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Vieux 18/05/2005, 23h54
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Niglo change la caisse du Fauve
Marvel Les Parutions vf : Hulk (coll. Flash Nouvelle Formule)



HULK N°1
Arédit, Novembre 1983.



HULK : Le Chercheur des Etoiles (18 pages)
(The Harvester from Beyond !, in Incredible Hulk #230, décembre 1978)

Scénario : Elliott S. Maggin.
dessin : Jim Mooney.
Encrage : Bob Layton.
Couverture : Ron Wilson & Bob Layton.

Résumé :

Hulk est repéré dans un champ de maïs où il pique-nique tranquillement. Le shérif local juge inutile de prévenir l’armée et regroupe les habitants du village, armés de fusils et d’un filet de pêche. Evidemment, l’opération tourne vite à la débâcle, et Hulk met rapidement en fuite ses agresseurs. C’est à cet instant qu’apparaît dans le ciel un vaisseau spatial qui transporte Hulk à son bord. Son pilote, une créature à l’aspect insectoïde, veut effectuer des tests sur Hulk, mais celui-ci réagit violemment à son kidnapping. L’extraterrestre le met K.O. grâce à un rayon sédatif. Hulk redevient bientôt Bruce Banner et commence sa visite du vaisseau. Mais l’extraterrestre le récupère et tente de prélever un échantillon sur lui avec une énorme seringue. Paniqué, Banner redevient Hulk et frappe l’alien. Ce dernier parvient à nouveau à battre Hulk en le projetant contre un générateur. Il prélève alors des échantillons sous les ongles de Hulk. Celui-ci se réveille à nouveau, perce la coque du vaisseau et saute. Mais l’extraterrestre a obtenu ce qu’il voulait : les échantillons de terre récupérés sous les ongles de Hulk lui permettront de mettre au point un compost qui règlera les problèmes de culture agricole et de famine que connaît sa planète.

Sur la base Gamma, le général Ross est toujours hospitalisé suite à sa dépression nerveuse. On annonce l’arrivée très prochaine de deux sénateurs. Doc Samson demande à Karla Sofen de veiller sur Ross.


Commentaire :

Malgré la chute amusante, il n’y a pas grand chose à retenir de cet épisode. On remarquera néanmoins que le duo Mooney/Layton fonctionne bien, même si on reconnaît bien plus facilement le style de l’encreur que celui du dessinateur.


A noter :

Les épisodes précédents celui-ci étaient parus dans Gamma n°22 (juillet 1983).


Casting :

Hulk.

Général Ross, Doc Samson, Clay Quartermain, Jim Wilson, Carla Sofen.

Extra-terrestre (pas de nom).




CAPTAIN AMERICA ET LE FAUCON : Esprits en Déroute (16 pages sur 18)
(Arena for a Fallen Hero !, in Captain America #189, septembre 1975)

Scénario : Tony Isabella.
dessin : Frank Robbins.
Encrage : Frank Chiaramonte.
Couverture : Gil Kane & Mike Esposito.

Résumé :

Pour aider le Faucon à vaincre la crise de schizophrénie qui l’a plongé dans un état léthargique, Jeff Cochren préconise une thérapie de choc : un combat entre lui et Captain America. Mais Cap ne peut se résoudre à frapper le Faucon qui paraît incapable de se défendre. Soudain, le Faucon disparaît et cède la place à Crâne Ecarlate. A peine Cap l’a-t-il frappé que son visage est remplacé par celui du Faucon. Cap est victime d’autres hallucinations : une araignée géante, les premiers Maîtres du Mal. Puis il cède aux charmes de l’Enchanteresse.

Au poste de contrôle, Valentina De La Fontaine et Eric Koenig s’interrogent de plus en plus sur la méthode de Cochren. Lorsque ce dernier pointe une arme sur eux, ils le désarment et l’assomment. En bas, le Faucon est sorti de sa léthargie et essaie de demander à Captain America ce qui se passe. Ce dernier, le prenant pour le Baron Zemo, le frappe violemment. Le Faucon réplique à son tour, et Cap finit par recouvrer ses esprits. Ensemble, ils découvrent la véritable responsable de toute l’affaire : Nightshade, dont les hommes ont pris le contrôle de la salle.


Commentaire :

Un épisode parfaitement farfelu, vilainement mis en image par Frank Robbins.


A noter :

Nightshade était apparue une première fois dans Captain America #164 (août 1973, trad. in L’Escouade des Serpents, Captain America n°15, 3ème trimestre 1981).


Casting :

Captain America, le Faucon.

Jeff Cochren, Valentina De La Fontaine, Eric Keonig.

Nightshade.




LUKE CAGE, POWER MAN : La Cible de Spear (15 pages sur 18)
(Sticks and Stones will break your Bones, but Spear can kill you, in Power Man #33, juillet 1976)

Scénario : Don McGregor.
dessin : Frank Robbins.
Encrage : Vince Colletta.
Couverture : Ron Wilson & John Romita.

Résumé :

Alors qu’il se promène avec Claire Temple et Noah Burstein, Luke Cage est attaqué par un dénommé Spear, un homme masqué armé d’un fusil tirant des javelots. Ca cible est Noah Burstein, avec lequel il semble avoir un compte à régler. Cette première attaque vise à effrayer Burstein, et Spear s’enfuit. Luke Cage le poursuit, en vain.

Lorsque Noah Burstein rentre chez lui, un nouveau javelot se fiche dans sa porte, un message de menace enroulé autour de sa hampe : Spear condamne Burstein pour un acte qu’il a commis jadis. Spear réapparaît le lendemain, à la fermeture de la clinique de Burstein.


Commentaire :

Don McGregor laisse planer le suspense tout du long quant aux motivations de Spear, et se concentre sur l’action pendant plus de la moitié de l’épisode. Il prend plaisir également à donner vie au quartier dans lequel évolue Luke Cage, par petites touches, s’arrêtant un instant sur tel ou tel passant. Le résultat est plaisant à lire et vivant, malgré les dessins toujours aussi particuliers de Frank Robbins.

A noter :

Première apparition de Spear.


Casting :

Luke Cage.

Noah Burstein, Claire Temple, Dave Griffith, détective Quentin Chase, Charlton Grunge, Grassy Moss.

Spear.




L’HOMME-CHOSE : Les Pirates de l’Inconnu (22 pages)
(Whatever happened to Captain Fate ?, in Man-Thing v.2 #7, novembre 1980)

Scénario : Chris Claremont.
dessin : Don Perlin.
Encrage : Bob Wiacek.
Couverture : Bob Wiacek.

Résumé :

Un avion de ligne s’est écrasé dans les marais aux abords de Citrusville. Sur place, gardant ses distances, l’Homme-Chose se nourrit des émotions des victimes et de celles des sauveteurs. Parmi ces derniers se trouvent Barbara Bannister et John Daltry, le shérif du Comté. Niles Watson, de la commission d’enquête sur la sécurité aérienne, leur fait écouter l’enregistrement des dernières minutes du vol. Ils découvrent que l’avion a été attaqué par un navire du XVIIIème siècle, qui a tiré une bordée avant que son équipage, mené par le Capitaine Fate, ne prenne l’avion à l’abordage, emportant femmes et objets de valeur. John et Barbara ne savent pas si les pilotes ont été victimes d’hallucinations ou si tout cela a réellement eu lieu, mais Niles Watson leur montre un objet découvert dans la cabine de pilotage : un sabre d’époque. Barbara demande à l’emporter pour effectuer des recherches sur lui.

Un groupe de pirates est chargé de récupérer le sabre, qui appartient au Capitaine Fate. Alors qu’ils s’apprêtent à attaquer John et Barbara, ils tombent sur l’Homme-Chose, qui les réduit au silence. Une nouvelle tentative est menée plus tard, alors que John et Barbara se trouvent à la bibliothèque publique de Citrusville. Le revolver du shérif est sans effet, mais lorsqu’il empoigne le sabre de Fate, il parvient à faire reculer ses agresseurs et prend la fuite avec Barbara. Mais le Capitaine Fate les attend, à bord de son navire, et les prend en chasse. John et Barbara partent dans les marais et tombent sur l’Homme-Chose. Au même instant, le navire tire dans leur direction et l’Homme-Chose s’effondre, atteint de plein fouet par les boulets de canon. Tous trois sont conduits à bord du navire.


Commentaire :

L’idée de départ pourrait être amusante, mais le traitement est d’une grande pauvreté, l’essentiel de l’épisode consistant en une course poursuite pour récupérer le sabre du Capitaine Fate. Et les planches de Don Perlin sont particulièrement peu réussies.


A noter :

Le Capitaine Fate était précédemment apparu dans Man-Thing v.1 #14 (février 1975, trad. in Eclipso n°60, 2ème trimestre 1977).


Casting :

L’Homme-Chose.

John Daltry, Barbara Bannister, Niles Watson.

Le Capitaine Fate, son équipage.

Dernière modification par Niglo ; 23/04/2006 à 23h03.
  #2  
Vieux 18/05/2005, 23h59
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HULK N°2
Arédit, Janvier 1984.



HULK : Les Fugitifs (17 pages)
(Prelude !, in Incredible Hulk #231, janvier 1979)

Scénario : Roger Stern.
dessin : Sal Buscema.
Encrage : Mike Esposito.
Couverture : Herb Trimpe.

Résumé :

Hulk arrive à Gilbert, petite ville de Californie. Au bar du coin, un jeune hippie, Fred Sloan, est éjecté par un militaire qui n’apprécie pas les chevelus dans son genre. Hulk prend sa défense et le bar se vide en quelques secondes. Fred invite Hulk chez lui. Le lendemain matin, Ilsa, la compagne de Fred, s’enfuit en découvrant Hulk dans la maison. Bientôt la police arrive, et Hulk et Fred fuient à bord du van de ce dernier. Ils sont arrêtés à un barrage routier, mais Hulk met rapidement en déroute les policiers, puis ils reprennent la route.

Les sénateurs Andrew Hawk et Eugene K. Stivak arrivent à la base Gamma. Ils demandent à Samson de leur rendre des comptes sur les opérations en cours. Lorsqu’il apprend que Hulk a été repéré en Californie, Stivak demande à s’y rendre, en compagnie du Dr. Sofen et de Jim Wilson. Durant le vol, Stivak rend Jim inconscient et révèle à Carla Sofen que sous le nom de Kligger il fait partie comme elle de la Corporation.


Commentaire :

R.A.S. dans cet épisode, entre les dessins routiniers de Sal Buscema et une intrigue particulièrement peu trépidante.


A noter :

La suite de ce récit se poursuit dans Captain America #230 (février 1979, trad. in Les Prisonniers d’Alcatraz, Captain America n°23, septembre 1983).


Casting :

Hulk.

Fred Sloan, Ilsa, Doc Samson, Clay Quartermain, Jim Wilson, Carla Sofen, sénateur Andrew Hawk, sénateur Eugene K. Stivak/Kligger.




CAPTAIN AMERICA ET LE FAUCON : Nightshade cherche son Roi ! (18 pages)
(Nightshade is deadlier the second Time around !, in Captain America #190, octobre 1975)

Scénario : Tony Isabella.
dessin : Frank Robbins.
Encrage : Vince Colletta.
Couverture : Gil Kane & Joe Sinnott.

Résumé :

Captain America et le Faucon affrontent les agents du S.H.I.E.L.D., tombés sous le charme de Nightshade. Valentina De La Fontaine réussit à s’échapper et se réfugie dans le solarium de la base. Durant le combat, le Faucon reçoit une décharge qui lui rend tous ses souvenirs. Valentina demande à Cap et au Faucon de la rejoindre au solarium. Lorsque les agents du S.H.I.E.L.D. arrivent à leur tour, elle ouvre les panneaux de la salle, laissant le soleil entrer. Aussitôt, les agents sont libérés de l’influence de Nightshade, dont le pouvoir ne marche pas à la lumière du jour. Elle n’a d’autre choix que de se rendre.


Commentaire :

Le personnage de Nightshade est plutôt amusant et, même sous le crayon si particulier de Frank Robbins, très sexy. L’épisode n’est qu’une longue scène de combat, mais pas désagréable, Springer étant curieusement moins insupportable encré par Colletta.


A noter :

A la fin de Captain America #164 (août 1973, trad. in L’Escouade des Serpents, Captain America n°15, 3ème trimestre 1981), Nightshade a échappé à la mort grâce à une trappe secrète qui lui a permis de plonger dans l’eau lorsqu’elle s’est jetée du haut de la tour où Cap l’avait acculée.

Les épisodes de Captain America faisant suite à celui-ci sont parus dans Captain America n°16 et suivants.


Casting :

Captain America, le Faucon.

Jeff Cochren, Valentina De La Fontaine, Eric Keonig.

Nightshade.




LUKE CAGE, POWER MAN : Mystérieuse Fraternité (14 pages sur 17)
(Death, Taxes, and Springtime Vendettas, in Power Man #34, août 1976)

Scénario : Don McGregor.
dessin : Frank Robbins.
Encrage : Frank Springer.
Couverture : Rich Buckler & Pablo Marcos.

Résumé :

Luke Cage est attaqué dans son bureau par un nouveau vilain masqué se faisant appeler le Lutteur. Luke l’entraîne à l’extérieur, mais devient aussitôt la cible de Spear. Les deux hommes parviennent à s’échapper. On les retrouve plus tard, épiant Noah Burstein alors qu’il fait ses courses dans une épicerie. Luke Cage n’est pas loin non plus. Le Lutteur attaque Luke tandis qu’une nouvelle fois Spear fait peur à Burstein. Luke Cage parvient à mettre le Lutteur K.O. Lorsqu’il lui retire son masque et demande à Burstein s’il le connaît, ce dernier s’enfuit sans dire un mot.

Le lendemain, après avoir reçu la visite d’un inspecteur des impôts lui reprochant de n’avoir rempli aucune déclaration depuis deux ans, Luke se rend à la clinique de Burstein, où il découvre une marionnette à l’effigie du médecin, pendue aux néons, percée d’un javelot. Un mot accroché à la hampe donne rendez-vous à Burstein pour régler cette histoire une fois pour toute.


Commentaire :

Contrairement au précédent, cet épisode souffre de la narration confuse de Frank Robbins. De plus l’intrigue ne progresse guère, si ce n’est l’introduction d’un nouveau personnage lié au passé de Burstein.


A noter :

Première apparition du Lutteur.


Casting :

Luke Cage.

Noah Burstein, Dave Griffith, détective Quentin Chase, Alex Simmons, Oliver P. Sneagle.

Spear, le Lutteur (Mangler).




L’HOMME-CHOSE : La Malédiction (22 pages)
(Red Sails, burning, in Man-Thing v.2 #8, janvier 1981)

Scénario : Chris Claremont.
dessin : Don Perlin.
Encrage : Bob Wiacek.
Couverture : Bob Wiacek.

Résumé :

John Daltry est jeté à fond de cale, où se trouve l’Homme-Chose. Il tente de réprimer ses émotions pour éviter d’être attaqué par la créature et y parvient. Barbara Bannister quant à elle est conduite auprès des autres femmes capturées par le Capitaine Fate, qui compte bien profiter d’elle. Echappant à la surveillance des hommes de Fate, elle parvient à libérer John et l’Homme-Chose. Ils reçoivent en outre une aide inattendue, celle de Maura Spinner et Khordes, les anciens adversaires de Fate, dont le navire fantôme bombarde celui des pirates. Durant le combat, le Capitaine Fate se trouve face à l’Homme-Chose. Un vague de terreur l’assaillit, et le contact du monstre le tue. Tous les pirates maîtrisés, le navire peut accoster au port de Citrusville. Mais lorsque John Daltry veut quitter le navire, il n’y parvient pas : le Capitaine Fate lui a transmis sa malédiction, et il est condamné à errer éternellement à bord du bateau pirate.


Commentaire :

On pourrait éventuellement trouver un vague intérêt à cette histoire, si elle n’était pas si mollement et si vilainement mise en image par Don Perlin.


A noter :

Khordes et Maura Spinner apparaissaient précédemment dans Man-Thing v.1 #14 (février 1975, trad. in Eclipso n°60, 2ème trimestre 1977).


Casting :

L’Homme-Chose.

John Daltry, Barbara Bannister, Maura Spinner, Khordes.

Le Capitaine Fate, son équipage.

Dernière modification par Niglo ; 23/04/2006 à 23h04.
  #3  
Vieux 19/05/2005, 00h06
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HULK N°3
Arédit, Février 1984.



HULK : Un Homme en Fuite ! (17 pages)
(At the Bottom of the Bay !, in Incredible Hulk #233, mars 1979)

Scénario : Roger Stern.
dessin : Sal Buscema.
Encrage : Chic Stone.
Couverture : Al Milgrom.

Résumé :

Hulk pourchasse Curtiss Jackson, le directeur de la Corporation, qui s’enfuit à bord d’un sous-marin. Il tire plusieurs missiles sur Hulk, ce qui lui permet d’atteindre une base de la Corporation. Là, des hommes en armes retiennent Hulk le temps que Jackson disparaisse. Après s’être débarrassé de ses agresseurs, Hulk trouve Fred Sloan, ligoté, et le libère. Arrive Marvel Boy, qui demande à Hulk de le suivre au Q.G. du S.H.I.E.L.D. Un seul coup de Hulk l’envoie à plusieurs kilomètres de là. Hulk et Fred partent pour Berkeley, où ils se rendent chez une amie de Fred que Hulk a déjà rencontré : Trixie Starr.

Sur la base Gamma, le sénateur Hawk apprend les liens existant entre le sénateur Stivak et la Corporation. Il décide cependant de poursuivre son inspection.

A l’aéroport de Mexico City, Glenn Talbot accueille Betty à sa descente d’avion.


Commentaire :

Un épilogue au crossover avec Captain America sans grand intérêt.


A noter :

L’épisode précédent celui-ci était paru dans Les Prisonniers d’Alcatraz, Captain America n°23, septembre 1983.

La précédente apparition de Trixie Starr a eu lieu dans Defenders #41 (novembre 1976, trad. in Submariner contre Spider-Man, Namor n°8, 3ème trimestre 1980).

Casting :

Hulk.

Fred Sloan, Marvel Boy, Trixie Starr, Doc Samson, Clay Quartermain, sénateur Andrew Hawk, Jasper Sitwell, Glenn Talbot, Betty Ross-Talbot.

Curtiss Jackson.




LUKE CAGE, POWER MAN : La Vengeance des Frères Daniels (16 pages sur 17)
(Of Memories, both Vicious and Haunting, in Power Man #35, septembre 1976)

Scénario : Marv Wolfman & Don McGregor.
dessin : Marie Severin.
Encrage : Joe Giella & Frank Giacoia.
Couverture : Ron Wilson & Dan Adkins.

Résumé :

Luke Cage se rend à l’endroit où Spear a donné rendez-vous à Noah Burstein. Il trouve ce dernier blessé, un javelot fiché dans l’épaule. Cage se rend ensuite au commissariat où le Lutteur doit être interrogé. Mais une bombe lacrymogène explose dans le bureau et le Lutteur se jette par la fenêtre et s’accroche à un filin tendu par son frère, Spear. Luke Cage s’accroche à lui et ensemble ils tombent dans une benne à ordure. Retour à la case prison pour le Lutteur.

Luke Cage rend visite à l’hôpital à Noah Burstein qui lui raconte toute l’histoire le liant à Spear et le Lutteur : lorsqu’il travaillait au pénitencier de Seagate, il a tenté un traitement expérimental sur un détenu, Jack Daniels, atteint d’une tumeur au cerveau. L’expérience fut un échec et Jack mourut. Ses deux frères accusèrent Burstein de l’avoir tué. Alors que Luke fait le point de la situation avec le détective Chase, ils reçoivent la visite d’une vieille femme, la mère du Lutteur et de Spear, qui leur donne l’adresse de ce dernier. Cage et Chase s’y rendent, et Spear tente de s’enfuir. Il grimpe à bord d’un bus, Luke Cage à ses trousses. Durant la bagarre, le chauffeur perd le contrôle de son véhicule qui plonge dans l’Hudson. Luke capture Spear et le remet au détective Chase.


Commentaire :

On aurait pu souhaiter une fin moins convenue pour cette histoire. Burstein en sort blanc comme neige, et les motivations de Spear et du Lutteur pour se venger paraissent tout à coup beaucoup plus dérisoires. Point positif : Marie Severin succède ici à Frank Robbins, et si sa prestation est trop sage pour être vraiment réussie, elle constitue néanmoins une amélioration indéniable.


Casting :

Luke Cage.

Noah Burstein, Dave Griffith, détective Quentin Chase, Alex Simmons, Sandy Simmons, Beth Simmons.

Spear, le Lutteur (Mangler).




CAPTAIN AMERICA : Démentiel Show (38 pages)
(Deathwatcher !, in Captain America Annual #5, 1981)

Scénario : David Michelinie.
dessin : Gene Colan.
Encrage : Dave Simons.
Couverture : Frank Miller & Joe Rubinstein.

Résumé :

A bord d’un navire, Constrictor menace de bombarder New York si on ne lui remet pas dix millions de dollars. Captain America gagne à la nage le bateau et élimine les sbires de Constrictor avant d’attaquer ce dernier. Durant le combat, une bombe d’origine inconnue explose, et Cap profite de la confusion pour mettre Constrictor K.O.

Quelques jours plus tard, Carlo Ferrini, l’un des grands patrons de la pègre new-yorkaise, est assassiné durant son repas d’anniversaire : la dinde qu’il s’apprêtait à couper était piégée. Les soupçons se portent sur Sean Gamble, le principal rival de Ferrini, qui affirme être innocent. Cap prend Gamble en filature durant les jours suivants, et lui sauve la vie au moment où il allait entrer dans un ascenceur piégé.

Alors qu’il fait du vélo avec Bernie Rosenthal, Captain America apprend qu’une attaque de banque est en cours. Il se rend sur place et neutralise les braqueurs. L’un d’eux s’échappe, il le suit jusque dans un camion devant lui servir à disparaître. Mais Cap était attendu : à l’intérieur se trouve Samson Scythe, le responsable de tous ces meurtres, qui va raconter à Cap son histoire. Issue d’une famille très riche, Scythe a rapidement trouvé la vie ennuyeuse, jusqu’à ce qu’il s’engage dans l’armée et parte au Vietnam. A son retour, il sombra dans une profonde dépression, jusqu’à ce qu’il rencontre un vieil ami de l’armée, Kenneth Hanson. Ce dernier organisa un spectacle pour redonner à Scythe le goût de la vie : la mise à mort filmée d’un petit truand. Dès lors, Scythe n’eût de cesse de multiplier ce genre d’opération, faisant filmer les meurtres de truands pour son plaisir. Aujourd’hui, Scythe a un nouveau projet : assister en direct à la mort d’un héros. Il donne rendez-vous à Captain America le soir même dans sa propriété.

Cap se rend sur place, et affronte divers traquenards : chiens mécaniques, salles piégées, chausse-trappes divers. Il arrive finalement dans la salle de contrôle où se trouvent Samson Scythe et Kenneth Hanson. Ce dernier est armé d’un lance-flammes. Voulant l’empêcher de s’en servir, Cap jette son bouclier sur le réservoir de carburant, lequel s’enflamme accidentellement. Piégé par les flammes, Samson Scythe se voit sur ses écrans de contrôle et assiste, fasciné, à sa propre mort.


Commentaire :

Un thème étonnamment sordide pour cette histoire, on rencontre plus volontiers les personnages du type de Scythe dans les comics d’horreur que de super-héros. L’histoire ne manque en tous cas pas d’intérêt, essentiellement grâce à son méchant. Le fait que Gene Colan tienne le crayon ne gâche rien non plus, et cet annual est une réussite.


A noter :

Le MCP situe ce récit après Captain America #264 (décembre 1981, non traduit), le GCD entre Captain America #260 et #261 (août-septembre 1981, non traduits).

La précédente apparition du Constrictor a eu lieu dans Incredible Hulk #265 (novembre 1981, non traduit).


Casting :

Captain America.

Constrictor, Samson Scythe, Kenneth Hanson.

Dernière modification par Niglo ; 23/04/2006 à 23h07.
  #4  
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HULK N°4
Arédit, Mars 1984.



HULK : La Force du Roi Vert (17 pages)
(Post Hulk… Post Holocaust !, in Incredible Hulk #238, août 1979)

Scénario : Roger Stern.
dessin : Sal Buscema.
Encrage : Jack Abel.
Couverture : Bob Layton.

Résumé :

Le président Jimmy Carter visite les ruines de Central City en compagnie du sénateur Hawk et de Clay Quartermain. Il décide de donner carte blanche à Hawk pour réorganiser la base Gamma. Doc Samson par contre remet sa démission à Hawk et quitte la base avec le général Ross, auquel il compte se consacrer.

Dans les Rocheuses canadiennes, Hulk effraie un père et sa fille, puis disparaît. On le retrouve une semaine plus tard, endormi au sommet du Mont Rushmore.

Goldbug se rend chez le Tinkerer pour récupérer le vaisseau qu’il l’a chargé de construire. Il peut à présent s’occuper de la cible qu’on lui a confié : Hulk.

Le divorce de Betty Ross et Glenn Talbot est prononcé. C’est seulement maintenant que Betty apprend l’état de santé de son père.


Commentaire :

Encore un épisode assez soporifique. Stern fait avancer ses différentes intrigues secondaires, mais l’ensemble demeure hélas peu palpitant à lire.


A noter :

Les trois épisodes précédant celui-ci ont été traduits dans Titans n°41 à 43 (juin-août 1982).

La dernière apparition de Goldbug a eu lieu dans Power Man #42 (avril 1977, trad. in Power Man et Thunderbolt, Power Man n°2, 3ème trimestre 1981).

La précédente apparition du Tinkerer et de Toy a eu lieu dans Amazing Spider-Man #183 (juillet 1978, trad. in Strange n°136, avril 1981).

Première apparition, dans l’ombre, des membres du groupe se faisant appeler ‘Les Détenteurs du Pouvoir’. On découvrira leurs visages dans Incredible Hulk #240 (octobre 1979, trad. in Hulk n°6, mai 1984).


Casting :

Hulk.

Sénateur Andrew Hawk, Clay Quartermain, Jimmy Carter, Doc Samson, général Ross, Kropotkin, Betty Ross, Glenn Talbot.

Rey, Lann, Dès.

Goldbug, Tinkerer, Toy.




POWER MAN : Chemistro ! (16 pages)
(Chemistro, in Power Man #36, octobre 1976)

Scénario : Steve Englehart.
dessin : George Tuska.
Encrage : Billy Graham.
Couverture : Ron Wilson & Klaus Janson.

Résumé :

Pendant sa pause repas, Annabelle Crawford, secrétaire chez Mainstream Motors, assiste à un combat opposant Luke Cage à Spider-Man. Puis elle retourne à son travail. Mais là, elle tombe face à un personnage costumé se faisant appeler Chemistro, le maître de l’alchémie. Celui-ci est armé d’un pistolet particulier dont le rayon, en frappant le sol sous les pieds d’Annabelle, transforme le béton en verre. Annabelle fait une grave chute qui l’amène tout droit à la clinique de Burstein. Après s’être enquit de sa santé, Luke Cage reçoit la visite de son employeur, Horace Claymore, qui lui demande de retrouver Chemistro.

Chemistro, de son vrai nom Curtis Carr, est un ancien employé de Mainstream Motors. C’est là qu’il a mis au point son pistolet alchimique, capable de transmuter la matière. Une invention qui lui coûtera sa place. Depuis, il s’est juré de se venger. Camouflé à l’intérieur d’une statue, il réussit à pénétrer dans les bureaux de la Mainstream Motors est passe à l’attaque en plein milieu d’une réunion du comité de direction de la société. Mais Luke Cage, qui s’attendait à une telle ruse, intervient. Il ne peut arrêter Chemistro, mais il parvient à le faire fuir.

De retour à son bureau, Cage y trouve Phil Fox. Ce dernier le fait chanter et menace de dévoiler son passé criminel s’il ne le paie pas. Cage le vire sans ménagement. Phil Fox avait en réalité tenté de vendre son scoop à J. Jonah Jameson, mais suite à son altercation récente avec Cage, l’éditeur ne veut plus entendre parler de lui pour quelque raison que ce soit.

Trois jours plus tard ont lieu les essais d’un nouveau prototype mis au point par Mainstream Motors. Au moment où la voiture franchit un tremplin, elle prend feu. Des décombres sort le pilote, indemne : c’est Luke Cage. Il repère Chemistro, dont le pistolet à causé l’explosion de l’automobile, et se jette sur lui. Dans la mêlée, Chemistro se tire accidentellement sur le pied. Dans un premier temps celui-ci est dur comme l’acier, mais bientôt il se brise en mille morceaux. C’est un estropié que la police conduira en prison.


Commentaire :

On cherchera en vain la moindre espèce d’originalité au personnage de Chemistro ou à ses origines. En revanche, l’action est suffisamment bien menée, et surtout le sort final qui lui est réservé est assez cruel pour faire de cet épisode une réussite.


A noter :

Cette histoire était parue à l’origine dans Luke Cage, Hero for Hire #12.

Les premières pages de cet épisode se déroulent en même temps qu’Amazing Spider-Man #123 (août 1973, trad. in Strange n°105, septembre 1978).


Casting :

Luke Cage.

Claire Temple, Noah Burstein, Phil Fox, Dave Griffith, Annabelle Crawford, Horace Claymore, J. Jonah Jameson.

Spider-Man.

Chemistro.




L’HOMME-CHOSE : L’Echo de la Souffrance, 1ère Partie : Naissance et Mort (17 pages)
(Echo of Pain !, in Man-Thing #9, mars 1981)

Scénario : Dickie MacKenzie.
Dessin : Larry Hama.
Encrage : Dan Bunaladi.
Couverture : Bob Wiacek.

Résumé :

Un jeune couple, David et Elizabeth, s’est enfui de chez leurs parents. Elizabeth est enceinte et sur le point d’accoucher. Leur voiture tombe en panne et ils trouvent refuge dans une cabane, dans les marais, où Elizabeth accouche. Tout se passe bien, mais l’eau que vont boire les deux jeunes gens est empoisonnée et ils meurent. Attiré par les cris et les émotions provenant de la cabane, l’Homme-Chose s’y rend, découvre les deux corps et emporte le bébé avec lui.

Le père de David est un journalier, employé par les parents d’Elizabeth. Ces derniers n’ont pas accepté que leur fille épouse un moins que rien, surtout le père. Malgré la haine qu’ils éprouvent l’un pour l’autre, ils partent ensemble rechercher le couple. Ils découvrent les deux cadavres, puis se lancent à la recherche du bébé. Ils tombent sur l’Homme-Chose, portant toujours l’enfant. Il est insensible aux balles qu’ils lui tirent dessus. La mère d’Elizabeth est tuée lorsqu’elle tente de tirer avec son fusil dont le canon est coincé dans le corps de l’Homme-Chose. Puis c’est son mari qui meurt, sous le toucher brûlant de la créature. Seul le père de David survivra : il surmonte sa peur pour venir en aide à sa petite-fille, et la prend des bras de l’Homme-Chose, qui reste sans réagir.


Commentaire :

Un fill-in bien meilleur que les précédents épisodes de la série, ne serait-ce que pour les planches très inventives de Larry Hama, qu’on a rarement connu aussi inspiré.


Casting :

L’Homme-Chose.




L’HOMME-CHOSE : L’Echo de la Souffrance, 2ème Partie : Celui que tout le Monde attend… (21 pages)
(Come the Dark Man Walkin’, walkin’, in Man-Thing #10, mai 1981)

Scénario : Chris Claremont.
dessin : Don Perlin.
Encrage : Bob Wiacek.
Couverture : Bob Wiacek.

Résumé :

John Kowalski, ancien militaire, se rend à Citrusville. Tandis qu’il marche le long d’une route, l’Homme-Chose apparaît. Mais face au vide émotionnel de Kowalski, il reste sans réaction. Au même moment, un motard passe, bientôt suivi par une dizaine d’autres. Le premier est Andrew Kale, et il est poursuivi par les autres, la bande de Barnaby Stone, qui accuse Andrew d’avoir voulu lui voler sa fiancée. Kowalski intervient au moment où Andrew est sur le point de se faire lyncher, et l’apparition de l’Homme-Chose fait fuir toute la bande. Andrew invite Kowalski à la ferme familiale.

Avant qu’Andrew et Kowalski n’arrivent à la ferme, Jennifer Kale y lance une incantation, à la demande de Barbara Bannister, pour tenter de localiser le shérif Daltry, sans succès. Puis Andrew et Kowalski arrivent, et ils passent tous la soirée ensemble. Une soirée calme, jusqu’à l’arrivée de l’Homme-Chose, ainsi que de la bande de Barnaby, venue se venger. Les motards parviennent à immobiliser la créature à coups de cocktails Molotov. Barnaby a un revolver et menace de tuer Andrew. Mais Kowalski s’interpose. Barnaby tire, mais les balles n’ont aucun effet sur Kowalski, qui tue Barnaby d’un simple regard.

Le calme revenu, Barbara Bannister discute avec Kowalski, qui l’attire irrésistiblement sans qu’elle puisse se l’expliquer. Kowalski lui offre son aide pour retrouver le shérif Daltry et elle accepte.


Commentaire :

L’Homme-Chose n’a qu’un rôle très secondaire ici, Claremont s’intéressant davantage à John Kowalski. Le personnage est caricatural mais pas inintéressant. En revanche, l’intrigue concernant la bande de motards n’a aucun intérêt, et le retour de Don Perlin aux dessins n’est pas fait pour arranger les choses.


A noter :

Le personnage de John Kowalski est apparu dans la série War is Hell (au numéro 9 plus exactement, les précédents numéros de cette série ne contenant que des rééditions). Sergent-major de l’armée américaine, il fut chassé en 1937 de l’armée suite à de fausses accusations d’espionnage, et renvoyé en Pologne, son pays d’origine. Il fut tué lors de l’invasion du pays le 1er septembre 1939. Il devint un fantôme, condamné à passer d’un corps de victime de la guerre à un autre. Le personnage apparaît dans War is Hell #9 à 15 (octobre 1974 à octobre 1975, non traduits). C’est la première fois ici qu’il apparaît dans une série contemporaine. Il semble avoir de nouveaux pouvoirs, et un corps dont il ne peut se défaire, mais Claremont demeure flou dans cet épisode sur sa situation actuelle et l’étendue de ses pouvoirs.


Casting :

L’Homme-Chose.

John Kowalski, Andrew Kale, Jennifer Kale, Joshua Kale, Barbara Bannister, Wong.

Barnaby Stone.

Dernière modification par Niglo ; 23/04/2006 à 23h09.
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HULK N°5
Arédit, avril 1984.



HULK : La Fièvre de l’or (16 pages sur 17)
(All that glitters…, in Incredible Hulk #239, septembre 1979)

Scénario : Roger Stern.
dessin : Sal Buscema.
Encrage : Mike Esposito.
Couverture : Al Milgrom.

Résumé :

L’armée se met en position autour du Mont Rushmore, au sommet duquel Hulk s’est endormi. Le vaisseau de Goldbug arrive également, et pour éviter que Hulk ne soit capturé par les militaires, Goldbug lance un rayon laser qui le réveille. Puis, alors qu’un commando a atteint le sommet de la montagne, il propose à Hulk de le rejoindre dans son vaisseau. Hulk accepte et est attiré à bord par un rayon-tracteur. Une patrouille aérienne approche, et Goldbug demande à Hulk de s’accrocher à un appareillage qui va transférer les radiations gamma de son corps vers le moteur du vaisseau. Hulk accepte, le vaisseau disparaît à la vitesse de la lumière, mais le Titan Vert réalise que l’opération est très douloureuse, et surtout qu’il ne peut se détacher de l’appareillage. Observant la situation à distance, les 'Détenteurs du Pouvoir' mettent en marche un appareil qui va bloquer le moteur du vaisseau de Goldbug et libérer Hulk. Fou de colère, celui-ci attaque Goldbug et quitte avec lui le vaisseau avant qu’il ne s’écrase contre un pic rocheux des Andes. A peine Hulk a-t-il atterri qu’un homme apparaît et s’agenouille devant lui. Il l’invite à le suivre dans sa cité et Hulk accepte.


Commentaire :

Toujours pas grand chose de passionnant à se mettre sous la dent. Le plan de Goldbug pour faire de Hulk la batterie vivante de son vaisseau est plutôt risible, le reste toujours aussi peu palpitant.


Casting :

Hulk.

Sénateur Andrew Hawk, Clay Quartermain, Dr. Maxwell, Tulak, Rey, Lann, Dès.

Goldbug.




L’HOMME-CHOSE : Un Chemin vers la Paix (5 pages)
(My Soul to keep !, in Man-Thing #9, mars 1981)

Scénario : J.M. DeMatteis.
dessin : Ed Hannigan.
Encrage : Bob Wiacek.
Couverture : Bob Wiacek.

Résumé :

L’Homme-Chose croise la route de Larry, un jeune homme qui a quitté sa famille pour rejoindre une secte, les Enfants de Tao. Ses parents l’en ont sorti et ont choisi la manière forte pour le faire revenir dans le droit chemin. Il s’est une nouvelle fois enfui, gagnant les marécages. Deux hommes envoyés par ses parents le retrouvent, et une nouvelle fois le frappent pour lui faire entendre raison. L’Homme-Chose intervient et attaque les deux hommes. Larry retrouve ses amis des Enfants de Tao et part avec eux.


Commentaire :

Le discours sur les sectes de J.M. DeMatteis dans ce récit est assez ambigu, mais le récit est trop court et la situation telle qu’elle est présentée trop manichéenne pour être pris au sérieux. En tous cas, Ed Hannigan fournit sur ces quelques planches un travail superbe.


Casting :

L’Homme-Chose.




GALACTUS (23 pages)
(Galactus, in Super-Villain Classics #1, mai 1983)

Scénario : Stan Lee & Mark Gruenwald.
dessin : Jack Kirby & John Byrne.
Encrage : Vince Colletta, George Klein, Ron Wilson (?), Jack Abel (?).
Couverture : Bob Layton.

Résumé :

Galactus se remémore ses origines. Originaire de la planète Taa, il s’appelait encore Galan lorsqu’il découvrit que l’univers entier était sur le point de mourir, victime d’une maladie incurable. Avant que sa planète, l’une des dernières, ne soit infectée, il organisa une expédition au bout de l’univers. Tous périrent, sauf Galan, qui fut recréé au moment de la mort de l’univers et de la naissance du nouveau.

Pendant des temps immémoriaux, son vaisseau dériva, jusqu’à ce qu’il approche d’une planète où se trouvait un observateur qui l’attira à lui. Quelques tests lui révélèrent qu’il était en présence d’une force incommensurable, puis le vaisseau repartit. Il entra dans l’orbite d’une autre planète, Archéopia, où il resta plusieurs siècles, jusqu’à ce qu’une armada spatiale ne l’attaque. Alors, pour la première fois, le vaisseau s’ouvrit et Galactus apparut, son incubation enfin achevée. D’un geste il détruisit l’armada, puis dévora Archéopia. Découvrant les destructions dont il était capable, Galactus décida de redonner vie à cette planète, et passa des millénaires à créer Taa II, une station spatiale aussi grande qu’un système solaire.


Commentaire :

Les origines de Galactus, telles que racontées par Lee & Kirby dans Thor #162 (mars 1969, trad. in La Naissance de Galactus, Thor, le Fils d’Odin n°3, 2ème trimestre 1979)et Thor #169 (octobre 1969, trad. in Les Combats de Thor, Thor le Fils d’Odin n°5, 3ème trimestre 1979). Leurs planches ont été remontées, quelques autres (signées Byrne) ajoutées pour rendre l’ensemble cohérent. L’occasion avant tout de retrouver Jack Kirby dans toute sa démesure cosmique.


Casting :

Galactus.




ZABU : Les Contes de Zabu (5 pages)
(Tales of Zabu, in Ka-Zar the Savage #12, mars 1982)

Scénario : Bruce Jones.
Dessin & encrage : Gil Kane.
Couverture : Brent Anderson.

Résumé :

Zagan, un vieux loup, part à la chasse et découvre le corps d’un petit tigre à dents de sabre, Zabu. Mais le petit n’est pas mort et, conduit auprès de Thana, la compagne de Zagan qui vient d’accoucher, il se met à téter à son tour. La femelle l’accepte. Zabu va grandir en compagnie de ses deux frères loups, le gentil Fheta et le cruel Jhet. Alors qu’ils partent à la chasse ensemble, Jhet tue Fheta. Zabu le venge, mais doit quitter ses parents adoptifs, dont il a tué les deux enfants.


Commentaire :

Les origines de Zabu, merveilleusement mises en images par Gil Kane.


Casting :

Zabu.

Zagan, Thana, Fheta, Jhet.




L’HOMME-CHOSE : Le Sabre de Magus (22 pages)
(Hell’s Gate !, in Man-Thing #11, juillet 1981)

Scénario : Chris Claremont.
dessin : Val Mayerik.
Encrage : Bob Wiacek.
Couverture : Bob Wiacek.

Résumé :

Dans un pub, Chris Claremont a rendez-vous avec Jim Shooter, Louise Jones et Danny Fingeroth. Il leur raconte l’aventure qu’il vient de vivre. Le vendredi précédent, alors qu’il se promenait un soir à New York, il aperçut dans le ciel un navire à voiles. Instinctivement, il se rendit dans une maison où, dans les scénarios qu’il écrit, vit le Dr. Strange. Effectivement, il trouva bien le docteur, ainsi que Cléa, mais tout deux étaient morts. Puis arriva John Daltry, qui le tua d’un coup de sabre.

Au même instant, à Citrusville, l’Homme-Chose entra chez les Kale, attiré une nouvelle fois par John Kowalski. Ce dernier, en discutant avec Barbara Bannister, lui expliqua qu’il était l’incarnation de la mort, mais que la solitude lui pesait, et que si elle acceptait de partager son fardeau, il aiderait John Daltry. Elle accepta. Le trio se matérialisa aussitôt à quelques kilomètres de là, sur le lieu d’un grave accident de la route. Barbara approcha de la victime est d’un toucher prit sa vie. Du même coup, elle absorba les souvenirs de la morte. Puis le trio se téléporta à nouveau, jusqu’à Sominus, pays de l’ombre éternelle, où ils affrontèrent des guerriers venus de toutes les époques. Ils atteignirent enfin un temple où se trouvait John Daltry, entouré de tous les magiciens dont il avait pris la vie ainsi que de Chris Claremont. Daltry fit appel à son maître, Thog, le fils du néant, qui emprisonna Barbara dans un cristal magique. L’intervention de l’Homme-Chose permit à cette dernière de se libérer. Thog changea l’Homme-Chose en Ted Sallis, et c’est Chris Claremont qui se transforma en Homme-Chose et se jeta sur Thog, dont la peur grandissante lui fut fatale. Daltry fut ainsi libérer de sa malédiction, de même que les magiciens et Chris Claremont. Et John Kowalski libéra Barbara de son serment de récolter les âmes avec lui.

A présent, ayant été dans la peau de l’Homme-Chose et sachant ce qu’il endure, Chris Claremont ne souhaite plus écrire ses aventures. Jim Shooter accepte, et décide même d’arrêter la série. On découvre enfin que c’est Dakhim l’Enchanteur qui faisait rêver à Claremont ses récits de l’Homme-Chose.


Commentaire :

Un ultime épisode assez foutraque, partant dans tous les sens, pas vraiment maîtrisé dans sa construction, mais pourtant très intéressant et assez original, et qui boucle l’essentiel des intrigues en cours. La présence de Claremont, Shooter & Co. apporte à l’ensemble une certaine dose d’humour, si ce n’est une certaine profondeur. Cerise sur le gâteau, Val Mayerik fait son retour sur la série (il avait longtemps travaillé sur la première), et parvient à faire oublier sans mal les prestations de Don Perlin avant lui. Bref, un ultime épisode qui nous ferait presque regretter l’arrêt de la série.


A noter :

Dernier épisode de la série.


Casting :

L’Homme-Chose.

Barbara Bannister, John Kowalski, John Daltry, Dr. Strange, Cléa, Jennifer Kale, Joshua Kale, Dakhim l’Enchanteur, Margali Szardos, Jimaine Szardos.

Chris Claremont, Jim Shooter, Louise Jones, Danny Fingeroth.

Thog.

Dernière modification par Niglo ; 23/04/2006 à 22h58.
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HULK N°6
Arédit, Mai 1984.



HULK : Les Rois d’El Dorado (17 pages)
(…And now El Dorado, in Incredible Hulk #240, octobre 1979)

Scénario : Roger Stern.
dessin : Sal Buscema.
Encrage : Joe Sinnott.
Couverture :

Résumé :

Hulk entre en compagnie de Tulak et Goldbug, toujours évanoui, dans la cité d’El Dorado. La population l’accueille d’abord comme le messie, puis avec crainte lorsque Hulk réagit violemment. Une fête est organisée en son honneur, au terme de laquelle il rencontre le triumvirat d’El Dorado, les Détenteurs du Pouvoir : Rey, Lann et Dès. Ce dernier montre à Hulk une boule de cristal dans laquelle il découvre qu’à la base Gamma le corps de Jarella a été conservé dans un laboratoire. Fou de colère et de chagrin, Hulk casse tout ce qui lui tombe sous la main, avant de finalement redevenir Bruce Banner.

Quelques jours plus tard, Bruce Banner est convoqué par Rey, Lann et Dès dans le temple de la Flamme Sacrée. Dès lui raconte l’histoire de la ville : ses habitants sont les descendants des Incas qui ont fui les conquistadores. Ils ont découvert cette vallée, autrefois occupée par une race disparue. La Flamme de la Vie, seule vestige de cette civilisation, fournit depuis toute la ville en énergie. Après un combat entre Rey et le Gardien de la Flamme, combat auquel participèrent les Vengeurs, la Flamme s’éteignit. La venue de Dès leur a permis de la rallumer, mais elle n’a pas encore retrouvé tout sa puissance. Pour cela, le trio a besoin de Hulk. Le récit de Dès terminé, un tentacule métallique jaillit et saisit Bruce Banner.


Commentaire :

Les histoires de cités perdues sont un vieux classique du fantastique et de la science-fiction, tombé depuis longtemps en désuétude, sauf dans les comics, qui continuèrent à en faire usage bien après la date de péremption. Le résultat ici n’est pas vraiment enthousiasmant, mais se laisse lire sans déplaisir.


A noter :

Jarella est morte dans Incredible Hulk #205 (novembre 1976, trad. in Hulk n°23, septembre 1982).

Le Prince Rey était apparu dans Avengers #31 (août 1966, trad. in Submariner n°2, janvier 1977).


Casting :

Hulk.

Rey, Lann, Dès, Tulak.

Betty Ross, Clay Quartermain, sénateur Andrew Hawk, Fred Sloan, Trixie Starr.





POWER MAN & IRON FIST : Les Terroristes frappent ! (17 pages)
(The Terrorist Manifesto !, in Power Man & Iron Fist #60, décembre 1979)

Scénario : Mary Jo Duffy.
dessin : Marie Severin.
Encrage : Steve Leialoha.
Couverture : Marie Severin & Bob Layton.

Résumé :

Accusé par Misty Knight, Alan Kavenaugh est arrêté pour l’attentat du restaurant le Ducal Cellar, malgré les protestations de Power Man et Iron Fist. Le lendemain, ils découvrent que l’ambassadeur de Halwan aurait dû se trouver dans le restaurant au moment de l’explosion. Celui-ci engage Power Man et Iron Fist pour trouver le coupable. Ils se rendent au cabaret Alexandra, où ils rencontrent des dissidents halwaniens. Ce qu’ils leur apprennent sur les méthodes du gouvernement halwanien les amènent à s’interroger. Power Man, accompagné d’Alan qui a été relâché, rencontre divers indics et remontent la piste jusqu’à un certain Farouk, chef d’un mouvement clandestin. Lorsque Power Man débarque dans sa planque, Farouk avoue, et lui annonce que sa prochaine bombe explosera dans quinze minutes à l’ambassade halwanienne.

Iron Fist se trouve déjà à l’ambassade, où il doit rencontrer la princesse Azir. Celle-ci étant en retard, il en profite pour faire le tour du propriétaire et découvre un coffre-fort qu’il défonce. A l’intérieur se trouvent des documents prouvant les magouilles du régime halwanien. Il est surpris par la princesse Azir et ses gardes du corps et, pendant le combat qui s’ensuit, blessé au bras. Il reçoit heureusement le renfort de Power Man qui l’aide à se débarrasser de ses adversaires. Alan Kavenaugh trouve la bombe de Farouk et a le temps de la jeter par la fenêtre avant qu’elle n’explose.

Trois jours plus tard, Alan fait ses adieux à Iron Fist et quitte les Etats-Unis, afin de définitivement tourner la page.


Commentaire :

Un épisode très bien rythmé, même si son intrigue souffre d’une ou deux incohérences majeures. Le personnage de Kavenaugh demeure intéressant dans sa volonté de racheter ses crimes passés, et l’insistance avec laquelle ils reviennent régulièrement le hanter. Marie Severin quant à elle signe une bonne prestation globale.


A noter :

Les épisodes précédents celui-ci étaient parus dans Le Cristal de Chéops, Power Man n°6, mars 1983.


Casting :

Power Man, Iron Fist.

Alan Kavenaugh, Misty Knight, Collenn Wing, lieutenant Rafael Scarfe, Toby, Gadget.

Ambassadeur Alpar, princesse Azir, Farouk.




CAPTAIN AMERICA : Les Ombres du Passé (37 pages)
(The Shadows of the Past !, in Captain America Annual #6, 1982)

Scénario : J.M. DeMatteis.
dessin : Ron Wilson.
Encrage : Vince Colletta.
Couverture : Ron Wilson & John Beatty.

Résumé :

En juin 1945, trois mois après la disparition de Captain America et Bucky, un autre héros porte son costume : William Naslund, précédemment connu sous le nom de L’Esprit de 76. En compagnie des Envahisseurs, il combat un tank expérimental allemand.

En juillet 1954, les nouveaux Captain America et Bucky attaquent des ‘conspirateurs’ dans un entrepôt.

En août 1982, Captain America tombe sur l’Epouvantail qui vient de dévaliser une banque. Il le prend en chasse, mais disparaît soudain.

Ces trois Captain America ont été arrachés de leur ligne temporelle pour se matérialiser dans l’antre de Mister Buda, qui se fait aujourd’hui appeler le Contemplator. Un quatrième Captain America est présent, Jeffrey Mace, l’ex-Patriote, qui avait succédé après la guerre à William Naslund. Il apprend à Cap qu’il meurt d’un cancer.

En arrachant ces quatre Captain America à leurs lignes temporelles respectives, le Contemplator a créé un monde alternatif dans lequel Adam II, vaincu par le All-Winners Squad en 1946, a cette fois asservi le monde. C’est maintenant à Captain America I (Steve Rogers), II (William Naslund), III (Jeffrey Mace) et IV (Steve Rogers II) de libérer la planète.

Cap II et IV sont rapidement capturés par les robots d’Adam II. Cap I et III affrontent les Envahisseurs, manipulés par Adam II. Tous finissent devant Adam II, qui défie Cap III en duel. Ce dernier résiste tant qu’il peut, mais est finalement vaincu par Cap II et IV, qu’Adam II a transformé en robots. Mais soudain ces derniers se rebellent et se retournent contre Adam II, et Cap III lui porte le coup de grâce. Tous sont renvoyés à leurs époques respectives, et Jeffrey Mace est désormais prêt à affronter son cancer.


Commentaire :

Une histoire hommage aux différents hommes qui ont porté le costume de Captain America, malheureusement très confuse (le fait que quatre personnages différents portent le même costume n’aide pas), et qui aurait mérité pour être intéressante un adversaire un peu plus intéressant qu’Adam II. Enfin les dessins de Ron Wilson, encrés par Colletta, sont comme souvent très médiocres.


A noter :

Adam II était précédemment apparu dans What If ? #4 (août 1977, trad. in Et si les Vengeurs n’avaient jamais existé, octobre 1983) épisode qui contrairement aux autres de la série ne se situe pas dans un univers alternatif.

Le Comtemplator, sous le nom de Mister Buda, était apparu dans Captain America’s Bicentennial Battles (1976, non traduit).

La précédente apparition du Scarecrow a eu lieu dans Captain America #159 (mars 1973, trad. in Le Faucon et la Vipère, Captain America n°13, 1er trimestre 1981).


Casting :

Captain America I (Steve Rogers), Captain America II (William Naslund/Spirit of ’76), Captain America III (Jeffrey Mace/Patriot), Captain America IV (Steve Rogers II/Grand Director).

Les Envahisseurs : Namor, la Torche Humaine I (Human Torch I), Toro, Bucky II, Whizzer, Miss America.

Scarecrow, Contemplator, Adam II.

Dernière modification par Niglo ; 23/04/2006 à 22h53.
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