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  #46  
Vieux 05/08/2011, 13h36
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Drix change la caisse du Fauve
Marvel Deadpool Corps Tome 1 : Le club des cinq

Il faut l’avouer, c’est la nostalgie des années 90 (Image…) qui m’a fait prendre cet album. En effet, Liefeld et Portacio sont aux dessins (des 2 premiers épisodes en tout les cas).

Car autrement, je n’adhère pas du tout à la Deadpool-mania qui sévi en ce moment. Pour être honnête, je ne la comprends même pas.
Mais bon, c’est un effet de mode, c’est arrivé aussi soudainement (rien vu venir) que ça va repartir aussi vite (comme la tektonik)

Je veux dire, tout le monde se foutait du perso lorsque ses histoires étaient intéressantes (par Joe Kelly), ce qui fait qu’il a fini sa carrière dans 2 Monsters confidentiels…
Aux States, il a du partager un titre avec Cable (car il ne pouvait pas tenir un titre seul), titre même pas publié en France…

Et le voici maintenant, sans qu’on comprenne pourquoi, atteint du syndrome Wolverine, avec une dizaine de séries publiées au States (Deadpool, Deadpool Corps, Deadpool Max, Deadpool Merc With a Mouth, Deadpool Team-up, Deadpool et ma Grand Mère…)
Et en France, deux albums librairie et une revue qui passe mensuelle après 3 numéros tant elle a de succès !

Et a coté de ça DC patine, quand une série signée Way (c’est un scénariste ça ?) et Medina (le style manga sur des comics, a part Mad, j’ai jamais aimé…) cartonne, je ne comprends pas les lecteurs (et quand tu voies les enragés sur le FB de Panini pour ce perso, ça fait peur…)

Bref, je me suis assez vite demandé pourquoi j’avais pris cet album, car au final Liefeld et Portacio n’illustrent qu’un épisode chacun, les suivants sont signés : Bond (que je ne connaissais pas), Medina (ben tiens) et Baker (que de nom)…
Et surtout je ne supporte pas que mes albums soient illustrés par différents auteurs…

Bon, ben, il faut être honnête, c’est vraiment une erreur cet achat ! Je ne la répéterais pas ! Bon il m’est arrivé de sourire à quelques éléments, mais ça devient vite lourd en fait…

Deadpool est investi d’une mission galactique (déjà, ça fait chelou, mais pk pas…) (contractée dans Merc with a mouth, série inédite). Et il va devoir créer une équipe avec des versions de lui d’autres réalités.

Chaque épisode nous présente donc un Deadpool d’une réalité, jusqu’à que le notre vienne le débaucher.
Le premier est une nana, dans monde fasciste dirigé par Cap.
Le second un gamin, qui fout le bordel dans une école Xavier bien différente de celle que nous connaissons
Le troisième un chien modifié génétiquement
Le 4e une tête de zombie.

Le 5e épisode voit la première mission du groupe, un test de validation auprès des Doyens de l’univers…
Comme on le voit, c’est comme souvent avec Deadpool, du grand n’importe quoi… Quand c’est bien fait à la rigueur, mais là…

Le second épisode est à la rigueur pas mal, et c’est celui sr le chien qui m’à le plus amusé. Les 3 autres sont navrants de connerie…
Les dessinateurs jouent évidemment beaucoup. Portacio est toujours le même (même si j’en entends des vertes et des pas mures sur son retour sur les X-Men), celui qui m’avait bluffé sur le Punisher et X-Factor…
Sa Tornade est magnifique (comme celle qu’il avait faite dans Uncanny, quand elle se fait lourder par Forge (connard !))

Liefeld fait du Liefeld, moi perso, j’ai toujours été assez fan (Pfffioouuu X-Force !!!!).
Son Cap m’a rappelé Heroes Reborn…

Derrière, par contre, je ne reviens bien sur pas sur Medina, que je déteste, ou sur Bond, dessinateur très indé…

Mais la palme revient au dernier, Kyle Baker !!! Déjà comment dire que c’est du dessin !!! C’est de l’ordinateur, on se croirait dans un jeu vidéo.
Le problème, c’est qu’en plus d’être super statique, c’est illisible.

C’est totalement incompréhensible, on ne voit rien, les scènes d’actions sont floues… Bref on est complètement perdu et du coup on saisi rien à l’histoire…
C’est affligeant (déjà que ça vole pas bien haut niveau scénar…)

Bref, voilà l’exemple typique des comics 100% commerciaux, où on suce un perso et un concept jusqu’à la moelle…
On sent le bon boulot alimentaire, sans aucune envie…

Moi en tout cas, Deadpool, je le fuis comme la peste désormais (et pour la peine, je le prends pas à Marvel VS Capcom, ça tombe bien, il est mauvais !). Je le laisse aux geeks de Facebook !
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  #47  
Vieux 01/09/2011, 15h02
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Marvel Thor : Worldengine (la machine)

Cette saga avait complètement relancé Thor dans les années 90. Pour autant, Ellis ne fera que celle-là. Si Deodato restera sur le titre après cette saga, Il fera équipe avec son compère de Wonder Woman, William Mesner Loeb, récemment décédé.
A noter qu’il est à l’époque également le dessinateur d’Avengers, qu’il laisse d’ailleurs à son studio (auquel appartenait Benes il me semble) lors du crossover The Crossing (que je vais bientôt relire).

Ellis lui, n’était pas encore la star qu’il est. Il n’avait du faire que Druid, Hellstorm, Ruins et Doom 2099 (et encore en collaboration avec JF Moore au début), et Marvel venait juste de lui confier Excalibur…

Cette saga est relativement courte, elle ne fait que 4 numéros. Ellis commence fort puisque Thor est mourant.
Se sentant contagieux, il s’est isolé pour mourir seul. Mais des soldats morts vivants semblent vouloir accelerer le processus.
Thor va alors découvrir une sinistre machination. Quelqu’un s’est emparé d’Yggdrassil, l’arbre de vie, et fait de sombres expériences dessus avec une machine (d’où le nom de l’arc).

C’est assez rudimentaire, mais au final, 4 épisodes pour ce plot, c’est beaucoup trop ! Pour autant, on était pas encore à la mode de la défragmentation à outrance…
Comme quoi avant Astonishing X-Men, Ellis maitrisait déjà le système…

Car dans les 4 épisodes de la saga, seuls deux (le 1er et le dernier) sont réellement indispensables. Le second est consacré au détective Curzon qui gere l’enquête. Autant dire que son enquete sert a rien et Ellis expédie le personnage vite fait au 4e épisode.
Le 3e est centré sur la relation entre Thor et Amora, l’Enchanteresse et n’apporte rien à l’histoire.

On sent les habitudes d’Ellis. Le détective Curzon est un flic anglais, un anti-héros grossier, malpoli, qui enchaine clope sur clope, et qui garde un certain charme, so british, comme d’autres personnages crées par l’auteur (Wisdom, Spider Jerusalem, Jenny Sparks ou Elijah Snow).
La menace technologique (notamment teintée de magie/mythologie) est aussi un thème qui revient souvent dans ses œuvres.

Aux dessins, Deodato est dans sa pleine veine 90’s. Des dessins pleins de splash pages, qui en mettent plein la vie, des proportions non respectées…
Son Enchanterresse est certes belle, mais vla comment elle est carrossé, c’est juste impossible !
Seins en avant, cul en arrière, cambrage de dingue.
Les mecs sont hypertrophiés, même Thor, pourtant mourant et amaigri récupère vite ses muscles…

Bref, une réelle déception. Comme quoi mieux vaut rester avec ses souvenir des fois…
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  #48  
Vieux 01/09/2011, 15h25
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mellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantastic
D'ailleurs les membres féminins des Vengeurs étaient logés à la même enseigne. Le challenge était de rendre Deathcry aussi excitante que la Guêpe ou Crystal^^
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  #49  
Vieux 01/09/2011, 18h57
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Oui c'est vrai. C'est d'ailleurs dommage car le duo Epting/Palmer avait donné beaucoup de charme aux persos féminins (Crystal donc, mais aussi Circé), sans en rajouter...
Mais la mode Image qui avait perverti les X-Men a ensuite contaminé les Vengeurs.

Ce qui m’inquiète, c'est que Deodato, qui a évolué son style avec son retour chez Marvel sur Incredible Hulk, commence a revenir sur ce style sur ses Secret Avengers (voir sa Valkyrie)...
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  #50  
Vieux 20/09/2011, 13h34
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DC Batwoman : Elegie pour une Ombre

Le personnage ne me séduisait pas énormément de prime abord. Un Batman au féminin, dont la particularité est d’être lesbienne, waouh !
C’est surtout, et comme pour beaucoup ; pour les dessins de JH Williams III que je l’ai pris.

J’ai découvert le personnage durant 52, série que j’ai moyennement appréciée de surcroit…
Je l’ai retrouvé dans l’arc le plus raté de Morrison sur Batman, Blackest Knight.

Les auteurs :

Le scénariste de cette saga est le créateur du personnage, dans 52 justement, Greg Rucka. Je connais peu ce scénariste à la réputation flatteuse (Wonder Woman ou Checkmate).
Je l’ai vu à l’œuvre sur le relauch (assez réussi, mais que tout le monde a oublié) de Wolverine avec Darick Robertson et Leandro Fernandez.
Chez DC, j’ai beaucoup aimé son run sur Adventures of Superman (dessiné par Clark et Guedes) et Gotham Central (qu’il se partageait avec Brubaker)

Pour Williams, je n’ai pas lu son œuvre phare, Promethea. Mais je l’ai vu sur Seven Soldiers, Désolation Jones et Batman, et évidemment, je suis très fan de son style multiple !

L’histoire :

Ce tome est constitué de 2 arcs. Le premier, Elegy, est en 4 parties, le second, Go, en 3.

Elegy voit Batwoman mener sa croisade contre une organisation qui semble t’il lui cherche des noises depuis un certain temps, et l’aurais même grièvement blessée. J’ignore si cette saga a déjà été publiée ou non.
L’organisation a un nouveau chef, Alice, et BW aimerait bien la tuer.

Voilà l’intrigue de base. Effectivement, ça ne casse pas 3 pattes à un canard. C’est ultra classique, limite un peu faible.
Mais le pire, c’est que malgré ça, c’est très confus !

On ne comprend pas trop les motivations de BW, encore moins celle d’Alice et de sa clique. Certaines scènes sont carrément manquantes d’ailleurs et nuisent à la compréhension (notamment l’histoire du virus, son lien avec le père de BW, ou encore la scène du couteau, inexistante…)
L’histoire avec les hommes animaux est là aussi pas très claire…

Mais tout ceci, est, je pense liée au dessin de Williams. Ce dernier tente beaucoup de choses, mais c’est là le problème : il en tente trop, et cela devient nuisible à la compréhension de l’histoire.
Comme quoi le beau ne fait pas tout. On sait très bien que Williams a plusieurs styles, qu’il peut jongler de l’un à l’autre dans une même case…
Mais ses découpages (sa marotte de mettre le logo de BW pour découper les cases) sont franchement ratés. Son dessin est trop statique, et ses planches ressemblent davantage à un vitrail d’église qu’à de la BD…

Heureusement le second arc est bien plus conséquent ! (Bien que plus court d’un épisode, un paroxysme !)
Il nous permet de découvrir les origines du perso. Le premier épisode se passe il y a 20 ans, le second il y a 7 ans, et le 3e il y a deux ans.
Là c’est bien mieux. Rucka prend le temps de poser son récit. On découvre les motivations de son héroïne. C’est assez classique mais c’est bien fait.
Et graphiquement, Williams s’autorise moins de délires, ce qui rend en clarté, voire en épuration.
C’est d’ailleurs volontairement qu’il a choisi un style retro (très proche de Darwin Cooke) pour ses séquences flash-back.

Au final un album mi figue mi raisin. A voir plus comme un exercice de style de cet excellent illustrateur qu’est Williams, mais qui n’est pas encore un vrai conteur…
D’autant que Rucka sert ici le strict minimum (même s’il s’améliore sur le second arc.)

Pas sur que je fasse la série…
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  #51  
Vieux 20/09/2011, 15h40
Avatar de Mandrill
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Mandrill joue à l'Homme-Taupe dans son jardinMandrill joue à l'Homme-Taupe dans son jardinMandrill joue à l'Homme-Taupe dans son jardinMandrill joue à l'Homme-Taupe dans son jardinMandrill joue à l'Homme-Taupe dans son jardinMandrill joue à l'Homme-Taupe dans son jardinMandrill joue à l'Homme-Taupe dans son jardinMandrill joue à l'Homme-Taupe dans son jardinMandrill joue à l'Homme-Taupe dans son jardinMandrill joue à l'Homme-Taupe dans son jardinMandrill joue à l'Homme-Taupe dans son jardin
J'ai pas fini de le lire, donc il me manque peut-être des éléments mais ces épisodes ne sont pas des épisodes de Detective Comics? (et donc pas une série BW) Je pense pas qu'il y ait une suite...
__________________
Je pense donc je signe.
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  #52  
Vieux 20/09/2011, 15h51
Avatar de leonidas
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leonidas change la caisse du Fauve
c est paru dans detective comics. Il y a une suite plus ou moins directe qui parait outre atlantique : Batwoman.
Le premier numéro est paru ce mois après des mois de retard
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  #53  
Vieux 21/09/2011, 13h11
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Voilà c'est de ça dont je parlais Leonidas! Merci et toutes mes excuses si je n'ai pas été assez clair.

Effectivement, je parlais de la série à venir au States lors du "reboot" DC : Batwoman, qui est, me semble-t'il, dessinée ET écrite par Williams III.
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  #54  
Vieux 21/09/2011, 18h38
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gillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le Tireur
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Et le voici maintenant, sans qu’on comprenne pourquoi, atteint du syndrome Wolverine, avec une dizaine de séries publiées au States (Deadpool, Deadpool Corps, Deadpool Max, Deadpool Merc With a Mouth, Deadpool Team-up, Deadpool et ma Grand Mère…)
Euh, là, honnêtement, je prends de suite.


Citation:
Posté par Drix
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[
Liefeld fait du Liefeld, moi perso, j’ai toujours été assez fan (Pfffioouuu X-Force !!!!).

Derrière, par contre, je ne reviens bien sur pas sur Medina, que je déteste, ou sur Bond, dessinateur très indé…

Mais la palme revient au dernier, Kyle Baker !!! Déjà comment dire que c’est du dessin !!! C’est de l’ordinateur, on se croirait dans un jeu vidéo.
J'aime cette cohérence.
__________________
Il est impossible de faire comprendre quelque chose à quelqu'un
si son niveau de vie dépend directement du fait qu'il ne la comprenne pas.
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  #55  
Vieux 06/10/2011, 19h11
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Captain America : Opération Renaissance.

Avec la sortie du film, forcement l’envie de relire du Captain America se fait sentir. Les rééditions de Panini ne présentant que peu d’intérêt à mes yeux (ceux de Cassaday ne me plaisaient que pour le dessin, et Heroes Return était assez moyen), j’ai décidé de fouiller dans ma biblio.

Il faut dire que Captain America ayant été assez peu traduit en France jusqu’à l’arrivée de Marvel France, le choix est assez limité…

Voici les sagas que je possède et qui sont cultes pour moi :
- Strange Origines 255, sur les 50 ans de Cap, avec la saga Crane-Rouge/Cube Cosmique par Lee/Kirby
- L’Album Privilège « Souvenirs et Combats », contenant l’intégralité de l’excellent run de Stern/Byrne
- Les Rues du Poison, dans Titans, par Gruenwald/Lim
- Opération Renaissance dans les 5 premiers numéros d’Avengers, par Waid/Garney
- Le run de Brubaker (mais qui est trop long pour une relecture)

C’est donc Opération Renaissance, que je n’avais pas relu depuis une paie, que j’ai choisi.

1/ Le contexte :

Comme je le disais, Captain America n’était pas traduit par Lug (certaines de ses aventures avaient donc été édités par Artima), ni Semic.
Ce dernier avait juste édité une saga dans Titans, Les Rues du Poison (très bonne de surcroit), et quelques épisodes dans Strange avant de perdre la licence, lors du cross-over avec les Vengeurs « Operation A.I.M » (signés Gruenwakd et Hoover).
A l’arrivée de Marvel France, lors du lancement du titre Avengers, il est décidé de retraduire Cap. Il est vrai que le titre marche bien outre atlantique suite à sa reprise par le duo Waid/Garney)
Après un épisode prologue, on rentre direct dans la saga Operation Renaissance, en 4 parties, dont la dernière est double

2/ Les auteurs :

A l’époque, Mark Waid n’est pas trop connu. Flash et Impulse ne sont pas encore traduit chez nous (et le seront brièvement) et Waid est connu pour la seconde mini série Deadpool, avec Ian Churchill.
C’est justement Cap qui va assoir sa réputation (et Kingdom Come, quelques mois après).
Et Marvel ne va pas s’y tromper, l’appelant au chevet en quelques mois sur les Vengeurs et les X-Men.
Il fait partie aujourd’hui des poids lourds de l’industrie.

C’est encore pire pour Garney, que je découvrais ici. Derrière, sa carrière va connaitre des hauts (Silver Surfer, Amazing Spiderman) et des bas (Uncanny X-Men, JLA). Wolverine (avec Jason Aaron) lui a rendu toute sa légitimité.

3/ L’histoire :

Comme on avait pu le voir durant Opération A.I.M, où il portait une armure, Cap est mourant.
Le sérum du super soldat ne fait plus effet dans ses veines.
Une prise d’otage a lieu au Capitole, et le terroriste exige Cap. Ce dernier ne venant pas, les Vengeurs interviennent et doivent donc avouer devant les caméras que Captain America est décédé.
Mais il a été enlevé par Crane Rouge, qui se sert de son sang (il habite un corps cloné de Captain America) pour le requinquer.
Crane Rouge qui sauve Cap ? Oui, mais c’est pour une raison bien précise : Un groupe qui vénère Adolf Hitler va essayer de le ressusciter, car son esprit est coincé dans le Cube Cosmique.
Et Crane Rouge a peur des représailles ! Et la mission première de Cap, c’est justement de vaincre Hitler.

Bref, tout est posé (et ajoutez à cela la résurrection de Sharon Carter !). C’est vraiment du pur Cap, dans l’esprit Mark Gruenwald.
La relation entre Cap et sa Némésis, Crane Rouge, est excellente. De toute manière, lorsque le héros est obligé de s’allier avec son pire ennemi pour vaincre une menace commune, ça marche généralement assez bien comme plot, notamment grace aux interactions entre ennemis. On sait bien qu’un moment Crane Rouge va planter un couteau dans le dos à Cap, on attend juste le moment !
Le personnage de Sharon est en revanche raté. Un personnage aigri, amer, toujours en train de faire la gueule…
Ca n’a rien a voir avec l’image que j’en avait, et depuis, elle est redevenue normale… Waid a tenté de la changer trop radicalement, ça servait à rien.

Graphiquement, Garney prend ses marques sur les 2 premiers épisodes, mais après, c’est du grand art !
Notamment dans ses splash ou double pages où on en prend plein la vue !

Vraiment du très bon Cap, tous les ingrédients sont réunis (Crane Rouge, le Cube, les soldats, les Vengeurs, Hitler, Bucky…), c’est un peu old school, certes, mais vraiment j’ai passé un bon moment à le relire.
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  #56  
Vieux 17/11/2011, 18h23
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Ultimates saison 1

Avec l’approche du film Avengers, j’ai souhaité me refaire ce grand classique. En effet, je pense que le film va beaucoup s’en inspirer !

Déjà, il faut remarquer que c’est une belle édition (j’ai la seconde, car j’ai cru comprendre qu’il était encore en rupture…)
Pour le même prix, il fait pratiquement le double de mon dernier Deluxe (Old Man Logan), et comprend, en plus de la série complète (à l’inverse de la saison 2 coupée en 2…), toutes les couvertures, des dessins préparatoires, et els commentaires des auteurs sur les 13 épisodes !!

Entre ça et le premier Deluxe New X-men, on voit que ça à bien changé…

Pour la petite histoire, il faut savoir qu’à l’époque, les Vengeurs (actuelle poule aux œufs d’or de Marvel) sont assez « has been ». Millar aime les personnages (voir son premier arc sur Authority où il les parodie), et fort de son succès sur Ultimate X-Men, il soumet l’idée des Ultimate Avengers. Le problème, lui rétorque-t-on, c’est qu’aucun titre avec le mot Avengers n’a marché.
Les Ultimate Avengers deviennent donc les Ultimates, et le succès aidant, vont permettre aux Avengers de l’univers Marvel de revenir sous les feux de la rampe, avec Avengers Dissassembled puis New Avengers (et aujourd’hui, on ne compte plus les titres, comme quoi..).
Ceci a été favorisé aussi par le fait que Marvel a vendu ses plus grosses licences (pour le cinéma) à Sony (Spiderman) et Fox (X-Men). Marvel étant autonome désormais (Marvel Films), ils rentabilisent à fond leur ultime licence restante, Avengers.

On va être honnête tout de suite, je trouve que cette série est le chef d’œuvre de Millar. Je trouve que ce scénariste, si talentueux au départ (Authority, Ultimate X-Men, Wanted) a depuis, sévèrement pris le melon, et n’est plus qu’une caricature de ce qu’il fut.
Il créé du buzz autour de ses projets, mais que c’est mauvais, de la baston sans queue ni tète, du gore, du cul, on emballe et c’est terminé !

C’est le succès de ses adaptations ciné de Wanted et Kick-Ass qui font que désormais, il ne sort que des bédés qu’il espère voir transposées en film (Nemesis, Supérior).

Même au niveau super-héroïque, si on excepte Civil War, dernier Event Marvel potable, et Ultimates 2, le reste n’est guère reluisant : Fantastic Four, Marvel Knights Spiderman, Ultimate Fantastic Four, Old Man Logan…
J’avais oublié Wolverine : Ennemi d’Etat qui était très bon également.

Ce qui différencie ici Millar de ces récents travaux, c’est qu’il y a ici une trame de fond. Ce n’est pas de la baston décérébrée.
L’auteur a des idées, qu’il retranscrit au travers de ses personnages, notamment une certaine satyre de la politique de l’époque, chose complètement disparue avec Loeb également pour les saisons suivantes, et c’est bien dommage…

Millar scinde cette 1ere saison en 2 sagas de 6 numéros. C’est, de souvenir, la première fois que Marvel décidait de ne pas mettre de dessinateur bouche-trou malgré les retards incessants de Hytch (chose généralisée depuis, les retards ne gênent plus personne…).
Ils avaient du sentir le caractère exceptionnel de l’œuvre…

Le premier arc concerne la mise en place de l’équipe. Millar prend son temps. Il présente bien les personnages, le background, le décor (le Triskelion), l’environnement (politique et militaire), ce qui fait que c’est très détaillé, et qu’on a vraiment l’impression de rentrer dans un univers complet.

D’emblée, on sent que Cap va être le personnage principal. La série s’ouvre d’ailleurs sur une scène de la seconde guerre mondiale, où Cap va disparaitre. Jusque là, nous sommes dans la même configuration que l’univers normal (Bucky, l’avion piégé, la glace…)

C’est après que Millar bouscule tout. Banner travaille pour le Shield pour reproduire le sérum du super soldat de Cap (Hulk en est une variante). Il fait de Banner un intello complexé, rabaissé par ses pairs. Il doit travailler avec Pym, et les deux individus se détestent.
Il est amoureux d’une nana hautaine, Betty Ross, qui l’ignore. Tout ce schéma aura de l’importance pour la suite.

La découverte de Cap dans de la glace va tout chambouler. Fini les recherches, les USA vont créer une super unité dirigée par Cap. Et c’est là le tour de force de Millar : le caractère de son Captain America !
Le Cap de la terre 616 est un bon gars, gentil, le parfait boy scout, le gendre idéal…
Bref, le mec parfait !

L’image est ancrée dans les mémoires. Pourtant Millar va faire fi de tout cela (et c’est bien le but de l’opération Ultimate), en faisant de son Cap un bourru, un peu obtus, qui a une vision tres monochrome…
Mais bon, c’est un soldat quoi, qui ne jure que par son pays et la politique appliquée. Il est donc bien plus réaliste.
D’autant qu’il a un certain penchant pour la violence…

Son retour est bien exploité : ses retrouvailles avec Gail, sa fiancée, devenu vieille et mariée à Bucky, sont touchantes !

Stark est moins élaboré, sorte de personnage surfait, play boy à la noix. Tout le contraire de Thor, pacifiste baba-cool, qui refuse de se joindre au groupe. Millar laisse planer volontairement le doute : est-ce un vrai Dieu exilé sur Terre ou un vrai dingue ? Il est dommage que depuis, ses successeurs aient tranché la question, le personnage a perdu grandement de son intérêt…

Les époux Pym sont assez ininterressants au début, jusqu’à la scène (magnifique) où Pym bat sa femme, et où on apprend qu’elle est une mutante.

L’autre star de la série, à part Cap, c’est Fury. Clairement Millar a ici completement réinventé le personnage, qui n’à plus de rien de commun avec celui de la Terre 616.

Comme dans l’épisode initial de 1963 d’Avengers, c’est Hulk qui va etre le bapteme du feu du groupe. Poussé a bout par les brimades qu’il subit, ses echecs, et le fait que Betty ai un rendez-vous galand, Bruce pete un cable et se transforme en Hulk, et ravage tout Manhattan pour tuer le mec de Betty.
Les Ultimates tombent les uns après les autres, et il faut l’arrivée de Thor, qui refusait de se joindre au groupe, pour le maitriser.

Derrière, Millar va amener doucement le second arc. Entre temps il développe ses personnages. C’est là qu’on retrouve la scène de violence conjugale des Pym, et derrière, la réaction de Cap, très vieille école et outré qu’on puisse de nos jours lever la main sur une femme, qui va donc aller lui-même donner une correction à Pym.
Il introduit également 4 nouveaux membres : La Veuve Noire et Œil de Faucon, qui détruisent un poste avancé des Aliens Chitauris, la nouvelle menace.
A la base, cela devait être les skrulls, mais là encore, Quesada trouvait ça trop connoté.

Les 2 autres sont débarqués d’Ultimate X-Men. Je pense que Millar a voulu coller aux vrais Vengeurs en les mettant, mais clairement, on sent qu’il n’en a rien à faire (il les avait pourtant bien exploités dans Ultimate X-Men), et que ces perso cassent l’image réaliste qu’il veut donner à la série. Ils n’apparaitront donc que sur 2 scènes de la saison 1.

Ensuite les Chitauris vont provoquer une Invasion de l’intérieur, prenant le contrôle du Triskelion et se débarrassant des Ultimates.
Nous auront au final un combat dantesque. L’utilisation de Hulk étant vraiment excellente (d’où le titre du dernier épisode : L’arme Ultime)
Le passage sur Thor vraiment le coup d’œil, peut être n’est il pas si fout que ça…

On sent que Millar a de l’affection pour Clint et Natasha, omniprésents dans cette saga, et vraiment intéressants.
Le caractère de Cap éclate au grand jour, avec la fameuse phrase : « Me rendre ? Y’a pas marqué France là ! », censuré par Panini malheureusement…

Graphiquement, je n’ai jamais retrouvé Hytch à un tel niveau. Il s’est complètement affranchi du style pseudo-Davis de ses débuts. Ses Authority étaient déjà excellents, il a mis la barre encore plus haute !
Chaque personnage a un visage propre ; les décors sont très étudiés, minutieusement (un rareté aujourd’hui). On sent un vrai travail de caractérisation des personnages et des décors.
C’est très réaliste.
Son utilisation de la mise en page est dynamique. Et comme il l’avait prouvé dans Authority, il excelle dans les grandes scènes de destructions massives.
Mais également dans les scènes plus intimistes.

Il s’agit donc d’un vrai chez d’œuvre, sur lequel à mon avis le film va largement s’appuyer. Et j’ai appris qu’hier Panini le rééditait, le hasard fait souvent bien les choses !
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  #57  
Vieux 28/11/2011, 16h11
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Drix change la caisse du Fauve
DC Batman : Under the Red Hood

1/ Le contexte :

Avec la sortie du DVD « Under the Red Hood », j’ai eu envie de me relire cette saga qui m’avait beaucoup plu lors de sa parution dans le mensuel Batman de chez Panini.

C’est pour ça que j’adore allez chez mes parents pour retrouver de nombreux trésors !

Cette saga est en fait constituée de 2 arcs : Under the Red Hood en 4 parties et Family Reunion en 3.

Batman était vraiment excellent à cette époque. La saga fait suite à jeux de guerre, que je n’avais pas suivi, car trop complexe. Mais en grand fan de Jason, je ne pouvais manquer son retour et j’ai donc pris la revue.

2/ Les auteurs :

Au scénario, on retrouve Judd Winick. S’il est surtout connu pour son excellent travail sur les Exiles, l’ancien animateur de MTV a fourni un travail impeccable sur Batman. Dommage que ses dernières prestations (Teen Titans et Batman avec Bagley) aient entamé sa cote de popularité… (Ses Outsiders étaient aussi très bons !)

Les dessins sont signés Doug Mankhe, l’homme a tout faire de DC. Mankhe, je l’avais découvert sur le génial LOBO/The Mask. Ensuite il a pas mal bourlingué chez DC : Superman, Justice League Elite, JLA…

Mankhe débarquait d’ailleurs sur le titre, puisqu’auparavant c’était l’excellent Dustin N’Guyen aux crayons.

3/ L’histoire :

Après Jeux de Guerre, Batman est isolé. Spoiler a été tuée, et ses alliés les plus fidèles lui tournent le dos (Robin, Oracle).
Mais surtout, Black Mask est le nouveau parrain de Gotham, il dirige tout d’une main de fer.

L’arrivée d’un nouveau venu, qui va tenter de prendre le contrôle de la pègre à Black Mask va mettre le feu au poudre à Gotham.
Ce nouveau venu a pris la première identité du Joker (dans Killing Joke) : Red Hood !

Batman va donc mener l’enquête mais il va avoir sérieusement à faire, entre un Amazo (qui allait être livré au Mask) et Mr Freeze (payé par le Mask pour éliminer Hood)
Heureusement qu’il peut compter sur Nightwing.

Mais ce Hood lui rappelle quelque chose. L’épisode où il va enquêter sur les résurrections est excellent, car Winick y applique les recettes d’Identity Crisis (qui date de cette époque) ; à savoir confiance limitée à Zatanna et Green Arrow.
Il essaie de comprendre un événement qu’il ne comprend pas et qu’il réfute (car il est trop scientifique)

Un Deuil dans la Famille m’avait marqué, malgré la qualité assez médiocre de l’histoire. Ainsi quand Jason rend visite au Joker, c’est jouissif ! Et quelle violence dans le trait de Mankhe.

La confrontation entre Bruce et Jason, commencée en flash forward dans au début du premier arc à lieu dans le dernier épisode du second.
Intéressant que Winick fasse avouer a Jason que c’était bien lui dans Hush !

Sinon j’ai beaucoup aimé la version de Freeze, vraiment psychopathe et dangereux. Il fait bien peur. J’ai conscience que ce n’est pas un vilain facile a utiliser, mais comme ça (loin de l’image véhiculée dans les films et D.A), il peut être intéressant.

Graphiquement, Mankhe est tout simplement énorme. Son style un peu crade convient parfaitement à l’univers noir et glauque de Batman (davantage que Green Lantern à mon gout).
D’ailleurs sa représentation du Dark Knight est magnifique. Quelle recherche dans le costume, on sent chaque fibre de l’armure, le caoutchouc du masque, le pare balle du costume…
Bravo !

Il fait des tètes bien différentes, avec des morphologies différentes, à chaque personnage, y compris les malfrats, ce qui fait que chaque personnage est reconnaissable.

Au final, une très bonne note : 14/20.
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  #58  
Vieux 28/11/2011, 16h16
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Tu me donnes envie de relire !
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  #59  
Vieux 16/01/2012, 18h45
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Wolverine : Old Man Logan

Voici l’une des dernières productions de Millar. Je savais qu’elle sortirait en Deluxe, je ne l’ai donc pas prise en kiosque.
Déjà, première remarque, c’est mon Deluxe le moins épais… Et il est au même prix…

I/ Les auteurs

J’avais beaucoup aimé le dernier passage de Millar sur Wolverine, à savoir la saga Ennemi d’Etat/Agent du S.H.I.E.L.D.

Force est de constater que depuis, le père Millar a pris le melon et la qualité de ses productions s’en ressent…

Pour moi, le ressort s’est cassé lors de son run sur les FF…
Et depuis, il ne favorise que ses créations pour le ciné (que je n’ai pas lu, car ce n’est que de la surenchère de violence, à savoir Kick Ass, Nemesis ou Superior)
En revanche j’ai lu ses Ultimate Avengers qui m’ont conforté dans mon idée : mon dieu que c’est mauvais !!!
Je pars donc sur un apriori assez négatif pour cette saga.

Steve Mac Niven est un dessinateur que j’apprécie, mais sans plus. Il n’arrive pas a faire dégager de l’émotion à ses personnages qui sont figés… Ils ont tous la même expression faciale…
A la rigueur, je l’avais beaucoup aimé sur MK4, mais depuis qu’il s’est fondu dans le moule Marvel (si cher à Doop, et si vrai !)…

II/ L’histoire

Le but de Millar est clair : faire une saga à la Mad Max avec Wolverine.
Nous sommes donc dans le futur, et les Vilains ont conquis l’Amérique. Ce thème semble être cher à Millar puisque c’était déjà le cas dans Wanted, qui devais, je le rappelle, se passer avec les vilains de DC avant que l’éditeur décide de jeter l’éponge…
Wolverine est l’un des rares héros survivants. Il vit dans une petite ferme de la Californie avec femme et enfants.
Il est traumatisé par son passé et refuse désormais de sortir ses griffes.
La Californie est sous le joug de Hulk et de son engeance, qui font régner la terreur.
Ca fait clairement penser au film « La Colline a des Yeux »

Mais le passé va refaire surface lorsqu’Oeil de Faucon, devenu aveugle, vient lui demander de l’accompagner pour remettre un chargement (tenu secret) à New Babylon (anciennement New York)

Et c’est donc parti pour un Road Movie qui va les faire traverser tous els USA, dont chaque Etat est dirigé par un vilain.
Le jeu étant de découvrir ce que sont devenus tous les héros et vilains que l’on connait, en plus de savoir le contenu du chargement, et l’histoire de Wolverine…
Et Millar se fait très (trop) plaisir. Il seme partout des références, des trucs de geek, des fois d’ailleurs bien trop gros (les aventures que je faisait avec mes figurines quand j’avais douze ans n’ont pas à rougir d’un tel scénario…)

III/ Mon avis.

Alors, franchement, si on prend ça comme une aventure de fan sans prise de tête, on passe un bon moment… Mais clairement il faut mettre ses neurones sur « Off ».
Mais ça se lit très très vite !
Notamment le dernier chapitre, qui st un Giant Size double et que j’ai lu… en 7 minutes !

Après c’est sympa de ressortir la Spider Mobile (mais là encore ça titille mon coté geek vu que l’avait en Majorette), de laisser des squelettes géants de Pym et Loki sur la route, de voir un dino choppé par le symbiote…

Mais a coté de ça, l’histoire de la fille d’œil de Faucon est clairement à chier ! Je ne vois pas comment la fille de Peter aurait pu avoir une liaison avec Œil, et surtout comment cette fille pourrait être black…Mouais.
Et sa réaction à sa libération par son père est assez tirée par les cheveux…

La confrontation avec Crane Rouge est la aussi, très rapide, et clairement inspirée de Futur Imparfait de David (il est inutile de précéder que cette saga enterre de beaucoup Old Man Logan)
En revanche, l’explication du traumatisme de Logan est pas mal trouvée (Millar recycle ici son propre Ennemi d’Etat).
Je m’abstiendrais de parler du combat de la fin, pitoyable (comme l’intégralité de ce giant size d’ailleurs), avec un finish de merde…

Graphiquement, je trouve vraiment que Mc Niven s’est pas foulé… Son trait est sans vie..
Ah ça mettre du gore a tous les niveaux, y a pas souci, mais dès que tu veux faire transparaitre de l’émotion, tu repasseras l’ami…
D’ailleurs, il n’est même pas capable de conserver la place du cadavre géant de Loki d’une case à l’autre…

Au final, un gros gâchis, mais rien de surprenant : c’est clairement dans la lignée de ce que nous offre Millar depuis un bon moment ! Le génial scénariste de Authority et Ultimates est mort, bouffé par Hollywood !
Pour ma part, je boycotte déjà tous ses projets actuels, donc…
Reste un bon coté funky bien geek quand même pour cette saga, loin d’être « la plus grande aventure de Wolverine » comme indiqué sur la couverture…
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  #60  
Vieux 16/01/2012, 20h19
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Posté par Drix
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Alors, franchement, si on prend ça comme une aventure de fan sans prise de tête, on passe un bon moment… Mais clairement il faut mettre ses neurones sur « Off ».
Mais n'est-ce pas l'essentiel ? Tu as passé un bon moment de lecture ou non ?
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