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Vieux 23/06/2008, 16h40
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Modern-man

Il y a quelques temps, Ben Wawe et moi-même nous sommes associés sur une histoire toujours "en chantier". Seules les trois premières parties ont été rédigées. J'ai pensé qu'il serait bon de les poster afin de voir si les réactions sont encourageantes ou non. En vous remerciant d'avance.
Place à la lecture:

L’éveil précoce du soleil envahissait lentement la ville, étirant les ombres des buildings et colorant leurs fenêtres d’un orange flamboyant. Sur l’un d’eux, telle une gargouille contemplant son royaume, un homme traquait la moindre perturbation dans le fourmillement naissant. Il ne savait plus très bien depuis combien de temps il n’était pas rentré chez lui, dans ce minuscule appartement au loyer inversement proportionnel. Cependant, il n’en éprouvait pas l’envie. La seule raison pour laquelle il aurait quitté cette immensité urbaine, c’eût été pour prendre une douche bien méritée. La moiteur et l’odeur nauséabonde que renfermait son costume, en tissu hybride, menaçaient de déclencher un nouveau pic de pollution. Bien évidemment, le sponsor acquis dernièrement, du fait de sa notoriété croissante, lui avait fourni une combinaison gris clair extraordinairement pratique, s’adaptant à ses dons mais il semblait avoir oublié l’aération. Il aimait réellement grimper sur les sommets afin de ressentir la Ville, de prendre son pouls et la servir. La révélation de ses pouvoirs demeurait le plus beau jour de sa vie ; dès lors, on compterait avec lui. Il était entré dans le monde par la grande porte. Ironie du sort, c’était sous un pseudonyme. Suite à sa première intervention médiatisée, où il avait sauvé un car entier de touristes lancé à toute vitesse sur l’autoroute, les freins défaillants, une charmant journaliste lui avait demandé qui il était. Difficile ! Pris au dépourvu, il avait répondu : « Un citoyen parmi tant d’autres. » Dès le lendemain, la presse titrait : « Modern-man : un nouvel ange veille sur la ville.» Cet alias lui plaisait assez, il exprimait ce qu’il désirait être et tout le monde l’avait adopté.
Le disque solaire était quasiment complet à l’horizon, fendu par les tentacules de béton. Il ne pouvait se lasser de ce panorama unique. Une sensation de vertige le submergeait inévitablement, un vertige jouissif et stimulant. Pas besoin de caféine, ses patrouilles lui apportaient une quantité d’adrénaline largement suffisante.
Il fit un pas en avant et posa le pied sur le rebord du toit, puis les deux, avant de fixer l’étroite bande grise à des centaines de mètres sous ses pieds. Celle-ci était déjà constellée d’une multitude de minuscules points colorés, formant une file ininterrompue de véhicules. Il se laissa tomber vers l’avant, s’en remettant aux seules lois de la gravité. Son corps bascula lentement à l’horizontale tandis qu’il glissait la main dans une des nombreuses poches cachées sur sa combinaison. Quiconque l’eût vu aurait pensé qu’il manipulait un porte-bonheur avant de faire le grand saut. En réalité, une anomalie venait de se produire ; d’aucun aurait dit un miracle. Son pouvoir avait été enclenché et il en ressentait les premiers effets, l’extase se lisant sur son visage. Il fendit l’air sur quelques dizaines de mètres, les bras le long du corps. Ces derniers s’allongeaient inexplicablement, ses doigts toucheraient bientôt ses genoux, puis ses chevilles. Le sourire qu’il affichait s’étirait d’une oreille à l’autre, littéralement. Il pouvait mesurait quatre mètres, quinze mètres, s’il le désirait. Sentant le sol approcher, il se concentra sur son bras droit qui partit comme un harpon, en direction du balcon le plus proche. Ses phalanges s’enroulèrent autour de la grille délimitant celui-ci, sa chute se prolongea un bref instant. Son bras se tendait toujours davantage, atteignant presque son maximum. Lorsque ce fût le cas, la force de résistance imposée par son membre élastique le propulsa dans un bond hors du commun. Il effectua quelques acrobaties durant la phase ascendante puis se mit en quête d’un point de chute. Le large immeuble d’à peine dix étages, au coin de la rue, semblait être l’endroit idéal. Il fit mine de s’y diriger quand un inquiétant concert de klaxons et de cris s’éleva de par-dessous lui. Un scooter était couché sur le sol, son propriétaire paraissait incapable de se relever. Bien que la circulation n’était pas encore à son paroxysme, loin de là, ses chances de rester en vie plus d’une minute étaient fort minces.
Modern-man se servit du panneau publicitaire à sa hauteur pour modifier sa trajectoire, il plia les genoux et donna une impulsion au moment de l’impact. Ainsi, il amorça une descente vers les lieux de l’accident où la stupeur et l’immobilisme des passants leur donnaient un air de statues effarées. Et pour cause, une imposante berline noire aux vitres teintées avalait la distance qui la séparait du deux-roues à une vitesse fulgurante. Le héros étudia toutes les solutions qui s’offraient à lui. Ecarter de la route celui qu’il identifiait désormais comme un livreur de pizzas, l’entourer de son corps en un dôme extensible, tenter de stopper le bolide en pleine course, … Il opta pour un mélange des deux dernières hypothèses, ce qui, selon lui, éviterait de causer de trop importants dégâts. Deux rangées parallèles de lampadaires encadraient l’avenue ; ses membres s’enroulèrent aussitôt sur quatre d’entre eux, son corps s’élargit jusqu’à ce que ses flancs rejoignent le caniveau et que ses épaules démesurées recouvrent la chaussée, à quelques dizaines de mètres du livreur accidenté. La berline s’engouffrait bientôt dans un étonnant tunnel gris, pour ne pas en ressortir. Une fois que cette dernière eût disparue, Modern-man laissa glisser ses jambes le long des lampadaires afin d’emprisonner la voiture et d’éviter de se transformer en fronde humaine, l’envoyant s’encastrer dans un immeuble, par la même occasion.
Au bout de quelques instants, le vrombissement du moteur fût étouffé et le tunnel redevînt un jeune homme. Une chance car le pouvoir du héros avait une durée limitée dans le temps et elle ne tarderait pas à expirer. Il s’envola donc immédiatement, profitant de ses derniers moments d’élasticité ainsi que de la clameur de la foule qui scandait son nom.
Pour rien au monde, il n’aurait échangé ce don.
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Dernière modification par wallyvega ; 23/06/2008 à 16h57.
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Vieux 23/06/2008, 16h49
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Premier jour que j’écris ce journal. Premier jour que je décide de raconter ce qui m’arrive. Je ne suis pas sûr du pourquoi de tout ceci. Pour moi ? Pour que je me rappelle de certains éléments essentiels ? Pour les générations futures ? Pour ne pas sombrer dans la folie ? Je n’en sais rien. Je ne sais même pas ce que j’écris, en fait.
Si ça se trouve, je déchirerai tout ça bien plus tard. On verra. Parlons plutôt de moi.

Edward Justin Averline. Américain. Trente-trois ans. Célibataire, sans enfant. Cheveux châtains. Yeux verts. Un mètre soixante-douze. Soixante-six kilos, même si ça a baissé depuis ma dernière vérification. Je n’ai pas eu le temps d’emmener ma balance, quand je suis parti rapidement de chez moi. En fait, je n’ai rien eu le temps d’emmener. J’ai tout abandonné…j’ai tout perdu.
Bah ! Après tout, ce ne sont que des objets, non ? Je ne suis pas quelqu’un de matérialiste. Je peux me racheter ce que je veux, tout retrouver. Sauf que je n’ai pas d’argent parce que je n’ai plus de travail. Sauf que tout ce que j’ai laissé contenait ma vie et que celle-ci n’existe même plus.

Je suis un fugitif, maintenant. Je suis poursuivi, et par le pire traqueur qui soit : le gouvernement. Ils veulent me retrouver et m’arrêter, parce que j’ai trouvé certaines choses que je ne devais pas découvrir et parce que j’ai fait l’erreur de faire des expériences interdites. Sur moi-même. J’ai été crétin, à ce moment-là. Je crois que je commence à en payer le prix…et ce n’est que le début.

Bientôt, je vais ressentir les premiers effets, et alors tout sera fini rapidement. Même si je passe mes journées à tenter de trouver un remède ou au moins une solution, je sais qu’il faudrait que je sois encore plus rapide et plus intelligent que je ne le suis déjà. C’est une course contre la montre perdue d’avance, mais je ne suis pas prêt à m’avouer vaincu. J’ai fait une erreur, mais je suis prêt à l’assumer pour m’en sortir. Et donner à ce monde la solution à tous ses problèmes…tous ses parasites. Mais je vais trop vite. Mieux vaut peut-être commencer dès le début.

Je suis chercheur. Et j’ai découvert il y a peu, dans mon laboratoire gouvernemental que je ne pensais pas si important, que chaque ADN humain contenait des capacités extraordinaires. Nous savions déjà que nous n’utilisions pas totalement notre cerveau, mais jamais personne n’avait découvert qu’enfoui au fond de nous-mêmes se trouvait la clef pour des exploits retentissants et extraordinaires. Selon leur code génétique, les hommes et femmes qui peuplent le monde peuvent au choix voler grâce à la possibilité d’altérer leur masse corporelle pour échapper à la gravité, avoir une force extraordinaire en augmentant le volume de leur muscle en agissant sur leur corps, ou bien encore bouger les objets en usant de leurs capacités intellectuelles enfouies. Les possibilités sont illimitées. Et j’ai trouvé comment les activer.

Evidemment, ceux qui me liront sauront certainement déjà que de tels êtres existaient déjà à mon époque : on les nomme « super-héros ». J’ai toujours trouvé ça stupide, même si je ne me suis jamais vraiment intéressé à ce phénomène. Ça a bien sûr changé quand je me suis rendu compte de ce que je venais de découvrir. J’ai amassé le plus d’informations possibles sur ces êtres dits supérieurs : DVD, articles de presse, témoignages, rumeurs…même des comics, ces sortes de bande dessinées assez inutiles, finalement. M’enfin, ce n’est que mon avis.

Je sais donc énormément de choses sur toutes ces personnes, et je ne suis pas plus avancé qu’auparavant. Je suis certain qu’ils ont leur incapacité grâce à ma découverte, mais je n’ai pas encore pu le prouver. Ca m’a valu bien des railleries auprès de mes collègues…mais j’ai continué, encore et encore. Je voulais absolument montrer à tout le monde combien j’avais raison. Maintenant, j’ai réussi, et je n’ai pas gagné grand-chose.

Comment expliquer ce qu’il s’est passé ? Pratiquement privé de subventions, abandonné par mes supérieurs, mes pairs se moquant de moi, je me suis dis que la seule solution était de tenter l’expérience sur moi-même. Ca fait très savant fou, je sais, et j’avais juré de ne jamais devenir comment un de ces personnages de fiction qui ont tant discrédité ma profession. Seulement, j’ai découvert alors que la folie et le désespoir peuvent mener à tout…même à faire ce qu’on avait juré de ne jamais faire. J’ai donc tenté l’expérience sur moi…et je me suis damné par la même occasion.

Maintenant, je n’ai plus rien. Quand mes supérieurs ont appris ce que j’avais fait, étant donné que j’avais été trop stupide pour faire l’expérience dans leur laboratoire sous leurs jolies caméras de surveillance, ils ont évidemment lancé un avis de recherche. J’ai eu de la chance : j’ai intercepté un e-mail envoyé à ma collaboratrice qui lui disait de partir rapidement du laboratoire pour permettre mon arrestation. J’ai fui, sans rien emmener et sans penser à autre chose qu’à ma survie.
Je ne suis retourné chez moi qu’une seule fois, une semaine après ce départ furtif, sachant bien que les flics iraient m’attendre là-bas. J’ai à nouveau failli me faire prendre, mais je m’en suis tiré pour vivre maintenant dans ce trou à rats. Mon dieu…qu’est-ce que je suis devenu ?

Je suis seul, sans ami, sans famille, sans rien. Je sens mon corps lentement changer, et je ne peux rien faire contre ça. J’écris ce journal parce que je veux que ceux qui me survivront connaissent mes découvertes et sachent ce que j’ai fait pour parvenir jusqu’à elles. Je suis presque sûr que je ne survivrais pas, mais je veux continuer jusqu’à la fin mes expériences. Je pense avoir trouvé un remède…ou au moins, je crois que je peux commencer à le fabriquer.

Ça sera dur, long et fastidieux, mais c’est tout ce qui me reste. Je sais désormais que le gène qui donne des « pouvoirs » peut être activé…le processus inverse est aussi possible, j’en suis certain. Je dois trouver comment, que ça soit pour moi ou pour les autres. Tout le monde ne veut pas de ses capacités, et nous devons nous protéger de ces êtres qui les ont acquis fortuitement. Je suis celui qui découvrira comment les arrêter…ou au moins je serais l’instigateur de cette défense.

C’est la seule chose qui me maintient encore en vie…la seule chose qui me fait continuer
.
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  #3  
Vieux 23/06/2008, 16h53
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Toc-toc-toc ! Toc-toc-toc-toc-toc !
Ce bruit obsédant s’était, peu à peu, imposé à lui comme provenant de l’extérieur, le forçant à délaisser son journal. Quelqu’un frappait à la porte. Il se leva d’un bond, gagné par une peur soudaine. Depuis qu’il avait dû fuir son laboratoire, son appartement et ses proches, son instinct de survie s’était considérablement accru. Le moindre incident pouvait se transformer en véritable catastrophe. Il rejoignit la porte sur la pointe des pieds, enveloppé par l’obscurité. Elle le rassurait un ; c’est pourquoi il était extrêmement rare qu’il allume le néon, unique source lumineuse de la pièce.
Par chance, la porte était dotée d’un judas, ce qui lui permit d’identifier la menace. Un énorme faciès rubicond soufflait de manière saccadée sur la minuscule lentille, la couvrant de condensation. L’excroissance blanche surmontant son crâne indiqua cependant à Averline qu’il s’agissait d’un livreur de pizza. Il avait totalement oublié avoir passé commande.
Toc-toc-toc-toc-toc !
Alors que le bruit résonnait de nouveau, le fugitif s’empara d’un petit sac de voyage noir et en fit glisser la fermeture-éclair. Après avoir fouillé quelques instants à l’intérieur, il porta les mains à sa lèvre supérieure. Plusieurs tapotements plus tard, une moustache postiche l’habillait misérablement. Edward ne se voilait pas la face, celle-ci n’en était pas métamorphosée. Cependant, le livreur ne semblait pas à même de le dévisager ; il était dans un drôle d’état.
Le scientifique ouvrit prudemment la porte, empêchant le jeune homme d’abattre, une nouvelle fois, son poing sur la planche de bois.
« Ca fait six minutes que j’suis là, à frapper comme un con. Et il y a six minutes, il était vingt-deux heures dix. Livré en trente minutes, pas d’remboursement ! C’est pas en faisant le mort que vous allez bouffer gratos. »
Pressé de faire taire son visiteur, Edward sortit plusieurs billets de sa poche et demanda combien il devait.
« Quinze dollars, mec ! », répondit le livreur, tendant une main tremblante.
Il lui remit le montant exact, se saisit de sa commande et fit mine de replonger dans les ténèbres de son refuge. Le jeune homme s’éclaircit alors la gorge. Il n’avait pas bougé d’un pouce, la main toujours tendue. Edward le dévisagea un instant, puis s’aperçut que son pantalon était déchiré à la jambe gauche, révélant une plaie sanglante. Une chute, certainement.
« Vous voulez un pansement ? J’ai de l’alcool à 90° et de la gaze, je crois. »
Le livreur lâcha un soupir résolu, accompagné d’un hochement de tête :
« Laisse tomber, j’ai déjà perdu assez de temps dans ce trou. Putain de journée de merde ! Il tourna les talons et ses jurons, étouffés par la porte désormais clos, résonnèrent un long moment. Par le passé, l’attitude du livreur l’aurait perturbé, il aurait cherché à savoir ce qui lui été arrivé et lui aurait, peut-être même, offert un verre. Aujourd’hui, il s’en moquait. La solitude et la terreur qui l’accompagnait depuis sa fuite l’avaient aidé à relativiser, le conduisant à un certain égoïsme. Les problèmes de ce type ne le concernaient pas et moins le contact se prolongeait, mieux c’était. Il y avait peu de choses qu’il fût sous la coupe de ceux qui le traquaient mais rien ne permettait d’en être sûr. Edward posa le carton tâché de gras sur le sol et s’assit à-côté, adossé à la fine paroi de béton qui servait de mur.
Il contempla quelques secondes le logo rouge et vert de la pizzeria, censé authentifier l’origine du produit. Le patron devait probablement s’appeler Luigi ou Mario. Du moins, c’est ce qu’il prétendait devant les clients : un prénom de fonction.
De nombreux chocs avaient été infligés à l’emballage, engendrant autant d’impacts qui trahissaient l’indélicatesse du livreur. La pizza, désormais froide, devait aussi avoir sacrément souffert. Un hématome rouge foncé était apparu sur l’épiderme de carton. Espérant peut-être s’en débarrasser, Averline frotta la tâche avec la paume de la main. Il savait parfaitement que cela était vain mais, pendant ce temps, il oubliait de penser, fixé sur son nouvel objectif.
Etrangement, cela ne fit que l’étendre davantage. Perplexe, il souleva la main. Rien. La pression que celle-ci avait exercée sur l’emballage pouvait expliquer que la tâche se soit étalée, la sauce entrant à nouveau en contact avec le carton…
Floc ! Floc ! Floc !
De minuscules gouttes rouge vif éclataient sur la boîte. Provenant de la paume de sa main ! Il fit immédiatement pivoter son poignet. Un morceau de métal avait profondément pénétré sa chair ; ce n’était pas beau à voir. Mais, ce qui l’inquiétait bien davantage, c’est qu’il ne sentait absolument rien.
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  #4  
Vieux 24/06/2008, 08h32
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Voyons ça ! je donne mon avis demain matin
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- Bon, fallait s'y attendre, je comprends rien à cette BD ; je ne sais même pas comment la lire ; et en plus c'est écrit très petit et la police est moche :-(
Maman

>> J'écris des trucs ici
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  #5  
Vieux 25/06/2008, 16h33
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Précision: Vous pouvez faire dans la critique négative. Je sens que personne n'ose.

Ou alors tout le monde s'en fout...
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Vieux 25/06/2008, 17h00
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C'est surtout que je n'ai pas eût le temps de le lire encore; promis juré demain j'y plonge
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  #7  
Vieux 25/06/2008, 17h26
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Pas de problème, je ne veux pressé ni forcé personne .
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  #8  
Vieux 30/06/2008, 13h42
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Lu la première partie: Bonne idée, héros originale, ambiance 'matinale' très bien rendu. Peu être une ou deux lourdeur dans les phrases du début.....
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  #9  
Vieux 02/07/2008, 08h30
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J'ai beaucoup aimé votre délire tous les deux ! Vivement la suite. Je n'ai rien à dire sur tout ça, et j'attends de lire la suite pour dire (ou pas) des trucs du genre :
- Ouah, la promiscine, ça existe depuis les 4400, et même avant !
Mais je ne pense pas que j'aurais à dire un truc pareil, car je suis sûr que la suite de tout cela sera originale et me surprendra
Juste une chose tout de même : comment il s'est fait ça le scientifique (rapport à la fin du 3ème épisode - je veux pas faire de spoiler)

NB : la promiscine, c'est dans les 4400 - c'est le produit qui permet aux humains normaux de contracter des pouvoirs (ou de crever...)
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  #10  
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J'ai beaucoup aimé votre délire tous les deux ! Vivement la suite. Je n'ai rien à dire sur tout ça, et j'attends de lire la suite pour dire (ou pas) des trucs du genre :
- Ouah, la promiscine, ça existe depuis les 4400, et même avant !
Mais je ne pense pas que j'aurais à dire un truc pareil, car je suis sûr que la suite de tout cela sera originale et me surprendra
Juste une chose tout de même : comment il s'est fait ça le scientifique (rapport à la fin du 3ème épisode - je veux pas faire de spoiler)

NB : la promiscine, c'est dans les 4400 - c'est le produit qui permet aux humains normaux de contracter des pouvoirs (ou de crever...)
Merci à toi et à ceux qui ont pris le temps de nous lire.

Spoiler: (non, je n'ai pas réussi à mettre de balise)

Concernant le scientifique, il s'avère qu'il a investi un taudis indescriptible et que le ménage est le dernier de ses soucis. Du verre et de la ferraille traîne donc un peu partout. Pour moi, il a appuyé sa main sur le sol en s'asseyant. Voilà tout .
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  #11  
Vieux 10/07/2008, 15h28
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Un autre chapitre dans notre petit projet commun.

« Dites-nous, Modern Man, quel est le secret de votre si grande popularité ? »

Le héros sourit en posant ses deux mains sur ses hanches dans une attitude très charismatique : par ce simple geste, il se mit tous les photographes dans la poche. Ils auraient leur photographie symbolique et leur prime, c’était tout ce qu’ils demandaient.

« Ma popularité ? Je ne sais pas, mon cher…je n’en sais rien. Ce n’est pas quelque chose qui m’intéresse véritablement : tout ce que je veux, c’est aider mon prochain et faire de cette ville un endroit sûr. »

Son sourire parfait brilla sur l’estrade : il était beau, il était fort et il le savait. Il se prêtait à un de ses exercices préférés : la conférence de presse dans laquelle tout le monde l’aimait et l’adulait. Il était un des héros les plus appréciés des gens parce qu’il était proche d’eux, et il savait que les journalistes le traitaient avec énormément de respect pour avoir ses faveurs. Il se faisait un plaisir de leur rendre la pareille.

« Après, si les gens m’aiment, c’est très bien mais je suis même prêt à me faire détester par eux : du moment qu’ils sont vivants grâce à moi, je pense que leurs sentiments sont un peu accessoires…je ne dis pas que je m’en fiche, mais je crois que ce n’est pas le plus important dans mon action. »

Le journaliste écrivit les notes tirées de ces quelques paroles, et il se rassit. Modern Man savait que tout ça ne durerait plus très longtemps, et pour l’instant tout s’était déroulé à la perfection : les reporters appréciaient beaucoup ces quelques moments passés avec le héros favori des gens, même si ils savaient que tout ce qu’il disait n’était pas vrai. Ils avaient entendu bien des rumeurs sur certaines pratiques de Modern Man, mais aucun n’en avait jamais parlé…ils savaient que toute mauvaise parole contre lui se paierait cash et qu’il ne faisait aucun cadeau.
Oh évidemment, rien n’était dit clairement, mais le héros avait suffisamment de poids pour qu’on devine ce qu’il pouvait faire si quelqu’un le gênait. C’était donc pour ça qu’on le laissait tranquille et qu’on forgeait ainsi sa légende, pour son plus grand bonheur.

Lui adorait cela, en fait : même si il s’en défendait, il recherchait l’amour de la population, peut-être plus que son bien-être. Il avait besoin de se sentir apprécier, idolâtrer pour pouvoir faire ce qu’il faisait. Il n’avait pas toujours été très bien dans sa peau auparavant, et il appréciait à sa juste valeur ce changement de situation : depuis qu’il avait mis ce costume pour la première fois, il avait dépassé ses blessures et ses complexes pour devenir quelqu’un d’autre, pour devenir un être supérieur…Modern Man. Il ne pouvait plus s’en passer.

Vint alors les dernières questions, et il prit un risque qu’il allait regretter en laissant un journaliste indépendant tirer la « dernière balle », lui poser la dernière interrogation. Il avait pris l’habitude de donner la priorité aux reporters des grands quotidiens, s’attirant ainsi les foudres des plus petits tirages mais s’en fichant complètement ; cette fois-ci, il voulait réparer son « erreur » et faire acte de bonté, mais il le regretterait bien vite.

« A vous.
- Modern Man, est-il vrai que vos pouvoirs viennent d’expérimentations sur des cadavres ?
- Qu…quoi ? »

Il ne comprenait pas ce qu’il lui disait ; il n’arrivait pas à accepter qu’on puisse lui poser une question d’une manière aussi brutale, violente et déshonorante. En dehors du fait que cette interrogation était terriblement choquante et déroutante, elle n’était fondée sur rien : même si ses origines n’étaient pas très reluisantes, jamais il n’avait eu à faire avec des défunts. Ce journaliste avait voulu le troubler et emmêler les personnes présentes sur son compte, et il y réussissait très bien : Modern Man était choqué et ses collègues regardaient désormais le super héros d’un autre œil.
Ne pouvant supporter cela, celui-ci serra un peu plus les poings en jetant un regard noir au journaliste. Il n’allait pas se laisser faire.

« Monsieur, je ne vous permets pas de parler ainsi. Votre question n’est fondée sur rien et…
- Très bien, passons à une autre : pourquoi refusez-vous de parler de vous ? Pourquoi ne voulez-vous pas vous expliquer sur vos pouvoirs réels ?
- Ecoutez, laissez-moi parler, je vous dis que vous n’avez pas à me parler ainsi, et…
- Pourquoi êtes-vous si troublé que je vous pose ces questions ? Êtes-vous bien lié à un trafic de cadavres génétiquement modifiés ?
- Je…non ! Bien sûr que non !
- Pourquoi ne parlez-vous pas plus de vos pouvoirs ?
- Ça ne regarde que moi, et…
- Les gens ont besoin de savoir et ont ce droit, non ? Vous les sauver continuellement, il est normal qu’ils sachent comment vous faites ça.
- Ils devraient être heureux que je le fasse, mais je suis sûr que…
- Pourquoi ne vous laissez-vous pas analyser par des scientifiques ? Avez-vous peur ?
- Non, c’est que…
- C’est que quoi ? Vous nous cachez des choses ?
- Mais non !
- Savez-vous que des scientifiques semblent avoir trouvés un remède aux super pouvoirs ?
- Quoi ?
- Savez-vous qu’une rumeur fait état d’un scientifique qui continue ses recherches en solitaire parce qu’il aurait trouvé un moyen de supprimer le gène qui fait de vous un surhumain ? Savez-vous que le gouvernement est très intéressé ? Savez-vous qu’il s’agit d’un moyen de faire pression sur votre communauté ? Savez-vous que vous êtes dans le viseur de ce scientifique ?
- STOP ! »

Modern Man n’en pouvait plus et il n’avait pas pu s’empêcher de le crier à la face de ce journaliste ; les poings serrés jusqu’à l’extrême, s’étant jeté dans la foule des journalistes pour l’intimider, son visage était rouge de colère et il était prêt à se venger de cet imbécile quand il avisa la réaction de ses collègues. En voyant la peur en eux, il se calma immédiatement et demanda à son attaché de presse d’arranger les choses. En quelques minutes, il disparut de la conférence de presse, plus qu’énervé par les paroles de ce petit imbécile.
Celles-ci continuèrent toute la soirée de lui remuer l’esprit : était-ce vrai ? Est-ce qu’il avait dit la vérité ? Si c’était le cas, tout son avenir et tout ce qu’il aimait étaient remis en question, et il ne le supporterait pas. Il avait passé sa vie entière à se battre pour parvenir au statut dont il jouissait actuellement, et il ne pouvait le perdre parce que quelques binoclards avaient cherchés dans les mauvaises directions !

Modern Man ne pouvait accepter qu’on puisse ainsi le menacer et remettre en question ses pouvoirs : ils étaient tout ce qu’il avait, sa seule chance dans la vie. Sans eux, il redeviendrait un minable, il retomberait dans cette vie pourrie…et il ne le supporterait pas. Il préférerait mourir que de devoir s’en séparer, même pour le bien du pays ou de la ville. Son bonheur passait avant tout, pour une fois.

Pour oublier tout cela, le héros décida de s’accorder une soirée de libre : il savait que son coup de sang et la conférence de presse allaient ternir son image, et il avait besoin d’un remontant. Enlevant son costume, redevenant un humain « normal », il écuma les bars, les clubs de strip-tease et dépensa une fortune pour se souler, se droguer et profiter des plaisirs du corps féminin toute la nuit. Ces quelques heures furent les plus débauchées de toute sa vie, et il adora chaque instant de la luxure et des abus. Il savait qu’il avait beaucoup perdu dans le cœur des gens, et il avait eu besoin de faire un break, quitte à aller trop loin et à faire des bêtises.
Le lendemain matin, Modern Man se réveilla dans un lit inconnu, avec deux femmes qu’il paya rapidement et des cadavres de bouteille partout autour du lit. Son costume était toujours rangé dans sa mallette, et personne ne semblait avoir su qui il y était, même si son petit attaché case était abîmé et tâché : une sorte de peinture rouge y était accrochée sur un coin, et ce même coin avait été démoli, comme si il s’était acharné avec contre quelque chose. C’était un mystère qu’il devrait résoudre après un café et du sommeil.

Lentement, il s’attabla devant un remontant et alluma la télévision pour se tenir informé des nouvelles, plus par réflexe qu’autre chose. Il savait qu’il aurait dû partir de là mais il était trop fatigué pour ça. D’un air morne, il zappa jusqu’à tomber devant les informations : comme d’habitude, celles-ci contenaient leur lot de guerre, d’économie et d’autres mauvaises nouvelles. Il resta impassible devant cela jusqu’à ce qu’il reconnaisse un visage familier et qu’il blêmisse immédiatement en se rendant compte de ce qu’il se passait et des problèmes qu’il allait avoir.
Le journaliste qu’il avait voulu frapper hier était mort, et on avait vu un homme volant sortir de son immeuble après un grand cri. Modern Man n’avait aucun souvenir de ce qu’il avait fait la veille au soir, mais il était sûr d’une chose : si il n’assurait pas ses arrières, sa carrière était fichue, et il était prêt à tout pour empêcher ça. Sa vie en tant que Modern Man était bien trop importante pour ça…celles des autres ne valaient rien en comparaison. Lui comptait : eux non.
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  #12  
Vieux 11/07/2008, 13h01
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Vais me régaler ^^
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- Bon, fallait s'y attendre, je comprends rien à cette BD ; je ne sais même pas comment la lire ; et en plus c'est écrit très petit et la police est moche :-(
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  #13  
Vieux 15/07/2008, 15h58
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Et un nouvel épisode de Modern Man !
CA Y EST ! Je commence à saisir l'essence de ce projet (du moins c'est ainsi que je le conçois) : tous les deux, vous survolez la vie d'un super-héros en esquivant les sempiternelles batailles manichéennes - ce qui vous intéresse c'est le rapport qu'entretient Modern Man avec les gens qu'il protège, avec sa vie à lui, et le rapport que les petits gens entretiennent avec lui, avec ce qu'il représente. Je me trompe ?
En cela, je trouve ça intéressant, même si je suis toujours frustré de ne pas voir l'ombre d'un super-vilain. Mais si ce n'est pas le propos ici, alors ça me va quand même
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  #14  
Vieux 15/07/2008, 21h52
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Plus ou moins. Le but est de faire un parallèle entre un homme qui a été touché par un événement qu'il prend comme une malédiction et un autre qui a subi les mêmes choses mais le prend comme une bénédiction. On veut aller au bout de cette logique et montrer comment ces gens peuvent réagir et ce qu'ils peuvent faire pour obtenir ce qu'ils veulent et le garder quand c'est fait. On s'essaye beaucoup à la psychologie.
Merci de nous lire ! Même si tu n'as pas commenté mes propres écrits, vilain !
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  #15  
Vieux 15/07/2008, 23h43
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J'y arrive pour tes propres écrits ^^ Mais ya aussi le défi du mois qui m'a pris du temps
Sinon, moi j'avais pas encore tout à fait fait la différence entre les deux personnages. La limite étant très floue pour moi C'est grave docteur Wawe ?
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