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J'ai relu la majeure partie de la saga de New Krypton (les 3 formats Monster de Panini) complété par plusieurs inédits VO, les Superman et Action Comics (sur Flamebird, Nightwing, Mon-El et The Guardian), Supergirl (Introduction de Superwoman) et la conclusion War of the Supermen.
Saga ambitieuse, elle est tout de même assez inégale. J'ai trouvé l'introduction très intéressante. On suit en parallèle le comportement de plus en plus envahissant des Kryptoniens menés par les parents de Supergirl et l'émergence d'une conspiration contre Superman dévoilée par Jimmy Olsen, qui voit la fin du projet Cadmus et la mort de Dubbilex. Très bonne utilisation de la continuité, où les comportements apparemment "out of character" sont rattaché à l'histoire des personnages (histoire de Lucy Lane, l’exubérance de Cat Grant est attribué au trauma de la mort de son fils). De même, j'ai trouvé assez brillant le fait de rattacher l'opération de clonage de Cadmus à l'histoire de Manhunter (Paul Kirk). Du coup, la jonction entre les deux histoires (assassinat du père de Kara et exil des Kryptoniens) est assez logique. Dans World of New Krypton, Superman rejoint les Kryptoniens sur leur nouvelle planète et intègre la caste militaire sous les ordres de Zod, un héros aux yeux de son peuple. Sur Terre, Chris Kent, fils de Zod et Ursa adopté un moment par Lois et Clark, sujet à des crises de vieillissement, traque avec une amie des condamnés de la Zone Fantôme sous l'identité de Nightwing et Flamebird malgré le fait que les Kryptoniens sont interdits de séjour sur Terre (Action Comics). Dans Superman, Mon-El est devenu le gardien de Métropolis à la demande de Kal El, mais découvre qu'il est en train de succomber à un empoisonnement au plomb (la kryptonite des Daxamites. Durant cette période, Zod et le Général Lane intriguent pour préparer la guerre entre les deux peuples. Bonne intégration du Human Defense Corps (mini-série se déroulant durant la présidence de Luthor) mais les deux séries (Action Comics et Superman) tendent à se ressembler : les deux remplaçant de Superman sont en train de succomber à une maladie mortelle, et se concentrent sur un complot chacun (kryptoniens pour Chris, humain pour Mon El) avant de se rejoindre lors de l'event Codename Patriot qui solidifie la position du Général Lane. World of New Krypton apporte surtout un aperçu plus complexe qu'à l'habitude du personnage de Zod. Last Stand of New Krypton se focalise surtout sur l'attaque de Krypton par Brainiac, remis en piste par Lane et Luthor, et justifie l'intervention de membres de la Légion des Super-Héros en évitant soigneusement d'aborder le bazar temporel qu'est l'histoire de Mon El, avec un hommage à tous les héritiers de Brainiac (sauf Pulsar Stargraves, dommage). War of the Supermen conclut la saga avec la riposte de Zod contre la Terre après l'attaque de Brainiac, exacerbée par la détonation d'un homme de Lane qui décime les Kryptoniens survivants. L'auteur range consciencieusement ses jouets dans la zone fantôme et se concentre sur l'affrontement Zod/Superman. C'est d'ailleurs la faiblesse de ce dénouement : plusieurs conflits (Atlas/Steel, Guardian/Codename: Assassin) ont été introduits et développés durant les autres séries mais sont résolus en quelques cases dans la mini. Dernière modification par JB ; 06/10/2014 à 10h54. |
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Je viens de relire les deux séries de Gatecrasher de Waid, Palmiotti et Conner (la seconde semble inédite en VF).
Le principe : une sorte de police extra-terrestre repousse à l'insu des humains des invasions aliens. Alec, un hybride humain/guerrier alien, est membre de cette police, sa part humaine leur apportant un instinct qui leur manque mais le mettant à l'index de plusieurs de ses coéquipiers (l'un d'eux lui en veut surtout de lui avoir piqué ses crayons en primaire). Par contre, ses missions l'empêchent d'avoir une vie scolaire et amoureuse normale, et ses tentatives de balancer ces deux mondes est le ressort principal de ce titre. Waid exploite parfaitement le graphisme léger de Conner et Palmiotti et propose des récits à rebondissement, qui surfaient plus ou moins lors de la parution sur les séries de type Buffy et autre (adolescents repoussant des menaces à l'insu de leur entourage) et une personnalité à la Peter Parker, le héros se prenant râteau sur râteau. Pas de chance, la seconde série s'interrompt sur un cliffangher qui, à ma connaissance, n'a jamais été résolu (fin annoncée dans un "Gatecrasher: Blitzkrieg" introuvable) Dernière modification par JB ; 14/10/2014 à 10h31. |
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De passage chez mes parents, j'en ai profité pour jeter un oeil a mes Marvel Heroes, histoire de voir si j'avais deja tous les Hulk present dans l'album de Panini qui vient de sortir.
Bon, a part un episode, c'est bon je les ai tous et vraiment j'ai trouvé ça bien sympa. Effectivement tres "Hush" dans le premier arc, mais ça se lit bien, et entre Mc Guiness, Cho et Adams, ça assure a mort aux crayons! Je passe sur Mighty Avengers, assez pourri. Par contre Avengers : The Initiative, est vraiment sympa, ça meriterait que je les relise!! Enfin Thor, je les relis deja en Select, et c'est du bon! |
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Marvel Team-Up vol.2, se déroulant durant Heroes Reborn et Heroes Return. Dans les #1 à 6, Spidey reçoit des messages par pub interposée dans le Google qui l'envoient à L.A., puis en Crête pour empêcher la mort de millions de personnes. Il doit mendier auprès de sa femme pour un billet pour LA, où il croise Gen X (avec une Paige énervante qui compare sa vie à la campagne à celle des banlieues) et stoppe un fils de riche hippie qui explose des convois à coup de bazooka pour déverser leur contenu sur la population, part en Crête en faisant du stop auprès d'Hercules pour contrecarrer les plans d'un savant fou qui veut empêcher la mondialisation en faisant revivre des monstres légendaires, doit payer son retour auprès de Silver Sable en combattant une faction dissidente d'Ultimatum avec l'aide de Flag Smasher, et découvre que le guide omniscient qui l'envoyait aux 4 coins du monde tirait son savoir d'une orbe piquée à Uatu. Fort heureusement, ce dernier promet qu'il ne laissera plus ce genre de pouvoir à portée des humains.
La suite est un poil plus intéressante. Namor revient de l'univers Heroes Reborn en se crashant dans les bas-fonds de New York et erre amnésique parmi les vagabonds. Lorsqu'il voit les Démolisseurs, fraîchement évadés, leur orgie de destruction lui rappelle les fois où il déglinguait New York et il les rejoint, jusqu'à ce que ses nouveaux compères expédient Spidey au fond de l'Hudson. En portant secours au Tisseur, le Fils Vengeur découvre qu'il ne peut plus respirer sous l'eau. Docteur Strange explore l'esprit du Submariner et comprend qu'avoir son passé réécrit par un pré-adolescent a bousillé la psyché de Namor qui doit réconcilier ses diverses incarnations (ennemi puis allié de la surface, atlante, humain, mutant, vagabond et chef d'entreprise). Pendant ce temps, à Atlantis, Namora est déposée par un chef de guerre qui compte prendre pour exemple Namor et ouvrir son peuple au capitalisme. Que dire, que dire... Dans les bons points, très bon respect de la continuité (à part le #8 de la série où, pour une raison ou une autre, Spidey est incrédule en ce qui concerne l'existence des vampires), et on a droit à des références variées à la saga du clone, aux séries Namor et Thunderbolts, aux problèmes financiers du Daily Bugles, etc. Donc excellent travail éditorial. Le graphisme est souvent très bon, avec un Pat Oliffe en forme dans les premiers numéros. Pour le reste, les intrigues de Tom Peyer sont souvent médiocres, risibles et répétitives. Dernière modification par JB ; 13/10/2014 à 17h54. |
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Marvel Fanfare #16 et 17 (Marv Wolfman / Dave Cockrum / Joe Sinnott) sur les Sky-Wolves, une histoire qui embrasse son côté kitsch et se déroule en 1940 avec un trio d'aviateurs qui vont récupérer le fils d'un industriel et combattre des nazis sur le chemin. Délicieusement délirant.
Featuring - un Hitler volant de 30 mètres de haut faisant le salut nazi et lâchant des boules de feu, qui masque un dirigeable caché derrière - le Steel Kommando, un SS en armure monté sur rotors - la forteresse des méchants, une montagne montée sur roues - un expert en effet spéciaux des années 40 capable de faire passer son avion pour un dragon réaliste en appuyant sur quelques boutons - une blonde allemande fille du commandant Nazi, qui trahit les ricains à la surprise générale. A part ça, Nighthawk #1-3 (Jim Krueger / Richard Case): Richmond réchappe à l'explosion qui semblait l'avoir tué dans Defenders avec l'aide d'un ange qui lui fournit une paire d'yeux capables de voir les crimes avant qu'ils ne se produisent. Lorsque DD tente de l'empêcher d'agresser une bande de jeunes qui n'a (encore) rien fait, Nighthawk l'étrangle à mort, et découvre que c'est Méphisto qui lui a filé ses yeux. Ce dernier emmène Richmond et sa victime aux enfers, mais Nighthawk tombe sur la flamme allumée par Murdock durant son dernier séjour (longue histoire) et s'en sert pour le ranimer avant de trouver un chemin hors des enfers. Assez incohérent (tombant une deuxième fois sur un ange, Richmond ne réalise pas qu'il s'agit de Mephisto, mais durant l'épilogue, le même déclare qu'il reconnaitra toujours Mephisto grâce à ses yeux), ce nouveau statut quo a surtout été utilisé pour Universe X et finalement assez peu dans l'univers Marvel régulier. Dernière modification par JB ; 14/10/2014 à 14h40. |
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Je suis en train de relire le run de JMS sur Thor avec les superbes dessins de Coipel. Je les avais lus en single VO à leur sortie, j'ai trouvé en occasion la réédition VF en Marvel Select.
La mise en place de l'univers est franchement excellente. Notamment l'arrivée du nouvel Asgard, la cohabitation avec Midgard, les retrouvailles mouvementées avec Iron Man. Vraiment du tout bon, je me régale - sans être un grand spécialiste du Dieu du Tonnerre, c'est d'autant plus appréciable. |
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Pareil. Je trouve ce run (ou plutôt mise en place) mésestimé.
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Il est quand même très lent à tel point que ça me fait penser à du Fraction puis il n'y a pas de conclusion puisque Jms est parti avant. Après graphiquemnt c'est sublime
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Oui c'est lent. Mais j'aime bien ce rythme, ça fait partie du charme autour de l'ambiance "contes et légendes" qui va très bien à Thor. En tous cas, je me suis régalé. Dommage que ça s'arrête brutalement.
Bon sinon, relecture du 1er TP de Manhattan Projects avant de commander la suite. C'est vraiment excellent, délirant, ce que je préfère de loin de Hickman. Bien meilleur que ce que j'ai pu lire sur son mainstream récent. |
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Avec ce que j'ai ramené de Gand, je me suis lu ce matin The Muir Island Saga.
Même si les souvenirs tiennent chaud, j'ai pris un certain plaisir à relire cette histoire (surtout que ma vf est inaccessible mais pourra être revendue désormais). L'irlandais de Théresa en vo, c'est quelque chose, tout comme l'argot de Rogue!
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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J'ai reçu l'omnibus il y a plus d'un an, mais je peux seulement le manipuler sans risque maintenant, parce que je l'ai couvert : X-Statix !
Je suis presque à la fin de la série X-Force, et j'ai pu découvrir un inédit en VF, glissé avant la dernière saga : The Brotherhood #9. Et... je m'aperçois que j'ai pas manqué grand-chose. Presque impossible de comprendre les motivations des personnages, et les distinguer entre eux est aussi difficile. Et j'ai beau apprécier Sean Phillips, j'ai trouvé qu'il était vraiment en petite forme sur ce numéro. Quant à X-Force, on a l'impression que l'équipe est là comme prétexte à ce que les personnages principaux se fassent tuer. Anecdotique épisode dont la présence n'est justifiée que par une démarche d'exhaustivité pour ce volume. Un bonus qui n'apporte pas grand-chose. |
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The Brotherhood n'était pas une bonne série, c'était à une époque où Marvel tentait autre chose avec ses mutants, le seul buzz autour de la série était l'anonymat de son scénariste, simplement nommé X, un mystère qui perdure encore aujourd'hui.
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Ah l'omnibus X-Statix, quel panard !
Bon sinon, j'ai relu "DC : The New Frontier" de Darwyn Cooke, 10 ans après sa première lecture à l'époque où je débutais dans le comic-world. En 2004 j'avais refermé ces 2 TPB avec la désagréable impression d'être passé à côté de pas mal de références, et un peu troublé par le rythme syncopé du récit. En 2014 je me suis régalé. Les dessins sont toujours over the top, cette ambiance 60's est délicieuse, on se délecte, les mirettes sont aux premières loges. Mais surtout cette fois, avec une bien meilleure connaissance de l'univers DC et de ses personnages, j'ai vraiment pu profiter du spectacle. Franchement la classe le père Darwyn. |
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Relecture de "Batman Year 100", 7 ans après la précédente. Que dire ? Là aussi j'ai redécouvert cette mini de Paul Pope, auteur que j'ai peu suivi (je me souviens de son "Escapo" lu y'a un bail en VF chez Vertige Graphic). Les dessins sont superbes, j'adore ce trait loin des canons mainstream, qui colle parfaitement à l'ambiance glauque de ce récit, dans une atmosphère décadente et poisseuse. Les personnages sont réussis, le Jim Gordon de cette année 2039 est vraiment excellent, à tel point qu'il en éclipse presque le Batman déjanté et énigmatique qui nous est présenté. L'histoire prend son temps par contre, de temps en temps on a l'impression que Pope étale le propos mais ça reste très correct en terme de rythme de récit. Quelques petits ajouts sympathiques dans le quotidien de ce que Pope imagine être Gotham en 2039 sans que ce soit too much.
Et puis je viens de me lancer dans la relecture du run mythique de Brubaker sur "Captain America" avec les 3 premiers complete collection en TPB qui sont arrivés hier. Lu le 1er épisode de l'arc du Winter Soldier ce matin dans le train, et bon... quelques années après cette ambiance d'espionnage est vraiment toujours plaisante, sans même parler des dessins superbes, dans ce trait réaliste dont je ne suis pas spécialement fan à la base mais qui ici passent très bien. C'est donc parti pour 42 épisodes d'une traite... |
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Je me fais un petit trip Acclaim Comics :
Une série de one-shots Eternal Warriors, qui commence lorsqu'un jeune voyou tente de voler un immortel (bref, plus ou moins le pilote de la série TV Highlander). Cette série prend pour héros les frères Aram, Gilad et Ivar. L'interprétation des frangins diffère assez peu des Valiant initiaux : Aram/Armstrong détient les pouvoirs des Geomancer (ce qui n'arrive que dans l'avenir de Magnus Robot Fighter dans la continuité Valiant), Gilad est toujours le fou de guerre (Warmaster ici) et Ivar voyage dans le temps. Cependant, ils ne sont pas seuls immortels mais fondateurs de toute une société de personnages intemporels. La série porte sur les intrigues de couloir de cette société (trahison et luttes de pouvoir), dont le point culminant est le retour de Mog, le père des héros. Ces one-shots sont graphiquement inégaux, les premiers sont assez laids alors que les derniers accueillent notamment Rags Morales. Pour l'écriture, Art Holcomb ne s'attarde pas assez sur les personnages et ne parvient pas à impliquer le lecteur. On a à peine le temps de découvrir la version Acclaim d'Archer qu'il se fait dégommer, et le casting est bien trop large pour ces quelques numéros. Plus intéressant, Doctor Tomorrow (sur 12 épisodes) suit un jeune homme qui découvre, au début de la Seconde Guerre Mondiale, une capsule venant de 1998 et contenant des informations sur les décennies à venir. Il utilise ses connaissances pour se construire une identité de héros et combattre les nazis pendant la guerre, mais son refus de partager ses connaissances avec le seul gouvernement US le conduit à être accusé d'être communiste et à devenir un fugitif. Notre héros devient dans les années 70 gourou de hippies dans l'espoir de décourager l'intervention américaine au Viet-Nam, puis y part comme Seigneur de guerre afin de limiter les victimes du conflit. Dans les années 80, Tomorrow devient magnant de l'industrie, mais commence à perdre son empire au moment où les informations futures se raréfient. Cette série s'intéresse au coût de la vie de héros : le personnage éponyme perd sa femme lorsque celle-ci le dénonce à McCarthy, il voit sa fille épouser un ancien nazi et tenter de le déprogrammer, l'un de ses amis meurt parce qu'il tentait d'utiliser les informations futures pour manipuler des matériaux radioactifs, le héros lui-même reste 5 ans prisonnier des Khmers Rouges, etc. En filigrane, la série porte sur la possibilité ou non de changer son destin, les tentatives du Dr Tomorrow pour modifier l'avenir s'avérant des paradoxes de prédestinations (qui causent les évènements qu'il espérait empêcher). Malgré quelques incohérences finales sur le fonctionnement du voyage dans le temps dans cet univers, j'ai trouvé cette série bien bouclée avec un final satisfaisant. |
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