Les comics Star Wars

[Jorus C'Baoth]

Je l'ai bien vendu hein? ^^

Bon il faut remettre les choses dans le contexte. Jusqu'à présent, bien malin celui qui voit une différence entre l'univers pré-reboot, dit Legend, et le Marvel, dit Canon.
Dans le style peut être mais grosso modo, les grandes lignes sont là, les rebelles cherchent une base après la bataille de Yavin, Vader court aprés Luke, la guerre avec l'Empire continue après Endor, les vestiges se disputent la place de Palpatine,.. bref.. on s'y retrouve. Du coup, lorsque quelque chose sort du lot, ben ça attire, comme les rivaux biotechnologiques de Vader dans la série de Gillen. Sans que cela soit une différence majeure, ça reste intéressant et nouveau pour le coup.

Donc pour en revenir à Anakin,

Soule avance qu'il a voulu quitter l'Ordre Jedi. Dans le comics, cela ne va sans doute pas impliquer grand chose mais cette idée pourrait être reprise, approfondie et finalement cela indique que déjà, Ani n'est pas à sa place, qu'il veut autre chose ou a compris déjà quelque chose. Bref c'est foutrement prometteur et assez original car dans l'univers Legend, de ce que j'ai lu, Anakin était au pire un padawan un peu turbulent et enclin aux sentiments, mais avec cette révélation, il apparaît déjà bien plus mature. Rattacher tout cela à l'Episode II peut être ainsi assez intéressant.... mais bon... j'emballe pour rien ça se trouve

[Ben Wawe]

Ah oui, pas mal. Si c'est creusé autant que tu le penses et l'espères, c'est prometteur.

[Jorus C'Baoth]

En retard certes mais le fourgueur en chef de comics a pu passer directement à la maison et partager la bière de bienvenue... pas cool ça?

Star Wars #16 : Rebel jail (part 1)
Jason Aaron (& Kieron Gillen) (s) / Leinil Yu (d)
Début d'un nouvel arc, suite directe de Vader Down et un "nouveau" départ qui, encore une fois, si il ne révolutionne rien, reste plutôt efficace. Leia doit se charger de leur prisonnier,

la turbulente et très peu coopérative Dr Aphra

, nous découvrons ainsi une bien belle prison bien badass qui jure un peu dans les rangs des rebelles. Principe plutôt intéressant là où souvent les rebelles sont des héros luttant pour la liberté avec force et honneur... ici, ils se retrouvent à utiliser une prison qui semble toute droit sortie d'un esprit vicieux d'impérial. Est-ce qu'Aaron va continuer à développer ce point? rien n'est moins sûr à priori.
Pour le reste, du simple et efficace donc, alors que la prison subit déjà l'attaque d'un mystérieux assaillant qui semble heavy, Han fait du Han, c'est à dire n'importe quoi mais de manière cool et Luke fait du Luke, tentant de calmer les idées folles de Han. Bref, on quitte pas un style qui fonctionne jusque là, début basique mais plutôt bon. Yu aux dessins donc, Alanguilan à l'encrage, forcément moins bon qu'un Immonen qui s'était surpassé. Les mêmes défauts et qualités que d'hab, le tout est un peu figé, sans inspiration particulière, pas de scènes qui sautent aux yeux, mais le style reste assez dark, plus sombre et violent, pas mal sur la fameuse prison mais à voir si il sied au plot sur la longueur.
3/5


Darth Vader #16 : The Shu-Torun War (part 1)
Keiron Gillen (s) / Salvador Larroca (d)
Suite de Vader Down mais surtout de l'Annual éponyme qui voyait un Vader surpuissant et expéditif régler leurs comptes aux dirigeants de la riche planète Shu-Torun dont le minerai est vital pour la construction d'une certaine station stellaire. Gillen continue de régaler son public en lui offrant des relations Palpy/Vader en quelques mots mais tendus comme une arbalète, un Vader revanchard, dominant et débordant de rage tout en continuant à développer les rivaux de Vader, les cybernétiques du Dr Cylo. Il y glisse même un minimum de politique et finit par rebondir sur du bounty hunter... on ne s'ennuie pas une seconde! Larroca un peu moins bon ou inspiré qu'à l'accoutumée il faut avouer, rien de bien phénoménal à se mettre sous la dent mais au moins une continuité visuelle intéressante qui donne une identité propre à la série.
4/5

Kanan : The Last Padawan #11 : First blood (part 5) :
Greg Weisman (s) / Pepe Larraz(d)
Comme vous l'avez peut être corrigé, le dernier numéro du post précédent était bien le #10 ^^
Kanan ou le petit plaisir semi-honteux des séries SW, continue son petit bonhomme de chemin. Certes, rien de rien de bien bon ou original à se mettre sous la dents ici (scène de guerre version The Clone Wars, duel au sabre vs Grievous) mais Larraz en met plein les yeux notamment dans le face à face entre l'élégante Depa Billaba et le terrifiant Général droïde. D'ailleurs, le comics vaut le coup d’œil juste pour ce fracassant combat d'une violence folle. Larraz met une telle énergie dans ces cases qu'il est possible d'entendre les sabres laser qui s'entrechoquent au milieu du chaos de la guerre. Mention plus encore à Depa Billaba, de mémoire, j'ai trop rarement vu de combat Jedi mettant en scène... une femme tout simplement, ce qui donne une saveur curieusement toute particulière. La Guerre des Clones est le terrain de jeu habituel de Skywalker, Kenobi, Windu, Koon, Fisto et la petite Ahsoka ne dégage pas, il faut avouer, le même charisme que maître Billaba.
3.5/5


Obi-Wan & Anakin #2
Charles Soule (s) / Marco Checchetto (d)
Suite de l'intriguante série de Soule suivant un jeune Anakin de 12 ans déjà sur la voie de l'instabilité mais bien encadré par le déjà sage Obi-Wan. Hélas, pas grand chose à se mettre sous la dent dans cet épisode où nous en apprenons certes plus sur ce monde étrange et nouveau, mais pas assez pour étancher notre soif. Soule en garde visiblement sous la pédale et se permet une petite note discrète mais bien présente, nous laissant pressentir la découverte de mystérieux mystères!
La gestion des personnages est un peu plus basique et moins fluide et naturelle que dans le #1 mais Checchetto épate totalement par de magnifiques planches d'où sort presque la tempête glacée dont est victime les protagonistes. Il se barre en plus de cases formidables, Anakin découpant du blaster, Obi-Wan surplombant les persos secondaires de toute sa Jedi puissance... c'est superbe!
3/5

[Jorus C'Baoth]

Je rattrape, je rattrape... on doit être vers MAI 2016 je pense

Star Wars #17 : Rebel jail (part 2)
Jason Aaron (s) / Leinil Yu (d)
Suite de la double aventure, prison avec Leia/smuggling avec Han et Luke. La première reste plaisante, notamment avec une surprise sur les motivations de l'assaillant, seul point un peu excitant d'ailleurs. En effet, pour le reste, c'est du déjà vu avec une gentille Leia qui refuse de traverser une certaine ligne pour ne pas devenir un impérial.... tout en tolérant une prison où visiblement les prisonniers n'ont pas trop de chance de rédemption ou de ré-intégration. Un paradoxe qui passe moyen en fait d'autant que cette partie là se termine de manière aussi entendu avec une alliance contre nature que nous pouvions voir arriver de très loin. Autre point positif néanmoins, le trait de Yu et Alanguilan, bien adapté à cet univers anxiogène.
Ce qui n'est pas du tout le cas de l'autre partie du comics où les buddies Luke et Han se payent une virée à la cool sur le ton de la déconne. Pour le coup, le trait dur et sombre des compères aux crayons fout tout par terre... sans compter que ce ton «*à la cool*» est aussi loin d'être nouveau.
Bref un bon gros boaf pour ce mois ci. Il reste la curiosité de connaître qui se cache sous la casque de l'assaillant de la prison, Aaron ayant bien vendu le truc.
2/5


Darth Vader #17 - 18 : The Shu-Torun War (part 2 et 3)
Keiron Gillen (s) / Salvador Larroca (d)
Heureusement, si la série d'Aaron semble connaître un léger mou, le Darth Vader de Gillen reste une bête de course.
Déjà, le cadre général de cet arc, The Shu Torun War, est particulièrement appréciable. Dans l'ancien univers étendu et même dans le nouveau, les lieux reviennent vite ici et là. On entends donc souvent parler de Naboo, Ryloth, Tatooine, Corellia, Chandrila, Nar Shaddaa (et hop, on s'y retrouve encore dans le Aaron du mois)... De même certains personnages semblent inévitable dans la galaxie notamment autour du DA The Clone Wars avec Hondo Onhaka, seul pirate de l'univers, Boba Fett et son crew, Ventress...
Si cela donne une impression de cohésion générale, trop peut réduire un univers entier, perdant ainsi de sa superbe. Bref, ici, un nouvelle planète, de nouveaux ennemis, un nouvel événement majeur dans la chronologie Star Wars... un bon air frais qui fait un bien fou. Donc, Vader vs les Ore Barons de Shu Torun, planète riche et productrice d'un minerai précieux pour une certaine station spatiale en construction. Pour le fond, c'est donc franchement sympa.
Pour la forme, Gillen ne révolutionne rien, toujours le même Vader badass, toujours la caution fun avec les droïdes ultra-violent, toujours des ennemis à l'affut, et toujours des affrontements souvent définitifs. Mais le microverse de Gillen roule presque tout seul maintenant, le Dr Cylo et le général Tagge dans l'ombre, les rivaux cybernétiques de Vader borderlines, une reine qui prends les choses en main et une situation qui part en vrille, sans être particulièrement nouveau, c'est du solide*!
3,5/5

Kanan : The Last Padawan #12 : First blood (epilogue) :
Greg Weisman (s) / Andrea Broccardo (d)
Étrange numéro que cet ultime volet de la série il faut avouer. Premier regret, Pepe Larraz n'est pas aux crayons et Andrea Broccardo a un style bien plus proche du dessin animé. Ceci d'ailleurs doit être parfaitement voulu car le ton et le pitch de cet épilogue semble cadrer en plein dans la série animée Rebels. J'dis ça, j'en sais trop rien, je regarde pas, mais ça y ressemble fortement.
Du coup, Weisman joue le coup à fond, bouclant le cycle de Kanan autour de la planète Kaller avec des retrouvailles entre quasiment tous les personnages. Ce n'est pas très subtil, même pas du tout et cela donne une sensation de forcé, de passage obligé. Si l'idée en soit n'est pas mauvais, et même plutôt originale (un arc autour d'un perso et d'évènements présents et passés sur une planète donnée), ce n'est donc pas assez bien ficelé pour que cela prenne. Et la violence exprimé durant les épisodes précédents, Clone Wars oblige, semble bien loin, occultée par une ambiance plus bonne enfant. Ce choc de style saute aux yeux et n'aide pas à apprécier ce numéro.
Pourtant le fan que je suis est brossé dans le sens du poil lorsqu'il découvre le vice Amiral Rae Sloane au détour d'une page. Certes, l'explication de sa présence est particulière naze, mais retrouver ce personnage qui a un rôle important dans le reste du nouvel U.E. (les romans Aftermath, Rebel Dawn et la nouvelle Bottleneck) flatte toujours le lecteur appréciant la cohérence.
Ainsi se termine l'aventure Kanan en comics, pour l'instant. Même si d'entrée de jeu, le comics ne promettait rien de plus que de surfer sur la série Rebels pour se faire connaître, Weisman a pas mal joué le coup, habile lors des passages où il était en contrôle, moins dans les passages obligés (les rares scènes dans le présent avec le crew de Rebels). A réserver au fan néanmoins, les autres risquent de trouver que les magnifiques planches de Larraz ne suffisent pas à provoquer un quelconque émoi dans l'âme du lecteur.
2,5/5


Obi-Wan & Anakin #3
Charles Soule (s) / Marco Checchetto (d)
Après un 1er numéro prenant et un 2ème moins mais tout aussi magnifique, va t'on enfin prendre notre pied avec un pitch foutrement excitant. Pensez donc, 2 Jedi plus ou moins en perdition sur une planète isolée et ignorante de tout, coincés entre des Baxter et des Rodoss locaux et dans des astronefs qui volettent au dessus d'une surface particulière inhospitalière.
D'ailleurs le climat est une nouvelle superbement bien rendu par les dessins de Checchetto qui file un put*** de vertige, systématiquement au bords de la chute, balayé par des vents violents, un froid glacial et des assaillants agressifs et dégénérés à souhait.
Au milieu du tumulte, nous en apprenons plus sur les tenants et aboutissant de la situation mais Soule joue vite avec nos nerfs car non seulement les questions restent en suspens, mais d'autres s'y rajoutent. La frustration n'est pas loin et pointe timidement en fin de lecture. Heureusement, l'action vient compenser ce sentiment, notamment par un cliffhanger assez inattendu et efficace mais il va falloir un gros numéro #4 pour ne pas que frustration se transforme en pire.
3/5

[Ben Wawe]

Merci pour ces retours.

[Jorus C'Baoth]

Dur de tenir la cadence avec une mouflette de 3 mois à la maison

Star Wars #18 : Rebel jail (part 3)
Jason Aaron (s) / Leinil Yu (d)
3éme épisode de cet arc sur la prison où Aaron semble marquer le pas après des aventures tumultueuses et bourrées d'énergie. C'est toujours le cas avec ce numéro qui n'apporte rien de plus à l’histoire. Certes le mystérieux assaillant attise toujours et encore la curiosité du lecteur, qui ne faudra pas décevoir du coup, mais pour le reste c'est de l'action basique. Même le trio de jeunes femmes, central dans l'histoire et très prometteur sur le papier, ne parvient pas à apporter l'originalité ou de la densité à un récit linéaire. La fin reste dans la même veine avec l'arrivée de Han et Luke qui ont finit leur aventure de manière abrupte, sans saveur et qui se trouvaient justement passer dans le coin. Tout cela est étrangement facile pour Aaron pas trop aidé par le style de Yu et Alanguilan qui a perdu l'effet de surprise de dépeindre cet univers carcéral avec brio.
2/5

Darth Vader #19 : The Shu-Torun War (part 4)
Keiron Gillen (s) / Salvador Larroca (d)
La guerre de Shu Torun se termine ici et si elle ne brille pas par son originalité ni son caractère, ça reste su simple & efficace. Pas de grandes révélations, pas de chocs majeurs, si ce n'est le retour d'un personnage qui fut bien intéressant, mais une lecture qui déroule, marque de cet arc, où Gillen s'amuse avec son Vader badass, sa reine Trios désireuse de prouver sa valeur, ses droïdes tarés, son Cylo avec son agenda secret et ses agents cybernétiques.. tarés aussi. Le fait d'utiliser le microcosme qu'il a crée au cours des quasi vingt numéro dans une situation étrangère donne vraiment du corps a ce comics, un vrai fil rouge à suivre ce qui casse l'impression d'une succession d'arcs parfois trop artificielle. Une fin de conflit digne donc de la série, expéditive et sans concession mais qui se lit avec plaisir. Attention néanmoins, si l'univers de Gillen déroule tout seul, il ne faudrait pas compter uniquement sur lui et ne pas rajouter du sang neuf ou conserver ce style au risque de lasser à terme.. L'auteur nous montre un Vader conquérant et intelligent mais cela minimise un personnage dans la psychologie en miette pourrait, par exemple, être à nouveau utilisé.
3/5

Poe Dameron #1 : Black Squadron (part 1)
Charles Soule (s) / Phil Noto (d)
Arrivée de la nouvelle ongoing Star Wars sur l'un des trois petits nouveaux issus de l'Episode VII, Soule et son Lando sympatoche sans plus et Noto et son Chewbacca plutôt mauvais.. ça fait pas des masses rêver et il faut avouer que le départ n'est pas un summum d'originalité. Et globalement Marvel déçoit un peu en ce sens depuis la reprise en main de l'univers. Certes attendons un peu mais il faut saluer les prises de risques successives de Dark Horse qui nous avait permis de lire du Legends of the Jedi, Dawn of the Jedi, Legacy, Kotor, Knight Errant, Crimson Empire... Si en terme de qualité, cela pouvait se discuter, au moins ça puisait à fond dans le concept, laissant les auteurs se faire plaisir. Avec Poe Dameron donc, on ne quitte toujours pas notre zone de confort, perso connu, apprécié, que les non lecteurs de comics peuvent choper au vol, dans un plot là aussi basiquos : mission donnée par le général Organa qui précède The Force Awakens en faisant le lien. En gros.. ça sent quand même pas mal la récup à droite à gauche pour un machin qui fait consensus.
Et effectivement, pas de quoi sauter au plafond, Poe en mission plus ou moins solo, quête, recherche, peuplade étrange, exotisme, 1er Ordre dans l'ombre (qui apparaît de la manière la plus basique possible, oah un traceur...). Noto aux crayons, c'est plutôt fade et sans vie, sans envie presque... on est plutôt mal embarqué les gars !
Reste un point... majeur même... surprenant.. curieusement placé ici... on apprends presque au détour d'une discussion qui est Lor San Tekka, le mystérieux Max Von Sydow de l'Episode VII. Et bam, l'une des inconnues majeures du film se dévoile en 2 lignes...
2,5/5

Obi-Wan & Anakin #4
Charles Soule (s) / Marco Checchetto (d)
Soule encore, qui a des journées de 35h et qui semble plus à son aide et plus inspiré que sur Poe Dameron. Ici, enfin, on n'est un peu plus dans l'inconnu et dans la sensation de ne pas savoir ce qu'il y a derrière la page. Il déroule donc son récit de clans se guerroyant depuis la nuit des Temps de leur planète en avançant fermement vers le final. Les découvertes sont nombreuses, la situation s'accélère grandement (peut être même un peu trop, par rapport au 3 premiers #) avec toujours le petit Anakin en fil rouge, son rapport avec l'Ordre, avec son maître et avec Palpatine. C'est bien riche, bien équilibré et la lecture est franchement agréable, toujours grâce au parfait Checchetto qui nous en met plein les yeux et permet une immersion facile. Certes le cadre, les personnages, la mission font plutôt dans l'originalité, mais il faut avouer que la narration reste globalement entendu. Découverte d'un nouveau monde, puis nouveaux personnages, puis la situation s'éclaire, devient compréhensible et on avance vers un pinacle d'action pour clôturer. Le tout parsemé de scènes d'actions entrecoupées de dialogues, de flashback pour donner de la matière. C'est du vu et déjà, presque le BAB.A. Que nous sort Soule mais, encore une fois, le cadre magnifié par Marco permet au mix de devenir plaisant.
3/5


Star Wars Special : C-3PO
James Robinson (s) / Tony Harris (d)
Le special C-3PO, enfin, prévu il y a des mois et qui a traumatisé Marvel au point qu'ils renoncent à un numéro du même acabit pour la sortie de Rogue One*! Un peu trop stressée la Marvel...
Bref, James Robinson au scénar, Tony Harris aux crayons.. encore une fois, faut dire qu'on se fout pas de nous. Et Robinson nous livre un special parfait, one-shot, qui ne demande pas BAC+8 en Univers Etendu, raccroché néanmoins au cadre et en plus, original. La virée de quelques droïdes livrés à eux même sur une planète inhospitalière, mené par the man with a mission, C-3PO.
Ton donc plutôt en décalage avec des mésaventures en général réservées aux vivants mais vues par les yeux des artificiels, se découvrant des liens, se questionnant sur leur nature, leur devenir, leur rôle.. sans jamais que cela soit chiant, il faut le dire. Robinson rédige ainsi un mix intelligent de reflexion basique, mélangé avec quand même une dosette d'action et le tout saupoudré généreusement par de l'émotion. Ce dernier point est même curieusement efficace, l'auteur parvenant à jouer sur la corde sensible avec ces êtres certes pas-vivants, mais attachants, pitoyables au sens premier du terme parfois avec leur programmation bornée qui les pousse à montrer presque plus de courage et de valeurs que certains hommes, mais sachant également la transcender dans de grands moments d'un héroïsme qui peut paraître ridicule pour un humain mais qui est énorme pour un droïde. Sans faire du Asimov, Robinson nous régale donc d'une aventure légère par moments, drôle par d'autres mais émotionnellement forte, nous arrachant une larmichette devant la disparition de droïdes pourtant limités et rencontrés 5 minutes avant*! Harris aux dessins, assez inhabituels visuellement mais au découpage très riche, aux cases bien complètes et qui apportent une densité visuelle intéressante, en parallèle de la réflexion qu'amène Robinson. Un bon duo donc qui dévoile enfin l'origine du bras rouge de C-3PO... tout en étant étrangement pas trop raccord avec une ligne de dialogue du film.. m'enfin bon, il reste un excellent moment de lecture.
4/5

[Jorus C'Baoth]

J'avais oublié de poster

Star Wars #19 : Rebel jail (part 4)
Jason Aaron (s) / Leinil Yu (d)
Fin du décidément très moyen arc Rebel Jail qui n'aura jamais vraiment décollé. Et ce n'est pas cet épilogue qui va sauver la maison Aaron, coincé entre un Solo/Skywalker plus inutiles que jamais, une révélation sur l'assaillant plutôt décevante (qui c'est?) et un espèce de happy end autour de tout ce petit monde pas terrible.
Ça partait pas trop mal hein, et la thématique n'était pas inintéressante*: Leia, et par elle, la Rébellion, a t'elle ce qu'il faut pour contrer l'Empire*? A priori non, la princesse est une princesse et des limites ne peuvent être franchies. Mais quel paradoxe que d'un côté avoir une prison parfaitement inhumaine où les habitants n'ont aucune chance de s'en sortir, et de l'autre une clémence trop facile envers une alliée de Vader lui même... Bref Aaron semble presque se perde un peu dans son plot, envoyant des messages au final peu réaliste et trop facile sans réelle conclusions constructives. Ceci, avec Yu qui ne brille pas mais qui semble bien tardivement inspiré, fait de Rebel Jail le travail le plus faible du scénariste jusque là. Gageons que cette étrange escouade de stormtroopers à venir saura relancer l'intérêt.
2/5

Darth Vader #19 : End of games (part 1)
Keiron Gillen (s) / Salvador Larroca (d)
Pas de baisse de régime pour Vader par contre avec le début de l'arc End of Games. Et Gillen remplit une nouvelle fois facilement les pages de son comics. On commence avec l'apparition d'un vaisseau mythique, puis un face à face avec l'Empereur qui lui avoue ses intentions passées vis à vis du Dr Cylo puis un autre face à face surprenant d'intensité et d'émotion avec l'officier Thanoth, un vétéran plutôt brillant et intelligent, un personnage rare dans l'Empire mais qui apporte une balance et une crédibilité indéniable à ce dernier, l'éloignant du cliché Empire = méchant. Pas d'action certes mais une lecture solide et diablement intéressante. Gillen joue notamment avec habileté sur la relation Palpy/Vader et même Palpy/Skywalker en apportant, en quelques pages, un background plutôt bien trouvé lors de la chute de Skywalker sur Mustafar. On fignole avec un chtit bonus gratuit, un back up cool et funky avec les deux droïdes tarés suivant Vader et Aphra dans leurs aventures sanglantes. Non seulement on en apprends plus sur ces deux psychopathes mais en plus, le tout reste assez drôle. Justement, un petit mot sur Triple Zero et BT, une relation à la C-3PO/R2D2, tout aussi attachante et drôle alors qu'il s'agit de meurtriers de masse. Le tour de force de Gillen pour en arriver là reste à saluer.
4/5

Poe Dameron #2 : Black Squadron (part 2)
Charles Soule (s) / Phil Noto (d)
Et de 2 pour Poe Dameron., après un premier numéro qui ne m'avait vraiment pas emballé, loin de ce que je pensais lire et encore flirtant avec une zone de confort qui perdure. Certes, ce n'est pas un redressement total mais il faut avouer que ce #2 met la barre au dessus. Deux facteurs majeurs, premièrement l'arrivée d'un nouvel ennemi, un agent impérial vétéran truculent à souhait, aussi efficace qu'insupportable et qui, tout comme le Thanoth de Vader, apporte un petit vent frais dans les rangs des méchants impériaux*! Deuxièmement, à moins que mes yeux me jouent des tours, je trouve Noto bien plus punchy et juste, notamment un travail sur la couleur je pense, moins fade et plus appuyé ce qui est quand même pas plus mal lorsque l'on dépeint un monde exotique à souhait dans une galaxie très lointaine.
Pour l'instant, ça ne décolle pas plus que cela, c'est toujours assez basique (Poe en mission, les méchants pas loin, on raccorde au film et ça ne dépasse pas cela), on peut même regretter que son escadron, qui pourtant porte le nom de l'arc, soit parfaitement inutile mais il faut avouer que c'est mieux que le 1er, et c'est déjà pas mal*!
3/5

Obi-Wan & Anakin #5
Charles Soule (s) / Marco Checchetto (d)
Fin de l'arc aussi pour Obi-Wan et Anakin sur la mystérieuse planète qui dévoile tous ces mystères dans cet ultime numéro. Pas mal de choses intéressantes dans cet affrontement entre deux clans rétrogrades, refusant l'offre du Scavenger par peur du futur. Plutôt original même si très maladroitement fini sur pas mal de niveaux. Sans trop en dévoiler, le rôle des jeunes générations pourtant prometteurs n'est pas utilisé autant qu'il le devrait, le «*coup*» de Kenobi pour solutionner le tout reste juste impossible en terme de temps/espace et donc ridicule et tout le discours sur le rôle des Jedi reste très convenu. Dommage dommage, il y avait des super idées, notamment sur ce qu'attends réellement le Scavenger de son SOS aux Jedi, les confondant avec des Sith, et sur la situation du jeune Anakin au sein de l'ordre. Je parlais d'une petite bombe dans les premiers numéros en espérant qu'elle soit utilisée... hélas, là aussi, la conclusion n'est pas à la hauteur du potentiel.
Un goût un petit peu amer donc, un rendez vous qui aurait pu enfin être LA mini série de référence Star Wars chez Marvel aprés des antécédents imparfaits. IL ne manquait vraiment pas grand chose mais il en reste un bon moment de lecture, sublimé par Checchetto, complètement déchainé sur ce numéro et qui nous dépeint entre autre un affrontement avec des machines de guerre dantesque et terrible*!
2,5/5

[Jorus C'Baoth]

Ah oui je suis bien à la ramasse.. On est à peine en Août 2016

Star Wars #20 : From the journal of Ben Kenobi
Jason Aaron (s) / Mike Mayhew (d)
Suite de Rebel Jail et petite pause dans le run d'Aaron avec maintenant l'habituel numéro sur Obi-Wan lors de son chaperonnage (de loin) de Luke sur Tatooine. Il faut avouer que les informations sur cette période sont tellement rares que chaque numéro est toujours intéressant. Ici, Aaron continue son fil rouge sur l'ancien Jedi et les conséquences de ses actions sur les hommes de Jabba au coup d'avant, on y croise le wookie Black Krrsantan vu par ailleurs dans la série (et on apprends l'origine de sa balafre, une perle pour les adorateur de l'univers cohérent!) ainsi qu'Owen Lars avec enfin un échange entre lui et le Jedi perdu. On saupoudre d'action et cela donne un numéro d'une efficacité terrible, continuant sur sa lancée, s'intégrant dans le reste de l'univers tout en apportant de la nouveauté lors de cette période très peu explorée.
Mike Mayhew aux dessins nous montre qu'il fait parti de ses auteurs à ne pas brusquer avec des deadlines. Après son The Star Wars qui avait commencé en fanfare visuelle avant de s'écrouler sur la fin, il signe ici un travail bien plus homogène et impressionnant, du photoréaliste bien moins artificiel qu'un Greg Land, même si un peu statique.
4/5

Darth Vader #21-22 : End of games (part 2 et 3)
Keiron Gillen (s) / Salvador Larroca (d)
2ème et 3ème partie coup sur coup de l'ultime arc de la série Vader. Les choses s'accélèrent grandement et les pions bougent dans tous les sens, Vader d'un côté, le Dr Cylo, qui prends réellement l'envergure d'un perso principal avec son plan, de l'autre, et la petite Aphra du sien, que l'on a bien du mal à détesté malgré son allégeance et ses choix de vie. Si le #20 privilégiait la mise en place desdits pions, ce #21 et 22 fait la part belle à l'action. Le rideau est tombé, les masques aussi, Vader connaît ses ennemis et il lâche sur eux sa colère légendaire, et si il n'y a rien de nouveau sous le soleil, voir le seigneur noir des Sith déchainé reste un bon moment de lecture. Gillen a le génie de rapprocher son plot d'un des grand événement de la mythologie Star Wars, la création de l'Executor qui connaîtra une fin héroïque à la bataille d'Endor. Les deux droïdes sociopathes continuent de nous régaler, Cylo dégaine l'intriguante Tulan Voidgazer contre Vader tout en continuant à abattre ses cartes et nous voilà encore avec 2 numéros très très plaisant.
Mention plus à Larroca dont le rythme de fou ne semble pas faiblir le trait et qui nous peint desdestroyers stellaires plus vrais que nature*!
4/5

Poe Dameron #3 : Black Squadron (part 3)
Charles Soule (s) / Phil Noto (d)
Le moyen moyen Poe Dameron revient avec le dernier épisode de ce court arc. Ce comics ne cesse de me déstabiliser j'avoue. Je pensais voir plus de choses autour de cette période troublée, de l'apparition de la Résistance, du premier Ordre, plus de référence à TFA qui était ici et là incomplet, puis je m'attendais à découvrir le Black Squadron du nom de l'arc.. mais rien de tout cela*! L'escadre en question ne sert à rien, à peine reconnaît-on un perso de TFA et un autre du comics Shattered Empire, et le plot, c'est plus les mésaventures funky de Poe Dameron.
Pour la fin de cet arc, des entités énormes et wtf débarquent, se battent, et au milieu du chaos, Poe fait ce qu'il peut contre l'agent Terex, truculent et vicieux à souhait, seul point positif du single. Bref ça part un peu dans tous les sens, pas dans celui que j'attendais et Noto, c'est sans doute mieux que sur Chewbacca, mais ça reste assez épuré dans l'ensemble. Une bien étrange lecture qui me laisse perplexe et déçu pour l'instant, et ce n'est pas la suite qui risque de me rassurer car à priori, il sera question de prison. Justement, on vient à peine de la quitter chez Aaron*!
2/5

Han Solo #1
Marjorie Liu (s) / Mark Brooks (d)
Et si nous tenions enfin LA mini série SW version Marvel la plus complète du moment*? En un numéro, Marjorie Liu nous donne du bon Star Wars avec un smuggler haut en couleur bien connu dans une période peu exploitée par ailleurs (juste après Epi IV), de la tension avec une mission à très haut risque, de l'émotion avec un début de prémices de commencent de relation avec la princesse, et de l'action, une tornade d'action à venir avec LA course à ne pas manquer dans l'univers, pour un peu que l'on ne veuille pas mourir vieux, la Dragon Void et des pilotes tous plus excentriques et dangereux. Tout ce bazar autour d'un Han Solo très vite et très bien pris en main par la scénariste, un peu perdu, se remettant en question, entre sa vie d'aventure d'avant et celle pleine de responsabilités d’après.
Mark Brooks aux dessins, c'est magnifique, riche, intense, un faucon millenium magnifique en tout point. Il nous apporte avec Sonia Oback à la colo un vrai vent frais, colorée et exotique à souhait, loin de la noirceur de Yu, la sobriété de Larroca et un Noto un peu avare.
Excellente surprise donc que cette prise en main d'un personnage si iconique, efficace et solide, un plot riche qui promets du très bon Star Wars en comics. On s'emballe pas (trop), on attends de voir.
4/5

[Fletcher Arrowsmith]

Merci pour ces retours.

[Jorus C'Baoth]

Le plaisir pour moi est

[Jorus C'Baoth]

J'enchaine Septembre 2016

Star Wars #21 : The last flight of the Harbinger (part 1)
Jason Aaron (s) / Jorge Molina (d)
Après un arc moyen moyen en prison et l'interlude Kenobi, voici Aaron reparti avec son nouvel arc ainsi que ce qui semble être l'un des points forts*: un nouveau visage de l'ennemi, en l’occurrence une escouade Special Commando Advanced Recon, des SCAR troopers ultra badass*!
Si on n'échappe pas au grand classique (chaque membre à sa spécialité et son nickname, le comics montre à quel point ils sont bons lors d'une mission stand alone), il faut dire qu'une nouvelle fois, Aaron fait dans l'efficace, épaulé avec maestria par le dessineux officiel de l'arc*: Jorge Molina qui met beaucoup d'énergie et de vitesse dans son coup de crayon. Les couleurs de Matt Milla finissent de dépeindre une planète urbaine détruite et crépusculaire où les SCAR trooper mettent la misère à une unité rebelle sans la moindre chance. Certes le procédé n'est pas nouveau nouveau (dans l'univers Legends, une autre unité de troopers ont été les héros de quelques romans, passant du côté de l'Alliance par contre) mais il faut avouer que ceci reste l'avis d'un vieux con jamais content ^^ Soyons honnête, c'est beau et plutôt frais*!
3,5/5

Darth Vader #23 : End of games (part 4)
Keiron Gillen (s) / Salvador Larroca (d)
On reste dans la lignée des numéros précédent en haussant d'un ton encore la tension et la sensation de chaos total qui a pris dans ses griffes les majestueux chantiers navals de Kuat. Gillen continue de faire monter la pression, augmentant le nombre d'explosion, de face à face, de mort, de compte à rebours jusqu'à un cliffhanger assez savoureux. Si nous savons grosso modo qu'il n'y aura pas de conséquences majeures pour Vader, il faut avouer que le voir se dépatouiller de cette situation va être intéressant. Le comics est toujours en course vers une fin apocalyptique vers laquelle persiste de courir Aphra et ses deux psycho droïdes. Il faut reconnaître la force de Gillen qui parvient à mettre de l'intérêt dans un plot dont on peut aisément deviner la fin. Via de multiples personnages bien en place et un cadre général post destruction de l'Etoile Noire bien maîtrisé, il avance son histoire avec efficacité secondé par un Larroca fidèle à lui même. Il est même un peu mieux inspiré ci et là, livrant des cases justes et percutantes au moment précis où la narration le demande. Ce petit duo d'artistes semblent s'amuser comme des petits fous.
3/5

Poe Dameron #4 : Lockdown (part 1)
Charles Soule (s) / Phil Noto (d)
Bon, je ne comprends rien à la numérotation de cette série car nous passons de Black Squadron (part 3) à Book 1, Lockdown (part 4)... déjà que c'est pas des plus palpitante, cela n'aide pas à s'y plonger. Du coup, je tranche et je décide que cela sera le premier de l'arc Lockdown, non mais.
Même si pour le coup, c'est un peu mieux. Certes le cadre carcéral a déjà été vu par Aaron il y a peu dans la série mère, mais le reste est suffisamment exotique pour faire bonne lecture. On passe sur quelques pages maladroites et très artificielles ou les différents membres de l'escadron de Poe passent sous l’œil du lecteur avec un défi du genre j'ai une phrase pour expliquer mon statut quo, et on se retrouve face à un horrible visage connu, lui aussi sorti de l'arc «*Showdown...*» d'Aaron encore lui. Grakkus le Hutt lui même face à Poe, 34 ans après avoir fait face à Luke. Une fois de plus, nous voyons discrètement le travail de l'éditeur Jordan White ainsi, sans doute, du story group de Lucasfilm qui parvient petit à petit à se construire un grand univers cohérent, frère du Legends, et toujours séduisant pour le lecteur.
Pour le reste, le décidément truculent agent impérial Terrex sauve encore le comics par son comportement désinvolte auquel on ajoute un gunfight bien senti. Mais comme précédemment, nous restons sur les aventurettes de Dameron et ses copaings. Un peu plus d'ambition serait pas mal*!
2.5/5

Han Solo #2
Marjorie Liu (s) / Mark Brooks (d)
Après l'excellente surprise d'un #1 qui démarrait sur les chapeaux subluminiques, Liu parvient elle à conserver les répulseurs à flot*? Autre question, déjà une introduction de critique a t'elle été aussi mal amenée*? Bon pour la première interrogation, la réponse est un bon oui*! On garde un rythme très soutenu, une richesse impressionnante sans être vomitive, on enlève des persos, on en rajoute, on parcourt les parsecs de la course accroché à son comics au milieu du tumulte digne d'un F-Zero mortel et on pose son vaisseau le temps de raccrocher une mission délicate et dangereuse pour l'Alliance. Ouf, pas le temps de souffler mais Liu gère très bien son rythme et sa narration et on se laisse porter facilement par son style. Si ce 2ème # est moins impressionnant que le premier, il capitalise bien sur celui ci pour lancer l'histoire à fond , tellement que l'on se demande où va s'écraser Solo, car à cette vitesse, cela ne peut finir qu'en crash. Deux mots sur Brooks, dans la lignée du premier numéro, d'une densité et d'une richesse jubilatoire parfait pour montrer ce qu'une franchise comme SW peut visuellement apporter. Il manque juste un soupçon de Han Solo là dedans, une caractérisation plus poussé du personnage et du smuggler irrespectueux, arrogant et débrouillard.. et on sera pas loin du paradis.
4/5

[Elýkar]

Un petit entracte sympa: un fan film que je trouve très bien foutu, tant dans la réalisation que dans l'histoire. Ils ont vraiment capté l'esprit SW.

[Jorus C'Baoth]

Je me le suis mis dans ma liste en attente sur le Tube, thanks Elykar. Et sinon : Octobre 2016

Star Wars #22 : The last flight of the Harbinger (part 2)
Jason Aaron (s) / Jorge Molina (d)
Suite du dernier voyage du Harbinger. Après une présentation rapide et badass de l'escouade SCAR troopers qui feront sans doute office de nemesis à nos héros, ces derniers se lancent dans une opération quasi suicide face à un Destroyer Stellaire impérial. Rien de bien exceptionnel à se mettre sous la dent, Aaron continue de dérouler dans du solide ma foi, sans trop sortir des sentiers balisés ou prendre des risques majeurs.. ça commence à être un peu frustrant d'ailleurs de parcourir le travail planplan de ce scénariste qui a été capable de dynamiter Thor, Ghost Rider et les X-Men. Manque d'inspiration? consigne «*d'en haut*»*? ou suis je simplement blasé*?
Bref les rebelles se battent contre l'Empire et gagnent car ils en veulent plus, car ils sont plus déterminés et sont capables de repousser leurs limites... mouais.. attendons de voir l'entrée en jeu des fameux SCARs, peut être Aaron nous fera son Empire Contre Attaque.
Molina s'en sort moins bien avec des visages, souvent approximatif, qu'avec des armures mais le tout reste suffisamment péchu pour être agréable.
2,5/5

Darth Vader #24 et 25 : End of games (part 5 et 6)
Keiron Gillen (s) / Salvador Larroca (d)
Gillen est bon.. il faut avouer.. alors que la situation est à un climax d'intensité, que la principale force de la galaxie, l'Empire, est au bords d'être changer à jamais et que Vader est totalement incapacité.. Gillen nous offre totalement autre chose alors que nous tenons dans les mains le pénultième numéro de la série. Un pari risqué, possible coupure de rythme voir de décrochage du lecteur d'autant plus que le scénariste se risque sur un terrain miné, la psyché de Vader mais... ça fonctionne à fond*! En lieu et place de nourrir le lecteur avec son histoire principale, Gillen offre un moment clé dans la vie de Darth Vader, un de ces tournants qui vous font un personnage et il y parvient avec une sobriété impressionnante.
La psychologie des personnages, dans les comics, j'ai jamais trouvé ça exceptionnel. Soit trop vite fait, soit trop complexe ou trop imagé, soit existe par principe.. mais rien de tout cela ici. Gillen fait du simple, les images sont faciles à comprendre mais elles en restent particulièrement puissante émotionnellement, s'appuyant justement sur les moments les plus forts de la prélogie, notamment la Revanche des Sith. Du coup, la «*coupure*» en pleine montée d'adré n'a pas lieu d'être et le lecteur se retrouve pendu au comics, en situation de respiration bloqué avec encore le final à venir dans un #25 qui s'annonce épique et qui heureusement.. sort le même mois.

Et le voilà donc, l'ultime numéro de l'excellente surprise Star Wars période Marvel. Alors que je ne misais pas sur un perso comme Vader, difficile à manœuvrer, ni sur un Gillen qui m'avait ennuyé sur X-Men, ce dernier se crée sa bulle, son univers, ses personnages et produit un Vader badass et sérieusement maîtrisé dans un contexte souvent original. Et ce final fait honneur à la série car si il ne prends pas de risque (oui oui je critique Aaron à cause de ça ^^), il reste pleinement efficace. Le seigneur noir des Sith revient ainsi sur la piste de l'Empire contre Attaque et Gillen termine toute ces intrigues secondaires en lançant de manière habile, la prochaine étape*: Dr Aphra pour décembre. Sans en dire trop, les promesses sont tenues et éditorialement le fascicule se voit incrémenter de deux épilogues (et de 2 dollars ^^) sur Aphra justement et sur une tribu de Tuskens riders, deux bonus qui annoncent dont la prochaine série et qui apporte subtilement mais efficacement à la mythologie Darth Vader.
Gillen l'a montré à maintes reprises, il maîtrise son histoire et ses personnages et ce microvers qu'il a crée autour de Vader a été parfaitement mis en valeur, offrant ainsi une vraie fin à son run ainsi qu'une transition forte et efficace entre Un Nouvel Espoir et l'Empire contre Attaque, ce que Aaron a aussi comme objectif mais sans pour l'instant y parvenir avec le même brio. Les contraintes éditoriales n'aident pas j'imagine. Avec 25 numéros et une vraie fin, Gillen a offert un bon moment de comics, à relire à l'occasion, et après tout, cela serait une bonne idée de garder le principe pour la série mère, quitte à la continuer au #1 (et hop encore des $$$) aprés l'Empire contre Attaque. Ce n'est pas comme si l'univers de Star Wars n'avait pas le potentiel pour raconter d'autres histoires.
6/5 ^^

Poe Dameron #5 : Lockdown (part 5?!)
Charles Soule (s) / Phil Noto (d)
Suite de l'arc prison où Poe et l'agent Terrex se livre une course à celui qui libérera le premier Grakkus le Hutt... si sur le papier, l'idée peut séduire, l'application est hélas bien moins jouissive. Soule escampe le tout assez vite, sans grand génie, sans grande inspiration (une révolte pour couvrir une évasion.. ouaaaha) et tue vite le potentiel de l'arc en nous faisant du méga classique, d'autant plus qu'il ne creuse toujours pas les perso secondaires. Après 5#, bien malin qui pourra citer les noms des acolytes de Poe qui servent totalement à rien. Du coup, les très maigres tentatives de les personnaliser un peu (1 page tous les 2 singles!) tombent vite à plat car trop artificielles. Le bien cool agent Terrex sauvait les meubles jusque là mais cela ne marche pas à chaque fois.
Noto aux dessins toujours, j'avoue que je n'accroche pas à son style, trop vide, sans émotion d'autant que pour le coup, il travaille bien plus Poe (on reconnaît sans soucis Oscar Isaac, presque des photographies) mais ne met pas la même qualité sur les autres personnages et ce décalage se voit parfois trop, rendant le tout très artificiel encore. Bref, faut ajouter du punch et agrandir l'univers un peu, Dameron vs Terrex ça ne marche déjà plus*!
2/5

Han Solo #3
Marjorie Liu (s) / Mark Brooks (d)
Petit coup de mou ce mois ci pour la pourtant belle surprise de Marjorie Liu. On utilise les mêmes ficelles, la course continue sur un rythme d'enfer sans réelles nouveautés et au final Liu, victime peut être de la densité de son récit, effleure toutes ces pistes, des personnages moins utilisés, le plot qui avance doucement, les points secondaires rappelés sans plus...pas de rebondissements, de sursauts majeurs donc et le manque d'enjeu (Solo ne va pas mourir écrasé contre un débris et l'Alliance ne sera pas annihilée...) commence à se faire sentir et pas en bien. Il reste que le mystérieux assassin devra être dévoilé, que certains perso sont franchement sympathiques, que mine de rien on aimerait bien savoir qui va gagner la course, et que Mark Brooks, c'est quand même très très impressionnant*!!
2,5/5

[Jorus C'Baoth]

Bon la résolution de critiques en temps et en heure éyant déjà été zappé, voilà Novembre 2016

Star Wars #23 : The last flight of the Harbinger (part 3)
Jason Aaron (s) / Jorge Molina (d)
Suite de l'arc sur le Harbinger qui partait sous des auspices pas très glorieuses, un certain ennui, une routine qui rappelait le run de Brian Wood juste avant le passage chez Disney*: sympatoche mais bon...
Ce numéro remonte un peu la pente, bien plus fun, s'attardant sur les relations entre la sainte trinité (en y ajoutant l'ex-femme de Solo) et avec des dialogues plutôt efficace. Aaron dévoile aussi le cadre de cet arc et on excusera l'idée de voler un Star Destroyer, par trop abusée à mon goût. Cela dit... on en revient plus ou moins à la Rébellion qui vivote contre l'Empire et on ne part pas trop du trio Luke, Leia, Han. Cela fait maintenant presque 2 ans que Marvel a la franchise et je pense que le lectorat, en partie des anciens de Dark Horse, pourrait se voir offrir un peu de fraîcheur et de nouveautés. Bref, les SCAR troopers font leur apparition, ça va chier quand même*!
Jorge Molina aux dessins, ce n'est pas sensass. Une impression de facilité, de décorums peu travaillés ou du moins basiquement et parfois certains visages sont... punaise, ça ressemble pas du tout. Et mention plus que moyen à l'horrible couv de Deaodato ou Solo et Leia se court aprés comme deux jouvenceaux dans la fleur de l'âge hormonal.. beurk..
2.5/5

Poe Dameron #6 : Lockdown (part je sais plus?!)
Charles Soule (s) / Phil Noto (d)
6# et fin du 2eme arc déjà pour Poe Dameron qui a enfin un petit sursaut d'intérêt*! La course pour la libération de Grakkus se conclue déjà et le plan assez machiavélique de Poe est plutôt cool. Et heureusement car on nageait encore dans un classicisme effroyable vu que son plan reposait entièrement sur... BB8... aah les astromécano... le Deus Ex Machina principal de Star Wars.... comment aurait pu faire la Rebellion pour vaincre l'Empire si il n'y avait pas eu partout des prises pour que R2D2 puisse se brancher et accéder à tout en 2 secondes...
Mais la joie est de courte durée, Terrex en fait trop en fin de comics, sortant de son personnage séduisant d'agent flegmatique et expérimenté qui a tout vécu pour devenir un simple méchant. Jusque là donc, on s'ennuie ferme, la rapidité des arcs ne permet pas de poser le plot, d’approfondir les perso secondaires, de développer l'univers et tout va trop vite sans que cela soit intéressant. Une belle déception jusque là et je ne sais trop quoi penser de la suite.. Soule devrait alterner un peu sa natation, genre un one shot sur l'un des membres du Black Squadron, ou un arc plus ambitieux...et surtout mieux travailler ces personnages au lieu de surfer basiquement sur la cool attitude supposé du Poe Dameron de The Force Awakens.
2.5/5

Han Solo #4
Marjorie Liu (s) / Mark Brooks (d)
Du bien bien mieux ce mois ci aprés un mini coup de mou car Liu livre le potentiel de la série avec ce simple numéro où les personnages s'allient envers et contre tout vers un objectif fantasmagorique. En gros, Liu nous fait le coup classique des perso que tout opposent en début d'histoire et qui finalement se retrouvent autour de valeur commune, se lançant vers un objectif illusoire, voir suicidaire. Principe ultra efficace qui fait complétement exploser le compteur émotion de la série.
Malgré la présence de l'Empire, malgré la mission, la Dragon Void doit continuer, simplement et de la manière la plus pure qu'il soit. A ce titre, le monologue de la charismatique pilote Loo Re Anno est un exemple de ce qui se fait de mieux, convainquant mais pas barbant, fort en émotion et, surtout, absolument pas ridicule. D'une manière générale d'ailleurs, je salue le boulot de Liu sur les dialogues, très homogènes et sans fioritures. Baaaah histoire de grogner, seul Solo reste paradoxalement peu exploité malgré un début fort en potentiel lorsque le contrebandier s'étonnait lui même de refuser des jobs faciles et de se tourner encore vers cette rébellion insensée, idées pas plus exploitées que cela par la suite hélas. Brooks déchire tout, encore, décidément si Marjorie nous offre un final à la hauteur... on ne sera pas loin de la meilleure mini série Star Wars by Marvel.
3,5/5 Solo mérite quand même d'être un peu creusé.

[Fletcher Arrowsmith]

Lu en VF j'ai bien aimé les deux premiers numero de l'arc sur le dernier vol de l'Harbinger. À part Leia qu'il rate complètement Mollina s'en sort bien je trouve. Je l'ai préfèré à Deodato qui se caricature.