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Vieux 07/06/2007, 23h09
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DC Les inédits DC : Secrets of Sinister House

Cette série publiée dès 1972 par DC Comics remplacera avec bonheur le titre Sinister House of Secret Love à compter du #5. Ne sera présenté ici que le matériel inédit en VF et publié dans les 14 numéros de la série (#5 à #18). Je ne reprendrai pas plus les quelques rééditions bouche trous contenues dans les 2 derniers numéros, bien tristes au demeurant.

TITRE : Secrets Of Sinister House # 7 (11/1972)
EDITEUR : DC Comics




Cover : (Mike Kaluta/ Mike Kaluta)

2/ Witch’s Tails (1 page)
(Sergio Aragones/ Sergio Aragones/ Sergio Aragones)



Petits gags sur le thème de la sorcellerie en 1 seul panel. Amusants...






  #2  
Vieux 07/06/2007, 23h11
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Brother Ray change la caisse du Fauve
TITRE : Secrets Of Sinister House # 8 (12/1972)
EDITEUR : DC Comics



COVER : (Nick Cardy/ Nick Cardy)

D’après ComicsVF pas de traduction Française pour cette publication (à vérifier car pas d’index).

1/ The Young Man Who Cried...Werewolf
( ? / ? / ?)

En guise de première histoire, un chassé croisé entre forces de l’ordre et d’étranges créatures nocturnes : les loups garous vampires. Un effrayant mélange qui causera bien des soucis à un opiniâtre policier nommé Charly Jones.



Le récit débute de manière étrange par la curieuse implication d’un dénommé Myron Belnap autour de crimes étranges proférés sur ses petites amies du moment par une créature mystérieuse qu’il qualifie lui-même de loup garou. En fait Jones s’aperçoit rapidement que ces crimes ne sont que « passagers » puisque les victimes réapparaissent toutes rapidement et en apparente bonne santé. Il remarque en outre que celles-ci sont porteuses de discrètes morsures au niveau de leurs carotides. Pour Jones il ne peut y avoir de doute, il est aux prises avec le surnaturel. Face aux railleries de ses supérieurs il poursuivra l’enquête, mais se retrouvera impuissant pour lutter contre de telles créatures.



Alors que l’épidémie s’étend et que l’incrédulité de son entourage devient pesante. Le seul moyen d’enrayer ce processus souterrain serait peut être de faire appel à un espèce de tueur de vampires qu’il a rencontré dans le cadre de son enquête. Ce dernier s’avère être un horrible maître chanteur qui hélas ne pourra mener à bien cette traque ou il passera du rôle de chasseur à celui de chassé. N’est-ce pas officier Jones…



2/ Paying With Fire
(Maxene Fabe/ Ruben Yandoc/ Ruben Yandoc)



La vie des gamins de ce bloc d’immeubles est un véritable enfer. Le concierge est une brute épaisse qui utilise les enfants du voisinage pour faire son sale boulot : la collecte et l’incinération des ordures en particulier. Billy se voit contraint d’alimenter l’incinérateur en combustible. La terreur générée par ce sale bonhomme est telle que aucun de ses infortunés souffre-douleurs n’osent révéler leur souffrance à quiconque.



Billy comme les autres subit en silence et lorsqu’il décide de se faire un petit plaisir, en se payant un petit lézard Chinois, le concierge n’est jamais loin pour lui rappeler ses devoirs. Ce dernier, pour couronner le tout ne semble pas très attiré par ce genre de reptile et projette le petit animal dans une cellule de combustion.

Après une période bien difficile inexplicablement Billy, à la grande surprise de son entourage, change radicalement de comportement et fréquente avec assiduité l’incinérateur. Il se trouve que le dispositif n’a jamais aussi bien fonctionné et que le tyrannique concierge ne pense plus trop à terroriser quiconque vu qu’il semble avoir bien d’autres soucis. « Lézard Chinois » qu’il disaient…



3/ Moonlight Bay!
(Nelson Bridwell/ Alex Nino/ Alex Nino)



Cette histoire courte raconte la curieuse destinée d’un astronaute qui atteint d’une terrible malédiction (lycanthrope à ses heures) essaiera de remplir sa mission pour le compte de la Nasa : explorer la face cachée de la Lune. Après avoir pris toutes les précautions d’usage et connaissant parfaitement l’effet des rayons lunaires émis lors de la phase de pleine Lune Ferber, à son grand soulagement, se pose en compagnie d’un collègue sur l’astre maudit. Il a pourtant négligé une petite chose qui va être fatale pour lui. En effet il constatera à ses dépens que le rayonnement Terrestre peut être lui aussi fatal vu les circonstances.



Mon avis : De l’originalité pour ces 3 récits, le coté amusant du premier face au coté sombre du dernier, difficile de choisir. Ma préférence se tournera donc vers la légèreté du second. Coté artistique la performance de Yandoc est tout à fait convaincante. Nino quant à lui est dans sa période modeste, ce qui n’est pas pour me déplaire.

Conclusion : Ainsi s’achève la couverture de ces inédits de Secrets of Sinister House il ne me restera, dans un ultime post, qu’à faire le rattrapage de quelques histoires inédites disséminées ici où là au sein des 14 numéros publiés.
  #3  
Vieux 07/06/2007, 23h14
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Brother Ray change la caisse du Fauve
TITRE : Secrets Of Sinister House # 9 (02/1973)
EDITEUR : DC Comics



COVER : (Jack Sparling/ Jack Sparling)

D’après ComicsVF pas de traduction Française pour cette publication (à vérifier car pas d’index).

1/ Rub A Witch The Wrong Way!
(Shelly Mayer/ Abe Ocampo/ Abe Ocampo)

Une bonne vieille histoire de malédiction, rien de tel pour débuter cette présentation. Un excellent script associé à des graphismes séduisants, tout est réuni pour apprécier à sa juste valeur ce récit amusant et original qui tient en haleine du début à la fin.
Tout commence lorsque une jeune locataire indisposée par les odeurs de cuisine de sa voisine d’en dessous décide de se plaindre au gestionnaire de l’immeuble. Elle va, sans le savoir, éprouver ce qu’il en coûte de vouloir « caresser une sorcière à rebrousse poil »…

Comme vous avez pu le deviner la voisine d’en dessous est une sorcière et ses préparations nauséabondes importunent la jeune fille d’en dessus. Pourtant depuis une quinzaine de jour tout semble s’être arrangé alors que la sorcière multiplie les préparations bizarres. Mais que s’est-il donc passé ?



Grâce à des philtres ahurissants la sorcière et ses amies font vivre à la plaignante un curieux scénario. Tout débute par une télé en panne.



Malgré que la jeune fille soit fiancée le coup de foudre n’est pas loin et naît une belle histoire d’amour, il faut quand même ajouter que le fiancé en question est souvent absent.



Hélas, une complication de dernière minute vient dérégler la mécanique du bonheur. Ciel mon fiancé !!!



Ho, Ho… Les choses s’enveniment.



Quel massacre, un temps de réflexion s’impose, n’est-ce pas ?



Après une nuit tourmentée (cela peut se comprendre) la jeune fille se réveille un peu à coté de la plaque et incapable de se rappeler de quoi que ce soit. Et la fin me direz-vous ?




2/ The Dance of the Damned
(Robert Kanigher/ Rico Rival/ Rico Rival)

Et une malédiction de plus dans ce deuxième récit. Réalisation impeccable et surprise sont au rendez-vous pour ce conte psychédélique où la vengeance de l’au-delà est une fois de plus omniprésente.

Jill gentry, une danseuse mondialement reconnue est décédée, son corps repose dans un confortable cercueil, à ses pieds les ballerines qui ont fait d’elle une star planétaire.



Une jeune danseuse, Iris, est convaincue que ces ballerines feraient d’elle l’égale de son idole. Dans un état second elle pénètre dans la salle funéraire et dérobe les précieuses chaussures. Sa vie va devenir un véritable cauchemar.



Son ambition devient démesurée et n’hésite pas une seconde à tenter le diable en dépit des avertissements de son bien aimé.
Ces chaussons s’avèrent être à la hauteur de ses espérances et elle se met à danser comme elle n’aurait jamais cru pouvoir le faire. Elle ne soucie d’ailleurs pas des « transes » accompagnant ces moments magiques.



C’est avec certitude et toujours en opposition avec son fiancé qu’elle décide d’exhiber ses talents chez un célèbre producteur. La démonstration commence entre rêve et réalité et toujours ce fiancé qui vient la perturber. Elle le gifle devant le jury surpris, mais qui en redemande.



Toujours en transe la chorégraphie va se terminer quand un cri désespéré émane de la pièce voisine. Horreur et damnation mon fiancé s’est pendu !!!



Après une chute pareille on se demande comment Iris a pu en réchapper. Pourtant ses reins brisés, la malédiction n’est pas prête de s’arrêter et dans un dernier souffle…



3/ The Abominable Snowman
(Jack Oleck/ Rico Rival/ Rico Rival)

Peut être le récit le moins réussi du lot, d’une part par son final téléphoné et d’autre part par son scénario un peu trop éprouvé. Le coup de crayon de Rico Rival est toujours agréable et sauve cette dernière histoire qui aurait tout aussi pu faire un bide monumental.

Une équipe d’explorateurs Himalayens est à la recherche des célébrissimes Yétis. L’un d’entre eux par hasard les rencontre. Donovan, c’est son nom, n’en croit pas ses yeux.



Ils ont l’air amicaux mais lorsque l’humain souhaite en ramener un dans son pays afin de prouver ses dires. Un violent coup derrière le crâne vient anéantir ses espoirs. Ce dernier est recueilli par une tribu d’autochtones, les Shengo, vivant dans une sombre caverne.
De retour parmi les siens et alors que l’expédition doit rebrousser chemin, Donovan décide de ne pas en rester là. Pris de folie furieuse il retourne dans la grotte habitée et décide de traquer le yéti en utilisant comme appât une femme qu’il enlève « de force ». Et il y met les moyens…



A l’affût et à l’abri d’un rocher, il attend. Mais hélas le froid l’engourdit et à son réveil son fusil a disparu ainsi que la jeune fille. Mais par contre des Yétis vengeurs sont au rendez-vous.



L’année suivante au printemps l’expédition est de retour et c’est tout naturellement que les explorateurs vont rendre visite à la tribu Shengo, toujours pas de nouvelle des Yétis par contre Donovan a été retrouvé.



Mais quand même ces Yétis, on aimerait en savoir plus...




En conclusion : Une bonne cuvée, il n'y a pas de doute. Dommage que la troisième histoire tempère légèrement l'ensemble.
  #4  
Vieux 07/06/2007, 23h16
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TITRE : Secrets Of Sinister House # 11 (04/1973)
EDITEUR : DC Comics




Cover : (Jack Sparling/ Jack Sparling)

1/ Pin-Up (1 page)
(Mike Kaluta/ Mike Kaluta)



4/ Witch’s Tails (1 page)
(Sergio Aragones/ Sergio Aragones/ Sergio Aragones)







5/ Bedlam (7 pages)
(John Jacobson-Robert Kanigher/ Alex Nino/ Alex Nino)



Bedlam est pour Londres ce qu’était la « cour des miracles » à Paris. C’est dans cet endroit sordide où s’entasse toute la misère du monde que nous retrouvons Elias et son épouse Delia. C’est vrai que le repas à Bedlam est un spectacle à lui tout seul (Gasp). Ces gens fortunés sont venus chercher un homme fort pour exécuter un travail bien particulier, le geôlier leur conseille un simple d’esprit nommé à juste titre Ox. L’affaire faite, Ox est conduit au manoir de ses nouveaux maîtres.



Delia et Elias sont, il faut bien le reconnaître, des gens bien peu recommandables. Delia a assassiné son époux afin de lui dérober le plan de l’emplacement d’un trésor caché quelque part dans la demeure. Elle a ensuite épousé Elias aussi avide qu’elle, qui a consenti à épouser la jeune femme uniquement dans l’espoir de profiter (seul) des richesses enfouies.
Le trésor serait caché sous le sol dallé de l’immense écurie. Ox est chargé de creuser et de découvrir un accès caché à la salle abritant le magot. Ox, cette force de la nature, à grands coups de pelle et de pioche localise le saint des saints. Tout le monde se précipite pour admirer une quantité de richesses au-delà de tout entendement. Ensuite que s’est-il passé ? A vrai dire nul ne le sait…



Quand les policiers sont arrivés, ils ont trouvé dans la pièce vide, Delia prostrée à coté du cadavre de son mari. Hélas elle ne pourra pas donner plus de précisions vu que son esprit a sombré à tout jamais dans les méandres de la folie. Nous la retrouvons d’ailleurs quelques temps plus tard, à son tour, pensionnaire de Bedlam.



Rassurez-vous elle ne terminera pas ses jours dans cet enfer car un bon prince viendra libérer Delia de ses tourments. Enfin en quelque sorte…
  #5  
Vieux 07/06/2007, 23h16
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TITRE : Secrets Of Sinister House # 12 (07/1973)
EDITEUR : DC Comics





Cover : (Luis Dominguez/ Luis Dominguez)

2/ The Ultimate Horror (8 pages)
(Jack Oleck/ Alex Nino/ Alex Nino)



Frank Davison vit un incroyable cauchemar. Un beau matin il se réveille dans un monde, le notre, où d’horribles monstres semblent avoir remplacé les êtres humains. Le pire c’est qu’il s’avère être le seul à pouvoir percevoir ce changement. La police et ses amis se moquent de lui et son épouse, un peu inquiète, lui conseille de prendre un peu de repos.



Pourtant rien n’y fait. Où que son regard se porte, les monstres sont toujours là. Sa femme lui préconise de consulter un médecin voire un psychiatre, Frank refuse et reste bien ancré dans ses positions. Sa santé mentale vacille dangereusement et il va bien falloir entreprendre quelque chose.



Enfermé dans son garage Frank tente de s’occuper l’esprit lorsqu’ un médecin et deux infirmiers débarquent et s’apprêtent à le conduire, à la demande de sa femme, dans une institution psychiatrique. Le cauchemar ne fait qu’empirer au vu des spécimens qui viennent à son secours.
Frank est désormais enfermé dans une cellule d’isolement lorsque sa femme vient lui rendre visite. Son état empire car une créature cauchemardesque prend place à ses cotés. Toujours sous la contrainte, les électrochocs semblent améliorer l’état du patient. Frank, peu de temps après, constate l’efficacité du traitement et ne peut que se réjouir de la disparition de ce que l’on peut qualifier désormais d’hallucinations visuelles.
Les choses étant ce qu’elles sont, Frank accepte de continuer son traitement et la poursuite de son isolement. Hélas la vérité est tout autre…



Les monstres sont bien réels et vont tout mettre en œuvre pour empêcher cet humain de menacer leur anonymat. J’ai bien peur que Frank ne sache jamais la vérité sur ce qui se tramait réellement autour de lui. Quant aux intentions de ces créatures… mystèr
  #6  
Vieux 07/06/2007, 23h17
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TITRE : Secrets Of Sinister House # 14 (10/1973)
EDITEUR : DC Comics




COVER : ( Luis Dominguez/ ?)

D’après ComicsVF pas de traduction Française pour cette publication.

1/ The Man and the Snake
(Ambrose Bierce - Nelson Bridwell/ Alfredo Alcala/ Alfredo Alcala)

Pensez-vous que la croyance populaire qui affirme que : le serpent utilise son regard pour hypnotiser ses victimes avant de porter l’estocade fatale, est une vérité indiscutable ? Ou êtes-vous sur que tout ça n’est que mensonge et superstition ? Un conseil, lisez donc cette histoire, elle vous apportera certainement des précisions supplémentaires…



Brayton Harker vient passer quelques jours à San Francisco. Il s’invite pour quelques jours chez un ami, le Dr Druring, passionné par les serpents. Un soir, paisiblement installé sur un canapé il aperçoit sous son lit un reptile. Rien d’étonnant puisque le propriétaire possède tout un tas de spécimens vivants. Il envisage à juste titre de choisir la prudence et de quitter la chambre. Sans réellement le vouloir il croise le regard scintillant de l’animal. Et là, tout va s’enchaîner…



Irrésistiblement attiré vers le reptile, la réalité s’estompe peu à peu au profit d’un monde onirique et angoissant. Le solide Harker n’est plus que l’ombre de lui-même. Il chute lourdement Le choc le ramène au réel. Il doit fuir cette situation au plus vite et surtout éviter le regard du serpent, mais hélas la tentation sera trop forte. Autant le dire immédiatement, ce combat est perdu d’avance. Et c’est dans d’horribles convulsions que Harker trépassera peu de temps après.



Le Dr Druring alerté par le cri d’agonie de son jeune ami, va tenter de lui porter secours. Il arrivera malheureusement trop tard mais son regard est à son tour attiré par le serpent dissimulé sous le lit. Subira t-il lui aussi le même sort que Harker ???



Certainement pas, vu que l’on apprend au final que le fameux serpent était un spécimen naturalisé. C’est à rien y comprendre !!!

2/ The Roommate
(Fred Wolfe/ Mike Sekowsky/ Bill Draut)



David et Priscilla, deux jeunes étudiants, sont fiancés et doivent se marier prochainement. David vient tout naturellement rendre visite à sa future épouse lorsqu’il apprend que celle-ci partage son appartement avec une dénommée Ariadne. Tout d’abord surpris, il ne tarde pas à succomber au charme étrange de cette fascinante co-locataire.



Rentré à son domicile, Ariadne occupe encore toutes ses pensées. Normal, cette dernière a plus d’un atout dans son jeu : car en plus de son incroyable beauté elle partage la même passion que lui : la recherche de la vie éternelle…
Encore plus étonnant, quelques jours plus tard il apprend que sa fiancée vient de décéder dans des circonstances mystérieuses. On a retrouvé celle-ci dans son appartement, vidée de son sang. Mais c’est toujours Ariadne qui occupe ses pensées et après l’enterrement de Priscilla c’est avec elle qu’il s’enfuit.



En chemin, elle lui propose alors le cadeau ultime : une vie éternelle. Comme on s’en serait douté la jeune fille se révèle être un vampire. Heureusement le sort en a décidé autrement, David l’a échappé belle !



3/ The Glass Nightmare
(Michael Fleisher – Russel Carley/ Alfredo Alcala/ Alfredo Alcala)



Une panne de voiture va sceller le destin de cet homme cupide et avide de richesses qu’est Thaddeus Ressler. Il croyait avoir trouvé la poule aux œufs d’or en la personne du vieux Mr Weaver, mais le destin en a décidé autrement. Ce vieil homme est un génie dans sa spécialité.



Hélas pour Ressler, son seul but est d’amuser avec ses jouets les enfants du voisinage. Et il refuse catégoriquement les propositions de l’homme de la ville. Il le paiera de sa vie.



Ressler qui comptait bien utiliser, post mortem, l’héritage ludique de Weaver ne sera pas mieux loti puisque il va devoir subir la terrible vengeance du génial créateur.



Après une petite sieste, l’avenir et la réalité vont sensiblement s’obscurcir. Et, coincé dans sa bouteille, il deviendra certainement le jouet préféré de tous les petits amis de Weaver.



Oups… je crois que c’est déjà fait ! Curieuse destinée, n’est-ce pas ???

Mon avis :

Un numéro qui fait part belle au formidable talent de Alfredo Alcala qui dans son style unique arrive à transmettre remarquablement l’étrangeté et l’horreur suggérée par ces récits. Celui-ci, outre ses talents de finisseur prisé, est avant tout un solide artiste qui excelle tout particulièrement dans l’exercice de ces histoires de suspense.

On passera rapidement sur le deuxième récit, qui loin d’être mauvais, reste ancré dans un classicisme vu et revu. Sekowsky ne forçant guère son talent on a tendance à trouver cette histoire de vampire un peu fade.

En conclusion : un comics globalement acceptable. A noter et pour terminer les efforts scénaristiques évidents pour essayer de renouveler (je ne sais pas si cela est possible) un tantinet le genre.
  #7  
Vieux 07/06/2007, 23h20
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TITRE : Secrets Of Sinister House # 15 (11/1973)
EDITEUR : DC Comics




COVER : ( ?/ ?)

D’après ComicsVF pas de traduction Française pour cette publication.

1/ The Claws of the Harpy
(Michael Fleisher/ Russel Carley – Jack Sparling/ ?)



Un énorme oiseau de proie attaque inexplicablement un plaisancier et cause sa mort. Cet homme, cadre supérieur dans une agence de publicité, n’aura sûrement pas droit à une promotion méritée. C’est Bruce, son concurrent direct, qui l’obtient.



On apprend par ailleurs que l’épouse de Bruce, Janice, à une singulière passion : l’élevage des oiseaux mais aussi le dressage des oiseaux de proie. Serait-ce une coïncidence. ?
Par ailleurs la jeune femme n’est pas vraiment tendre avec son mari et n’oublie pas de lui rappeler à tout bout de champ son manque d’ambition.



Le « destin » va pourtant permettre à Bruce d’accéder au sommet de la hiérarchie puisque son président est lui aussi tué par un oiseau de proie. Un indice pourtant est laissé sur les lieux du crime : une petite clochette en cuivre.
La police diffuse l’information et Janice s’aperçoit que la clochette de son aigle a disparu.
Le soir au retour de son mari une mise au point s’impose. Janice découvre que le paisible Bruce a lui-même utilisé l’aigle à des fins criminelles. Elle veut révéler la sinistre affaire à la police mais Bruce s’y oppose.



Le soir du crime Bruce se détend dans son salon quand tout à coup d’étranges bruits émanent de la volière. Celui-ci se rend sur place et là… Inutile d’en dire plus… Personne ne sait ce qu’il s’est réellement passé.
Quelques semaines après ces évènements, lorsque la police vient « aux nouvelles ». Voilà ce qui a été trouvé dans la volière.




Nulle trace de Janice et de son aigle. Par contre, des oiseaux en pleine forme et surtout bien nourris.

Mon avis : Malgré des graphismes limites sur quelques cases, une bonne entame et un scénario original remarquablement mené par Fleisher.

2/ Hunger
(Jack Oleck/ Romy Gamboa/ ?)



La vie des vampires dans les temps modernes n’est pas de tout repos, ils sont traqués par les humains et préfèrent adopter un profil bas. Prenez donc cette deuxième histoire où un vampire a élu domicile dans un cimetière, cerné de toutes parts il est contraint de vivre retranché et dans l’ombre.



Lorsque l’administrateur désire trouver de nouveaux gardiens pour ce lieu de sépulture, les candidats ne se bousculent pas. C’est avec joie qu’un vieil homme et sa fille acceptent le poste et ont l’air de se ficher éperdument de ne pas être les seuls à demeurer sur place. Le vampire affamé est tout heureux de voir qu’enfin des proies faciles lui sont proposées.
Il fait pourtant une erreur qui va lui être fatale, et concernant les victimes expiatoires vous repasserez…



2 vampires de mieux à un détail près : ceux-là ont une paix royale et ne craignent guère les humains bien au contraire. En effet ils débarrassent ces derniers de leurs frères un peu trop extravertis. Et lorsqu’on peut joindre l’utile à l’agréable, que demander de mieux.

Mon avis : Agréable et surprenante, une histoire dans l’ensemble réussie. Hélas le graphisme comme dans le récit précédent reste bizarre sur certains panels et surtout le découpage parfois douteux.

3/ Mr. Reilly, the Derelict!
(John Albano/ Jess Jodloman/ ?)

Mr Reilly, une épave ??? Certainement pas, de toute façon après avoir lu cela, on peut se permettre d’en douter fortement.

Charlie Reilly, fut un héros. C’est au cours d’un acte de bravoure sans précédent que le pompier Reilly s’est vu défiguré à jamais. Et puis, sa situation s’est rapidement détériorée, rejeté de partout, sans emploi, il squatte l’appartement de son fils. Ce qui n’est pas au goût de la maîtresse de maison.



Agressé sauvagement pour quelques dollars, hospitalisé quelques heures seulement il éprouve désormais de violentes douleurs au niveau du crâne



Il s’aperçoit par hasard que lorsqu’il fait un vœu au moment où la douleur est insoutenable, ce vœu se réalise.
Son intuition lui dit que cet étrange phénomène pourrait bien se reproduire mais que la prochaine fois pourrait aussi bien être la dernière. Il décide donc de se préparer à son prochain souhait : retrouver tout simplement un visage décent. Mais hélas l’imprévu en décide autrement.
Une nouvelle crise survient, voilà enfin l’occasion… Mais au même moment un enfant est sur le point de chuter du haut d’un immeuble



Charlie transforme son vœu et supplie : « Je souhaite que l’enfant ne tombe pas ». Et aussitôt l’enfant imprudent se rétablit, il est sauvé. Par contre Charlie, a perdu peut être la dernière occasion de sortir de la peau d’un monstre.

Alors, une épave ce Charlie ???



Mon avis : Excellente conclusion et belle prestation de Jodloman qui se hisse en quelques pages seulement à un niveau remarquable. Le scénar plein d’humanité décrit bien le désarroi et les espoirs de ce malheureux Charlie. Une réussite sur toute la ligne.

Et pour terminer : Des comics comme cela on aimerait en chroniquer à chaque fois, c’est dire… Je recommande donc fortement la lecture de cet opus.
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