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Vieux 28/04/2008, 21h40
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Résumé rédigé par NIGLO



SPIDEY N°90
Lug, Juillet 1987.



FACTEUR-X : Régression obsession (22 pages sur 23)
(Regression obsession, in X-Factor #3, avril 1986)

Scénario : Bob Layton.
Dessin : Jackson Guice.
Encrage : Joe Rubinstein.
Couverture : Ron Frenz & Joe Rubinstein.

Résumé :

Facteur-X tente de sauver le Fauve, détenu par le Dr. Carl Maddicks, et victime d’une expérience visant à le rendre humain.


Commentaire :

Suite et fin du récit mettant en scène le Dr. Carl Maddicks, vieille connaissance du Fauve. Les membres de Facteur-X passent une bonne partie de cet épisode a éviter les différents pièges et gardes du complexe où Maddicks a établi son laboratoire secret. L’occasion pour Bob Layton de faire la démonstration des pouvoirs de ses héros, en particulier Strange Girl, dont les talent télékinésiques se sont considérablement accrus.


Bob Layton consacre une page de flashback à Carl Maddicks, à la fois sa rencontre initiale avec le Fauve (in Amazing Adventures #11, mars 1972, trad. in Frankenstein n°2, 3ème trimestre 1975) et comment il survécut (il a été abattu par un agent de l’Empire Secret, mais la blessure n’était pas mortelle. Laissé pour mort, il s’en est remis et a fait profil bas depuis).

Carl Maddicks n’apparaît pas ici comme un personnage foncièrement mauvais, mais il est prêt à tout, y compris au pire, pour le bien-être de son fils. Ce dernier est un enfant innocent, tenu à l’écart du monde depuis ses onze ans, âge auquel ses pouvoirs se sont déclenchés, le défigurant horriblement. Avec pour seule compagnie son père et le petit chat dont il s’occupe, Arthur est totalement dépassé par les évènements qui se jouent autour de lui. Au final, Carl Maddicks se sacrifiera pour sauver son fils. Les pouvoirs psychiques de ce dernier lui permettront d’assisterà horrifié, à la mort de son père, abattu par les gardes.

L’épisode s’achève sur une très mauvaise idée : celle de rendre au Fauve son apparence humaine. L’idée est sans doute de permettre aux lecteurs de retrouver les X-Men des origines tels qu’ils furent autrefois. Mais le Fauve doit l’essentiel de sa popularité à sa prestation au sein des Vengeurs, où il formait avec Wonder Man un duo hors-pair, bien plus qu’à ses débuts au sein de l’équipe mutante. Sans comper que le Fauve à fourrure bleu est visuellement plus intéressant que le Fauve aux grands pieds.


Tower est à nouveau présent dans cet épisode, sans qu’il apparaisse comme un personnage particulièrement intéressant. Il s’agit d’un mutant uniquement intéressé par l’argent et aux pouvoirs peu spectaculaires.

La situation entre Jean Grey et Scott Summers n’est toujours pas réglée. Bob Layton prolonge artificiellement le malentendu, forçant Cyclope à remettre ses explications à plus tard une fois de plus. Le genre de situation qui, prolongée trop longtemps, risque de vite lasser.


Censure :

Cet épisode a été réduit d’une page. Les panels suivants ont été supprimés :

Page 7, panels 5 & 6, première apparition du sénateur Thompson, un sympathisant à la cause mutante siégeant à la commission sur les affaires mutantes qui s’inquiète des effets pervers que risque d’avoir la création de Facteur-X (on le reverra par la suite dans X-Factor Annual #1, octobre 1986, non traduit) :



Page 8, panels 1 à 5 :





L’ESCADRON SUPREME : Amour, quand tu nous tiens ! (21 pages)
(Change of Heart, in Squadron Supreme #4, décembre 1985)

Scénario : Mark Gruenwald.
Dessin : Bob Hall.
Encrage : Sam De La Rosa.
Couverture :

Résumé :

Tom Pouce met au point une machine permettant de modifier le comportement de quiconque, notamment de supprimer les tendances criminelles. Pendant ce temps, la relation entre Alouette et l’Archer d’Or créent des tensions au sein de l’équipe.


Commentaire :

Une fois n’est pas coutume, cet épisode s’ouvre sur une longue scène d’action, à laquelle participe la totalité de l’équipe. Leurs adversaires : des militaires qui refusent d’être désarmés. L’opposition à l’Escadron Suprême existe, mais une fois de plus elle apparaît très limitée (les insurgés semblent disposer en tout et pour tout d’un unique tank !) et dérisoire. C’est un peu le défaut que l’on retrouve tout au long de la maxi-série : Gruenwald se focalise tellement sur ses héros qu’il en oublie de décrire le monde que l’Escadron Suprême est en train de changer. N’en subsiste que quelques îlots de résistance, servant le plus souvent de punching-ball aux héros.


En revanche, le scénariste se débrouille fort bien lorsqu’il s’agit de faire vivre ses personnages principaux, qui s’étoffent au fil des épisodes. On retrouve ici le Dr. Spectrum, profondément marqué par la mort de Nucléon qu’il a accidentellement causé. Il refuse à présent de prendre part aux combats, ne participant qu’à quelques travaux annexes. Une place importante dans cet épisode est accordée à l’Archer d’Or et Alouette, un couple aux relations parfois tumultueuses. La situation va se compliquer lorsqu’Alouette rejettera la demande en mariage de l’Archer d’Or.

L’Escadron Suprême va franchir un nouveau pas dans son projet d’utopie : Tom Pouce a mis un modificateur de comportement, permettant aussi bien d’arrêter de fumer que de reconfigurer le cerveau d’un criminel. L’équipe se félicite d’une telle invention, à l’exception d’Amphibien, qui en souligne les dangers. Amphibien est le seul, avec Faucon de Nuit, à s’être montré réticent dès le début à la volonté de l’Escadron Suprême de prendre le pouvoir. Il marque ici une nouvelle fois sa différence, mais ne quitte pas l’équipe pour autant.

On va très vite avoir une démonstration des effets pervers d’une telle machine. Fou de rage qu’Alouette ait refusé de l’épouser, l’Archer d’Or va utiliser l’appareil sur elle. Dès le lendemain, Alouette se jettera dans ses bras et acceptera de se marier avec lui.


On sentait depuis le début que la situation pouvait basculer à tout moment (l’offre du Centurion Rouge à Tom Pouce de tuer Hyperion dans le #2, la tentation du Dr. Spectrum de faire disparaître le corps de Nucléon dans le #3). L’Archer d’Or est donc le premier à franchir la ligne rouge et à trahir la confiance de ses collègues (et d’Alouette en particulier, bien évidemment) et à jeter aux orties les principes qu’il est supposé défendre. Dans ces conditions, quelle chance ont les projets utopiques de l’Escadron Suprême de se réaliser ?

Sam De La Rosa remplace John Beatty à l’encrage, et les dessins de Bob Hall prennent sous son pinceau un style assez différent, moins lissé, plus énergique. J’avoue une certaine préférence pour Beatty, mais De La Rosa ne démérite pas pour autant.


Censure :

Cet épisode a été réduit de 3 pages. Les panels suivants ont été supprimés :

Page 5, panels 2 à 4 :



Page 6, panel 1 :



Page 12 :



Page 19, panels 1 à 4 :



Page 20, panels 1 à 3 :





PUISSANCE 4 : Le Piège (24 pages)
(Trapped !, in Power Pack #22, mai 1986)

Scénario : Louise Simonson.
Dessin : John Bogdanove.
Encrage : Bob Wiacek.
Couverture : John Bogdanove & Bob Wiacek.

Résumé :

Un vaisseau Snark a reçu pour mission de capturer les enfants Power, partis faire de la luge.


Commentaire :

Les Snarks sont de retour dans les pages de Puissance 4 ! Des luttes internes opposent l’Empereur à la reine Maraud. Cette dernière compte s’emparer du pouvoir et le remettre à son fils, Jakal. Pour cela, elle a besoin de Puissance 4, et envoie un vaisseau sur Terre pour les capturer.

Les rêves prémonitoires de Franklin Richards vont l’avertir des projets de Maraud. Et il aura l’occasion d’en faire part aux Power dès le lendemain, lorsqu’ils viendront l’inviter à faire de la luge avec eux.


Les affaires snarks ne figurent pas sur la liste des préoccupations des enfants, plus intéressés à jouer dans la neige ou, dans le cas d’Alex, à se réconcilier avec son amie Allison, avec qui il est un peu fâché. Les Snarks passeront l’épisode à les pister et finiront par les capturer dans les dernières pages. Sur la planète des Snarks, Kofi connaîtra un sort similaire, arrêté dès sa descente de vaisseau (son père, ambassadeur auprès des Snarks, a également été capturé sur ordre de Maraud).

John Bogdanove est le nouveau dessinateur régulier de la série. Son trait n’a pas l’élégance de ses prédécesseurs, June Brigman et Brent Anderson, mais le résultat est assez bon.


Censure :

La première page de cet épisode a été supprimée et remplacée par la dernière page de l’épisode précédent :

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Les récaps (rigolotes) de Game of Thrones Saison 5

Stannis à Davos : On n'a rien pu faire, ils étaient au moins genre vingt-deux et puis y en avait un torse nu.
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