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Vieux 20/06/2016, 19h14
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Bon, j’aurais pu les classer par ordre alphabétique, chronologique ou de préférence. Mais j’ai préféré les laisser par ordre évocatif, comme ils me sont venus à l’esprit. Ça a le mérite de présenter une certaine poésie, en même temps que vous laisser entrapercevoir une fenêtre sur mon esprit tordu. Quand on voit la succession de certaines oeuvres, ça a un côté maraboud’ficelle rigolo. Par rapport à Zen Arcade, je n’ai retenu qu’une règle, un film par réalisateur.

Les 20 premiers:


La vie est belle (Frank Capra, 1946)
L’un des plus beaux films du monde selon me myself I et quelques autres. L’un des plus optimistes aussi. Gnan gnan vous avez dit ? Oui, sans doute mais d’une telle candeur qu’elle en devient punk par les temps désespérés qui courent. Matez-le à Noël avec une boite de Kleenex pas loin. Je le revois très régulièrement.

Zelig (Woody Allen, 1983)
Je n’aime plus Woody Allen alors qu’il fut pendant longtemps un de mes cinéastes favoris. Celui-ci est le film de lui que je préfère, un faux documentaire sur Léonard Zelig, l’homme caméléon, capable de foncer de peau près d’un noir ou de devenir juriste à côté d’un avocat. L’intrigue passe pudiquement sous silence son devenir quand le héros interprété par Woody se serait trouvé à proximité d’un pédophile...

Le Nouveau Monde (Terence Malick, 2005)
Les 4 premiers Malick sont des chefs-d’oeuvre. Celui-ci est mon préféré. Je l’ai vu au cinéma 3 fois en l’espace de 2 semaines tellement il m’avait envouté. Après celui-là, ce sera le début de la chute.

La graine et le mulet (Abdellatif Kechiche, 2007)
Deuxième film de ma sélection post-2000. Vu 3 fois aussi. Des séquences incroyables. Grosse grosse claque. Kechiche est le plus grand cinéaste français post-Pialat.

Certains l'aiment chaud (Billy Wilder, 1959)
Longtemps hésité avec La garçonnière. Mais celui-ci a bercé mon enfance. Marilyn y trouve son meilleur rôle. Et Tony Curtis et Jack Lemmon pas loin.

Voyage au bout de l’enfer (Michael Cimino, 1978)
Cinématographiquement, les seventies c’était de la bombe. Des moyens, de l’ambition, des idées, un ton adulte. Dommage que Cimino soit quelque part le fossoyeur de ce «nouvel Hollywood» deux ans plus tard avec le four de La porte du paradis.

Les 7 samouraïs (Akira Kurosawa, 1954)
Pas mal de Kurosawa sont des merveilles, Rashomon, La légende du grand judo, Kagemusha. Mais la bataille finale de celui-ci reste indépassable.

Rendez-vous (Ernst Lubitsch, 1940)
Vu une première fois au feu «cinéma de minuit» du dimanche soir sur feu FR3. J’avais interro le lendemain. Me rappelle plus si j’ai foiré ou pas. Le film en revanche est resté gravé. Une comédie romantique comme on n’en fait plus. Son remake avec Tom Hanks et Meg Ryan n’a aucune espèce d’intérêt et le titre original The shop around the corner est quand même bien plus beau.

Apocalypse Now (Francis Coppola, 1979)
A voir avant le documentaire réalisé par la femme de Coppola Au coeur des ténèbres et dans lequel elle raconte à quel point ce film a failli rendre fou son mari. Ainsi qu’une partie de l’équipe à n’en pas douter. Sauf Denis Hopper et Martin Sheen qui l’étaient déjà.

L’Atalante (Jean Vigo, 1934)
Michel Simon, sa gouaille, sa gueule, ses tatouages immondes et sa péniche. Jean Vigo était un immense cinéaste disparu trop tôt.

Les enfants du paradis (Marcel Carné, 1945)
Figurez-vous que j’ai découvert ce classique très récemment, il y a à peine deux ans. Je ne sais pas, j’avais peur de sa réputation de «graaand oeuvre», comme si c’était le Versailles du cinématographe français, un truc empesé où il faudrait enfiler les patins pour oser l’arpenter. Con que j’étais. C’est d’une modernité et d’une fraicheur vraiment hallucinantes.

Le bon la brute et le truand (Sergio Leone, 1966)
J’ai pas mal hésité avec Il était une fois en Amérique. Mais ça m’aurait chagriné de ne pas mettre un western spaghetti.

Parle avec elle (Pedro Almodovar, 2002)
J’aime bien Almodovar, c’est un cinéaste important. Mais à l’heure de choisir dans sa filmo, le choix fut rien moins qu’évident. Un ibère rude et rigoureux mais intensément chaleureux.

Le mépris (Jean-Luc Godard, 1963)
Et mon film, tu l’aimes mon film? Oui, Jean-Luc, je l’aime ton film. La lumière est magnifique. Les acteurs ont la classe. Et Delerue t’a écrit le plus beau thème musical qui soit.

En quatrième vitesse (Robert Aldrich, 1955)
Fait partie des films dont j’ai peu de souvenirs si ce n’est quelques séquences hallucinatoires qui lui valent une place ici. Là aussi, le titre original Kiss Me Deadly est quand même bigrement mieux.

Le roman d'un tricheur (Sacha Guitry, 1936)
Les plus grandes innovations dans un médium viennent souvent de personnes extérieures à celui-ci. Exemple parfait chez Guitry qui avait peu d’intérêt pour le cinématographe voire un certain dédain. Ce qui lui permit d’apporter sans scrupules plusieurs innovations géniales: une voix off quasi constante et une construction en flash-back. En plus, c’est drôle.

1941 (Steven Spielberg, 1979)
Je vous promets que ce n’est pas une posture mais ça reste mon Spielberg préféré. Sans doute à cause des acteurs, totalement en roue libre notamment John Belushi et du petit ton irrévérencieux qu’on ne retrouvera plus jamais par la suite chez le cinéaste.

Heat (Michael Mann, 1995)
Un polar tiré au cordeau avec des acteurs au top. Pas une seule faute de goût ce qui est étonnant de la part de ce réal. Une BO magnifique, ce qui l’est moins.

Pickpocket (Robert Bresson, 1959)
Bresson, faut un peu s’accrocher. En tout cas, accepter cette approche anti-naturaliste et ces acteurs qui jouent de manière atone. Mais, si vous passez ce cap, c’est une merveille. Grand tour de passe-passe cinématographique.

Citizen Kane (Orson Welles, 1941)
Faire un film de ce calibre à même pas 25 ans parait proprement stupéfiant. Un peu comme chez Guitry, tiens (et je vous fiche mon billet que Welles a vu et s’est inspiré du Roman d’un tricheur), c’est une personne jusque là extérieure au médium, le dédain en moins, qui va y apporter avec ce chef-d’oeuvre parmi ses plus grandes innovations. Revu récemment, ça vieillit vraiment bien.
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