Critiques VO février 2014

[Fletcher Arrowsmith]

Parles en avec Scarletneedle (quand il aura récupéré du débit) il te dira le plus grand bien du cliff du #26.
Et Jeff Lemire l'exploite bien dans ce numéro. Il n'en fait pas trop bien au contraire il y a une certaine honnêteté qui se dégage de cette histoire. Il ne nous la survend pas. On nous a promis une bonne histoire solide et bien on en a pour notre argent. Et je dois dire que j'apprécie beaucoup cette façon de faire chez Jeff Lemire.

Oui vivement que tu le lises ce numéro car tu vas t'éclater.

[Fletcher Arrowsmith]

MS MARVEL #1 (G.WILLOW WILSON / Adrian ALPHONA)

	Citation:			Posté par Slobo
	Titre de la série : Miss Marvel Kamala Khan est une jeune paki qui vit dans le new Jersey. Elle aimerait être moins différente et plus normale (Blonde entre autre ^^). Jusqu'à ce que les nuages tréigene ne la transforme. Avis : Franchement c'est un bijou de phrase drôle et de moment bien péchu. J'aurais pu en prendre donc plein d'autre. Un franc succés et mon coup de coeur ... Certes ce n'est qu'un numéro de transition mais franchement réussit. Avec un très bon casting. Et si on pouvait penser qu'il allait mettre du stéréotype on est parfois surpris et pris à contre courrant. Coté dessin je préfère cet alphona à celui de Uncanny X-force y'a pas à dire. Plus qu'un conseil de lecture. Soutenez ce bijou

Oui il faut soutenir Miss Marvel. Car Slobo a parfaitement raison. C'est une très bonne surprise. J'avais peur à la lecture de tomber dans la caricature de la jeune Pakistanaise vis à vis de la religion, de l'intolérance, toussa. Mais même si on n'en est pas loin le scénariste, G.WILLOW WILSON, préfère en jouer et tourner tout cela à la dérision. La scène du repas familiale est impressionnante dans la justesse du ton qu'elle dégage. Et pourtant le récit est d'un classicisme mais cela marche. C'est frais avec des personnages immédiatement en phase avec l'histoire et dont le lecteur a immédiatement de l'empathie pour eux. Et puis je dois dire que cela fait longtemps que je n'avais pas ressentie une telle immersion sur les ados dès le premier numéro . Il y a clairement un côté je ne me prend pas au sérieux dans une narration mine de rien intelligente. L'acquisition des pouvoirs par Kamala est juste une blague, mais cela fonctionne. Tout comme des Avengers à la sauce Bollywood. Enfin rien de tout cela n'aurait été possible sans les magnifiques dessins de Adrian ALPHONA. Il avait déjà parfaitement capté l'esprit ado lors de sa très bonne prestation sur les Runaways (et je trouve très intéressant de citer la série de BKV) de Vaughan et bien là il récidive.
Je ne sais pas ce que cela vaudra sur la durée mais je ne regrette pas d'avoir pris ce premier numéro.

Pour Slobo, la phrase qui m'a fait écho : Everybody else gets to be normal. Why Can't I ?

Il faut clairement être indulgent sur ce récit mais cela en vaut la peine. Une des ces histoires que l'on ne s'attendait pas à lire surtout dans le cadre de la production Marvel.

[Al Pennyworth]

Merde j'avais oublié la sortie de Trillium, merci de m'y faire penser. Une bonne lecture en vue pour ce week end.

[Slobo]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	MS MARVEL #1 (G.WILLOW WILSON / Adrian ALPHONA) Pour Slobo, la phrase qui m'a fait écho : Everybody else gets to be normal. Why Can't I ?

Contant que ça t'es plus et comme j'ai dit y'a beaucoup de phrase qui font écho. Celle sur le fétichisme des bottes n'est pas mal non plus

	Citation:			Posté par Norrin
	Ah qu'il me tarde d'avoir ce numéro 27 ! Je dois avouer que je n'avais pas vu venir la révélation à la fin du 26.

Qui est ?

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par Slobo
	Qui est ?

Le père d'Oliver est vivant et porte la barbichette comme l'ancien Oliver

[Fletcher Arrowsmith]

BAD BLOOD #2 (Jonathan MABERRY / Tyler CROOK)



Sur les conseils avisés de SJ (merci beaucoup pour ce conseil, ) j'ai acheté le premier numéro et j'ai dévoré la suite dans la foulée. Je m'étais fait la remarque à la lecture du premier numéro qu'il manquait une présence féminine. Erreur réparée avec la rencontre de Lolly qui va entrainer Trick dans le monde de la nuit et de ses diverses déviances. Les vampires continuent d'être le prétexte a un récit qui nous fait découvrir que chacun a des réactions différentes face à ces créatures de la nuit : malédiction pour les uns, fin en soi pour les autres (comme cette maladie qu'est le cancer). Existent t-ils vraiment d'ailleurs ? Ou bien est ce des effets secondaires de l'état de Trick ? La narration de Jonathan MABERRY ne tombe pas dans le pathos. Il nous entraine dans la vie si particulière de Trick et du monde de la nuit et il est bien rare de voir ce genre de sujet si bien traiter dans le médium. Les dessins de Tyler CROOK sont toute en finesse, sans surcharge dans les planches. Ils ne prennent pas le dessus sur la force de l'histoire. Les couleurs sombres avec des éclats de couleurs chaudes et vives renforcent cette impression de noirceur avec l'espoir de rémission.

Une très bonne histoire que Bad Blood qui fait réfléchir.

[EsseJi]

Je sais ce que je vais lire ce soir (entre autres)

[scarletneedle]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	Parles en avec Scarletneedle (quand il aura récupéré du débit) il te dira le plus grand bien du cliff du #26. Et Jeff Lemire l'exploite bien dans ce numéro. Il n'en fait pas trop bien au contraire il y a une certaine honnêteté qui se dégage de cette histoire. Il ne nous la survend pas. On nous a promis une bonne histoire solide et bien on en a pour notre argent. Et je dois dire que j'apprécie beaucoup cette façon de faire chez Jeff Lemire. Oui vivement que tu le lises ce numéro car tu vas t'éclater.

Ouaip, Lemire est un enfoiré dans le bon sens : après avoir manœuvré le lecteur pendant plusieurs mois (et a posteriori, il doit y avoir des dialogues avec Shado à double sens accumulés depuis), il, explique tout ce suite le pourquoi du comment sans en faire des caisses laissant le personnage comme le lecteur juger sur pièces tout en accélérant les débats (ça promet des nuits blanches à Seattle ) et en délimitant les camps de la guerre.
Le dessin de Sorrentino ne faiblit pas et le découpage et la couleur créent une vraie ambiance.

[EsseJi]

Je me joints aux louanges sur Green Arrow #27, mais jusqu’où Lemire et Sorrentino vont nous emmener dans la qualité?! Cet épisode est une petite bombe, on s'en prend plein la tête et les mirettes, ça fait toujours ça quand on lit un instant classic!

[EsseJi]

Trillium #6 : rien n'est parfait en ce bas-monde, et même le plus inventif des auteurs peut se tromper certaines fois. Et quelque part heureusement sinon on pourrait facilement penser que Jeff Lemire n'est pas humain.
Trillium a son lot de louanges depuis son lancement, la majorité de ces louanges viennent du fait que son auteur s'amuse avec brio avec les codes de la narration et l'utilisation du format single. Sauf qu'avec ce numéro on a une impression que l'expérimentation arrive à ses limites.
Il faut bien admettre qu'arrivé à ce niveau on se demande si certaines fantaisies sont vraiment justifiées, et Trillium #6 relève plus du casse-tête que du moment de détente. Pages inversées, cases inversées dans la même page, le tout en tournant les pages de droite à gauche mais aussi de gauche à droite. L'effet voulu est comme depuis le début de souligner que les deux héros vivent dans des mondes diamétralement opposés mais si le lecteur ne le sait pas encore ça serait dommage arrivé à ce stade de l'intrigue.
Qu'on ne se trompe pas, Trillium est l'une des meilleures production du moment, c'est juste que des fois à force d'user d'effets spéciaux ils en perdent leur spécificité et leur charme. Et qu'est-ce que ça fait du bien de pointer les défauts d'un comics qui jusqu'ici semblait trop parfait.

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par SJ
	Trillium #6 : rien n'est parfait en ce bas-monde, et même le plus inventif des auteurs peut se tromper certaines fois. Et quelque part heureusement sinon on pourrait facilement penser que Jeff Lemire n'est pas humain. ....Sauf qu'avec ce numéro on a une impression que l'expérimentation arrive à ses limites.....Il faut bien admettre qu'arrivé à ce niveau on se demande si certaines fantaisies sont vraiment justifiées, et Trillium #6 relève plus du casse-tête que du moment de détente. Pages inversées, cases inversées dans la même page, le tout en tournant les pages de droite à gauche mais aussi de gauche à droite. .

Même si j'ai été moins sévère que toi, tu pointes quand même bien du doigt la légère déception (pour ma part) que l'on peut ressentir à la lecture de ce numéro de Trillium. Moi même je me suis emmêlé les pinceaux à force de tourner et retourner. Mais c'est la poésie qui se dégage du récit (surtout à cause de l'utilisation de la couleur bleue) qui l'a emporté dans mon sentiment final.

[Al Pennyworth]

Et je peux vous dire que sur tablette c'est encore moins pratique !
C'est vrai que ce n'est pas le meilleur épisode de Trillium mais plutot un moment de transition, pour nous envoyer vers une possible vraie et constante rencontre entre les deux héros.
J'aime toujours sa version alternative de Londres. Graphiquement, cela reste vraiment très agréable, même si l'histoire n'avance que peu.

[Fletcher Arrowsmith]

LAZARUS #6 (Greg RUCKA / Michael LARK et Brian LEVEL / Santis ARCAS)



Décidément ce deuxième arc narratif est en train de combler les rares attentes que j'avais encore pour LAZARUS. Oui ce sixième numéro est excellent à tous les points de vu et en donne clairement beaucoup au lecteur malgré une narration toujours aussi posée. Greg RUCKA maitrise clairement son récit et ce numéro est un bijoux narratif. En une vingtaine de page on en sait désormais plus sur le passé de Forever mais aussi sa famille mais surtout Rucka ouvre carrément l'univers qu'il a crée et on voit désormais les enjeux et les conséquences des politiques menées par les familles. Forever n'est plus la seule héroïne (par contre quelle évolution dans son personnage ; lentement mais surement) du récit, d'autres protagonistes l'ont rejoints. Et c'est surtout à cause de ce changement de point de vue, assumé par le scénariste, que l'histoire à définitivement prise son envol à mes yeux. Au vu de la dernière case cela risque même de tourner à une ambiance mélange de La Route de Cormack Mc Carthy et des Raisins de la colère de John Steinbeck. Il y a pire comme comparaison.

Merci Monsieur RUCKA, je dois dire que là vous m'avez fait plaisir. Cela devient très intéressant et passionnant.

[EsseJi]

Bad Blood #2 : la mort est-elle hype? C'est la question que pose Jonathan Maberry avec cette série, à une époque de pessimisme ambiant on peut comprendre l’attirance de certains pour tout ce qui a attrait à la noirceur, à ces monstres à l'aspect humain que sont les vampires. Et de par les vampires c'est la promesse d'une vie éternelle qui attire, aussi le fait d'appartenir à un groupe qui partage les mêmes idées et valeurs. La force du scénariste est d'opposer cette vision à la triste réalité d'un homme qui lui est déjà plus mort que vivant et qui ne comprend pas pourquoi tant cherchent à renier la vie. Le personnage principal de cette mini assiste impuissant et incrédule à cette société qui a des caprices, alors que l'essentiel ne suffit plus. Il y a énormément de pessimisme dans ce comics mais sans aucune condescendance. Chaque partie a son mot à dire, les passionnés ne veulent pas être confondus avec les fanatiques et l'analyse de notre société se fait sans artifice. Ce deuxième épisode confirme les thèmes présentés dans le précédent en les développant, le tout présenté dans un récit qui sait passionner, espérons que la suite soit du même acabit.

[Fletcher Arrowsmith]

Bad Blood #2 : encore mille merci SJ pour cette découverte car c'est réellement passionnant et intéressant sur des thèmes qui auraient pu paraitre éculés. Mais il n'en ait rien au vu de traitement de Jonathan Maberry. C'est du haut niveau je trouve. C'est une réel plaisir de lire ta critique et ton ressentie. Je suis complètement en phase.

Les gens : lisez bien la critique de SJ car il raconte cela mille fois mieux que moi et ne passez pas à côté.