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#16
17/05/2016, 13h14
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le début me laisse le supposer mais je tique un peu sur la digression sarkosyste... 
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#17
17/05/2016, 14h21
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oui
j ai rajouté une "je plaisante" ensuite...   Je plaisante sur le "a mort" par contre je pense sincéremment que tu passes à coté du personnage dans sa version "classique" cad depuis 1964 ... Ma disgression avec l extreme droite... c est justement pour dire que Cap représente l ideal du pays, pas une administration, pas un gouvernement ni une ideologie stricto senso sur un territoire sans "ideal"
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#18
17/05/2016, 14h46
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Le coté Cap au delà de toute contingence politique, c'est vraiment ce que j'ai ressenti à la lecture de l'épisode sur l'éléction que j'ai adoré. J'ai d'autant plus aimé cet épisode que je croyais que j'allais le detester à priori....
Mais je confesse, je passe certainement à coté d'une bonne part du personnage, puisqu'il ne m'a jamais attiré et que je n'ai que très peu lu des ses aventures. néanmoins je ne suis pas fermé, et j'ai quand même deux ou trois trucs que j'aime bien. Toi qui a l'air d'être un vrai fan de chez fan, pourras tu peut-être me renseigner sur l'épisode que j'ai un jour lu enfant où Cap est attaché à une machine au dessus d'une colle en fusion par Zemo qui veut lui coller son costume à sa peau comme lui qui ne peut plus enlever son masque. Ca m'avait marqué môme, j'imaginais le gars complétement défiguré...Brrr! j'aimerais le retrouver.
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#19
17/05/2016, 15h11
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#20
17/05/2016, 15h14
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Quel zemo? pere ou fils
Ca me rappelle un episode mais quand le fils s appelle Phenix.  traduit dans Hulk (Collection Flash) n° 16 apres c etait un des poncifs des rencontres zemo/Cap... mais j en vois plus dans avengers que dans la série Cap si c est le père. @JB:  (Frontline?)
Dernière modification par Fred le mallrat ; 17/05/2016 à 15h20.
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#22
18/05/2016, 16h15
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MARVEL HACHETTE COLLECTION VOLUME 8: X-MEN
alors je n'ai pas acheté sur ce support mais j'en ai quand même lu une partie: X-MEN GRAPHIC NOVEL GOD LOVES MAN KILLS Ce graphic novel est d’abord à replacer dans son contexte. C’est une époque où Marvel, tout en tenant les rennes de ses auteurs leur laisser faire des expériences en parallèle. La collection « graphic Novel « affichait donc une certaine ambition artistique avec une mise en couleur un peu plus chiadée que pour les mensuels. La volonté était de vraiment loucher sur les productions de science-fiction franco-belge comme Métal Hurlant mais à la sauce Marvel quand même. Les auteurs défrichaient donc ou sortaient de leur zone de confort habituelles et c’est ce qui fait que cette collection fut assez réussie dans l’ensemble. Dans celui-ci, ce n’est pas un dessinateur qui va exploser ses mises en pages, ni un auteur qui va se radicaliser, non. C’est Chris Claremont qui tourne son film X-men ultime. Une intrigue ramassée qui va à l’essentiel. Un message clair précis et glaçant. Les X-men a toujours été une série sur l’intolérance, le racisme et la différence mais jamais aussi explicitement. L’album commence par une agression violente, gratuite au fanatisme manifeste, Magneto intervient trop tard, sur son visage, les affres d’une vie qui a vu trop de souffrance. Il accuse son âge et endosse le rôle de la Valkyrie. Il n’est plus « le vilain » de comics, cette grammaire-là se termine dans cet album. Il est un personnage complexe, très humain dont les actes peuvent paraitre justes de son point de vue. Presque sans transition, une autre agression, plus banal, plus dérisoire laisse un coquard à la courageuse Kitty à qui la force de conviction donne de l’éloquence. Ces deux scènes dos à dos nous renvoient à la réflexion qu’il n’est jamais d’agression non grave, d’un glissement, les mots mènent aux actes, les actes à l’irréparable. L’histoire s’attaquera par la suite à l’obscurantisme dans cette forme très eighties et américaine du « télévangélisme ». Là encore, plus de métaphore, plus de verni enfantin, la cible est dénoncée telle quelle. Stryker s’appuie sur un tas de citation de la bible pour justifier sa cabale, nous renvoyant à certaines pages de l’Histoire vraie de vraie et pas jolie jolie. Enfin, ce sera le respect de la vie privée et une charge contre la délation. La fameuse machine qui force le « coming out » est bien montrée comme une invention qui va à l’encontre des droits fondamentaux de tout à chacun. S’en suit donc une thématique sur ce qui fait un citoyen, L’origine ? L’aspect ? La conviction ? Kitty a sa réponse. Une BD manifeste, un œuvre faite pour devenir un film, pas un blockbuster : un bon film.  X-MEN SEASON ONE : J’avoue bien humblement ne pas l’avoir lue. C’est un retour de plus sur la fondation de l’école Xavier qui fait le grand écart entre toutes les versions des personnages. Après Mythos, après First Class, après Children of the Atom… C’était sans doute nécessaire pour un public plus jeune. Jamie Mac Kelvie dessine et pour l’avoir feuilleté, c’est joli. Mais en trop pour moi. Dernière modification par Eddy Vanleffe ; 18/05/2016 à 16h27.
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#23
27/06/2016, 11h28
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MARVEL HACHETTE COLLECTION VOLUME 9: THOR RAGNAROK
On ne le savait pas encore vraiment à l’époque mais Michael Avon Oeming , surtout célèbre pour dessiner Powers sous la houlette de Brian Bendis, est un grand fan de mythologie nordique. Il a d’ailleurs œuvré sur plusieurs titres comme Hammer of Gods et le Dernier des Templiers (chez Milady normalement…). Ce qu’il pond ici avec son complice Dan Berman est juste mon histoire préférée de l’Asgardien. Pourquoi ? Pour ce petit truc particulier : le grand écart incroyable entre l’héritage Kirby/Simonson et la Vraie Mythologie telle qu’on l’apprend dans les bons vieux livres dédiés à ce sujet. Oeming va loin, très loin dans le didactique, faisant des apartés que d’autres pourraient considérer comme lourds (la description du sacrifice d’Odin) dans une intrigue où parfois certaines batailles paraissant importantes se déroulent alors Hors Champs(on a l’habitude avec GOT). Nous avons donc assurément parfois quelques problèmes de rythme mais l’ambition et la ferveur du récit emportent toutes les réticences. L’histoire colle donc le plus possible au Ragnarok littéraire avec la mort de Balder, le rôle de Loki, Fenris qui bouffe la lune, le dernier combat, la mort de Rattatosk tout en restant dans un esprit totalement Marvel avec notre bon vieux Beta Ray Bill ou même une apparition fortuite des Avengers venant jouer le rôle des combattants humains dans un conflit résolument cosmique. Si l’histoire puise à fond dans le visuel de Kirby, grâce à la présence efficace et très appliquée d’Andrea De Vito, le récit pourrait être une sorte de « one-shot » hors continuité, tellement le reste du monde Marvel reste peu impliqué. Du reste tout le monde crève et je ne sais pas si les personnages ne sont pas réapparus de-ci de-là les mois d’après… Sif, Thor, Beta Ray Bill, et même Loki possèdent leurs moments de gloire, leur réplique tandis que par ailleurs on nous parle complaisamment de Naglfari (la barque faite des ongles des morts),des Nornes et autres concepts fumés dans un climat de bataille désespérée assez bien rendu. Enfin le lyrisme assumé et extravagant du récit lui aussi emprunte énormément aux récits ancestraux avec un niveau de langage ampoulé tout ce qu’il y a de plus distrayant. Bref, ça bourrine de manière très dense, ça cause en « vieux François » et ça raconte pas mal de trucs sur les légendes nordiques sans se prendre dans le tapis en rendant hommage à l’héritage cosmique du Dieux Marvel par-dessus le marché. Toujours des bonus qui ne gâchent rien et la première apparition de Boucle d’or…
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#24
27/06/2016, 15h03
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MARVEL HACHETTE COLLECTION VOLUME 10 : DAREDEVIL
DAREDEVIL : THE MAN WITHOUT FEAR Encore un volume que j’avais déjà et que je n’ai pas repris. J’ai adoré et longtemps considérer ce récit pour la origin story ultime du diable rouge. Pourquoi en serait-il autrement ? Frank Miller l’a écrit et Romita jr l’a dessiné… Mais JB m’a fait remarquer le coté très Out of characther que comporte cette aventure. C’est vrai et indéniable. Ce bouquin est basé sur un script cinéma, ce qui engendre parfois une compression de plusieurs personnages ou la punition marquée d’un méchant. Miller de son coté était dans la mouvance « grimm and gritty » consistant à salir les héros… Matt est borderline, Elektra une psychopathe sortie de « La vieille ville ». Pourtant, le bouquin est super prenant, viscéral et bien sombre pour du super héros Marvel, même encore aujourd’hui… Et puis ce bouquin préfigure carrément la série Netflix… graphiquement autant que dans l’ambiance et sa brutalité animale. C’est donc une sacré pièce maitresse pour le personnage, un peu hors continuité mais merde que c’est bon de lire du vrai Miller sur du DD…
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#25
27/06/2016, 15h09
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si en plus tu suis les remarques du millerien JB, où va le monde (big up à mon ami JB
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#26
27/06/2016, 15h17
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C'est moi, toujours positif envers les artistes que j'estime
comme Arthur Miller, George Miller, Dick Miller, Jonny Lee Miller, Penelope Ann Miller, ...
Dernière modification par JB ; 27/06/2016 à 15h32.
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#27
06/07/2016, 11h36
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MARVEL HACHETTE COLLECTION VOLUME 11 : LES GARDIENS DE LA GALAXIE
Difficile de parler aujourd’hui de ce livre pour une série qui est devenue le synonyme du produit putassier par excellence à la solde d’un Hollywood tout puissant et totalitaire, mis dans les mains du meilleur gladiateur Marvel, chouchouté par ses maitres du moment qu’il chie là où on lui dit de faire, produisant au kilomètre de la soupe tiède et bavarde à 100 00 lieues de ce qu’il a pu écrire du temps où il était encore un auteur et non un logiciel de blagues automatiques. Non cette série incarne plutôt ce curieux ping-pong comics-cinéma-comics, car la « recette du succès » est bel et bien née dans ces pages. Nous avons donc une équipe haute en couleurs menée par un Star-lord qui loin d’être un loser de l’espace, est plus proche d’un Lee Marvin dans Dirty Dozen, rusé, retors et manipulateur à souhait. Il a de l’expérience et du bagout à revendre pour diriger une bande de tarés. Drax qui parle peu mais agit de manière définitive dans crier gare. Gamora surpuissante et aussi brutale que loyale. Ce fameux duo Rocket et Groot qui fonctionne du feu de Dieu. Ajoutons à cela une Mantis dont les dons empathiques et télépathiques servent un peu à tout, Phylla-Vell dernière descendante du clan Kree Mar-vell, combattante très efficace. Adam Warlock sorte de messie récalcitrant faisant le lien avec l’incroyable univers créé par Starlin et Cosmo chien russo-soviétique télépathe et parlant comme agent de liaison. Passé ce casting un peu perché, c’est bel et bien une série qui s’inscrit dans une continuité-hommage au boulot de Jim Starlin, véritable maitre d’œuvre du cosmique Marvel. La première intrigue d’ailleurs fait un pont thématique cher à ce dernier. Les Gardiens s’opposent à une secte religieuse fanatique (pléonasme) à travers la galaxie, tout ça pour dire que la religion c’est caca. Grâce à un procédé narratif très dense à base de rapports enregistrés un peu comme dans le parloir de Secret Story, on a en même temps, une présentation des personnages, des blagues, et les bases de la série à venir qui en plus, enchâsse ces séquences avec des flash-backs et une scène d’action délirante dans une cathédrale fusée que ne renierait pas Leiji Matsumoto. Bref ça fait feu de tout bois et c’est ça qui est purement jouissif. La seconde histoire vient donner une respiration bienvenue, tout en lançant des pistes sur ce que sont devenus les anciens Gardiens de la galaxie et joue un peu avec le crossover du moment Secret Invasion. Des Skrulls sont à bord du « Nowhere » (une tête de Céleste flottant dans le vide qui sert de base aux héros, oui, c’est fumé !). Mais la question est : sont-ils des terroristes ou des réfugiés ? Car en plus de tout, le bouquin n’est pas que du divertissement pop-corn mais se paie le luxe de poser quelques petites questions sur la perception que l’on peut avoir sur des problèmes humains qu’on a tendance à vouloir trop simplifier parfois… Pour conclure, Les gardiens de la Galaxie était un putain de bon comics par Dan Abnett, Andy Lanning et un Paul Pelletier héritier ici d’Alan Davis. Le film est venu adouber cette qualité pour finalement l’étouffer sous des tonnes de merchandising… Revenons ici à l’essentiel, de la lecture, du dessin, de la BD !
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#28
06/07/2016, 13h32
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MARVEL HACHETTE COLLECTION VOLUME 12 : FANTASTIC FOUR
LA CHUTE DE FATALIS AAAH ! Du bon vieux comics 4 Fantastiques vintage…l’occasion pour moi de faire l’état des lieux entre ce que furent les FF après Kirby et avant Byrne. C’est une période que je connais très mal et c’est totalement normal. C’est un peu comme Tintin, cette période ne vit qu’une succession d’aventures qui jamais de venaient bouleverser le quotidien du quatuor légendaire. Bon Franklin est certes né, mais il fut en couches à peu près dix ans sans qu’un crossover vienne lui faire prendre ne serait-ce qu’un centimètre. Immuables et fiables voilà ce qu’étaient les FF. J’exagère toujours un chouïa parce qu’à l’ouverture de cette longue aventure, Les Fantastiques sont séparés… Yoko Ono a foutu le bazar et…non. Reed a perdu ses pouvoirs et son pognon, il doit chercher du boulot mais c’est trop dur avec tous ses diplômes le pauv’chou. Du coup, Susan (si quelqu’un sait pourquoi on l’a appelé Jane pendant 50 piges dans l’Hexagone, je suis preneur de l’info) cachetonne à Hollywood mais du coup s’éloigne de son foyer (Bigre ! tu sais ce qui est arrivé à Karen page ?). Johnny fait son humanitaire blanc chez les amérindiens et la chose… reprend sa carrière à la Nasa (il trouve du boulot parce que là-bas, le délit de faciès n’existe pas). Finalement tout va bien sauf, qu’une série d’évènements va les amener après des aventures individuelles à se rassembler en Latvérie. Tous ? Non Reed cherche du taf’ on vous dit… Mention à Sue qui re-flirte avec Namor lors d’un team-up rigolo… En fait, à partir de là, le plan de Fatalis, s’avère complétement What the fuck… pour mieux détruire les fantastiques, il va s’esquinter à les rassembler (pourquoi pas ?) et faire un beau cadeau à Reed allant jusqu’à essayer de lui sauver la vie…( ?). Quand le chef de l’équipe passe pour mort, il est à la limite triste…puis il décide que conformément aux lois de son pays, il doit abdiquer en faveur de… j’en dis pas plus. Amoureux des arts, il invite/enlève Alicia Masters (il ne fait pas la différence entre le deux notions, on ne peut donc pas lui en vouloir…) pour qu’elle fasse une statue de lui, mais avant son accident. Il apparaît évident qu’une sculptrice aveugle peut avec ses doigts deviner les traits qu’avait naguère un homme défiguré… Reed perdu parce qu’il a oublié d’inventer le GPS, fait du tourisme en Latvérie, tombe sur un mouvement insurrectionnel mené par Zorba, ce salaud de rebelle qui se réclame de la vraie famille royale. Comme Tintin (décidément !) les FF sont potes avec toutes les dynasties et vont donc aider Zorba à remonter sur son trône et ainsi virer le vil roturier usurpateur. Cette saga est très dynamique, il se passe quelque chose dans chaque épisode et fait grimper la sauce de manière continue sans « à coups » et met en scène un Fatalis impérial dégueulant de grandeur, de décadence, de folie pure et de contradiction. Dans la conclusion cet homme sera mis face à lui-même et sera finalement le seul instrument de sa perte…et ironiquement l’élément fédérateur des Héros qui au début du volume s’étaient u peu perdu… Ecriture vieillotte mais distrayante…à lire entre deux Bob Morane…
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#29
06/07/2016, 15h26
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MARVEL HACHETTE COLLECTION VOLUME 13: BLACK WIDOW
HOMECOMING Black Widow fait partie des personnages qu’on adore sans pour autant qu’elle ait pour elle un run particulièrement marquant. Depuis son passage sur Daredevil, le lecteur est devenu habitué à la voir et une fois le rendez-vous pris, de plus en plus demandeur. Il y eut donc finalement une mini par Devin Grayson, mais déjà, une autre Black Widow se profilait… puis ce fut le tour de Richard K Morgan et Bill Scienkiewicz vachement aidé de Goran Parlov de reprendre la belle russe rousse. Je me suis demandé si ce récit entrait dans la continuité classique tant le ton fait penser à une série MAX. Tout est fait pour « dé-marveliser » le récit. Nous apprenons que ses bracelets sont nuls à chier et qu’elle s’en est débarrassé, Nick Fury est un connard etc…d’ailleurs le scénar tient plus d’un Taken, d’un Colombiana mâtiné du message de I spit on your grave… oui parce que l’auteur confond carrément féminisme et guerre des sexes. Tous les porteurs de roubignoles sont des parfaits trous du culs, uniquement préoccupés du pouvoir abuser des jeunes filles sans défenses… le message est subtil comme un panzer. Je me suis reposé la question d’ailleurs : quand t’en n’as rien à foutre de l’univers pour lequel tu écris, pourquoi le faire ? Néanmoins, l’histoire a le mérite de refaire un point sur le parcours de la Black Widow. Son passage en tant qu’apprentie-ballerine, la chambre rouge, les méthodes des villains du KGB, la chute de l’empire soviétique et la position de ces anciens espions de l’Est dans notre monde actuel. L’histoire est simple, les anciennes espionnes russes sont soudainement tuées une par une attirant l’attention de Natasha qui va remonter la filière de manière brutale et sans concession (et là par contre le bouquin tient ses promesses). C’est super bien rythmé, bien dialogué et les dessins sont à tomber (pourvu qu’on aime le style de Scienkiewicz). La violence graphique et le sadisme du scénario sont vachement hors normes dans un volume estampillé « Marvel ». je dois dire que c’est assez rafraichissant tout en étant agaçant, car je le répète, cela sort totalement de l’univers habituel mais sans avoir l’ambition d’un « Elektra Lives again » non plus… Pour ce qui est du personnage, une fois le coté Virginie Despentes avec des flingues accepté, c’est sans doute l’une des meilleures histoires de la Veuve que j’ai lues quand même. 
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#30
06/07/2016, 16h48
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ben c est en continuité vu que c est la 1ere mention de la chambre rouge..
inédit en vf jusque là.
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