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Yep mais pas longtemps.
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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We stand on Guard m'a donné envie de relire su Steve Skroce. J'ai jeté mon dévolu sur ces 4 épisodes de Wolverine (#150 à #153) où le canadien assure scénario et dessins (il est encré par Larry Stucker). Ce fut une bonne surprise de Revolution, la reprise des titres X qui voyaient le retour de Papy Claremont pour le pire (ah les neo) et dont l'action se déroulait 6 mois après les évènements de The Twelve. Steve Skroce est intelligent et à part une allusion à la mort présumée de Cyclops dans le #150 (30 pages de BD) il situe son récit loin des aventures des X-Men. Il peut ainsi complètement se lâcher. Mais attention dans cette histoire de guerre ancestrale familiale l'auteur tient à mettre Logan dans un environnement qui lui est familier. C'est donc en compagnie de sa fille adoptive, Amiko, sa maitresse occasionnelle grande copine barge de Ororo, Yukio, et de celui qui a failli devenir son beau frère, le samouraï d'argent que Wolverine va trancher, découper, stopper des balles avec son crâne. Les conflits familiaux sont au centre de cette saga animée et bien rythmée avec la famille Yachida, celle adoptive de Logan et une nouvelle venue de Mongolie (le clan Kaishek). Japon et Mongolie sont donc à l'honneur et Skroce est, comme ses personnages, très à l'aise. Beaucoup de trahisons, d'actes lâches mais aussi héroïques et le positionnement d'un Logan qui retrouve ici un peu de l'essence de son personnage tel que des Claremont, Byrne ou Hama l'ont écrit. Graphiquement c'est l'éclate totale, Steve Skroce s'en donnant à coeur joie avec des compositions de pages intéressantes et variées (bien trouvé l'introduction à chaque numéro, sur quelques pages, sur le passé sanglant du clan Kaishek), des positions impossibles et un amoncellement de personnages à la Darrow dans certaines cases de toute beauté tout en restant lisibles. J'ai également apprécié la mise en couleur de Steve Buccellato, loin d'être uniforme, qui sait jouer avec la luminosité et qui fait ressortir les dessins très détaillés de Skroce. Ce dernier joue parfaitement le jeu des peuples qu'il convie à sa sauterie sanguinolente avec des costumes et une architectures Mongole qui l'inspire. Sa vision du Japon vaut également le coup (de jour comme de nuit). Blood Debt, Wolverine #150 à #153, paru en VF dans Wolverine (vol1) 89 à 92 en 2001. |
#3
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Une partie du Superboy post Death and Return of Superman (#53-75) principalement par le duo Karl Kesel et Tom Grummett. Bel hommage de l'auteur à plusieurs créations de Kirby (et contrairement à certains, Kesel n'a pas la prétention de les réécrire..)
En effet, Superboy, déjà lié au projet Cadmus, Dubbilex et la Newsboy Legion, est également confronté à des animaux anthropomorphiques similaires à ceux du monde de Kamandi et aux Hairies, les hippies qui se baladent à bord d'un train géant avec en bonus une apparition de Big Barda et Metron. Hors Kirby, la série propose également une mannequin défigurée chevauchant une gargouille et possédée par l'esprit de son ancêtre pistolero prénommé Jonah, une virée dans le tout nouveau Hypertime, Superboy se baladant dans les univers de Kingdom Come, Elseworld's Finest, la terre médiévale de Kal ou encore simplement sur la Terre 1 pré-Crisis, cela pour affronter un Superboy maléfique qui a collectionné ses doubles parallèles. Un plaisir à lire donc, du pur fun, et important pour le perso puisqu'il gagne son nom Kon El durant cette période. Par contre, je viens de voir que Didio a participé à l'écriture de la fin de la série A côté de ça, je me lance également dans Superboy: The Comic book qui est, comme son nom l'indique, l'adaptation de la série TV Dernière modification par JB ; 06/08/2015 à 23h15. |
#4
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Et entre les deux on a quand même la crème du run avec Meltzer.
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#5
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Trop court, malheureusement (uniquement Archer Quest, je crois)
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Le fait est que Smith a ramené le personnage chez les vivants mais c'est Meltzer qui l'a réellement réintégré au DCU.
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#7
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Le run de Jason Aaron sur Wolverine est une véritable réussite, le scénariste a un plan sur le long terme avec le Red Right Hand et nous balade d'arcs en arcs jusqu'à la fatale conclusion.
Et au milieu de ce run il y a le numéro #5.1 où on assiste à l'anniversaire surprise du griffu. C'est un régal de voir l'univers partagé si bien utilisé, on le sait les personnages Marvel ne se réunissent pas que pour affronter une grosse menace, ils aiment aussi leurs soirées poker et leurs pots. Et c'est exactement ce que l'on a ici, cet épisode avec son côté humoristique rappelle par certains côtés l'enterrement de vie de jeune garçon de Rick Jones, Deadpool en plus. Et évidemment le principal intéressé n'est pas là, trop occupé à traquer les cannibales dans les bois. Une réussite qui prouve une fois de plus que Aaron fait parti de ces auteurs qui aiment et qui comprennent le personnage et son univers. |
#8
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Wonder Woman de Byrne.
Après que l'histoire qui précède son run coupe Wonder Woman des Amazones (mort d'Artemis), John Byrne a l'excellente idée de ramener immédiatement le personnage-titre sur Themyscira. Cependant, afin de revitaliser la série, Byrne ose l'inattendu en incorporant à son run les New Gods, une création de Kirby sans aucun rapport avec la belle Diana. Ce premier arc est d'ailleur un exercice de style. Outre une couverture du n°102 d'un goût exquis, Byrne écrit une bataille épique entre les Amazones et l'armée de Darkseid. Cependant, le véritable génie de l'auteur est de mener cette bataille hors champs, ce qui permet au lecteur de laisser libre cours à son imagination plutôt que de se limiter à la représentation de la scène par l'artiste. L'écriture elle-même est de qualité : je prendrais pour exemple les pages où Darkseid prend un otage humain par la gorge, le relâche en riant lorsqu'il se rebiffe, avant de le ramasser et de recommencer la scène avec un dialogue quasi identique. Byrne cherche cependant l'originalité et, loin de ne se focaliser que sur Darkseid, intègre également comme personnage récurrent Jason Blood/Etrigan, dont il réécrit les origines en invalidant ce faisant la série d'Alan Grant. Autre élément important, John Byrne introduit une nouvelle Wonder Girl dans un très, très long arc, ce qui lui permet de lui donner un charisme digne des meilleurs sidekicks tels Wesley Crusher ou Jar Jar Binks. Il n'oublie pas cependant pas de faire en parallèle table rase du passé en réécrivant littéralement toute la vie de la précédente Wonder Girl, alias Donna Troy, éliminant au passage une famille trop pesante pour le personnage. J'oubliais d'évoquer le numéro anniversaire (120) qui, plutôt que de suivre le cliché de proposer une aventure flamboyante ou une histoire importante pour le personnage, préfère suivre le chemin des séries TV à court de budget et propose un clip-show, qui reprend et redessine des scènes des 119 précédents numéros (même la couverture reprend - pardon, rend hommage - à celle du n°1). Culte. Bien entendu, une lecture recommandée Dernière modification par JB ; 11/08/2015 à 22h29. |
#9
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Comme tu le dis il y aussi Etrigan, donc pas de surprise d'y voir les New Gods, Byrne était en plein trip Kirby, et oui il s'éclate à dessiner Darkseid.
J'aime bien ce run car il est distillé, il y a de grands moments comme les retours(?) de Barry Allen ou Sinestro, tout comme Hypolita et la JSA ça annonce les grandes heures de Goyer et Johns. |
#10
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En fait Byrne a écrit une série Wonder Woman sans Wonder Woman tant la pauvre est peu mise en avant au profit d'un folkore toujours de plus en plus conséquent au fur et à mesure que son run avance. La preuve, il l'a fait même mourir.
Il multiplie les hommages, souvent revisité à tord et se vautre laissant le sens of wonder au placard. Son run est découpé en arc, ce qui est une bonne idée sauf que les dénouements sont trop rapide et peu palpitant. Nombre de ces personnages n'ont pas de charisme et se marchent dessus (Cassie pour ces début fait penser au Robin de Miller presque à l'envers tant elle ressemble à un garçon au lieu d'une fille). Pas mieux que toi sur Donnay Troy bien mal utilisé alors que l'idée n'est pas mauvaise (faire table rase de son passé devenu encombrant). La vie sentimentale de Diana n'est guère palpitante. Je retiens par contre le retour de l'avion invisible et une excursion sympa (mais trop longue) sur la première WW. Graphiquement ce n'est pas non plus le meilleur Byrne qui travaille sans encreur ce qui donne un aspect un peu sale à beaucoup de planches loin de la majesté qu'il a voulu insuffler dans la vie de l'amazone (trop de détails, pas assez dépouillés). Son run ressemble à celui de Namor mais en nettement moins réussi accentuant tout les défauts qu'il avait commencé à accumuler après Namor #12. Dès WW #104 on comprend que cela ne sera pas un run d'anthologie la conclusion sur l'arc sur Darkseid étant indigne de ce que l'on pouvait attendre. Au milieu il nous sert son cross over Genesis (pour enfoncer un peu plus Donna Troy et les dieux de l'Olympe qui n'avaient plus besoin de cela) qui est mal exécuté malgré un Ron Wagner plutôt en forme. Un run que j'ai lu l'été dernier et qui m'a beaucoup déçu. Je rejoins complètement l'avis et l'humour de JB. |
#11
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Plus sérieusement, mes critiques portent uniquement sur les talents de Byrne auteur (à part pour la reprise inférieure de décors de Perez). Ce n'est pas grave, prochaine lecture: JLA: The Tenth Circle et The Doom Patrol version Byrne |
#12
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Moi j'ai du Legends, du Alpha Flight, du West Coast Avengers et du X-Men : the Hidden Years (incomplet) en stock (si si dans ma pile de lecture qui commence à diminuer enfin). |
#13
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On va encore dire que j'ai une dent contre Byrne (ce qui est vrai), mais
- "était en plein trip Kirby" ? J'attends encore qu'il redescende - Quel rapport dans la mythologie DC entre Etrigan et les New Gods, à l'exception de Kirby ? Sachant que je n'ai pas évoqué Merlin apparaissant en Père Noël pour sauver nos héros de l'enfer... - L'apparition des New Gods a un but unique : préparer Genesis (Darkseid torture Wonder Woman pour une information dont elle ignore même la nature, dévaste Thémyscira avant de partir en disant basiquement "Oops, désolé, sans rancune ?" - Je pense que "Le Retour de Barry Allen" avait eu lieu avant dans la série Flash, et il me semble improbable que les lecteurs aient cru voir dans son apparition dans Wonder Woman autre chose qu'un simulacre. - Il réécrit et redessine en moins bien War of the Gods dans ses scènes sur Olympe : aux dimensions indiscibles de Perez, Byrne substitut une architecture timidement à la Escher. - Byrne n'a droit à aucun laurier pour des histoires que de meilleurs auteurs vont tirer de ses élucubrations temporelles. Dernière modification par JB ; 11/08/2015 à 16h10. |
#14
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Ce n'est pas Gruenwald qui a écrit le retour de Barry Allen
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#15
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Point Quasar.
Il y a eu un "retour" de Barry Allen dans le run de Waid sur Flash. |
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