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J'ai ressorti le #0 et les #1 à #3 du coup pour me faire déjà une relecture et rester dans le ton et l'histoire que j'ai bien en tête.
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Une histoire du Québec racontée par Jacques Lacoursière
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Je ne connais pas sa vie et je veux en savoir un peu plus sur Bruce... Merci
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King, Springsteen, Guardiola, Brubaker et tous les autres |
#2419
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Oui je conseille. C'est bien documenté.
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#2420
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Je me suis bravement lancé dans Rapporteur de Guerre de Patrick Chauvel. Je dis bravement parce que ce témoignage des zones de guerres de la seconde moitié du 20ème siècle vous prend vraiment au tripes. Au bout de 20 pages on se demande comment l'auteur a bien pu survivre à une bonne dizaine de situations. On reçoit en pleine face cette violence loin du filtre télévisé, et de la distance confortable de nos chaumières. Un témoignage qui tombe bien dans ces temps d'aveuglement de la situation en Syrie. C'est un livre tellement dur que j'en suis à ma seconde pause (et pourtant il fait moins de 300 pages). Du coup histoire de VRAIMENT me changer les idées, j'ai recommencé le premier tome de l’Épée de vérité, que j'avais abandonné l'année dernière au bout de 100 pages tellement l'intrigue était convenue, le style déplaisant, et la construction bancale. La seconde lecture passe (un peu) mieux, mais je ne comprends pas l'engouement pour cette série. Le soucis c'est que dans une confiance aveugle, j'avais acheté au fur et à mesure les 7 premiers tomes à France Loisirs sans en connaitre la qualité... Du coup je me sens un peu obligé de me forcer au moins à finir le premier tome. Et dire que j'avais préféré acheter ça à L'Assassin Royal... Je m'en mords les doigts. Dans la liste des choses agaçantes de cette lecture, on peut citer pêle-mêle la propension de l'auteur à mettre des points d'exclamation dans des passages descriptifs, cassant totalement la distanciation du narrateur, le fait qu'on voit venir les révélations à des kilomètres, qu'il ne crée pas l'intrigue mais qu'il la force (par exemple, au lieu de créer un personnage mystérieux en suggérant les choses, il va nous dire dès le début "il avait un secret"), une histoire d'amour assez neuneu, et des comportements complétements improbables (trois personnes réunis pour sauver le monde, et elles se cachent toutes des choses qui pourraient grandement accélérer l'atteinte de l'objectif...). Cela dit ça se laisse lire, et malgré le coté manichéen on est curieux de connaitre l'évolution, et surtout comment ça va tenir sur 14 volumes... |
#2421
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Je ne suis pas allé plus loin que le premier tome de l'épée de vérité pour les raisons que tu exposes. Et puis 14 tomes c'était trop.
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Ah, le rapporteur de guerre... Je l'ai lu d'une traite. Ce passage durant le vietnam m'avait vraiment pris aux tripes, et j'avais l'impression que c'était le souvenir le plus douloureux de Chauvel...
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Mais les passages au Vietnam sont hallucinant également. |
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Souvenirs de Pologne de Witold Gombrowicz J'ai terminé il y a quelques jours ce petit volume, qu'on m'avait conseillé pour son accessibilité en comparaison de l’œuvre littéraire de Gombrowicz. J'ai été surpris par l'aisance de cette lecture, qui a été une excellente introduction au monde littéraire de l'entre deux guerre, période charnière pour le milieu artistique de la Pologne, avec des auteurs comme Witkacy ou Schultz. C'est sans doute sa publication la moins connue, mais même sans rien avoir lu de son Journal, cela reste très complet. On cerne très bien la mégalomanie du bonhomme et son opinion qu'on pourrait faussement qualifier d'anti-nationaliste qui lui coûte fréquemment d'être mentionné pour être retiré des programmes scolaires (et au vu des résultats des élections de ce week-end, ça va sans aucun doute revenir sur le tapis). Une lecture que je conseille vraiment si vous êtes polonophile ou que vous vous intéressez à cet auteur considéré comme un des plus grands du siècle dernier. |
#2425
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Bon eh bien je l'ai enfin terminé après de long mois. Dur. Très dur. Il faut avouer que l'auteur a quelques bonnes idées, qui arrivent à environ 480 pages du début. Mais Terry Goodkind donne toujours l'impression de ne pas savoir où il veut aller (ce qui est transparent du fait que les personnages eux-même n'ont aucune idée de ce qu'ils font). On a une construction qui semble improvisée, où les personnages vont d'un point A à un point B pour y apprendre qu'ils doivent aller à un point C etc. Et tout se résous (?) finalement par un Deus ex machina complétement pourri, et après ça il reste 150 pages, on sent que l'auteur va broder, ce qu'il ne manque pas de faire en inventant des nouveaux obstacles sortis de nul part, saupoudré d'une fascination dérangeante pour les pratiques sado-masochistes. Je n'y croyait pas quand on m'avait prévenu, mais c'est réellement dingue. Et ça dure 80 longues pages. On ne reparlera pas de tous les archétypes du genre qui y passe (le coup du vieux sage qui élève le héros, le vieux sage s'avérant être le plus puissant des sorciers, et le héros le plus puissant des héros, et ils rencontrent tous les deux la plus puissantes des magicienne. C'est fou le hasard.). Et en parlant d'archétype les révélations finales qui s'accumulent dans les deux derniers chapitres(pour celle que l'on avait pas comprises dans les 20 première pages) frôlent le grotesque. Par pure curiosité, j'ai scrollé la saison 1 de l'adaptation en série juste pour me faire une idée, et on sent qu'ils ont essayé de rendre certaines choses plus cohérentes, et c'est louable, mais ils ont aussi fait des choix qui enlèvent certains des éléments les plus intéresssants du bouquin (et il y en a peu). Pour ce que j'en ai vu, ils ont globalement gardé le pitch du bouquin, qu'ils ont adapté dans le pilote, et ils ont rempli le reste avec des épisodes stand alone qui n'ont rien à voir avec le bouquin histoire de combler. Tout en incluant des personnages, dans des histoires complétement différentes du bouquin. J'ai malheureusement acheté les 6 premiers bouquins à l'époque sans avoir lu le premier. Je me dis que les autres bouquins peuvent être mieux, tant on a le sentiment que Terry Goodkind apprends à écrire tout au long du premier tome, et les fulgurances d’intérêt se multiplie vers la fin, mais je n'irai pas jusqu'à dévorer la suite comme je l'ai fait pour l'Assassin Royal de Robin Hobb. Et je me rends encore mieux compte de la médiocrité de ce livre quand je vois la qualité du prochain que j'ai entamé (critique à venir dans le topic SF ). |
#2426
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Petite pause dans Baltimore, passionnant mais dense. Je me suis donc lu La petite amie imaginairede John Irving qui raconte ..... les mémoires de cette immense auteur à travers sa passion pour l'enseignement, l'écriture, la littérature et très surprenant la lutte.
Cela doit être mon troisième ou quatrième roman de Irving et j'apprécie toujours autant son écriture. 2016 sera une année John Irving pour ma part (avec bien, sur être une année Frank Miller) |
#2427
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Les Fugueurs de Glasgow de Peter May
Un Peter May mineur mais qui fait passer le temps. L'auteur ne force pas sa narration et c'est dommage car il y a avait de l'idée et de quoi faire dans la description de la vie d'un bande d'ados Ecossais dans les années 60 qui vont découvrir Londres, ses charmes, ses pièges (drogues, misère déjà), sa musique (on y croise Lennon ou encore Bob Dylan). On sent que l'auteur s'est documenté mais il n'appuis pas là où cela fait mal et les descriptions où il est d'habitude si brillant sont sommaire (il y avait mieux à faire sur Leeds et Glasgow). Néanmoins on passe un bon moment surtout pour le jeune adulte obligé de grandir trop vite qui devront faire face à leurs choix pour le reste de leur vie. L'enquête en elle même est secondaire. |
#2428
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Le Livre de Perle de Timothée de Fombelle
Un roman pour adolescent. Facile me direz vous mais c'est mal connaitre Timothée de Fombelle, un auteur très intéressant qui ne cède jamais à la facilité. son nouvel opus est une réussite que je place juste avant Vango mais devant Tobie Lolness. Guerre mondiale, fée, roi, prince, amitié, guimauve, pirate et contrebande, Le livre de Perle c'est une superbe aventure, parfois dure, souvent réaliste mais qui prolonge le rêve. A lire assurément. |
#2429
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La ballade de l'impossible de Haruki Murakami est bien le grand roman que j'attendais de cet auteur et je remercie Zen Arcade de m'avoir aiguillé dessus.
J'aime le Murakami poète, contemplateur et témoin de son pays et ses habitants nous offrant de magnifique cartes postales et tranches de vie. Ici c'est les réminiscences de la fin de l'adolescence que nous raconte l'auteur dans un peu plus de 400 pages très mélancoliques et surtout empreintes d'un érotisme permanent et sensuel. Sa culture musicale fait le reste et on se plait à passer sur sa platine le Rubber Soul des Beatles entre deux morceaux de Bachs. Un superbe roman, une très belle histoire, une fin magnifique. |
#2430
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Ça donne envie meme si je crains ne pas être complètement la cible...
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