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Cowboy Angels, donc, est signé Päul Mac Auley. J'ai retrouvé ce dernier avec plaisir, dans un registre assez différent de celui que je lui connaissais (la hard science) mais avec une verve renouvelée, et ce tout au long des 600 pages qui composent ce roman. Dernière modification par Gassian ; 03/09/2013 à 22h51. |
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Ses pitchs sont toujours trés intrigants, mais c'est la réalisation et surtout le rythme qui pèchent un peu chez lui. Qu'est ce que tu as pensé de son Invasion Martienne, pour avoir un point de comparaison? (parce que "verve" n'est vraiment pas le premier mot qui me vient à l'esprit quand je pense à cet auteur ^ ^ )
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Depuis, je l'avais un peu laissé de côté, malgré 2-3 tentatives (Sable Rouge, notamment), vite avortées. je ne pourrais donc pas comparer Cowboy Angels avec ses autres romans de la veine thriller, juste dire que moi qui ai habituellement du mal avec les longs romans, je n'ai pas ressenti la moindre lassitude tout au long de ces 600 pages. Il y a bien quelques longueurs, 2-3 rebondissements un peu redondants mais ça reste prenant de bout en bout. Du coup, je vais peut-être me laisser tenter par Glyphes et/ou Diables Blancs (Invasion martienne n'est pas terrible, si je comprends bien). Tu les as lus ? Tiens, sinon, je viens de voir qu'il y a un paquet de ses romans inédits en français, notamment ceux de sa tétralogie The quiet War ... |
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Je n'ai lu qu'Invasion Martienne parce que j'ai été extrêmement déçu alors que le pitch m'avait l'air passionnant, et ça m'a oté l'envie de m'y refrotter. ^ ^
En fait, il me fait penser trés fort à Benford: des concepts passionnants, on veut savoir où ça va, mais des personnages fades, une narration sous tranxene, et des péripéties sans interet partant dans tous les sens dans le seul but de repousser les revelations que l'on nous promettait dès les premières pages. Mais si tu dis que 400 milliards d'étoiles et Cowboy Angels tiennent leurs promesses je vais peut etre lui accorder une seconde chance... |
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Sinon, lu "Voyage" de Stephen Baxter, sur la recommandation expresse d'un eminent Buzzuki. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est de l'histoire alternative sur le premier voyage vers Mars, et en meme temps une reflexion scientifique et politique sur pourquoi on n'y est pas encore. Touffu a lire avec les flashbacks et les longues dissertations scientifiques, mais passionnant. Merci Doop
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When I'm good, I'm good. When I'm bad, I'm better. Dernière modification par mr nix ; 04/09/2013 à 17h21. |
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The Resurrected Man de Sean Williams
Le détective privé Jonah McEwen est recherché pour meurtre. uelqu'un tue des femmes qui ressemblent à Marylin Blaylock, son ancienne collègue et amante, et la dernière découverte macabre a lieu juste sur le pas de sa porte. Il est le suspect idéal. Le problème ? Jonah est dans le coma depuis trois ans — un coma dans lequel il ne se souvient pas être tombé. Pire : le tueur en série, surnommé le Réplicateur, utilise la technologie du transfert de matière, pour sauvagement torturer et tuer de parfaites copies de ses victimes, sans toucher aux originales. Au cœur d'une tempête juridique qui tente de déterminer s'il s'agit bien de meurtres, Jonah se retrouve dans la position inconfortable de devoir clamer son innocence quand sa propre copie est peut-être coupable. Mélange parfait de thriller et de science-fiction cyberpunk, Reconstitué explore un avenir où la frontière entre l'humain et la machine est de plus en plus floue, donnant libre cours aux pulsions inconscientes les plus sombres. Nominé pour le prix Aurealis, et vainqueur du prestigieux prix Ditmar, il a été qualifié de "lecture compulsive" par le magazine américain Locus. Né en 1967 en Australie, Sean Williams a commencé sa carrière d'écrivain au début des années 1990. Il a publié une soixantaine de nouvelles et seize romans, dont une partie en collaboration avec son collègue Shane Dix. Il a également fait des études musicales et gagné en 1984 un prix récompensant un jeune compositeur classique. Habitué de la liste des best-sellers du New York Times, Sean Williams a été nominé trente-sept fois aux trois prestigieux prix Australiens de SF (Ditmar, Aurealis et McNamara) et en a gagné quinze ! Les polars c'est bien, le Cyberpunk c'est encore mieux et les deux mixé c'est du tout bon, en tout cas pour moi! Ici tout tourne autour d'une technologie de réplication et des copies des personnes touchés par cette même technologieJonah McEwen pourrait avoir tué de nombreuses femmes, réplique du modèle original, le hic c'est qu'il ne se souvient de rien et qu'il est retrouvé dans une situation pouvant affirmer ses dires, plusieurs hypothèses en découlent donc, la première étant que le tueur soit lui même une copie du personnage principal! Bref un pitch psychotique qui propose pas mal de questions sur les thématiques de l'identité, de la mort et surtout de la science et des découvertes que l'on peut faire. Le pitch de base semble basique et pourtant plus on avance dans le récit plus on se pose des questions sur les intentions des personnages, sur le principe même de la dites technologie et sur l'univers dépeint dans l'ouvrage. Les personnages sont riches en descriptions comme l'univers ou ils circulent. Par moment on en vient même à douter des personnages que l'on rencontre, à savoir si ce sont eux même des copies ou non, un peu comme Blade Runner pour prendre un exemple simple. L'auteur nous mène sur de nombreuses pistes, utilises avec brio les rebondissements types de ce genre d'ouvrage et surtout ne nous prend jamais pour des idiots en faisant des ellipses grossières digne d'un collégien. Ici tout est réfléchie jusqu'à la plus basique des technologies. Je ne dis pas non plus que nous avions le mode d'emploi, mais des descriptions en veux tu en voilà, il y a. L'enquête avance assez rapidement et on ne s'ennuie jamais. Ce qui est bien dans l'ouvrage c'est qu'on a de nombreuses annotations pour nous expliquer certains points scientifiques concret et dont on ne sait pourtant pas grand-chose habituellement. L'oeuvre en tout cas à un rythme très bon et l'oeuvre renvoie autant à d'autres romans de ce genre tout en faisant en même temps du neuf avec du vieux sans jamais singer le genre. Je ne dirai pas que c'est le meilleur roman traitant des thématiques que j'ai citées, mais en tout cas c'est une bien bonne lecture que je recommande à tous et toutes et je vais de ce pas voir si son auteur à écrit un ouvrage récemment celui-ci datant d'il y a trois ans maintenant!
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"Si tous tiraient dans la même direction, le monde basculerait." ---------- "my feminism will be intersectional, or it will be bullshit." Kelly Sue Deconnick “Conscience. Conscience is the ultimate measure of a man.” G. Willow Wilson "Magneto would be all, "Mutants shall rule all" and Sex Giraffe would be all, "One second there, broski." Gail Simone Dernière modification par Magda ; 16/10/2013 à 03h00. |
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Même si j'ai adoré le complexe The City & The City, même si j'ai beaucoup ri devant le très gaimanien Lombres (Unlondon en VO), je n'arrive pas à terminer Kraken de China Mieville, pourtant débuté (déjà) cet été.
Le concept est intéressant, les idées sont là et à foison, le style est plutôt bon (même si je l'ai trouvé plus captivant ailleurs), mais... je ne sais pas. Ca ne marche pas. Ca m'ennuie, y compris les idées folles et les principes tarés poussés jusqu'au paroxysme. Il y a peut-être trop de folie, trop de super-concept par page. Je me sens un "pris à la gorge", et je sens parfois une forme de "liste obligée" des différents thèmes et sous-univers de ce Londres souterrain et mystique et glauque. J'aurais adoré aimer Kraken, mais je crois bien que ça me gonfle. |
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LA SEPARATION de Christopher PRIEST
Avec LA SEPARATION je termine mon cycle d’Uchronie littéraire entamé avec Le Maitre du Haut Château de P.K. DICK, Fatherland de Robert HARRIS et le Complot contre l’Amérique de Philip ROTH. Principe de l’uchronie, le fait réel dont s’inspire C. PRIEST est exploité par l’écrivain non pas comme un élément pivot mais plutôt comme une justification à son récit de science fiction (ou d’anticipation). C’est surement un des romans les plus étrange qu’il m’a été donné de lire car je m’attendais à un pur récit se déroulant dans un monde différent ayant dévié suite à l’élément déclencheur (et les premières pages sont dans cette lignée nous présentant subtilement des éléments géopolitiques différents de ceux dans lesquels nous vivons) pour finalement lire 2 récits, l’un semblant purement historique l’autre s’approchant de la narration uchronique. J’écris bien semblant, ou s’approchant car Christopher PRIEST décide de nous laisser dans le flou tout le long du roman, les dernières lignes confirmant grandement cette impression. Cette impression est parfaitement incarnée par les 2 frères Sawyer symbolisant à travers leur histoire les 2 parties du récit de PRIEST. Et là encore l’écrivain s’amuse à jouer avec les antagonismes. L’un des frères est fantasque et militaire mais embarqué dans une narration et un récit très terre à terre tandis que son jumeau, cartésien et pacifiste, vit dans un monde fait de faux semblant et de rêve. Je vous passe l’allusion évidente à la dualité, à travers les jumeaux, thème et artifice également présent dans le PRESTIGE du même auteur. Ce flou narratif est entretenu par Priest tout le long du roman est semble fait pour nous proposer un niveau de lecture différent. Tout comme Churchill on arrive à douter de l’identité réelle des 2 frères et on se demande s’ils ne sont pas tout simplement l’expression des 2 visages d’une même et unique personne. La légère déception à la lecture vient donc de ne pas lire, comme dans Fatherland, un récit qui se passerait dans une nouvelle vision de la Terre, sentiment contrebalancé par une lecture très intéressante et documentée sur des évènements historiques sur une période stratégique de notre histoire récente. La séparation est donc un roman d’anticipation qui ne laisse pas indifférent. Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 03/10/2013 à 12h18. |
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Je l'ai lu il y a quelques années, j'ai à peu près le même sentiment, je ne m'attendais pas à ça et je n'ai plus beaucoup de souvenirs de cette lecture. Alors qu'en effet les premières pages promettaient beaucoup et m'avaient fait saliver.
Fatherland avait été une lecture d'adolescence pour moi, et j'en garde un souvenir plus vivace. |
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Si tu ne l'as pas déjà fait, je te conseille vivement la lecture de "La fontaine pétrifiante" du même auteur.
Pour moi, c'est vraiment son meilleur roman. Et puis, tu peux enchaîner avec le cycle de nouvelles de L'archipel du rêve, dont La fontaine pétrifiante est une excroissance. Les insulaires, qui vient de sortir chez Denoel, se déroule également dans le cadre de l'archipel du rêve et même si je ne l'ai pas encore lu je n'en ai entendu que du bien, donc je crois que tu peux foncer aussi.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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Après des années de pause j'ai enfin pu finir le Cycle de Fondation !
Ma précédente tentative avait échoué au début du 3ème tome... Je m'y suis remis il y a quelques semaines et j'ai tout dévoré. J'ai une petite préférence pour le passage du Mulet et les 2 derniers volumes où ça bouge quand même bien plus que dans le reste du cycle. Place au cycle des Robots maintenant, le premier est en cours de lecture, pas mal pour le moment, sans plus. Dernière modification par jaymzwise ; 03/10/2013 à 17h01. |
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J'ai moins accroché au reste du "cycle" de L'archipel du rêve, toutefois, tout comme à cette "séparation" que j'ai refermée sans l'avoir achevée. Dans un registre plus classique, du même Priest, je vous recommande vivement Le monde inverti et, moins connu, Futur intérieur, une des meilleures love story que la SF nous ait offerte. |
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Je suis content de voir que je ne suis pas le seul à avoir été déconcerté par La séparation. J'ai bien pris note sur les must have de Priest qui est un auteur qui m'intéresse beaucoup. J'avais lu précédemment Le Prestige et vu le film (que j'aime également). Je termine les quelques gros pavés en attente (Le Passager de Jean christophe GRANGÉ et L'âge des lumières de Ian R. MacLEOD) et je crois que cela va être du tout bon.
Merci les gars |
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Le premier que j'ai connu de lui, et mon préféré.
Avec une première phrase sublime
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Sauf que depuis La fontaine pétrifiante est devenu mon préféré. Et je plussoie Ransom pour Futur intérieur. Christopher Priest est vraiment un auteur passionnant. Mais bon, j'ai toujours beaucoup aimé les auteurs de sf anglais, les Ballard, Aldiss, Priest, Brunner, Moorcock ou d'autres malheureusement trop oubliés comme Ian Watson.
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livres, science-fiction |
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