutants réunit. Il avait d'ailleurs laissé les acolytes partir, notamment Cargill, avant de se retirer de son coté pour entamer une période d'intense réflexion.
Bon, ça n'a pas du bien se passer, il débarque en grande pompe à l'école, clamant à qui veut l'entendre qu'il n'accepte pas ce schisme, et cette division entre le peuple mutant. Forcément grosse baston blabla tout ça tout ça...Malicia cumule encore des pouvoirs, elle est super forte machin, mais Exodus reste trop fort mais la cavalerie arrive et voilà.
Résumé comme ça, ça ne vends pas du rêve! Pourtant malgré une histoire basique, Gage nous ponds un petit arc bien plus intelligent et totalement intégré dans l'univers X. Son premier arc donc, pourtant l'auteur semble déjà maîtrisé son univers. Il fait revenir un ennemi de manière totalement crédible, avec une bonne raison, et cadre son récit en lien total avec Schisme et qui l'exploite très bien. Exodus trop fort, les X-Men de Cyclope interviennent, mais pas n'importe lequel, Hope et son équipe, les mêmes enfants qui sont au centre des différences Wolvie/Cyke. L' "alliance" des deux groupes ne se fait pas sans heurs et là aussi Gage rajoute un petit plus que deux groupes de super héros qui s'allient contre un méchant commun, du piment dans les dialogues/relations entre eux qui élèvent la lecture au delà du gentils vs méchants.
D'autres «petits plus» viennent agrémenter la lecture, le fait que le retour d'Exodus soit fondé encore une fois, le fait que cela soit Malicia qui en appelle à Utopia et aux X-Men de Cyke avec Magneto en ombre et surtout la conclusion de la bouche d'Exodus lui même qui ébranle forcément le lecteur. Sans spoileriser, même en perdant le combat, Exodus en sort vainqueur d'une pirouette et il finit en prison sur Utopia mais avec la satisfaction d'avoir prouvé son point de vue.
Gage surfe donc dans les pas de Carey mais oriente plus ses récits sur l'action, n'hésitant pas à multiplier les personnages. En un seul arc il a prouvé qu'il maîtrisé l'univers des X-Men, comme si il était à la barre depuis 10 ans. Une intégration dans l'univers X très appréciable, surtout qu'elle met bien Schisme en valeur.
Un récit donc intéressant, quelques points moins bons quand même, des combats un peu longs, particulièrement attendus et une Malicia encore toute puissante. Pour le reste, en 3 numéros c'est bouclé et bien bouclé et ça donne des débuts intéressants.

Baldeon aux dessins, c'est mi figue mi raisin, les personnages, féminins surtout, manquent un peu de sex appeal mais les scènes de combats sont bien péchues et d'une manière générale c'est du efficace sans être génial. Mention plus au nouveau look de Rachel Grey fortement sympathique avec son manteau à lanières, Phénix like*!


X-Men : Legacy #264 - 265 : Bombe à retardement

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. . X-Men : Legacy #264 . . . . . . . . . X-Men : Legacy #265

Par:
Scénario : Christos Gage
Dessins : Rafa Sandoval
Encrage : Jordi Tarragona
Couleurs: Rachelle Rosenberg

X-Plot : Pas de répit à l'école, Mimic débarque avec fracas et son ami Michale Pointer alias l'Arme Omega qui a besoin d'aide. Ce dernier, en perte de contrôle car désireux fou d'absorber l'énergie mutante ce qui devrait le faire exploser!

Suite des écrits de Gage après un premier arc sans génie mais très plaisant, sensation que l'on retrouve également dans ce «*Bombe à retardement*» à première vue pas forcément intéressant mais bourré de bons petits trucs. C'est sûr que de base, des mutants que l'on connaît déjà, un qui risque d'exploser et de tuer tout le monde, une Malicia qui abuse de ses pouvoirs... bah ça fait pas réver. Mais Gage distille suffisamment de bidules pour qu'au final la lecture qui se promettait ultra attendue, passe plutôt pas mal.
Sa recette, une gestion des personnages béton, un cliff de demi lecture d'enfer et un bon rythme. La gestion des personnages pour commencer, bien plus riche que dans un comics «*de base*», ici Mimic et Omega, ex-Dark X-Men reviennent, ce qui est déjà pretexte à tensions mais montrent vite un visage très intéressant. Mimic prends enfin de la profondeur, seul, une pâle copie des autres, s'est trouvé enfin un véritable ami en la personne d'Omega dont le pouvoir va exploser. Ce dernier, pathétique, triste, prêt à mourir apporte donc avec son ami beaucoup d'émotion à une histoire pourtant «*banale*». Ajoutez à cela une pincette de X-Men habituels, Gambit qui se rapproche de Malicia tout en sachant que Magneto est dans l'ombre, un crapaud discret mais perspicace, une Husk à bout de nerfs intriguante, et nous avons donc une belle palette de personnages bien riches et agréables à suivre. Gage continue même de montrer son excellente connaissance du monde des X-Men, en ressortant donc ces 2 mutants, et en donnant une profondeur indéniable à Mimic en nous rappelant son passé et son histoire.
Donc on ajoute à cela un bon cliffhanger wtf à la fin du premier # que je n'avais pas vu venir et qui est bien chaud*! Bon on se doute bien que cela ne va pas finir mal, mais Gage joue très bien le dramatique (scènes d'adieux, regards évoquateurs, le Fauve désespéré) ce qui nous amène à penser que l'on aura pt'te un mort ou deux. Enfin, excellent rythme car petite histoire en 2 #, plus aurait été trop sans doute, ce qui permet de délivrer un petit arc tendu et fort, bourré d'émotion et d'adrénaline. Certes la fin n'est largement pas aussi dramatique qu'elle aurait pu l'être, je me permets de spoiler c'est sortie en français y a un moment), tout le monde survit et ma foi, Gage nous avait plutôt attaché à Mimic et Omega que c'est même un soulagement, et un gars capable de nous sortir une menace mortelle, qui finalement finit bien sans que l'on soir frustré par un énième happy end comics, c'est presque un tour de force*!
Rien de bien révolutionnaire mais j'avoue donc avoir apprécier cette petite histoire, seule ombre au tableau encooooooore Malicia, toujours et encore, ça va finir vraiment par lasser.
Sandoval aux dessins, c'est pas magique mais ça reste correct, un peu monotone, manque de pèche mais je kiffe sa Rachel Grey et son costume en «*plumes de phénix*»*!

[Jorus C'Baoth]

Allez on continue de doubler aaaaaaAAAAHH!

X-Men : Legacy #266 - 267 : Vengeurs contre ... Malicia

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. . X-Men : Legacy #266 . . . . . . . . . X-Men : Legacy #267

Par:
Scénario : Christos Gage
Dessins : Rafa Sandoval
Encrage : Jordi Tarragona
Couleurs: Rachelle Rosenberg

X-Plot : En plein AvX, une équipe d'Avengers débarquent à l'école Jean Grey pour surveiller les mutants... on compte jusqu'à 3 et bien sûr, ça va péter...

AvX*les cocos*! Bon jamais évident pour un auteur de voir son boulot pollué par des histoires parallèles mais Gage s'en sort comme d'hab jusqu'à présent, cool, sans génie certes, mais définitivement cool.
Postulat de base ici, en pleine guerre Avengers vs X-Men donc, quelques Avengers viennent jeter un œil aux mutants de l'école de Wolverine en alliés... à priori... mais lorsque l'on a Moon Knight et Miss Hulk d'un coté, Frenzy, Gambit et des étudiants tout excités de l'autre... ben ça se passe pas bien. Bon, on va être honnête, nous pouvions tous deviner que la situation allait basculer du coté de la castagne, mais Gage fait ça bien*: arrivées, tensions palpables, premiers contacts, foutage de gueule, montée de la tension, tentatives de calmer le jeu, mot de trop, boum*! C'est simple mais super efficace. Ajoutez à cela un traitement des perso équilibré et juste, notamment sur Malicia encore vu et revu certes mais qui se tient ici et vous avez encore une bonne petite lecture de 2#.
Là aussi donc Gage mise sur le comics à minimum d'impact, pas de menaces cosmiques mais une bonne bagarre des familles entre héros comme nous en avons lu 5000 mais ça reste donc bien amené, bien ficelé. Il joue parfaitement à AvX, nous opposant des amis qui se connaissent et se respectent (mention plus à Frenzy et Miss Hulk en parfaites têtes de pioches), tout en continuant de bien gérer ces personnages et sa petite Malicia avec laquelle il joue notamment sur son passé d'affrontement contre les Avengers, nouvelle preuve que le père Christos maîtrise pas mal son sujet. L’épreuve de calquer son récit sur un event est donc passée mention assez bien, ça ne révolutionne pas le crossover tout en n'entrant pas en conflit avec lui ou d'autres séries, super appréciable pour un minimum de cohérence.
Au titre des défauts, je reste tatillon sur Kid Gladiator qui n'intervient pas alors qu'il est parfaitement déchainé régulièrement dans la série Wolvie and the X-Men, et Sandoval aux dessins. Ca reste globalement pas très beau, notamment sur les visages très très masculins, même pour les perso filles qu'il affuble en général d'une choucroute sur la tête assez ignoble.



X-Men : Legacy #268 - 270 : Le poids de la guerre / Le champ de maïs

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. . X-Men : Legacy #268 . . . . . . . . . X-Men : Legacy #270

Par:
Scénario : Christos Gage
Dessins : David Baldeon
Encrage : Jordi Tarragona
Couleurs: Brian Reber

X-Plot : Alors que Frenzy part pour une mission de pacification où elle sera bien plus émotionnellement impliquée qu'elle ne le pense, Malicia est prise à partie par Miss Marvel. Par respect pour leur passé commun, Malicia commence à écouter et à se rendre compte du danger que représente les Phénix, mais Magik intervient brutalement!

Triplette de critique même aujourd'hui avec un petit one shot et un.. dual shot tiens.
Toujours dans AvX, on commence donc avec le #268 et une courte histoire sur une néo X-Woman qui a pris de l'ampleur depuis Age of X*: Frenzy. Passage en Afrique donc pour l'ex acolyte, au Kenya plus précisément, où elle doit finir le travail du phenix Cyclope qui avait annihilé toutes guerres civiles en 2,5 secondes. Mais les chefs de guerre et autres clans ne peuvent se calmer aussi vite et Cyke a d'autres Avengers a fouetter...
Saluons au passage l'idée d'offrir une telle place à ce perso qui n'a jamais autant eu d'attention depuis Carey et Gage. Pour le reste, on ne passe pas loin du cliché, mais pas loin du tout. Kenya, pays ravagé donc par les guerres intestines, population effrayée et parfois passives + une petite fille dans laquelle Frenzy se retrouve, ayant subit le même sort étant enfant, et qui l'émeut mais elle ne peut pas le montrer vu qu'elle est une ex-villaine. Ca sent le réchauffé tout cela quand même, Gage n'apporte rien de plus à ces thématiques déjà vues par ailleurs et c'est même plutôt vite expédié. A noter néanmoins le perso de Frenzy qui semble évoluer vers plus d'humain sans verser dans le sentimentalisme guimauve et manichéen. M'enfin bon, rien de genial non plus...

La suite est plus excitante, les Phénix font le bien autour d'eux (plus ou moins) et avec AvX, nous voulions tous du X-Men contre des Avengers, et Gage nous donne encore (cf arc précédent) de quoi faire plaisir avec le face à face que tous attendaient*: Malicia vs Miss Marvel*! Les deux héroïnes ont un passé en commun difficile à effacer et si sur le papier, cela semble aussi réchauffé (nous avions déjà eu un rappel du rapport de Malicia avec les Avengers dans «*Malicia vs Avengers*»), il faut avouer que niveau fan-service, on aurait gueulé si cela n'avait pas eu lieu.
Cela dit, là aussi, c'est diablement cliché et prévisible hélas. Certes l'arc sert parfaitement AvX avec dans un premier temps une vision du «*bien*» que peuvent faire ces super-puissances mais par la suite, leur abus et le début du retournement de leurs alliées contre eux. Gage semble donc faire juste son taff, après un premier nuémro et un affrontement obligatoirement obligé entre les deux super héroïnes, nous sommes témoin du traitement des prisonnier chez les Phénix via Magik, ce qui fait douter, voir plus, Malicia. C'est écrit de manière très mécanique, une machine huilée parfaitement qui ne surprends pas, avec les évènements qui tombent là où on les attends. Pour le reste, Gage comble avec encore du pouvoir de Malicia qui lui permet de s'adapter à toutes les situations.
Il y a heureusement quelques points à sauver dans cet arc, premièrement c'est certes entendu mais l'affrontement Malicia vs Miss Marvel et le retrournement de la mutante reste bien écrit et plutôt crédible. Le combat s'étends donc sur tout le premier # donnant quand même du punch et de l'énergie à la lecture. Le retournement se comprends également et il reste le cliffhanger totalement inattendu pour le coup, un peu bourrin certes mais... inattendu. David Baldeon aux dessins pour les 3 numéros, pas celui qui va rendre une héroïne particulièrement sexy mais très agréable à l'oeil pour le reste, que cela soit les combats ou des cases plus descriptives, il s'en sort correctement sur tous les plans, tout comme son auteur, correct sans génie.

Au final, peut être le plus mauvais taff de Gage depuis le début, certes parfait pour faire avancer AvX vers là où le crossover veut aller, mais par trop attendu pour être plus. Toujours le même débat sur les gros events qui viennent polluer le travail d'un auteur...

[Nate]

	Citation:
	Au titre des défauts, je reste tatillon sur Kid Gladiator qui n'intervient pas alors qu'il est parfaitement déchainé régulièrement dans la série Wolvie and the X-Men, et Baldeon aux dessins. Ca reste globalement pas très beau, notamment sur les visages très très masculins, même pour les perso filles qu'il affuble en général d'une choucroute sur la tête assez ignoble.

ça c'est pas Baldeon mais Sandoval

[Jorus C'Baoth]

oups merci Nate c'est corrigé!!! effectivement j'a confondu

Bon ben allez double critique encore pour finir ce truc là, bien à la bourre mais bon, here we go :

X-Men : Legacy #271 - 273 : Planète Malicia

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. . X-Men : Legacy #271 . . . . . . . . . X-Men : Legacy #273

Par:
Scénario : Christos Gage
Dessins : Rafa Sandoval
Encrage : Jordi Tarragona
Couleurs: Rachelle Rosenberg

X-Plot : Malicia se retrouve en terrain hostile, une planète en guerre et au milieu d'un combat acharné entre deux espèces très belliqueuses

«*Planète Malicia*», ça sonne bon l'hommage a Planète Hulk bien sûr. Donc à la fin de l'arc précédent, pour une raison assez obscure d'ailleurs, Magik envoie Malicia sur une planète inconnue et débrouille toi, pourquoi ne pas la laisser en prison*? pourquoi pas autre chose*?. Bon, ça part pas très bien quand même car ça sent l'excuse facile pour sortir un perso de la bataille, pour caser un arc de 3 numéros hop là ni vu ni connu...bref, en bons lecteurs de comics, les grosses ficelles, on connaît mais ça fait jamais plaisir.
Cela dit les premières pages redonnent confiance, Malicia débarque donc en pleine bataille rangée entre deux espèces aliens qui ont l'air aussi aggressives et belliqueuses l'une que l'autre. Bonne baston d'entrée de jeu avant, classique, que les choses se calment et que l'on en apprenent plus. Classique hélas sera le mot d'ordre pour la critique de cet arc qui sent le vu, déjà vu et déjà revu. Certes Gage annonce la couleur avec son titre, mais le contenu n'est pas en reste. Situation donc connue, un héros entre 2 factions armées qui ne prends pas parti (Les Baxter d'un coté.. les Rodos de l'autre...), une faction insectoïde avec un esprit de ruche et une reine (Phalanx, aliens, Tyranides de W40k...) et une situation au final incontrôlable qui a échappé aux belligérants, qui au final ont des raisons relativement valables de se battre (là j'ai pas d'exemples en tête, la guerre Rann – Thanagar peut être). Au milieu de tout cela des personnages plutôt clichés, le méchant bourrin général qui ne voit que par la guerre, son aide de camp plus ouvert qui réalise la futilité de leur situation, le membre de la ruche qui se retrouve déconnecté d'elle, Malicia qui veut sauver tout le monde... bref bref, rien de bien excitant dans tout ça. Tout comme ses 2 derniers arcs, Gage vends du super classique mais sans génie, sans fun, sans... pas grand chose en fait. Il manque à cet arc du piment très clairement, de l'exotisme dans un conflit alien où pourtant il y avait de quoi faire, du what a fuck, du surprenant. Là, nous avons plutôt sous les yeux le manuel du parfait petit «*étranger qui arrive dans une guerre civile sur une autre planète*»... paf je m'intègre, paf je trouve de l'aide dans les 2 camps et je prouve à tout le monde l'absurdité de la situation ce qui méne à un happy end bien trop guimauve... au moins Clint Eastwood lui il défouraillait*!
Voilà voilà... 10 lignes de critiques et j'avoue ne pas voir autre chose à dire. Juste un point qui aurait pu sauver la lecture (j'aime bien cette expression) mais qui du coup est bien trop insuffisant*: la cause de la guerre entre les 2 peuples, au final manipulés par leurs propres chefs. Idée intéressante mais bien trop isolée pour changer la donne.
Et Sandoval c'est comme d'hab, à signaler quand même Rachelle Rosenberg aux couleurs qui utilise une palette très pâle, gris, vert, qui donne une réelle identité visuelle à l'histoire, gâchée donc par le reste...

X-Men : Legacy #274 - 275 : Sous les décombres - Les grandes décisions

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. . X-Men : Legacy #274 . . . . . . . . . X-Men : Legacy #275

Par:
Scénario : Christos Gage
Dessins : David Baldeon
Encrage : Jordi Tarragona
Couleurs: Rachelle Rosenberg

X-Plot : Suite à AvX, Malicia tente de faire le point après la destruction des 5 phénix, vis à vis de Magneto et de sa place dans ce nouveau paysage mutant.

Nous y voilà donc, avec 275 numéros une des séries phares des X-Men s'arrètent, une très particulière pour moi car ce fut la première que je suivis assidument depuis le X-Men VI n°1 de Semic en 1992 avec le poster détachable, les dessins de Jim Lee et le retour de Magneto et des acolytes rhaaaaa...
Bon, ce n'est pas une fin en soi car depuis la v2 de Legacy a pris la suite et on ne peut pas dire qu'on est à cours de série X, m'enfin bon ça fait toujours un petit pincement au cœur quoi...

Coté contenu, nous aurions pu espérer mieux. Ce n'est pas franchement épique ni marquant, une fin, disons le de suite, pas à la hauteur de l'évènement. Néanmoins, vu que le lancement de Marvel Now s'est fait visiblement de manière compliquée, on excusera Gage qui tente sous nos yeux de conclure bien plus vite que prévu. Au programme donc 2 numéros avec Malicia en tête de gondole, un sur sa relation avec Magneto, un autre sur son avenir et son «*nouveau*» statut. Ne nous volons pas la face, la précipitation et la fin forcée de la série se sent à chaque page. Magneto et Malicia décident donc qu'ils s'aiment, mais que ça va pas être possible, cette dernière déclare guimauvement qu'elle ne veut plus être guidée par quelqu'un, qu'elle a trouvé sa place blablabla.. Dommage, bien dommage car ce n'est pas si faux que cela, Malicia a pris beaucoup d'ampleur ces dernières années, chef d'équipe, contrôle des pouvoirs, positionnement amoureux, et elle a mérité cette stabilité qu'elle a longtemps cherché, elle aurait mérité mieux, nous aussi en l'occurence car tout était là*: une place chez les Avengers, une autre comme enseignante à l'école Jean Grey, une situation amoureuse où elle a fait table rase, une confiance en elle qui va jusqu'à la voir prodiguer de précieux conseil à Mimic. Ce dernier point est d'ailleurs symptomatique de «*ce qui aurait pu se passer*», surtout avec la dernière page du comics où Malicia, un sourire plein de confiance aux lèvres et l'école en fond, montre qu'effectivement elle est pleinement heureuse là où elle est... Ce dernier numéro reste le meilleur des 2 d'ailleurs. Après donc la mise au point facile et expéditive avec Magneto, Malicia se rends sur le raft avec Mimic où des prisonniers se sont (encore) évadés. Sur place, elle utilise bien sûr ces multiples pouvoirs, ce qui reste aussi impressionnant que badass, et parvient même, preuve de sa toute confiance, à convaincre des détenus de l'aider. Image forte encore une fois d'une héroïne comblée et complète. Au passage, Gage utilise donc à nouveau Mimic après le sympathique arc «*Bombe à retardement*» ce qui donne l'impressione que le scénariste avait des plans pour lui comme «*elève de Malicia*» mais que là aussi, il n'a pas pu develloper ses idées.

Mi-figue, mi-raisin donc que cet fin de série, chamboulé par un Marvel Now fait à l'arrache, Gage tente de finir vite et bien, il offre néanmoins une fin à Malicia honnète et méritée qui aurait du sans doute être plus approfondie mais où les grandes lignes sont bien présentes. Un goût d'innachevé quand même pour cette série avec des hauts, des bas et des moyen bas mais qui je pense, restera dans ma mémoire, une série atypique depuis l'arrivée de Legacy, flirtant avec le très bon, decevant puis surprenant, mais avec toujours des équipes créatrices qui ont pu en général travailler comme elles le voulaient, presque dans leur coin... hélas, tout le monde n'est pas Peter David et toutes les séries ne sont pas X-Factor... mais bon .. c'était sympa quand même*!

[Ben Wawe]

J'ai détesté ces numéros, avec Planète Malicia en point d'orgue d'une histoire complètement mal foutue et mal placée. J'aime d'habitude ce que fait Gage, mais je l'ai senti ici vidé de toute envie et de toute inspiration ; peut-être n'a-t-il été informé qu'à la dernière minute de Marvel Now! et de la relance de la série, mais tout ça est terriblement creux et mal écrit.

Pire, j'avoue que je ne supporte plus cette Malicia.
Malicia, pour moi, c'est la période où elle avait les pouvoirs de Miss Marvel, le costume jaune et vert, la veste brune... bref, la période adaptée en dessin animé, qui a rythmé mon enfance. C'est une héroïne qui cache sa peur des autres et d'elle-même derrière une grande gueule et des pouvoirs proches de Superman ; c'est une romance compliquée avec Gambit, le plus tactile et charnel des X-Men alors qu'elle en est le plus éloignée.

Je n'ai rien contre lui donner le contrôle de ses pouvoirs, mais ça a retiré sa fragilité au personnage. En lui donnant en plus une origine (à mon sens totalement pourrie), un nom (moche, à titre personnel), Marvel l'a vidé un peu de tous les éléments fondamentaux qui ont fait sa force et son intérêt ; un peu comme Wolverine, qui a dû être développé autrement par Marvel une fois que toute son origine a été dévoilée.

Je n'aime pas cette Malicia trop sûre, limite arrogante. Et j'avoue que les seuls moments agréables de cette "nouvelle" Malicia, c'était avec Carey, dans ses épisodes avec Bachalo et sa super équipe malheureusement morte-née (Malicia, Cable, Dents de Sabre, Mystique, Iceberg, Rocket, Lady Mastermind...).

[Jorus C'Baoth]

ah oui pinaise ça avait de la gueule cette équipe!! C'est sûr que je suis nostalgique aussi de la Malicia plus années 90 sous les dessins de Kubert, plus tourmenté, faible et puissante à la fois.

[Fletcher Arrowsmith]

Je suis l'avis de Ben Wave. Je n'ai pas du tout aimé le run de Christos Gage sur les X-Men et spécialement sa vision du personnage de Rogue. Pour moi Gage a fait illusion les 2-3 premiers épisodes puis il a surement du être rattrapé par la patrouille éditoriale pour nous proposer des épisodes d'une faiblesse que je ne connaissais pas chez ce scénariste.

Je viens de relire ce que j'avais écrit dessus à l'époque et j'ai été sévère et surtout énervé de voir la fin d'une série dont le numéro 1 reste le comics le plus vendu à ce jour (X-Men #1 par Claremont/Lee/Williams).

[Jean-Moul]

La série était de toute façon devenue de plus en plus fadasse, les derniers épisodes de Carey étant eux aussi très dispensables...
Je suis néanmoins moins sévère sur Planète Malicia. Certes c'est du vu et archi-revu. Et on sent le remplissage parce qu'il faut bien publier un truc. Mais c'est lisible.

Par contre, je vous rejoins, je préférais la Malicia des 90's, beaucoup plus intéressante. Faire évoluer un personnage, c'est nécessaire, en retirer tout l'intérêt, c'est un peu bête. Je trouve bien vu qu'elle fasse preuve de plus en plus d'assurance, mais on voit bien qu'elle est limite devenue un boulet à trainer pour les scénaristes, un personnage dans le cahier des charges, mais ils ne savent pas quoi en faire. Un peu comme Tornade. Elles font partie du décor, alors on les garde mais quant à leur trouver une place et surtout une substance...

[Jorus C'Baoth]

Gambit, Iceman, Jubilé pendant un temps, Omega Red, Colossus... les perso phares des années 90 ont les années 200 et 2010 difficiles

[gillesC]

Mouhé je n'ai jamais aimé Roguie.., pour ça que j'ai attendu 25 ans...