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Vieux 13/06/2004, 23h04
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
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Mes modestes écrits

voilà

j'ai vu qu'il y avait une partie fanfics. c'est cool, car j'en écris. il parait que c'est pas trop mal. je sais pas trop, c'est donc pour cela que je vous demande vos avis. je poste ici une fic, ma préférée, pour pas surcharger le post.

[B]N°47, le parfait soldat [/B]

Vous voulez entendre l’histoire de Frank Castle ? Vous êtes sûrs ? Très bien. Asseyez-vous. Attachez vos ceintures et que les petites natures sortent. Ce que je vais vous conter ne sera jamais adapté en film par Disney.

Frank Castle naît en 2002 dans un laboratoire top secret des USA. En effet, Frank n’est pas un humain comme un autre. Il a été génétiquement créé pour être une machine à tuer. Froide. Sans conscience, car ne connaissant rien de la vie réelle. L’arme parfaite. Mais il arrive que les armes s’enrayent. Mais je vais trop vite, il me l’a dit souvent.

Donc Frank a été génétiquement programmé pour tué. Mais qu’est-ce qui le change des autres humains, me direz-vous ? Des riens qui font tout. En premier, sa peau est plus résistante que les nôtres. En clair, les balles rentrent moins facilement dans son corps, et presque rien ne peut le couper. En deuxième, ses réflexes et sa vitesse sont augmentés. Il ne peut pas battre les records olympiques, mais il est plus rapide que l’homme normal, et comme je le disais, ses réflexes sont surdéveloppés, ce qui lui permet d’avoir toujours une longueur d’avance sur ses ennemis. Enfin, il a été entraîné par les meilleurs maîtres qui soient : marines, yakuzas, membres de l’HYDRA, ninjas de la Main, des professeurs de toutes les plus grandes organisations violentes de la planète ont été « réquisitionnés » pour Frank et ses « frères ». Oui, il n’est pas le seul.

En 2001, le gouvernement américain prit conscience que les USA n’étaient plus en sécurité dans leur pays, le monde se révoltant face à la première puissance mondiale. Il fut donc décidé, après les événements du World Trade Center, que les Etats-Unis auraient une armée d’hommes capables de défendre au mieux le pays face aux menaces de plus en plus puissantes. C’est ainsi que le projet Punition prit naissance.
Le projet Punition consiste à créer des armes plus appropriées au monde de l’époque, c’est-à-dire un monde où on pouvait facilement détruire des buildings dans le pays le plus sécuritaire du globe. On demanda au docteur Richards, un génie de la biologie et de la manipulation génétique, de s’en occuper. Il accepta, et commença alors une année de recherches à 10kms sous terre, dans un complexe secret : la Tombe.
Le doc réussit au-delà des espérances de ses boss. Il a fait enlever des centaines de femmes pour qu’elles soient des mères porteuses des embryons qu’il avait génétiquement sélectionnés : il avait transformé leur ADN par un procédé que j’ai jamais compris. Frank me l’a souvent ré expliqué, mais je déteste ces trucs, donc j’ai pas mis de bonne volonté à comprendre. Désolé, mais je pense pas que ça vous intéresse trop.

Donc le doc Richards avait réussi à créer des armes parfaites, enfin des bébés destinés à être des armes parfaites. Mais il fallait les éduquer pour qu’ils n’aient aucune conscience. Et ça, c’était pas fait d’avance. Il fut donc décidé de ne pas les élever avec amour, de leur enseigner directement la discipline militaire, l’amour de la mort et des champs de bataille, le plaisir quand ils sentent l’odeur de la mort, l’amour inconditionnel du pays. Bref, une vie que même les plus malheureux enfants africains ne voudraient pas.

En 2015, Frank a eu sa première mission. Agé de 13 ans, il dût tuer un ministre des USA qui menaçait de révéler certaines choses qui devaient rester mystérieuses. On a fait croire au gamin que le ministre était un traître à la nation, et donc Frank s’est déchaîné. Il m’a souvent raconté comment il s’était introduit dans la maison en devenant pote avec le fils du ministre, comment il était devenu comme un membre de la famille, et comment il les avait tous massacrés avec une petite cueillere. Oui, Frank n’est pas un tendre, mais il croyait bien faire.

Après le succès de cette mission, Frank tua en tout 56 innocents qui menaçaient les USA. C’est à la même époque que ce pays envahi l’Europe et l’Australie, et fit de l’Afrique sa poubelle pour tous les déchets radioactifs que les usines américaines faisaient. Et l’Asie devint l’endroit où les USA faisaient toutes leurs expériences, le peuple asiatique étant particulièrement docile et malléable, en particulier les femmes. On raconte beaucoup d’horreurs à ce sujet, comme des femmes chinoises obligées de forniquer avec des animaux ou des monstres, créant ainsi des horreurs sans nom servant à la protection du Président.

Après que le monde fut entièrement aux mains américaines et à celles du « Président du Monde » (poste ne servant à rien, tout le monde sait que ce sont les multinationales qui gouvernent le monde), on vint à se demander si le programme Punition devait être encore actif ou non. Certains avancèrent que le monde était désormais sûr, mais d’autres montraient clairement qu’il y allait avoir des révoltes. Il fut donc décidé de supprimer la moitié des effectifs du programme. Frank (alias n°47 à l’époque) fut de ceux qui devaient y passer.

Mais il ne fallait pas tuer tous les inutiles d’un coup, les autres pouvant se douter de quelque chose, et pouvant ainsi peut-être faire une révolte. Ainsi, pendant plusieurs mois, des numéros mouraient, ne revenaient pas des missions. Mais aucun hôte de la Tombe ne fut surpris : on survivait peu longtemps dans ce boulot.
En fait, on survivait rarement. Les conditions de vie des agents étaient déplorables : 8 par chambre, 2 repas par jour, aucun loisir, brimades et abus sexuels fréquents sur les agents hommes et femmes de la part de leurs gardiens. Ils n’avaient pas de vie, c’étaient des armes parfaites.

Un soir, le n°47 devait tuer un agent de la WSA, World Security Agency. Cet agent devait divulguer à la résistance européenne les secrets de la Tombe. On avait dit au n°47 que cet agent allait vendre des informations sur un vaccin révolutionnaire, et que les résistants s’en serviraient pour créer une maladie résistante à tout, pour décimer les gentils américains. Frank l’a cru à l’époque.

Donc, ce soir du 17 mai 2019, à Strasbourg, ex-France, John Watkins marchait nerveusement dans la rue. Son pas n’était pas assuré, il titubait souvent, regardant régulièrement derrière lui. Il semblait très anxieux, essayant vainement de se rappeler une heure et un lieu, ce qu’il savait par cœur depuis des mois. Enfin, il sembla arriver au lieu du rendez-vous. Il s’arrêta, et attendit. Il attendit une heure, avant de partir. Mais à l’instant de rentrer à l’hôtel Hilton, il regarda mieux les poubelles de la rue. Elles étaient normales, mais je pense que son instinct lui disait qu’il ne fallait pas se fier à sa vue. Il observa donc attentivement l’intérieur de la boîte à ordure, et tomba d’horreur. Il y avait des os humains et du sang dedans !!! Avec des habits, et le sang semblait encore bien rouge : pas de doute, le crime avait été récent. John se reprit alors, et chercha les portefeuilles des macabs. Son visage devint blême quand il vit que les corps qui gisaient là avaient été ceux de ses contacts à la résistance.
C’est bon. C’était fini. Le tueur se cachait au-dessus de lui sur une terrasse depuis le début. Maîtrisant sa respiration, ne bougeant pas du tout, il attendait que sa victime voie le « cadeau » qu’il avait laissé. Ne voyez pas là-dedans un acte volontaire de Frank et un certain plaisir à faire peur : c’était la technique standard pour tuer. Il respectait les ordres.
L’agent Watkins ne bougea pas quand n°47 sauta et atterrit près de lui. Il ne bougea pas quand n°47 sortit un grand couteau. Il ne bougea pas quand il fut embroché comme un poulet. A quoi bon ? Les maîtres du monde voulaient sa peau. Il serait mort un jour. Alors aujourd’hui ou demain…

Après sa besogne, n°47 voulut appeler ses boss. Manque de pot, ils ne répondaient pas. C’était pas normal. Il voulut donc se diriger vers le lieu de téléportation quand son instinct lui souffla de se baisser. Obéissant au doigt et à l’œil à la seule chose qu’il possède vraiment, n°47 eut juste le temps de s’accroupir qu’une volée de balle vint exploser sur le mur à côté duquel n°47 se tenait quelques secondes auparavant. Le tueur de Watkins se releva, et sortir son UZI et ,canarda l’endroit d’où venaient les balles. Mais quand il arrêta le tir, son univers fut détruit. C’était ceux qui l’avaient envoyé ici qui lui tiraient dessus !!!
Il ne savait plus quoi faire. Toute sa vie, il avait obéi aux ordres. Il avait fait ce qu’on lui avait dit de faire. Ce soir n’avait pas dérogé à la règle. Il avait fait comme on lui avait appris. Et au lieu de le féliciter, on voulait le tuer. La confusion et le désespoir avaient pris possession de son esprit. Quand ses maîtres s’approchaient de lui pour porter le coup final, il s’était résigné. Après tout, ils savaient toujours tout. Plus tard, Frank m’a longtemps parlé de cette scène. Il me la conta plusieurs fois en détails, se rappelant tout et toutes ses pensées. C’est pour cela que je peux ainsi vous dire ce qu’il a vécu.
Mais au moment où le n°32 allait tirer une balle de Beretta sur sa nuque, une voix à l’intérieur de Frank cria STOP. Son esprit brouillé sembla se réveiller d’une longue léthargie. Il voulait vivre. Ce qui allait arriver était injuste. Et il ne voulait pas mourir d’une injustice.
D’un coup, il se retourna, prit la main de n°32, la fit craquer pour faire tomber l’arme qu’il récupéra avant qu’elle ne touche le sol. Il tourna ensuite sur lui-même, faisant valser ses doigts sur les gâchettes du Beretta et de son UZI. En 30 secondes, n°47 était devenu libre et avait tué n°32, n°33 et 2 maîtres. Pas mal, non ?

Mais tout ne se passa pas aussi bien. Il ne savait pas où aller. Mais il savait qu’il devait partir. Il courut donc vers la rue en étant heureux et libre, ce qui enleva ses réflexes. Il aurait dû savoir qu’il y a toujours un commando de secours. Et cette soirée ne dérogeait pas à la règle. Dès qu’il fut sortit de la rue, 15 A4 Attack vidèrent leurs chargeurs sur lui. Même équipé d’un gilet par balles et d’habits en kevlar et même avec sa super peau, n°47 fut salement amoché quand, dans un ultime effort, il se laissa rouler dans une rue en pente.

A la place des boss de Frank, je l’aurais suivi et je l’aurais fini. Après tout, c’est quand même un gars hyper dangereux, et c’est chaud de le laisser ne liberté. Mais ces crétins ont pas pensé comme moi. Ils se sont dits que ça serait marrant de le laisser prendre de l’avance pour faire une chasse à l’homme après. Mais ils avaient oublié un facteur déterminant : moi.

Moi, Michael Desbrosses, français d’origine, programmateur informatique de 19 ans mais aussi membre de la résistance européenne. Ce soir-là, je passais dans ma camionnette bourrée de matos info illégal, donc j’étais pas super rassuré. Donc je passe tranquille dans les étroites ruelles de Strasbourg quand je vois descendre un truc qui ressemble vaguement à un corps. Là, je m’arrête et j’hésite. Je fais quoi ? J’aide ce gars ? Ou bien je continue ma mission ? Vous vous en doutez, j’ai pris la première option.

Je sors donc de mon véhicule et je me précipite vers celui qui allait devenir Frank. Il était franchement pas bien. Il avait une trentaine de balles dans le corps, et il pissait le sang. C’était pas beau à voir. Je le chargeais donc ma camionnette, et il était lourd, le bougre. Ensuite, j’ai roulé. Pas vite, normalement. Je l’ai emmené chez la résistance pour qu’ils le soignent. Bien sûr, ils étaient pas d’accord au début. Mais l’arsenal de n°47 que j’ai récupéré fut un argument de poids dans leur changement d’avis.

Vous voulez savoir ce que les ex-boss de 47 ont fait après avoir compris qu’ils l’avaient paumé ? Ils ont appelé leurs chefs, et ce sont pris une bonne raclée. La résistance avait réussi à capter la transmission. La voilà :

« Chef ? On a perdu la cible…
- Quoi ? Que dites-vous, O’Neil ?
- On…on a perdu la cible, n°47…
- Hein ? Vous vouliez tuer 47 ?
- Ben oui, comme c’était écrit dans l’ordre de mission.
- Bougre d’idiot !!! C’était n°847 qui devait mourir, pas n°047 !!!
- On aurait mal lu ?
- Mais oui !!! 47 est notre meilleur élément, et le plus dangereux. Si il survit, on peut craindre pour notre organisation…
- Mais on fait quoi alors ?
- Vous ? Contentez-vous de mourir… »
Après, la conversation s’arrête. On suppose que le costume d’O’Neil a dû avoir l’ordre de s’autodétruire. Donc 47 était donc des nôtres. Son réveil fut difficile : il savait pas où il était ni pourquoi il était vivant. Pas besoin de vous dire qu’il ne fut pas content. Quoi ? Faut que je vous explique tout ? Pff. Bon, ok.

47 se réveilla difficilement. Il ouvrit un œil, puis deux. On était tous là à observer ses faits et gestes. On était armés, sur nos gardes. Mais ça servait à rien face à 47. Il se leva d’un bond et jeta une chaise sur nous. Désordonnés, il utilisa le tumulte pour prendre une arme et nous viser. Il fallut l’intervention de votre serviteur pour calmer le jeu. Je lui expliquais qu’on lui avait sauvé la vie et que ça méritait un sursis. Par chance, il m’écouta.

Je lui montrais alors le monde tel qu’il était vraiment. Je lui expliquais comment et par qui il avait été créé. Je lui dit qu’il pouvait se rendre utile au monde en détruisant ceux qui l’avaient créé. Il a tout compris. Il prit le nom de Frank Castle parce qu’il aimait beaucoup les châteaux forts. En effet, je lui ai appris grosso modo l’histoire du monde.
Frank et moi on est donc potes. Où il est ? Il est en mission. Il devrait rentrer bientôt. J’espère vous avoir convaincus, messieurs les responsables de la résistance mondiale.

Apparemment, j’ai réussi. Ils ont carrément bus mes paroles. Ils ont l’air intéressés. Je devrais peut-être leur parler de mon projet de récupérer les autres membres du projet Punition pour notre cause. Avec plusieurs Frank, nul doute qu’on arriverait à avoir les méchants.
Tiens, Frank est de retour. Wow, il a l’air claqué. Il salue gentiment les responsables. Ils le regardent comme un animal. Apparemment, la mission s’est bien passée. Tiens, je vais aller chercher les autres pour trinquer à l’avenir de la résistance.
Mais que ?! Tous les ordres sont morts, tués à coups de couteaux !!! Je me retourne pour en parler à Frank quand je le voie tuer avec son couteau le 2e responsable, le premier ayant déjà trépassé. Je n’ai pas le temps de parler que mon « ami » sort son UZI et vide son chargeur sur moi.

On a souvent dit qu’on voie une lumière quand on meurt. C’est faux, on voie juste un filet rouge et bleu comme de l’eau qui tombe sur vos yeux. Mais peut-être est-ce le sang de la blessure et les larmes d’un ami trahi…

[I]47 n’avait jamais été traqué par ses maîtres, il n’avait jamais trahi. C’était un piège orchestré par le Gouvernement Mondial pour éradiquer la résistance européenne. Ils ont réussi grâce à Frank, leur parfait soldat….[/I]

[B]FIN[/B]
 


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