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  #496  
Vieux 10/04/2017, 21h06
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La Vault, c'est comme les sondages de la présidentielle, niveau chiffres, c'est pas fiable. Bref, je voulais fêter la 200ème critique avec le lancement du gros dossier ci dessous, mais je crois que j'en suis plus à 197 ou 198. bah.. Aprés DMZ, autre gros nom de chez Vertigo*:

100 Bullets #1 – 5 parus dans le TPB First shot, last call par Brian Azzarello & Eduardo Risso



Plot*: Le mystérieux et mutique agent Graves approche Dizzy Escobar dans l'enfer des quartiers latino gangréné par drogue et corruption. Le deal est simple, il lui donne une mallette avec une arme et 100 balles intracables pour venger le meurtre de son mari et de son fils. Peu aprés, la délicieuse, riche, puissante mais venimeuse Megan Dietrich réalise que Graves est toujours vivant et préviens ces collaborateurs

Bon plus de 10 ans de retard pour cette série bien connue qui a constitué un des piliers de la firme Vertigo dans les années 2000 et qui a pleinement mis en lumière le duo Azzarello/Risso.
Un polar sombre et noir situé dans un premier temps dans les bas fonds d'un quartier banlieue chicanos américain comme on peut l'imaginer hélas, sale, puant de corruption, de pauvreté et de mort mais où de braves gens restent droits et dignes envers et contre tout. Dit comme cela, ça fait cliché mais heureusement Azzarello nous le livre tout subtilement, sans en rajouter, et plante ainsi rapidement son décor. Après tout, cet «*univers*» est en général bien connu, utilisé dans d'autres titres, séries télés, films... donc Azzarello, intelligemment, non seulement ne réinvente pas ce cadre mais le limite à ce qu'il faut pour pouvoir à coté développer son histoire.
Celle-ci est béton et résonne forcement dans tous les lecteurs de par sa simplicité dramatique*: si vous aviez vécu un drame et qu'un jour, un homme vous donne une arme intracable ainsi que le responsable du drame avec que des preuves indiscutables, que ferions nous*? C'est ce que propose l'intriguant agent Graves aux petites gens victimes des terribles vicissitudes de la vie. C'est béton, d'une simplicité diabolique, ouvrant des perspectives d'histoires prometteuses.
Premier acte donc, Lizzie dont la famille a été assassinée il y a peu, une femme qui reste forte malgré la douleur et qui se révèlera d'une force morale hors du commun. Tout y est dans cette introduction efficace, le choix cornélien de tuer pour se venger, de passer cette ligne pour une personne «*normale*», l'aspect humain est bien sûr central dans cette première histoire qui mêle famille, meurtre et cartel de la drogue dans ce qui peut être considéré d'ores et déjà comme un classique du genre. Encore une fois, c'est subtil, pas de clichés, pas trop de persos, actions bien dosées, un petit bonheur*! Ajouté à tout cela déjà des questions importantes sur cet agent Graves et ses motivations et voilà une introduction plus que réussie.
Fin du TPB, deux autres histoires dans la lignée avec d'autres «*clients*» de Graves mais déjà la richesse et les possibilités d'histoires se présentent avec premièrement un «*client*» qui refuse de se venger et de passer cette ligne, et une autre qui le regrette. Là aussi, c'est diaboliquement efficace, brossant en un TPB de quoi faire saliver le lecteur qui ne peut imaginer tout le potentiel du truc*! A noter; tout au long, les dialogues là aussi percutant, efficaces, intéressants, absents lorsqu’ils ne sont pas nécessaires et intelligents lors des longs échanges, suffisamment rares pour le noter. Le top du top, dés la deuxième histoire, Azzarello nous fait comprendre que Graves ne sera pas qu'un fournisseur d'armes mais qu'une histoire autour de lui va se dérouler, ce qui ne fait qu'augmenter l’intérêt de récit si il en avait besoin.
Bref, vous avez du le lire un peu partout, je ne déroge pas à la règle, ce premier TPB de 100 bullets est de la pure bombe et en plus servi par un Eduardo Risso aux crayons tout aussi efficace, avec un découpage très intelligent, petites cases rapides, cases plus détaillées pour appuyer là où ça fait mal, sans fioritures qui met là aussi l'humain, les personnages, les émotions au cœur de la case, bien complémentaire, l'artiste qu'il faut*!
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Vieux 03/05/2017, 22h41
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On continue a suivre l'agent Graves...

100 Bullets #6 - 14 parus dans le TPB Split second chance par Brian Azzarello & Eduardo Risso



Plot*: L'agent Graves continue ses "bonnes oeuvres", recroisant Lono, un fou de la gachette qui a eu fait parti des mystérieux Minutemen avec lui, en guerre alors contre le Trust, un puissant conglomérat de richissimes et puissants intouchables. Mais Graves a encore son mot à dire malgré ce qu'il s'est passé à Philadelphie, et des Minutement a réveiller!

Le premier tome était une grosse introduction riche en promesses, autant le dire tout de suite, ce 2ème volume finit de nous scotcher au siège, ou au canapé, ou aux chiottes.. enfin là où vous lisez quoi*!
Après avoir balancé un concept aussi explosif, la difficulté ici était de l'assumer, de rebondir en terme d'intérêt pour ne pas que l'explosion se transforme en petit pétard mouillé qui fait pffffft. Exercice réussi haut la main par les auteurs qui ajoutent quantité d'informations électrisantes, dilués dans des histoires passionnantes. L'alternance est donc le maitre mot ici, alternance entre des histoires de vengeances plutôt «*classique*» (mallette, arme, méchant, mort) et des révélations sur cet agent Graves, pourquoi fait il ça, et surtout... comment*? Pas le temps de souffler donc, on commence par une histoire en 2 parties sur un joueur de dés, le moins bon du volume, un peu poussif, un peu lourd, personnages peu charismatiques pour le coup mais deux numéros, ça passe vite et la suite relève largement le niveau. Un premier épisode autour de l'agent Graves avec le dangereux Lono et ce M. Shepperd qui semble observer dans l'ombre. Et paf, on part dans une toute autre direction que le simple «*un arc / une mallette / un drame / un mort*». Azzarello rajoute un niveau de lecture, une histoire dans l'histoire et titille le lecteur là où ça fait du bien*: le pourquoi du comment. Cet épisode a sa «*suite*» en fin de volume avec un triptyque succulent qui se passe à Paris où nous retrouvons le personnage de Dizzy Cordova, la petite chicanos du premier volume qui a pris une toute autre dimension. Azza nous confirme en 2 coups qu'il a un plan, un grand plan, qu'il va nous torturer doucement à le sortir pièce par pièce et le pire c'est que l'on sait que l'on va adorer cela. Il parvient déjà à nous passionner en 2 volumes avec un parfait dosage de révélations, actions, histoires, le tout agrémentés de dialogues percutant et sans fioriture (mention spéciale aux dials en français justement, presque parfait pour une fois). Le tout donne une lecture à 100 à l'heure, passé les deux premiers numéros donc, et quasiment 9 numéros d'une traite*!

Entre ces épisodes qui font donc avancer le «*grand plan*», 2 histoires plus courtes, plus classiques pour le coup avec le combo valise/drame/mort autour d'un vendeur de glace qui apporte sa pierre à l'édifice en étant bien plus que cela, et surtout un petit bijou nomme «*Heartbreak sunnyside up*», petit one-shot dramatique, à la fois simple mais ignoble sur une mère, juste serveuse dans un dinner qui connaît aussi les vicissitudes de la vie, dont la fille est portée disparue. Dimension nouvelle cette fois ci, le titulaire de la valise n'est pas un jeune qui a la haine, mais juste une mère de famille, marquée, normale, sans passé violent, issu d'un foyer où il y a de l'amour. La conclusion n'en est que plus saisissante et violente, en opposition totale avec le personnage et son environnement. Clairement un épisode qui marque*! Celui-ci est très représentatif du travail d'Azzarello de travailler le plus possible en contact avec le terrain, avec la réalité, des gens «*normaux*» mais déjà borderline (déprimé ou issu milieu pauvre ou violent) qui font ce qu'ils peuvent pour rester dignes et lors d'une journée comme une autre se retrouve face à une situation extraordinaire.
Risso aux dessins est parfait pour dépeindre le coté sombre du comics, jouant sur les lumières et les ombres, vif et clair sur les scènes d'actions, détaillé sur les passages plus écrit et percutant sur les cases clefs. Ajouter à cela les couleurs pastels et délavées de Grant Goleash pour une ambiance très street, sans fantaisie enlevant le peu d'espoir qui pouvait rester au lecteur de lire un happy end.
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  #498  
Vieux 22/05/2017, 21h38
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Can't stop the vault

100 Bullets #15 - 19 parus dans le TPB Hang up on the hang low par Brian Azzarello & Eduardo Risso



Plot*: L'agent Graves continue son jeu autour du Trust et des Minutement, ces ex hommes de mains, envoyant le jeune et fougueux Loop tué son propre père alors que le très dangereux Lono décide à son tour d'entrer dans la danse.

Après 2 volumes exceptionnels, retour de la série de Azza et Risso avec son plot si excitant de proposer un choix cornélio-draconnien à de simples personnes en leur donnant une arme intracable.
Cette fois ci peu de digressions dans un ce volume, un petit pavé de 5# pour une seule et même histoire, celle d'un fils à qui l'agent Graves donne la mallette pour tuer son propre père toujours absent, mais qui finit par se retrouver avec lui. Cet aspect est le pivot central de l'arc qui permets de le sortir d'une lecture qui flirte avec l'ennui parfois il faut avouer. La faute (déjà!) a un peu trop de déjà-vu malgré le peu de numéros car on approche beaucoup du trop simpliste «*mallette/drame/mort*» dans un environnement qui rappelle le premier volume avec la petite Dizzy Cordova issu d'un milieu de la rue, difficile et où les tentations de passer de l'autre côté de la loi sont légions. Le potentiel du plot est tel qu'il est donc un petit peu décevant de voir à nouveau ce genre d'environnement, là où celui du dépressif qui s'en prends directement à un membre du trust, celui (entrevu) de la petit vieille ou celui de la mère de famille dont la fille a été abusée sont autant de promesses d'un potentiel quasi infini pour cette série. Azza ne cherche pas plus que cela a sortir du cliché avec le vieux patron de la pègre, sa garde du corps asiatique sortie de Sin City, une vengeance aveugle vue et revue...
Heureusement, 2-3 points viennent sauver la partie, la fameuse relation père-fils déjà, les deux se retrouvant après des années de séparation ou le premier ne s'est pas occupé du deuxième qui nourrit donc des sentiments mitigés entre la haine et .. la haine pour son paternel. Néanmoins Azza ne verse jamais dans le sentimentalisme guimauve et idiot, pas de grandes scènes de pleurs ou d'explosion d'amour mais quelque chose de bien plus fin et subtil. Au lecteur a presque lire entre les lignes pour voir la forme d'amour qu'il peut y avoir entre les deux, issus donc de milieu difficile et aussi maladroits et fiers l'un que l'autre pour se le dire en face. Plutôt inhabituellement intelligent donc (P.S. : je sors de Amazing spider-Man 2 au moment où j'écris ses lignes où la moitié du film Peter et Gwen se comporte comme si ils avaient 14 ans, j'ai vomi 5 fois dont 2 fois pendant le discours de remise des diplômes P.P.S : oh oué quand même, je l'avais rédigé y a un moment cette critique!).
2ème point qui sauve un peu la lecture, le rattachement de l'histoire via l'agent Graves à la «*mythologie*» 100 bullets. Plutôt habile ici aussi, le père a déjà croisé l'agent Graves, on retrouve Lono ainsi que les 2 jeunes blancs becs qui lui ont piqué son fric (et qui dérouillent pour le coup), et la phase de recrutement de Graves. Ce dernier n'a pas beaucoup de présence mais quelques scènes importantes, notamment son comportement de parfait petit salopard sur la fin, plombant un pauvre gars qui avait jusque là fait les bons choix pour s'en sortir. Une nouvelle dimension d'enfoiré pour l'agent Graves, supposée certes, mais qui nous pète à la gueule à fin d'arc un peu décevant quand même.
Risso aux dessins est aussi un argument de poids pour continuer à lire 100 bullets, ses filles sont sexy, ses ruelles sombres, sa violence percutante et ses faces à faces diaboliquement puissant*!
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  #499  
Vieux 22/05/2017, 22h01
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Jamais tenté 100 Bullets. C'est si bien que ça ?
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Vieux 22/05/2017, 23h13
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Grosso modo oui, à condition de s'y jeter dedans a fond, lire régulièrement, comme un long roman noir et violent. Il y a quelques longueurs, et le trait de Risso manque parfois d'originalité et d’hétérogénéité mais ça reste un bon gros moment de comics de genre!
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  #501  
Vieux 22/05/2017, 23h16
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Merci.
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  #502  
Vieux 29/06/2017, 21h03
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Fait trop chaud, c'est pour ça que je rame...

The Complete Suiciders par Lee Bermejo (& Alessandro Vitti et Gerardo Zaffino)



Plot : Après un cataclysme sans précédent, les survivants de Los Angeles se retrouvent dans un monde où violence, gangs, pauvreté mais aussi gloire éphémère et argent sale dominent leur vie. Au top se trouvent les Suiciders, des gladiateurs modernes dans des combats à mort.

Heureusement, je n'ai pas critiqué ce titre juste après l'avoir lu, je pense que le texte aurait été différent. A la fermeture de ce gros volume, qui comprends donc la mini préquel Kings of Hella et la série éponyme, j'étais plutôt circonspect par ce que je venais de lire. Avec le recul, c'est la communication autour du bouquin qui m'avait brouillé les sens. On y parle de mélange de Gladiator, de Mad Max, de post Apo, d'adrénaline pure, et on se concentre beaucoup sur ces Suiciders, des combattants jusqu'à la mort qui dans ce Los Angeles du futur, sont les nouveaux dieux de la société...
Ben en fait, je n'ai pas lu la même chose. J'entends que la comm' doit faire vendre et celle de Suiciders par ailleurs était tellement efficace que c'est quasiment à cause d'elle que j'ai fini par prendre ce volume. Mais l'expérience était plutôt désagréable dans un premier temps car je n'ai pas digéré la lecture comme j'aurai du*: en faisant abstraction de tout, sauf la sacrosainte et simple lecture.
Ainsi, il se trouve que ce post apo reste loin de Mad Max en terme de survie et de statut quo, que ces gladiateurs ne sont que le fond de l'histoire et l'adrénaline ne coule que rarement, même si très intensément, et qu'au final, ce sont des histoires d'hommes et de femmes qui se déroulent sous nos yeux. Pour le coup, niveau références, je serais plus sur Sin City, LA Confidential pour quelques pages, et quelques références punk dont je n'ai pas les noms. On y voit ainsi une sœur très liée à son frère et qu'elle voit partir dans un combat infantile contre une corporation bien trop puissante, un petit ami dans un premier temps insipide qui se découvre père, qui n'a rien mais qui donnerait tout pour sa famille à venir, un ex gladiateur qui a tout perdu et qui continue de se perdre dans ses tentatives risiblement dramatique de retrouver sa vie d'avant, une journaliste prête à tout pour un scoop, un pauvre gars lâché dans un monde de mort et de requins, un des requins en haut de la chaine alimentaire qui secrètement désire totalement autre chose...

Étrange expérience que de revoir sa copie du tout au tout en l'espace de quelques jours post lecture. Ainsi, les défauts que j'aurai noté dans un premier temps semble s'évaporer un à un. La première mini préquel n'en est ainsi quasiment pas un car trop peu de liens avec la série mère, l'ambiance violente et post apo est ratée, et pour cause, nous sommes plutôt dans un genre Noir / futur d'anticipation. Les émotions sont ainsi différentes, plus sur une violence morale, sur l'humain et les liens, avec même une jolie pointe d'espoir ici et là, alors qu'encore une fois, la promo avait l'air de promettre de la violence physique, de la douleur et du sang. Au final, l'aspect «*Gladiateurs*» est avant tout un symbole d'une espèce de décadence de cette nouvelle Los Angeles, arrogante et pourtant bestiale, peuplée d'hommes en jolis costumes mais aux valeurs sales et de gens d'en bas, résignés mais courageux.
Bref, Suiciders, je pense que c'est donc plus une galerie de personnages dans un monde compliqué et dur, reflet à peine voilé du notre dans quelques temps si égoïsme, intolérance et bêtise persistent, qu'un vrai récit de violence graphique, sombre et sans espoir.
Et donc au delà de cela, la différence est notable, hélas, entre préquel et série principale. Alessandro Vitti et Gerardo Zaffino sont efficaces dans ce prequel (surtout Vitti vu par ailleurs sur la décevante fin de Red Lanterns chez DC), dépeignant un gang de rue où la seule loi est celle du plus fort, où seule le plus violent se fait entendre, mais ils ne sont pas à la hauteur d'un Lee Bermejo magistral sur la série principale. Plus dans un style hyper réaliste et glaçant, nous rejoignons donc l'autre LA, celle des riches et des puissants avec des ambiances qui alternent tout en conservant son homogénéité graphique, Rocky (le premier, le meilleur), LA Confidential, polars, Noirs, mais aussi ces films des années 80 où les hommes ne savent s'exprimer que dans une violence urbaine, comme un cercle vicieux où ils sont piégés. Violent certes mais aussi aiguisé comme une lame, l'histoire en parallèle de ce gentil géant et du roi du ring brille par ses planches qui portent une émotion certaine.

En terme d'histoire, c'est globalement plus mitigé je dois avouer. Le préquel souffle le chaud et le froid. D'une part, une magnifique une montée en puissance vers un chaos qui, nous le sentons car c'est dramatiquement inéluctable, engloutira ce gang de jeunes désœuvrées dont la petite Trix et son enfant à naître. Saluons aussi l'ancien gladiateur McCarthy dont la fin de carrière miteuse pousse à d'enfoncer dans une spirale de mauvais choix pour retrouver son fils. De bons moments, forts en émotions, sans effusions barbantes ou de trop dits, hélas noyé au milieu d'un plot qui a du mal à avancer, ronronnant ici ou là dans ce monde, certes difficile, mais où la vie semble être possible. Difficile donc de se sentir empathique envers les personnages principaux, dont les mauvais choix et la vie semble parfois plus être dû à une «*simple*» folie furieuse interne, plus que poussé par un environnement où la survie est primordiale. Là encore, l'opposition entre le cadre vendu et le cadre que l'on voit et devine rends l'immersion difficile.

Le récit principal est au dessus, opposition totale entre deux personnages les plus loin l'un de l'autre dans l'échelle sociale. Donc c'est vraiment la vie dans ce LA du futur qui se dépeint devant nous via leurs regards. Pas d'ultraviolence, pas de gangs à crêtes mangeurs d'hommes, juste un environnement plus hard et impitoyable que le notre, un futur pas si impossible que cela. Là est sans doute la vraie dureté du comics, les hommes et femmes qui le peuplent ne sont pas des sauvages extérieurement parlant, mais doivent s'assoir sur un paquet de valeurs morales pour vivre correctement. Sinon, c'est le bas de la fosse. Difficile de tirer un personnage correct dés que l'on a dépassé un certain niveau hiérarchique. Égoïsme, ego, pouvoir, sexe, argent, tous les travers de notre société sont parfaitement exacerbés ici. Quelques longueurs, l'impression parfois d'être sans fil directeur, et petit à petit, les pièces se mettent en place, les choses s'éclairent et sans révéler quoi que ce soit, la fin arrive, abrupte certes mais puissante, un contre pied intéressant arrivant au moment où la révélation du comics apparaît. Une fin donc à la hauteur, pas toujours le cas donc important à notifier, émotionnellement parlant surtout, ce qui est la force, présente sans être extraordinaire, du comics*: des hommes et des femmes dans un environnement néfaste mais qui essaie encore et toujours de faire ce qu'il faut, même si les mauvais choix se payent cash et définitivement.
Une lecture... perturbante donc, pas ce que j'attendais, trouvant du positif là où je ne l'attendait pas, et pas de suite... une lecture à digérer, pas la meilleure de ma vie mais au final loin d'être la moins intéressante.
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Vieux 11/07/2017, 22h12
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Ah oui, j'en étais là...

100 Bullets #20 - 30 parus dans le gros TPB A foregone tomorrow par Brian Azzarello & Eduardo Risso



Plot*: Alors que l'agent Graves donne une mallette à un certain Jack et que l'homme de main du Trust, puissant ennemi de Graves, se rapproche, accompagner de Dizzy, de Willie, simple (?) tenancier d'une station essence à la frontière mexicaine, ce même Trust se rassemble pour évoquer le cas Graves au même moment où un des représentant des 13 familles surpuissantes qui forment le Trust est retrouvé assassiné!

Après un tome 3 en demi teinte versant dans le déjà déjà vu, Azza envoit direct du pâté dans ta face avec ce 4*! Yeah, ça c'est de la critique*!
Avec ce volume, 100 bullets prends enfin une épaisseur et une dimension que l'on sentait sans pouvoir la toucher. Ça y est les cocos, on rentre dans le vif, on en apprends un max sur les bad guys de la série, sur Graves, le positionnement de chacun des acteurs dans ce qui ressemble de plus en plus à un jeu d'échec à taille humaine où le perdant est buté, son cadavre laissé à sécher dans une ruelle sale*! Une bonne grosse galerie de nouveaux personnages viennent enrichir l'univers, de la bonne trogne de salopard et il nous tarde déjà que le bain de sang commence. Les auteurs construisent leur petit monde avec des méchants et des pourritures, un riche échiquier à la Guy Ritchie mais réalisé par Rodriguez et Tarantino. Excellent travail sur les personnages qui prennent peu à peu de l'épaisseur tout en restant systématiquement borderline, mention plus à Megan Dietrich, la bombe sexuelle aux cheveux courts magnifié par Risso qui mériterait quelques décharges de poudre (de poudre j'ai dit!)*! Là réside peut être un mini point faible, pas toujours facile de s'y retrouver entre cette flopée de nouveau et les anciens qui ré-apparaissent parfois 10 numéros après leur introduction. Difficile d'éviter le stéréotype, le personnage doublon car Azza et Risso ne sortent pas de leur cadre de travail du fumier sans foi ni loi et un travail encore plus en profondeur pour la suite serait un réel plus pour parvenir à repérer efficacement qui est qui et qui est avec qui dans ce petit monde.
Ca sent la poudre donc mais pas tout de suite, Azza et Risso nous régale au milieu des révélations pour garnir le tout avec des histoires classiques d'attachés case remis à des anonymes. Tout comme le volume 3, rien de bien extraordinaire hélas, du presque déjà vu, ou, du moins, du moins excitant que prévu avec encore des pauvres mecs à la limite de la légalité. Avec un tel potentiel... les auteurs doivent pouvoir faire plus succulent*!!
Mais bon, on ne boude pas notre plaisir devant tant d'informations croustillantes et devant le schéma qui se dessine sous nos yeux. De plus en plus il apparaît clair qu'Azza et Risso ont leurs idées, placent des personnages qui reviennent régulièrement, même pour un simple caméo, et que tout ce petit microcosme va bien finir par exploser. Il faut donc être bien attentif (petit défaut donc comme évoquer plus haut) et gaffe que les auteurs ne nous abreuvent pas de trop de matière. Les mini histoires sont à ce sujet de petits moments d'oxygène, de même que ce one shot savoureux où un autre ancien personnage se «*lâche*» verbalement un peu trop devant une prostituée qui est sans doute plus que ce qu'elle semble être (vous ne m'aurez pas M. Azzarello), le tout à Paris et pour une fois, dans un français correct*! Merci*!
La clef du volume donc, révélations, informations, aperçu du grand schéma, le tout habilement coupé par des mini histoires sympas sans plus et ce fameux one shot très malin en forme de rappel pour les lecteurs à la mémoire courte. Un volume obligatoire donc qui relance totalement la série après un 3 un peu mou en réussissant le tour de force d'en révéler beaucoup tout en donnant envie de lire la suite. Graves semble seul dans sa quête contre le Trust, à moins que les anciens Minutemen le rejoignent. Ces derniers sont une vache de bonne idée, une bombe à retardement pour les épisodes à suivre alors que d'ores et déjà, la guerre est déclarée entre Graves et le Trust, et il se finira dans le sang*!
Risso toujours aussi merveilleux, dessinant avec vice les vilains têtes de tous ces personnages plus mauvais les uns que les autres, rendant les femmes aussi désirables que mortelles. Un style qui pourtant pourrait sembler répétitif, usant et abusant des mêmes cadres, mêmes effets, mais qui curieusement marche toujours autant.
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  #504  
Vieux 21/09/2017, 08h56
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C'est la rentrée

Everafter #1 - 6 parus dans le TPB The Pandora protocol par Lilah Sturges, Dave Justus, Travis Moore, Steve Rolston




Plot : Après que la magie se soit répandue dans le monde des communs, une opération menée par le vétéran fable Featherstone a pour but de contrôler et de combattre les dérives de cette dernière, que cela soit une invasion de morts vivants, une gamine ou même la magie des communs qui prends vie.


Difficile de passer aprés une série aussi populaire, après deux auteurs prolifiques qui l'ont fait vivre sur pas loin de 30 volumes. Prendre la suite de Fables, tel était la tâche pô facile de Dave Justus & Lilah Sturges (ex Matthew Sturges pour la petite histoire) accompagnés des sieurs Travis Moore, Steve Rolston et Ande Parks aux crayons. Comment faire pour enchainer*? Et bien proposer du neuf avec du vieux et ça marche pas mal*!
Le Monde post Fables c'est la magie qui s'est déversée sur la planète des normaux, ouvrant des portails vers d'autres espaces, créant de nouveaux Fables et changeant à jamais la face de l'Humanité. Aussi, un Fables vétéran monte une organisation cautionnée par le Pentagone pour agir en toute discrétion contre les abus de la magie, les exactions des Fables rénégats et tenter de garder la situation sous contrôle. Voilà pour le neuf, un cadre black ops plutôt tendu et violent où les ennemis sont des enfants de 12 ans surpuissants ou la mythologie humaine devenant d'un coup d'un seul réellement source de pouvoir. Le pauvre récif contre la marée est lui constitué du vieux, avec des visages connus mais secondaires, ce qui permet à la série de ne pas rester dans l'ombre trop grande de son aînée. Bo Beep, Peter Piper, Hansel et Connor, l'un des fils foufou de Blanche et Bigby, qui passent dire coucou, sont ainsi les protagonites principaux d'une série d'enquêtes/missions qui s'enchainent plutôt bien, s’entremêlent tout aussi bien et forme ainsi le socle qui fait le lien avec la série sœur.
Très vite néanmoins, Everafter prends son envol, se créant au bout de quelques pages un univers à soi, plus percutant, plus réaliste (paradoxalement, ça parle plus briefing, hiérarchie et administration que dragons, magie et épée vorpal), le tout sur un rythme effréné de la première à la dernière page. La faute donc a plusieurs fils rouges qui s'additionnent ainsi qu'à des sub plots disséminés habilement ici et là et qui viennent combler les rares pauses. L'écriture à quatres mains ne se voient pas et le tout donne l'impression d'une homogénéité appréciable, notamment par des dialogues souvent efficaces et utiles aux ambiances du récit. Le ton est étrangement addictif aussi, un réalisme parfois d'une violence et d'un drame certain, ponctué par des phases légères et même drôles qui allègent le récit. Et pourtant, la page d'après, la situation redevient inquiétante et sombre.
Une bien bonne surprise donc que ce titre qui aurait pu sentir la franchise bâclée grace à une écriture intelligente, surfant sur l'ancien sans trop y verser et immergeant vite le lecteur dans la vie de ces personnages, nombreux sans trop, ainsi que de leurs missions, nombreuses sans trop. Et même si pour l'instant, l'attachement aux personnages n'est pas aussi puissant que dans Fables, gros point fort de l'ex-série, celle ci reste un divertissement fort honnète. A noter une page de fin habile là aussi qui en 8 cases nous fait à la fois le bilan du TPB et ouvre vers la suite, ce qui semble dire que Everafter en a sous la semelle et du coup, on va suivre cette série de près.
Autre satisfaction, les dessins de Travis Moore, bien plus réaliste qu'un Buckingham, et qui, sans génie, apporte un réel soutien à la densité du récit. Le volume se termine par un petit one shot de Rolston avec Ande Parks à l'encrage qui, dans le même style que la série maman, apporte du background à l'univers avec une histoire finie, fraîche et fun. Petit plaisir de lecture final donc, qui permet aussi au dessineux de faire une pause et au lecteur de découvrir ce nouveau monde, c'est gagnant gagnant*!
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J'avais lu le #1 à l'époque et j'avais trouvé cela assez bof.
Puis j'avais tenté celui par Buckingham car vendu en lien direct avec Fables, rien compris...
Je rate quelque chose alors?
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Vieux 21/09/2017, 10h32
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Ben c'est surtout que je m'attendais à pire ! Et qu'au final l'exercice de "suite" est plutôt bien fait. De mémoire (je l'ai lu il y a une paire de mois), c'est aussi l'enchainement des histoires et la densité qui m'avait séduit. Y a de la matière, du coup, sans que cela soit le comics de l'année (voir du mois), j'ai eu un bon moment de lecture, ce auquel je ne m'attendais pas forcément. Peut être effectivement que la seule lecture du #1 a pu ne pas suffire. Après, de là à dire que tu "rates quelque chose", pt'te pas non plus
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Vieux 21/09/2017, 10h37
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Ok.
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Vieux 04/01/2018, 08h21
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Bannanée de la vault, elle a pris comme résolution de poster plus souvent mais comme chaque année, elle ne le fera pas!

Hinterkind #7 - 12 parus dans le TPB Written in blood par Ian Edington & Francesco Trifolgi




Plot : Le groupe de la jeune Prosper est séparé au milieu de nulle part alors que chez les Sidhes, l'espèce dominante, leur expansion semble poser problèmes aux autres races et des traités de paix sont en route alors que la mystérieuse Nation Vampire avance ces troupes.

Souvenez vous (ou pas hein...) janvier 2015 je critiquais le 1er volume d'Hinterkind, presque trois ans ont passé*; la Vault est tenace est a repris la lecture.
Petit rappel sur la critique précédente (vu que je viens de la relire ^^)*: Hinterkind, post apo prometteur avec des races du folklore humain qui réapparaissent après un désastre écologique pour reprendre la Terre à une humanité réduite et isolée. Si le premier volume mettant en avant un potentiel réel, le déroulement était un poil trop classique avec la découverte de ce monde par une jeune humaine intrépide dans un «*voyage initiatique*» que l'on a trop vu.
Mais ceci n'était que l'intro car dans ce 2ème volume Edington embrasse totalement les promesses de son univers pour le porter à un niveau au dessus. Disons le sans détour pour donner une image rapide et facile*: Games of Thrones n'est pas loin. Heureusement, ce n'est absolument pas un plagiat ou un copié collé heureusement, mais ces races nouvellement puissantes qui se disputent les USA entre alliances, trahison, vendetta personnelle et ambition démesurée rappelle dans les grandes lignes le chaos de Westeros. Voilà pour le cadre. Le sujet en lui même ne compte pas de Lannister ou autres Stark mais des clans d'elfes, orcs, gobelins, centaures et Nation Vampire qui ont ré-emmergés il y a peu, consolidant leur pouvoir alors que leurs frontières se rapprochent dangereusement entre elles. Au milieu du chaos inéluctable, nous retrouvons les personnages du premier volume, bien moins proactif que balloté d'un camp à l’autre, ce qui permets un habile brossage des différentes forces en présence tout en douceur. Apparaissent ainsi bon nombre de personnages, d’événements, de lieux qui se superposent, repartent et reviennent ce qui donne une impression de foisonnement, de richesses, de background solides qui apportent un vrai plus à la lecture. D'autant plus que l'auteur distille tout cela avec habileté, parcimonie et parfaitement dispatché dans son récit. Tel nouveau perso va donc faire écho à telle discussion vu quelques pages avant qui va avoir un lien avec telle événement quelques pages après... système pas toujours évident, surtout en comics mensuel, mais qui apporte énormément au plaisir de la lecture de se laisser immerger dans un nouveau monde aussi grand. C'est aussi le revers de la médaille, ce nouveau monde est peuplé de tant de personnages intéressants qu'ils mériteraient plus de pages, à l'image du clan centaure dont le chef et son second ont des points de vues très différents ou ces gobelins qui n'ont pas encore fait leur apparition officielle. Et cette nouvelle nation vampire qui semble venir d'Europe en conquête ajoute un grain de sel et un fil rouge, comme une ombre supplémentaire à venir, une vrai bonne idée là aussi pour nous faire découvrir ce monde tout en l'enrichissant.
Francesco Trifolgi aux crayons a un style plus peintures que comics, plus vers l'école italienne of course. Il s'en suit de beaux tableaux de paysages retournés à la nature, ou de grandes cités majestueuses, l'immensité de cet univers est ainsi bien valorisé entre ancien monde et nouveau, plus franco-belge donc que comics avec ces décors parfois secondaires ou bâclés. Si les détails sont parfois perfectible, le style marie bien les choses connues et humaines avec le nouveau et le folklore, globalement très agréable à l'oeil.
Donc ce Hinterkind prends une tournure très intéressante, passionnante même. Hélas, comme l'a dit le copain Arrowsmith, la série n'a pas trouvé son public et le 3eme tome est déjà le dernier. A voir comment les compères vont donc finir leur œuvre, quoi qu'il arrive, cela sera trop tôt*!

D'ailleurs...

Hinterkind #13 - 18 parus dans le TPB The hot zone par Ian Edington & Francesco Trifolgi



Plot : La guerre a éclaté entre Sidhes et Skinlings et Prosper parvient à retrouver les siens au milieu du chaos pour être envoyés par la reine des Sidhes dans une mission suicide qui pourrait empêcher le pire : trouver un dragon.


Et hélas la prédiction s'est bien réalisée. Suite à des ventes en dessous du seuil attendues, les compères Edginton et Trifolgi doivent arrêter l'aventure Hinterkind trop tôt, bien trop tôt. Néanmoins, ils continuent, fièrement, de nous dévoiler les nouvelles trahisons, drames et guerres qui regorgent dans ce post apo à tendance héroïc fantasy.
Une reine qui ne veut pas mourir, un trône affaibli, des alliées gobelins qui ne tiennent pas leurs promesses, des révélations sur le passé de ce monde, sur les humains qui ont survécu et enfin.. un dragon... sont au programme de cet ultime volet qui a le mérite de terminer l'aventure en ménageant notre frustration. Car oui, ce monde est vaste, ces personnages nombreux et le potentiel était là. Savant mélange donc du Seigneur des Anneaux, GoT mixés avec les mythes et légendes et le tout envoyé dans un contexte post apocalyptique original, Hinterkind a de quoi séduire et parvient au milieu de toutes ces voix à trouver la sienne. Ce tome est dans la lignée du précédent, en y ajoutant des révélations assez savoureuses, développant les personnages et terminant les plots à court terme. L'intérêt monte même d'un cran, mettant l'accent sur les puissants en place et finissant par une bataille épique avec quelques morts importantes. Hélas, les auteurs manquent donc d'espace et de temps, ils relarguent tout le reste le temps de quelques pages, des visions du futur de ce monde ci, procédé habile certes mais qui suffit à peine à contenir notre frustration de ne pas en voir plus.
Trifolgi continue son bon travail, un style donc plus européen, quelques belles cases, une bataille et une fin sur plusieurs tableaux claires et un découpage agréable à l'oeil pour une lecture qui l'est tout autant.. mais que c'est dommage*!
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Vieux 04/01/2018, 09h30
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Effectivement, un beau dommage que cette série ait été coupée dans son élan.
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Vieux 09/01/2018, 12h32
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Ah oui, j'avais pas fini...

100 Bullets #31 - 36 parus dans le TPB The counterfifth detective par Brian Azzarello & Eduardo Risso





Plot*: Milo Garrett est un détective privé sale et violent, alcoolique et agressif, qui se retrouve mêlé à une affaire de trafic de tableau de maître. Il a subit un accident et Graves lui donne la mallette et le commanditaire mais ce dernier est retrouvé mort. Remontant la piste qui passe par un certain tableau, il semble se souvenir d'une vie avant celle-ci.

Suite du formidable « A foregone tomorrow » où Azza et Risso apportait la première pierre à leur édifice, ce « The counterfifth detective » a la lourde charge d’enchaîner et de continuer de porter la série. Entre donc Milo Garrett, détective privé violent, sale, alcoolique et agressif victime d'un accident et qui reçoit la visite de l'agent Graves. Récit plus intimiste donc, centré sur un seul personnage mais que Azza enrichit avec parcimonie ça et là de têtes connues, Graves, Lono et Dietrich notamment. Moins de densité donc autour du plot principal mais ceci n'implique pas une histoire simpliste. Deux mots ici pour caractériser cet arc : Sin et City ! Ça fleure (bon) le comics de Frank Miller avec un Garrett aux relents de Marv (bandages, comportement asocial, tendance à se parler tout seul et trous de mémoires inclus) se trouvant malgré lui dans une histoire compliquée le dépassant allègrement, croisant dans des endroits glauques genre strip club, femmes fatales, ripoux, canailles et autres allumés de la gâchette. Mais, c'est plus un hommage qu'un vrai pompage en règle du chef d’œuvre de Miller. Après tout, le ton convient tout à fait au style du comics et si ce style se voit, visuellement, l'empreinte de Risso suffit quand même à apporter à l'arc son identité 100 bullets. L'inspiration est donc plus subtile, un écho à une histoire dure au dénouement forcément dramatique. Pour le reste les grands classiques sont là, les flashbacks qui s'expliquent peu à peu, les trahisons entre alliés, le pognon qui change de main, les retournement de situations compliqués entre personnages peu recommandables, jusqu'au face à face mortel et final... toute la panoplie du Noir sous nos yeux mais avec les crayons de Risso et intégré à la mythologie 100 bullets, c'est foutrement efficace.

Le hold up est quasi parfait. Autant une paire de TPB avant, Azza la jouait trop classique, trop déjà vu, autant il signe ici le parfait contre exemple prenant le meilleur du monde qu'il a crée pour en faire une histoire classique, toujours, mais agrémentée de ce qu'il faut pour qu'elle marque. Ces petits détails qui font décoller l'intérêt d'un récit et qui sont difficiles à nommer. Une parfaite intégration dans le reste de l'oeuvre, un personnage de mauvais garçon foncièrement charismatique et pourri, une brochette de personnages hauts en couleurs qui effleurent néanmoins le cliché, et peut être tout simplement une bonne réalisation, un fil conducteur, une enquête autour d'un tableau sur laquelle se greffe Graves et sa mallette, des souvenirs refoulés, des scènes d'action, de picole, de sexe et de face à face percutant. Un bon chtit polar jusqu'à la fin qui ne pouvait être autre, sous peine de décevoir les promesses accumulées au cours de la lecture.

Pour le coup, Risso est dans son élément, jouant avec les ombres et les noirs comme jamais, mettant en valeur la violence et le manque total d'espoir dans la vie de Milo Garrett.
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