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  #16  
Vieux 27/02/2013, 19h18
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En grand fan d'Ennis ne pouvant malheureusement pas acheter tout ce qu'il fait (on m'a preté les 7 volumes de the boys pour tout dire), j'espere evidemment etre heureuesement surpris avant la fin de la serie.

Il est tres bon quand il veut (l'exceptionnel Fury max le prouve)
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  #17  
Vieux 24/03/2013, 19h59
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Wildcats 1 et 2 (Panini)

Parfois, on travaille essentiellement pour manger. Ces deux tomes relatant la reprise en mains des wildcats par Alan Moore et une foule d’illustrateurs maison (Les épisodes de Travis Charvest remportent la palme des plus beaux haut la main) à la fin des années 90 reflètent bien ce fait.

Disons le tout haut : je n’ai jamais lu les wildcats de Jim Lee et je ne m’en suis jamais porté mal. Déjà à l’époque, les designs des costumes me laissaient froids et ne m’attiraient pas. Je ne lisais d’Image que Spawn (période Mc Farlane) et je regardais le DA des wildcats mais lui préférait celui des X men, c’est dire.

Alors que valent ces deux tomes d’une équipe dont je me contrefiche et que je n’ai emprunté que parceque le fond comics de ma bibliothèque non lu par ma pomme approche dangereusement de 0 ?

Le tome 1 est vraiment prenant, franchement. Ce n‘est pas du grand Moore mais c’est de la bonne BD, clairement.

Les wildcats d’origine sont présumés mort sur terre. Majestic (le superman local) rassemble, avec sa sœur Savant( elle aussi une ET) une deuxieme equipe, comprenant une cyborg complètement azimutée et graphiquement super réussie (génial, le coup de la mâchoire mécanique couplée à la coupe iroquoise !), Ladytron, qui bouffe tout le reste de l’équipe par son charisme. Mais les wildcats d’origine approchent en fait de la planète dont ils tirent leurs pouvoirs et découvrent qu’ils possèdent individuellement les caractéristiques de chacune des factions de cette apparente utopie.

Le chef d’equipe et l’amazone en rouge s’avèrent attendus par les deux partis politiques locaux comme des messies et le reste de l’équipe développe ses pouvoirs et...découvre la terrible vérité.

C’est du bon Moore qui brode un vrai background à cette équipe essentiellement crée graphiquement mais sans véritable histoire développée derrière eux. Les personnages sont bien brossés et la découverte de la planète est passionnante.

Vous vous demandez pourquoi je ne me souviens d’aucun nom ? Le manque criant de charisme et d’originalité des persos. Sérieusement, le wildstormverse ne m’attire pas du tout (à part le savage dragon, va savoir pourquoi) mais il n’empêche que Moore arrive à intéresser le lecteur pas motivé comme moi.

D’ailleurs, je voulais qu’ils restent sur la planète, moi ! Rien à péter de leurs aventures terriennes alors que c’est un si beau terrain de jeux.

Malheureusement, le tome 2 conte leur retour sur Terre. L’équipe de réservistes montée par Majestic a géré comme des manches et abouti à une super guerre des gangs qu’il convient de circonvenir en unissant les forces.

Et c’est plutôt bateau, à peine relevé par la trahison finale (assez prévisible vu le personnage impliqué et son caractère) et surtout par le très bon épisode final, qui relate la veillée funèbre d’un des héros…mais lequel ?

Dans cet excellent épisode, Moore nous balade avec une construction du récit vraiment superbe, multipliant les victimes potentielles et nous baladant avec talent.

Et au final, notons que ces deux volumes sont aussi desservis par la valse des dessinateurs sans aucune unité graphique ou presque. Même Jim Lee est en petite forme.

15/20 pour le tome 1

13/20 pour le tome 2




Concrete 1 et 2 (Semic)

Je sais. Tout fan de comics ou presque a lu ces deux volumes qui n’ont jamais eu de suite VF. Je ne connaissais pas du tout Chadwick. Quelle découverte ! C’est vraiment un excellent conteur, surtout dans le tome 1, qui m’a épaté !

Impossible de ne pas faire le lien avec Ben Grimm, la chose des quatre fantastiques. Un homme coincé dans une gangue de pierre qui le rend lourd, puisant et hyper endurant mais aussi laid et inhumain.

Et si cette transformation arrivait non à un aventurier dans l’âme, mais à un homme effacé et sans histoire? Et s’il était le seul surhomme de ce monde ?

C’est tout le génie de ce comic que de présenter, au moyen de la science fiction, les dilemmes d’un grand timide dans l’âme, d’une timidité presque maladive.

Extrêmement bien raconté, le tome 1 est aussi une leçon de dessin, tant tout y fait sens et y’est à sa place. La nouvelle laideur de notre héros le complexe mais il parvient peu à peu, comme Ben Grimm, à comprendre qu’il a aussi hérité de dons qui lui permettent d’aider les autres et par là même de se trouver lui-même et de se développer.

Chadwick montre très bien comment ce choix d’aider s’impose à lui comme étant totalement naturel et humain, pas du tout « super-héroïque ».

C’est une des meilleures descriptions de la timidité que j’ai pu lire.

Concrete reste avant tout un homme normal doué de capacités surhumaines (comme le fait de pouvoir faire de prodigieux sauts de puce).

Le tome 1 est juste grand.

Avec le tome 2, Chadwick prend une direction qui ne m’a pas passionné. Concrete renonce à sa célébrité et veut vivre sa passion de l’alpinisme mais est confronté à des problèmes d’argent.

Un studio lui propose de participer aux effets speciaux d’un genre de maitres de l’univers (avec un sosie de Dolph Lundgren !) ? Concrete va se prendre de passion pour ce tournage forcément mouvementé, mais simplement comme un homme normal, pas comme un super-héros.

Et Chadwick de développer une histoire autour de ce thème en utilisant sa connaissance manifeste de cet univers…

Mais perso, j’ai trouvé ce tome en dessous du précédent, jamais ennuyeux mais jamais aussi passionnant que le premier. Les couleurs de ce tome, qui m’ont fait penser à du Moebius, sont de sa femme mais j’ai trouvé qu’elles étaient bien moins adaptées aux dessins de Chadwick que celles du premier coloriste, qui ajoutaient une vraie profondeur à ceux-ci.

On sent clairement qu’il y’a une suite jamais publiée par Semic, les volumes étant parus peu avant la faillite de la boîte.

Est ce que ça vaut le coup de chercher les éventuels TPB américains ?

En tout cas, j’ai vraiment apprécié les aventures de ce cousin de la chose et bien regretté de ne pas les avoir empruntés plus tôt à la bibli !

Tome 1 : 18/20

Tome 2 : 15/20




The last days of american crime 1 à 3 (EP Editions)

Un scénar de Remender taillé pour le cinéma et pensé pour être adapté comme tel, c’est évident à la lecture.

C’est un trait d’écriture que je trouve plutôt chez Millar (son Millarverse dans la collection Icon de marvel, dont je suis un fidèle lecteur est typique de cet état de faits) et qui m’agace car ça fait un peu « la BD, c’est bien gentil mais je compte faire du chiffre avec le cinéma, ça rapporte bien plus ».

On peut pas le lui reprocher, certes, faut qu’il paye ses factures et tout le monde aime avoir un peu d’argent devant lui, c’est humain.

Bon, j’ai pas grand chose à dire de ces 3 volumes qui viennent encore de la bibli, si ce n’est que l’idée de base est très bonne : dans un futur proche, afin d’enrayer la violence de plus en plus délirante des rues des Etats-Unis, le gouvernement américain développe en secret un projet consistant à priver tous les citoyens américains de l’envie même de commettre un acte délictueux au moyen d’une onde agissant sur le cerveau.

Un journal révèle l’affaire peu avant la date d’exécution du plan, ce qui provoque une flambée de criminalité générale des citoyens qui veulent user de leur libre arbitre au moins une fois avant d’en être privés…

Nous suivons la préparation d’un casse par un flic qui veut soigner l’Alzeimer de sa mère et a besoin d’argent. Il s’accoquine avec un couple d’anarchistes dont l’un est un psychopathe et l’autre une allumeuse au passé trouble mais qui l’a blessée.

C’est bien fichu mais sans génie, malgré des dessins souvent réussis de Tocchino (le volume 3 est cependant bien moins beau, avec des couleurs moins réussies, comme si il avait été pris par le temps).

Il manque un truc pourtant ; c’est trop froid, trop clinique comme récit. Jamais on ne s’attache aux personnages.

On a vraiment l’impression d’être très loin de tout ça et c’est bien dommage, surtout avec une aussi bonne idée de départ.

J’imagine très bien ce qu’en aurait fait Steve gerber ou encore Roger Stern, par exemple dans un Captain America. Reste un trio de BD honnête pour qui veut un polar bien troussé mais sans excessive originalité.

Note finale : 13/20




Showcase presents : Weird war tales volume 1 (DC comics)

Si vous saviez le temps que j'ai attendu ce showcase! J'ai toujours voulu lire les épisodes de Weird war tales dont le concept (des soldats appartenant à différentes époques sont confrontés à un évènement surnaturel) était fait pour moi (Histoire+fantastique= profit!)

Il s'avère, ces 21 épisodes terminés aujourd'hui, que c'est tout de même TRES répétitif! Chaque comic est découpé en une à 3 histoires (parfois 4) qui s'intéressent à des protagonistes crées pour l'occasion et auxquels ont aura donc jamais le temps de s'attacher.

Ils sont confrontés majoritairement à des fantômes ou des phénomènes liés aux ectoplasmes (avec parfois des pouvoirs comme de transporter des gens dans le temps, de réaliser des souhaits...). Parfois, il s'agit de vampires façon Hammer, méchants et gloutons.

Sorti de ces deux monstres, ils peuvent tout simplement être confrontés à l'avatar de la faucheuse (il suffit de voir 80% des couvs qui représentent des squelettes). On a aussi droit à des récits se déroulant dans le futur à base de guerres atomiques ou d'invasions extraterrestres.

La grande majorité des histoires tournent autour du point de vue d'un GI ou d'un officier allemand pendant la Seconde guerre Mondiale (amusant cette différence de statut pour les protagonistes selon son camp) mais nous avons aussi plus curieusement des protagonistes français (épisodes pendant la Première guerre Mondiale, en Algérie au début du 20ème siècle, à Haïti pendant la Révolution...).

Encore plus rares, les épisodes consacrés à des vikings ou des romains... Mais ils sont présents dans ces 21 volumes qui offrent un peu de variété faut pas croire!

Les récits sont souvent composés autour d'un surprise finale façon Tales from the crypt (en plus policé, c'est du DC) et sont plus ou moins réussis. Ils comportent également une morale ("la guerre c'est mal mais quand faut y aller...", "la lâcheté, c'est pire" ou encore "les méchants sont toujours punis à la fin"). Aucun n'est si marquant que j'ai envie de le décrire ici. En revanche question dessin, y'a du beau monde et en premier lieu pour moi les immenses artistes philippins Alfredo Alacala (Conan, Man-thing...), Gerry Talaoc, Tony dezuniga (Punisher...). On a aussi du Joe Kubert sur les premiers numéros et sur les derniers du Alex Toth, du Frank Robbins (Invaders...). Que du beau monde et rien que pour eux (et leur art sublimé par le noir et blanc), ce volume certes répétitif mais terriblement représentatif de l'époque dont ces histoires sont tirées (début des années 70) vaut l'achat.

Et puis bon, 571 pages (21 numéros) pour 15 euros, c'est un peu genre une super affaire, hein!

15/20

Dernière modification par Man-Thing ; 24/03/2013 à 20h24.
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  #18  
Vieux 13/04/2013, 12h18
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Lord Baltimore 1 et 2 (Delcourt) :



Dans un monde où la Première guerre Mondiale a pris fin suite à une invasion surnaturelle de vampires qui se nourrissent des soldats agonisants, Lord Baltimore est un soldat anglais à la poursuite d'un vampire qui a tué sa famille.
Anti-héros lourdement armé, il croise de nombreux monstres dans sa quête de vengeance à travers l'Europe infestée par les monstres.

Ces 2 tomes sont vraiment très agréables à lire, sûrement grâce à leur ambiance que ne renierait pas Hellboy (faut dire que le scénario est de Mignola et de Golden, créateurs du Hellboyverse) et aux dessins réussis de Ben Steinbeck. Il peut dire merci aux très bonnes couleurs de Dave Stewart, qui crée une ambiance sordide et inquiétante à souhait.

Il y'a peu à ajouter car le scénario reste simple bien qu'agréable. Je dirais juste que c'est une bonne lecture pour qui aime Hellboy et Mignola en général.

14/20

EVA vs the Darkness (Milady)



Vous avez demandé du cliché? Ne quittez pas!
Contrairement à ce que dit son titre, ce recueil hautement oubliable et réalisé par une tripotée d'artistes (dont la fille d'Alan Moore) comprend deux minis séries:

Eva, les origines, raconte pourquoi notre heroine, sorte de Blade au féminin, est devenue chasseuse de vampires et de monstres en général : c'est la fille de Dracula et elle poursuit son père par foi religieuse (elle a été élevée par des moines).

Eva vs the darness est un crossover dans lequel est rencontre de maniere violente le mafieux Jackie Estacado, anti-héros de la série the darkness.

Les deux souffrent d'une intrigue ininteressante (une enième rencontre Dracula/le monstre de Frankenstein? Sur fond de quête d'immortalité? Une enième baston ininteressante entre deux anti-héros surnaturels?) et surtout de dessinateurs sans imagination, aux couleurs fadasses.

Non, vraiment, j'ai eu beaucoup de mal à lire cette BD jusqu'au bout. Il faut dire que je ne suis pas fan d'Estacado et qu'Eva est un cliché ambulant (la fille qui veut se venger de son pere+elle est super croyante).
Je me demande pourquoi ma main a pris ça en bibli. Peut-être la belle couverture de Jo Chen?

09/20
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  #19  
Vieux 13/04/2013, 13h14
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Est ce que ça vaut le coup de chercher les éventuels TPB américains ?
OUI !

Mes préférés dans ce que tu n'as pas lu :
The Complete Concrete
Concrete: Complete Short Stories 1986-1989
Concrete: Think Like a Mountain

Faudra regarder la fiche whiskypedia anglaise pour voir où se répartissent mes vieux receuils dans les derniers tpb.
Et pour prouver que je ne suis pas totalement acquis à la cause ChadwicKoncrete disons que n'ai pas franchement aimé Killer Smile et les derniers one-shot parus mais ça n'engage que moi bien entendu et qu'au final on s'en fout un peu.

Mais le reste est tellement bon !
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  #20  
Vieux 13/04/2013, 13h49
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Merci pour tes infos!
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  #21  
Vieux 10/02/2014, 19h28
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J’ai eu l’occasion de lire cet excellent volume regroupant la première partie des aventures de Johnny “Red” Redburn, un jeune pilote anglais de la seconde guerre Mondiale ayant été injustement accuse du meurtre d’un officier, tué par accident à cause de son caractère impulsive.

Muté sur le front de l’est, il se retrouve forcé par les circonstances obligé de voler le hurricane défendant son navire d’affectation pour défendre celui-ci d’une attaque allemande.

Ayant le choix entre poser son avion et attendre des secours (ce qui l’amènerait à répondre de ses actes devant une cour martiale) ou rejoindre l’armée russe, il décide de gagner les côtes.
Là, il sera peu à peu accepté par une bande de pilotes manquants de tout qu’il sauve de la mort, les faucons.

Il devient un héros russe mais a maille à partir avec les commissaires politiques cruels et fanatisés.

Il croisera également la route d’un pilote allemand chevaleresque, Junkers, qui lui laissera la vie et deviendra son rival récurent.

Si on en croit les différentes préfaces, cette BD anglaise est culte là-bas. Ennis nous explique tout l’influence qu’elle a eu sur lui et on veut bien le croire : pour une BD pour enfants, elle est diablement réaliste.

Les conditions de vie misérables de l’armée russe, le manque de moyens, l’existence de femmes pilotes, le poids délirant des commissaires politiques fanatisés et tous puissants, les SS sadiques…

On est épaté à la lecture par la dureté de certaines scènes, comme ce pilote russe qui préfère abattre un camarade au sol plutôt que de le laisser se faire torturer par les waffen SS ou encore ces déserteurs russes morts de fin à deux doigts de lyncher Johnny Red afin de lui voler sa nourriture, finalement abattus par un officier russe.

On dirait presque du Garth Ennis light avant l’heure !

Johnny est un personnage assez attachant, qui se met facilement en colère, toujours en révolte contre les hauts gradés, particulièrement contre les fanatiques.
Il partage le lot du peuple et ne supporte pas les planqués et autres donneurs de leçons. Il faut dire qu’il est un prolo de Liverpool, ce qui ne l’empêche ni d’être ébahi par les conditions de vie misérables des habitants de Leningrad (St Petersbourg), ni d’être un parfait gentleman, qu’insupporte la violence gratuite et sanguinaire d’une jeune recrue placée sous ses ordres qui abat les pilotes allemands dont l’avion a été détruit.

Ses amis russes sont conformes aux clichés qu’on prête à ce peuple : rudes et peu amènes au début mais prêts à mourir pour leurs amis et leur patrie et extrêmement joviaux avec ceux qu’ils considèrent comme « des leurs ».

Les dessins sont carrément superbes, très dans l’esprit des comics de guerre américains des années 70.
Très franchement une lecture que je vous conseille, pour les amateurs de récits de guerre sur des théâtres d’opération assez originaux.
Notons une très belle édition française, qui me semble très bien traduite sans pouvoir juger du texte VO (pas de fautes d’orthographe ou de grammaire, ce qui est déjà énorme de nos jours)


Scénario : 16/20 Un récit de guerre et de rédemption classique mais très prenant.
Dialogues : 16/20 Très réalistes. Une BD pour jeunes lecteurs qui ne les prend pas pour des demeurés et leur montre la réalité de la guerre.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Les dessins sont très solides et transmettent avec force l’horreur des privations, de l’hiver russe et des privations.
Note finale : 16/20 Un volume très convaincant.
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  #22  
Vieux 14/02/2014, 19h26
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Le côté obscur de la force, voilà la collection Delcourt traduisant les titres Dark Horse dont j’ai entamé la lecture.

Par ordre d’intérêt et non dans l’ordre de collection :

Le côté obscur 3 : la quête de Vador

La quête de Vador ? Il recherche le pilote qui a détruit l’étoile de la mort du grand moff Tarkin. EN apprenant de la bouche d’une bande de paumés que c’est son fils Luke Skywalker, il va partir à sa recherche après avoir éliminé (presque) toutes les preuves.

Pendant ce temps, le pilote malade dont Luke avait emprunté son X wing pour accomplir son exploit l’a très mauvaise : malgré ses nombreuses campagnes et victoires sur l’empire, il ne supporte pas qu’un jeune loup lui vole la vedette. Suite à un accident qu’il a provoqué dans un accès de rage, on lui propose un poste sur une planète isolée, comme agent de liaison. Prenant cela comme une mise à pied, il accepte le poste, d’autant plus quand il apprend que Luke a intercédé en sa faveur pour lui offrir cette occasion.

Las ! Pris de boisson, il révèle l’identité du mystérieux pilote qui a détruit l’étoile de la mort, ce qui va entraîner une succession de décès et lancer sur ses traces Dark Vador et ses sbires.

Pendant ce temps, Luke joue les ambassadeurs de l’alliance pour convaincre une planète de rejoindre l’alliance, mais tout n’est pas ce qu’il parait…


Soyons clairs, ce titre est franchement très bon. Extrêmement bien vu dans ses seconds rôles (le jeune alien qui veut devenir pilote de l’alliance, le robot journaliste aux fonctions sabotées…).
Dark Vador y est à la fois impressionnant, implacable et pourtant humain, comme quand on le voit agir pour couvrir la trace de Luke ou refuser de se battre contre une population rebelle alors qu’il aurait pu faire un carnage.
Il reste le seigneur sith angoissant dont le nom suffit à faire peur à toutes les populations. On aperçoit aussi l’empereur, dont la perfidie signera sa perte.


Scénario : 16/20 Excellente progression de l’intrigue, avec des moments surprenants comme l’épilogue.
Dialogues : 15/20 Très efficaces et fidèles à la série.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Gibbons est parfait sur le titre et signe des designs vraiment sympas d’ET et de robots (notamment ceux de la bizarre Mala Mala)
Note finale : 16/20 Un numéro vraiment très bon que je conseille à tous, amateurs de star wars ou pas.





Le côté obscur 4 :Général Grievous


Une histoire de vengeance impliquant des Jedis déchus ayant perdu un maître ou un padawan, des mineurs pleins de ressource, un peuple opprimé et le général Grievous, recherché par tous.

C’est rythmé et bien mené, assez agréable à lire, les personnages étant plutôt sympathiques dans l’ensemble.
Leonardi est très convaincant du point de vue dessins. Là où le bât blesse, c’est que, pour un titre centré sur le général, j’attendais un peu plus que des éclairages sur ses manigances.
Je n’ai jamais vu/lu clone wars donc je ne peux rien en dire, mais il souffrait dans les films d’une absence de profondeur (comme Dark Maul) que j’espérais voir combler dans ces pages.

Résultat des courses : on n’en sait pas plus. C’est un cyborg adepte du côté obscur, dont le corps lui a été donné par le comte Doku. Il collectionne les sabres laser et peutr déplier ses deux bras pour en avoir quatre au total. Il allie sa maîtrise humaine du sabre à la vitesse de calcul de son ordinateur et de son corps machine (il parait).
Et il est méchant. Très méchant.

D’où vient il ? Pourquoi est il devenu cyborg ? Pourquoi est il passé au côté obscur ? Vous n’en saurez rien. C’est super dommage pour une collection censée nous causer des méchants de Star wars.

Bref, une semi réussite pour un titre divertissant mais anecdotique.

Scénario : 14/20 C’est mené tambour battant et on est bien dans l’ambiance. Pour le reste, circulez.
Dialogues : 15/20 On sent que Grievous est un personnage avec du potentiel. Il a un certain charisme, malheureusement inexploité.
Dessins, encrage, couleur : 15/20
Note finale : 14/20


Dernière modification par Man-Thing ; 14/02/2014 à 19h41.
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  #23  
Vieux 17/02/2014, 19h31
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J’ai eu l’occasion de lire les deux premiers volumes des anthologies VF Creepy et Eerie, magazines d’horreur des années 70 lancés par l’éditeur Warren qui évitent la comics codes authority de l’époque en étant directement destinés aux adultes. Ces magazines comportent en moyenne 4 histoires en noir et blanc réalisées par plusieurs grands noms de l’époque (Archie Goodwin, Steve Ditko Alex Toth, Gene Colan, Gray Morrow, Reed Crandall, Joe Orlando, Frank Frazetta…).

Ils rendent clairement hommage aux contes de la crypte d’EC comics, ceux là mêmes qui avaient pris le plus cher après la création du comics code.

Les histoires utilisent tous les classiques du genre (vampire, momie, fantôme, loup-garou…) et ont même institué des éléments qui nous paraissent archétypaux de nos jours (la rivalité entre vampires et loups-garous, notamment).

La grande force de ces histoires, outre leurs scénarios bien troussés aux conclusions souvent surprenantes et qu’on ne voit pas venir, ce sont leurs dessins. Ça a super bien vieilli, le noir et blanc passant très bien de nos jours. Personnellement, j’ai été soufflé par les planches de Gene Colan (Daredevil, Howard the duck…) mais Reed Crandall est aussi très impressionnant avec ses planches proches de la gravure. Frazetta est rare mais majestueux et j’aime beaucoup pour ma part Gray Morrow, co-créateur de Man-thing qui assura notamment les dessins de sa première apparition (en noir et blanc) dans Savage tales 1.

L’édition cartonnée avec beaucoup de textes expliquant l’époque est franchement parfaite. Delirium fait tout son possible pour faire apprécier ces vieilles histoires.

Franchement à lire.

Creepy 1

Un bijou, question rédactionnel, avec des intervenants qui ont connu l’éditeur américain et resituent parfaitement le contexte à la fois américain et français de parution. Car, oui, Creepy a été publié en France et a connu les foudres de la censure.
Quand on lit ces histoires de nos jours, on se dit que la morale a bien changé, car je les ai trouvées bien moins « choquantes » que la plupart des Tales of the crypt 20 ans plus tôt.

Il n’empêche que les histoires de Creepy jouent parfaitement avec les classiques de l’horreur et réservent toujours une chute étonnante.

Scénario : 16/20 Très bonne exploitation des standards de l’horreur
Dialogues : 16/20 Un peu vieillis, mais très modernes à leur parution, ce qu’on perçoit encore de nos jours.
Dessins, encrage, couleur : 17/20 C’est la fiesta, mais les planches de Gene Colan, Frank Frazzetta et Reed Crandall calment bien sur place quand même.
Note finale : 16/20 Un très bon premier numéro. Espérons que l’éditeur aura les reins assez solides pour sortir la suite !





Eerie 1


Paru après Creepy aux USA, l’édition est légèrement moins convaincante car moins explicative et riche que le volume précédent.
Beaucoup d’histoires marquantes, comme celle du rubis maudit ou celle du gorille blanc.

Scénario : 16/20 Très bonne exploitation des standards de l’horreur
Dialogues : 16/20 Un peu vieillis, mais très modernes à leur parution, ce qu’on perçoit encore de nos jours.
Dessins, encrage, couleur : 17/20 Gene Colan est toujours aussi majestueux. Pas de Frazzetta dans ce volume mais Reed Crandall est toujours là et Steve Ditko est très convaincant.
Note finale : 16/20 Un très bon premier numéro. Espérons que l’éditeur aura les reins assez solides pour sortir la suite !




Le côté obscur de la force, voilà la collection Delcourt traduisant les titres Dark Horse dont je poursuis la lecture.

Toujours par ordre d’intérêt et non dans l’ordre de collection :

Le côté obscur 2 : Dark Maul


Ce tome contient deux histoires :
la principale, qui prend l’essentiel du volume, raconte la première mission de Dark Maul pour Palpatine : il est chargé d’infiltrer Soleil noir, la plus importante « guilde des voleurs » de la galaxie, pour y semer un peu de confusion tout en l’affaiblissant.
Eh ben même ça, le guignol en rouge quasi muet et soi-disant charismatique en est pas capable ! Au début, ça passe. Il se fait recruter et arrive à pénétrer l’antre d’un des chefs de l’organisation.
Après, la subtilité n’étant pas son truc, Maul trucide tout le monde dans la pièce. Le grand chef de l’organisation convoque ses sbires dans son antre pour contrer toute tentative de Maul de le butter.

Mais Maul a le côté obscur et l’entraînement de son côté et trucide tout le monde, même le grand chef qui se servait de ses affidés comme bouclier dans sa fuite.

Du coup, il reste seulement un sous-fifre vivant, épargné pour …On sait pas trop. Porter u message apparemment, mais lequel ? « Les siths existent et c’est des bourrins » ?

Bref, Dark Maul a fait plus que semer le chaos, il a tout pété. Mais ça a l’air de plaire à Palpatine, donc ça va.

L’épisode annexe se déroule pendant l’enfance de Luke sur Tatooine. Maul a survécu au fait d’être coupé en deux et est devenu un cyborg, avec des jambes mécaniques. Ses cornes ont poussé, pour une raison mystérieuse.
Bien sûr, le vieux Ben veille dans l’ombre.

Une histoire hautement dispensable.

Au final, on ne sait rien de Maul. D’où vient-il ? Pourquoi est-il si méchant ? Pourquoi les huîtres ont-elles plus de charisme que lui ?
Passez votre chemin sans regret. Ce volume est bien trop bateau et ses dessins ne suffisent pas à le sauver.

Scénario : 12/20 Bateau.
Dialogues : 13/20 Ouais, bon, on est bien dans l’ambiance, mais c’est d’une pauvreté…
Dessins, encrage, couleur : 15/20 Duursema livre une jolie copie.
Note finale : 12/20 Un jour, je comprendrai les fans de Dark Maul.


Dernière modification par Man-Thing ; 19/02/2014 à 19h19.
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  #24  
Vieux 18/02/2014, 17h14
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Ta critique de Creepy est très intéressante. Je possède (et lu,) les deux premiers tomes et aussi le spécial Richard Corben (pas encore lu.)
J'aime beaucoup les pages sur l'histoire de la revue en France, on apprend de nombreuses choses sur la revue et même sur la France de l'époque. Les histoires des deux premiers tomes sont des classiques en soit, j'adore en tout cas ce qu'ils proposent et puis rien que pour les dessins ce sont des ouvrages à posséder. J'espère qu'ils vont continuer en tout cas à publier sous cette forme les Creppy en France. Je possède des Tpbs et des numéros d'origine, mais cette édition française est de grandes qualités. Merci pour les critiques en tout cas, tu sais donner envie.
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  #25  
Vieux 19/02/2014, 19h18
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Merci!
J'espère aussi que la suite sera publié, dans le contexte éditorial de crise actuel.



Les comics Delcourt du côté obscur, suite !

Le côté obscur 5 :Le destin de Dark Vador


Cet album est constitué de 4 histoires plus ou moins liées entre elles, centrées sur la relation entre Vador et l’empereur et la part de côté obscur qui anime le sith masqué.
On y trouve notamment la fameuse histoire de la résurrection par des siths cachés du minable Dark Maul et de son duel avec Vador. Franchement, Maul fait pitié en face de l’autre en matière de charisme, même si il semble se battre mieux (il est plus mobile et semble avoir plus d’expérience).

La première histoire de l’album voit l’introduction (pour moi qui ne la connaissait pas) du personnage intéressant de la belle et dangereuse Mara Jade, « la main de l’empereur », son espionne et agent secret personnel auquel est consacré le très bon album N°6 de la collection et une confrontation spectaculaire entre Vador et une jedi âgée.

Une autre histoire est consacrée aux « retrouvailles » de Vador et de C3 PO, le droïd qu’il a crée, en pièces détachées sur Bespin et une autre à une tentative d’assassinat par une des victimes de l’empereur.

Ce volume est vraiment à conseiller aux fans de Star wars et notamment de Vador, car il apporte nombre d’anecdotes complémentaires intéressantes au personnage.
Graphiquement, on est à la noce dans l’ensemble.

Scénario : 16/20 C’est vraiment solide, bien que vite lu. La dualité du personnage de Dark Vador est bien montrée et écrite.
Dialogues : 16/20 Du Star wars comme on aime.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 De très bons dessinateurs. Le duel avec la jedi et celui avec Maul tiennent toutes leurs promesses.
Note finale : 16/20 Un des meilleurs albums de la collection, comme par hasard consacré à Dark Vador.




Le côté obscur 6 :Mara Jade

Mara Jade est un personnage de l’univers étendu de Star wars n’apparaissant pas dans les films.
Il s’agit d’une femme élevée et entrainée par l’empereur pour avoir à son service un complément au côté bourrin de Vador.
Mara est une espionne accomplie qui peut s’infiltrer n’importe où, experte en déguisement, en manipulation et au maniement de diverses armes.
Elle est sensible à la force et manie à l’occasion un sabre laser, mais la puissance de ses pouvoirs est relativement faible et elle est dépendante pour ceux-ci de l’empereur.

Nous la suivons dans une mission d’assassinat d’un baron du crime tentant de recréer l’organisation criminelle interstellaire Soleil noir (celle là-même pulvérisée par le stupide Dark Maul dans le n°2 de la collection « le côté obscur »).
Elle pense avoir accompli sa mission avec brio dans un premier temps mais se rend compte qu’elle n’a fait qu’abattre un double. La mort de l’empereur des mains de Darky et Luke la laisse à la merci de diverses sommités de l’empire qui convoitent son savoir.
Sans directives de son tuteur sur la conduite à tenir, Mara Jade décide de terminer sa mission malgré les ennemis qui la pourchassent.

Un des albums les plus denses et les mieux écrits jusque là. La présence entre autres de Timothy Zahn au scénario doit bien aider.
Le personnage ambivalent de Mara Jade, sensible à la force et à mi chemin entre la lumière et les ténèbres est très attachant.

Niveau dessin, c’est l’excellent Carlos Ezquerra (Just a pilgrim, Judge Dredd, Adventures in the rifle brigade) aux manettes et c’est un vrai plaisir à lire.

Scénario : 16/20 Une très bonne histoire d’espionnage sur la loyauté et l’individualité.
Dialogues : 16/20 Vraiment très bons, notamment les monologues de Mara, toujours entre deux feux.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Ezquerra est parfait et retranscrit idéalmeent l’univers de Star wars.
Note finale : 16/20 Un des meilleurs albums de la collection : voilà une méchante intéressante et réussie !




Le côté obscur 1 : Jango Fett et Zam Wesell

Deux histoires dessinées par deux personnes différentes mais qui se suivent en ce qui concerne l’intrigue.
Nous y suivons Jango Fett, le chasseur de prime « père » de Bobba en mission pour un mystérieux commanditaire qui veut récupérer une relique de la force et ses chassés-croisés avec Zam Wesell, une autre chasseuse aux talents surprenants qui lui tourne autour.
Les deux personnages vont être impliqués dans un complot qui vise à détruire Coruscant, le centre névralgique de la république.

Ce récit en deux parties est vraiment réussi. Jango et son alliée ont du relief et on beau être classés « du côté obscur », ils tiennent plus du personnage neutre à la limite de l’anti-héros qu’autre chose, ce qui est très plaisant.
On a beau en savoir assez peu sur eux (défaut habituel de la collection à mon avis), le plaisir de lire leurs aventures est bien présent, car il y’a de nombreux très bons moments, notamment autour de la célèbre « règle » pour les employeurs qui doublent un chasseur de prime.

L’un dans l’autre, un album vraiment bon.

Scénario : 15/20 Une histoire classique mais bien tournée autour du sens des responsabilités.
Dialogues : 16/20 La relation entre les deux chasseurs de prime est vraiment vivante.
Dessins, encrage, couleur : 15/20 Les deux dessinateurs sont convaincants, chacun dans leur style.
Note finale : 15/20 Une bonne histoire, bien troussée.

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  #26  
Vieux 19/02/2014, 23h19
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Je note, bien que peu amateur de BD Star Wars (enfin c'est surtout que j'y connais rien!)
Qui sont les auteurs / dessinateurs sur les volumes de Vador et Mara ?
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Je pense donc je signe.
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  #27  
Vieux 19/02/2014, 23h42
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Mara Jade : Timothy Zahn et Michael A. Stackpole au scénar, Carlos Ezquerra au dessin, couleurs de James Sinclair et Chris Chuckry

Le destin de Dark Vador :

Ron Marz (scénar) + Claudio Castellini (dessins) et Guy Major (couleurs) : Histoire 1 contre la vieille jedi

Ron Marz (scénar)+ Rick Leonardi (dessins), encrage de Terry Austin et couleurs de Raul Trevino : Histoire 2 contre Maul

Lovern Kindzierski (scénar)+Robert Teranishi (dessins) et Dave mc Caig (couleurs) pour l'histoire 3

Robert Windham (scénar) + Kilian Plunkett (dessins) et Dave mc Caig (couleurs) pour l'histoire 4 avec C3Po.
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  #28  
Vieux 20/02/2014, 00h23
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Merci bien ! (mais j'en connais pas des masses)
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Vieux 20/02/2014, 19h59
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Les comics Delcourt du côté obscur, the return!

Le côté obscur 10 : La ballade de Jango Fett

Cet album éclipse toutes les autres histoires de Jango et Bobba Fett pour l’instant.
Malgré son dessin très quelconque, voilà enfin une histoire d’origine intéressante à suivre et pleine de révélations.

On apprend enfin qui est Jango Fett, d’où il vient, pourquoi il veut se venger des jedis et pourquoi il s’est prêté au petit jeu du clonage pour fournir une armée de combattants émérites aux siths.

L’histoire des Mandaloriens est tragique et bien fichue et les guest stars bien employées (très bonne confrontation Doku/Fett, pleine de menaces et de tension).
C’est exactement le genre d’album qui constituaient cette colection au moment où je les ai empruntés : un album = un personnage= une présentation des origines et des buts

Vraiment un des meilleurs albums jusque là. Dommage que les dessins, bien fichus mais sans personnalité, gâchent le plaisir de lecture.

Scénario : 16/20 Un album prenant et un des 4 meilleurs jusque là
Dialogues : 16/20 Vraiment très bons. On ressent toute la brutalité de la vie des mandaloriens
Dessins, encrage, couleur : 14/20 Efficaces mais sans génie
Note finale : 16/20 Le meilleur album dédié aux Fett jusque là.



Le côté obscur 7 :Boba Fett

Une aventure solo du « fils » de Jango, située 10 ans après le retour du jedi.
Cette histoire écrite par John Wagner a des accents de farce burlesque façon Lobo ou Judge Dreed : Fett est embauché par un hutt amoureux d’une de ses congénères pour tuer un pirate qui ennuie les intérêts de son futur beau-père et le lui servir à table.
Tout se passe bien malgré la jalousie et la perfidie des hutts entre eux, qui manque souvent de tout compromettre. Malheureusement, le terrible pirate a un grand-frère stupide et surpuissant qui veut le venger…

On est devant un scénario bourré d’action et très fun à lire (la fin est vraiment amusante) qui vaut surtout par les dialogues entre hutts.
Il semble qu’il n’y avait pas que Jabba qui était un pourri, c’est le peuple tout entier qui semble dévoyé et prêt à tout pour accomplir ses buts.

J’ai juste trouvé dommage que Fett soit aussi inintéressant de personnalité, entre tueur froid classique et vanneur à l’humour foireux.

Les dessins de Cam Kennedy sont parfaits pour l’ambiance et vraiment superbes, contribuant grandement à l’intérêt de cette aventure somme toute mineure quand on y pense.

Un bon album, agréable à lire.

Scénario : 14/20 Une histoire de séduction et de perfidie vraiment sympa.
Dialogues : 15/20 Les hutts sont atroces entre eux et avec elurs serviteurs !
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Cam Kennedy est comme d’hab très efficace.
Note finale : 15/20 Un album somme toute anecdotique mais tellement bien mené qu’il est vraiment recommandable.



Le côté obscur 8 :Aurra Sing

Ah ben voilà, on retombe dans les travers de l’album dédié à Grevious.
Aurra Sing est une chasseuse de prime sensible à la force de l’univers étendu (elle n’apparait pas dans les films).
Elle semble accomplir une vengeance contre les jedi dont certaines motivations sont expliquées dans la première des deux histoires de cet album.

Elle est dangereuse et arrive à faire jeu égal avec des jedi puissants, ce qui donne des combats assez mémorables.
Le premier contrat est contre son ancienne maîtresse, la femme sombre, la vieille jedi affrontée par Vador dans l’album le destin de Vador mais également contre un sénateur de la république mon calamari corrompu.
Tout ne va pas tourner comme elle le souhaite car elle va tomber sur un os.

La deuxième histoire raconte comment elle va accepter un contrat sur la tête d’un pirate, ancien jedi twi’lek ayant tué l’amant de sa femme sous le coup de la colère et abandonné ses vœux, qui a détruit divers artefacts d’une secte religieuse.

Elle doit tuer ce personnage dont divers sosies se baladent sur plusieurs planètes et rendent la tâche plus ardue, car elle ne sait jamais qui est le vrai avant d’avoir descendu l’un d’eux.

La fin est vraiment bien fichue et marquante, rattrapant cet album.

Aurra Sing est un personnage intéressant et assez charismatique, qui penche du côté obscur et est très cynique, plus marquée par les ténèbres qu’une Mara jade.
C’est un personnage en perpétuelle colère qui est vraiment intéressant mais il aurait été agréable de connaître la totalité de ses origines et des raisons de son désir de vengeance.
Encore un goût d’inachevé.

Scénario : 14/20 Agréable mais pas transcendant. La deuxième histoire a une très bonne chute.
Dialogues : 15/20 Bien fichus et bien dans l’esprit des films.
Dessins, encrage, couleur : 14/20 Efficaces, mais quelconques.
Note finale : 14/20 Un album bon mais qui aurait pu être bien meilleur.


Dernière modification par Man-Thing ; 20/02/2014 à 21h02.
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  #30  
Vieux 05/03/2014, 21h17
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Projets Manhattan 1

Projets Manhattan se situe dans une uchronie où super science et magie sont réelles.
Le fameux projet Manhattan, qui a donné naissance dans l’Histoire réelle à la première bombe atomique cache ici plusieurs projets secrets et délirants (voyage vers des dimensions parallèles, intelligence artificielle, préservation du cerveau de trépassés dans des ordinateurs…)

L’organisation travaille pour son propre compte et ne fait que semblant d’obéir au gouvernement des Etats-Unis. Elle rassemble les plus grands savants américains et étrangers (Oppenheimer, Einstein, Fermi, Von Braun…) qui sont en fait de gros psychopathes dénués pour la plupart d’empathie pour le reste de l’humanité.

Ainsi, le Einstein de ce monde a été remplacé à l’insu de tous par son homologue psychopathe d’un monde parallèle, Von Braun a trucidé tous ses confrères nazis afin de passer à l’ouest en leur faisant croire qu’il se suicidait avec eux et Oppenheimer a un frère jumeau qui tue et mange des êtres humains, ce qui lui fait s’approprier leur conscience, leurs savoirs et leurs souvenirs !
Et je ne compte même pas le responsable militaire du projet, qui est un cinglé sanguinaire et fou dangereux.

Mais que se passe-il le jour où des extra-terrestres débarquent sur terre avec des intentions peu avouables en leur promettant la technologie du voyage spatial ?


Attention, ce titre en apparence tout gentil (la couverture super neutre) cache une histoire pleine d’humour noire et de gore bien malsain particulièrement bien mis en scène par le dessinateur.
Celui-ci joue principalement de l’opposition entre deux thématiques chromatiques : le bleu représente la raison et l’ordre, même si celui-ci est néfaste et s’oppose au rouge de la folie destructrice et du chaos.
L’astuce est vraiment bien utilisée et accroit le sentiment d’insécurité qui abreuve le titre.

L’ambiance est à la fois folle et désespérée puisque toutes les technologies et sciences alternatives qui ne sont que fiction pour nous sont ici bien réelles !
Le scénario d’Hickman est très intelligent et très bien mis en scène et ces 5 numéros rassemblés dans cet album sont totalement convaincants.
Perso, j’achèterai la série en TPB après cet essai en VF (très bonne traduction de Jay Wicky, au fait) qui m’a conquis.

Par contre, c’est pas une histoire pour les dépressifs ou les gens trop sensibles, vous êtes prévenus !

Scénario : 17/20 Un scénario foldingue excellent. Le meilleur Hickman que j’ai lu jusqu’ici.
Dialogues : 17/20 Excellents ! Le scénariste a la bride lâchée, bien plus que chez Marvel où il est très en retenue et solennel.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 J’ai un peu de mal avec le style un peu fouillis du dessinateur mais je suis fan de son travail sur les couleurs.
Note finale : 17/20 Un premier volume sur lequel vous pouvez vous jeter sans problème.




East of west 1

Est ce que quelqu’un peu m’expliquer le titre, svp? « A l’est de l’ouest » ??? A quoi fait-il référence ? Quel est le rapport avec le récit ?

Je trouve le titre de ce volume rassemblant les 5 premiers numéros US assez fidèle à son contenu : mystérieux et…un peu inutilement pompeux.
Oui, j’ai bien compris qu’East of west recueillait moult louanges grâce à son ambiance assez spéciale, à ses dessins réussis et à son scénario plein de mystères. Mais bon, si on résume, on est devant une classique histoire de vengeance de western spaghetti sur fond de SF. Ajoutez à cela les 4 cavaliers de l’apocalypse sous une forme peu commune (trois sont des enfants, l’autre un cowboy vêtu de blanc), de jolies couleurs et un côté uchronique à la mode et vogue la galère.

Les Etats-Unis ne sont plus, dans les années 2060, divisés qu’ils sont en 8 pays. Parmi ceux-ci, les restes de l’union yankee, la république du Texas et les descendants des fidèles de Mao Tsé Toung, qui ont conquis 1/3 du territoire des anciens USA après que leur leader a été chassé de Chine.

Une prophétie a été dévoilée au monde au début du 20ème siècle par un ancien confédéré et le chef indien qui a uni toutes les tribus. Les trois messages qu’ils ont écrit sans jamais se rencontrer et en mourant le même jour ont été totalement obscurs jusqu’à la révélation finale, écrite par Mao Tsé Toung qui a rendu le tout clair : l’apocalypse va venir et il faut la préparer.

Les chefs des 8 nations des Etats-Unis, là où tout se passe (oui parce que les autres chefs d’état du monde, on s’en fout. Apparemment, les ex USA sont la seule société encore debout ou un truc du genre. A vos imaginations !) ont prêté serment d’allégeance aux trois cavaliers de l’apocalypse, Guerre, Famine et Conquête (c’est pas peste, d’ordinaire ???), qui massacrent joyeusement des milliers de gens en abusant de leur apparence innocente d’enfants (enfin, ils sont chacun franchement bizarres et inquiétants, tous définis par une seule couleur).

Pendant ce temps, le cavalier manquant, Mort, écume les USA pour dézinguer un par un tous ceux qui lui ont fait un tort encore inexpliqué, en commençant par les chefs d’états susdits.

Voilà un petit résumé qui lève une partie du voile du récit, qui devait être plus sympa à lire en singles chaque mois, parce que mis bout à bout, c’est quand même très classique, si on ignore le traitement graphique et narratif qui sont bons et assez originaux.

Pas une série que je recommanderais ou achèterais. Elle ne me convainc pas assez. Après, ça reste au dessus de pas mal de titres comics actuels, c’est sûr, mais la comparaison avec les projets Manhattan, chroniqué ci-dessus ou même le très bon Pax Romana, du même auteur est vraiment au désavantage d’East of West.


Scénario : 14/20 Un peu trop grandiloquent, ce scénario inutilement mystérieux mais au final classique.
Dialogues : 14/20 Pas le meilleur Hickman que j’ai lu. Un peu trop de clichés.
Dessins, encrage, couleur : 15/20 je ne suis vraiment pas fan du style de Dragotta mais il faut reconnaitre qu’il est solide. Les couleurs sont également convaincantes.
Note finale : 14/20 Un premier numéro agréable à lire mais que je n’ai pas trouvé renversant, pour le moins.




Les comics Delcourt dédiés à Star wars, suite !
Ma bibliothèque n’ayant pas en stock les tomes non encore chroniqués du côté obscur (9, 11, 12 et 13) je suis passé à d’autres séries

Le cycle Star wars : rebellion (5 tomes lus sur 6 existants)

Ces 5 tomes aux scénaristes et dessinateurs variés (le seul vraiment convaincant parmi ces derniers étant Davide Fabbri sur à peu près un bon quart des histoires) sont vraiment très inégaux et l’ensemble manque de cohérence et de suivi.

Ça débute par le point de vue d’un lieutenant de l’empire, Janek Sunber, idéaliste et sincèrement convaincu d’apporter l’ordre et la civilisation à la galaxie reculée, un ami de Luke qui a partagé ses jeux sur Tatooine.
Tout ce qui concerne ce personnage est objectivement très bon, comme la toute première histoire où il doit tenir un siège digne de Fort Alamo sur une planète hostile et où sa promotion sur le terrain se heurte à la jalousie de ses collègues officiers.
Sa vie sur un destroyer stellaire (tome 3) est également très bien fichue et ses hésitations devant les abus des soldats de l’empire (tentative de viol d’une prisonnière, torture d’un prisonnier) vraiment passionnantes.
Tout ce qui concerne ce personnage, qui découvre peu à peu la vraie nature de l’empire en ne se départant presque jamais de ses principes moraux, est passionnant.
D’ailleurs, si Delcourt n’avait sélectionné que les épisodes qui lui sont consacrés, on aurait été en face d’un des meilleurs cycles Star wars que j’ai lus.

Malheureusement, certains numéros (le 2 et le 4 notamment) ne lui sont pas consacrés et on doit se cogner des histoires sur les efforts de Luke pour rallier de nouveaux compagnons à la rébellion. Si vous saviez comme ces épisodes sont insipides !
Le 4 voit notre lieutenant au centre d’un piège tendu par Vador à son fils, dans lequel il devra questionner son allégeance à l’empereur. Cet épisode est desservi par ses dessins moyens et, encore une fois, par la présence de Luke, personnage guère passionnant.
Le 5ème numéro braque les projecteurs sur un allié criminel de la rébellion, découvert par son parrain, qui soit effectuer une mission suicide avec des bras cassés rejetés par l’alliance (un serrurier génial mais alcoolo, un quasi jedi à deux doigts du côté obscur…).
Ce numéro est bien construit et sympathique mais encore une fois desservi par ses dessins et par le fait qu’on préférerait voir le lieutenant Sunber.
Du coup, on ne sait même pas ce que devient ce dernier, la série « Star wars rebellion » se finissant au 6ème tome.
Emane de cette série une impression d’inachevé et de gâchis au final. C’est vraiment dommage.

Si je choppe le tome 6, consacré à une rebelle apparue dans le tome 4qui côtoie Luke, Deena Shan, je le chroniquerai, bien sûr.

Scénario : 14/20 Dans l’ensemble du bon Star wars. Ça va du très bon (les histoires du lieutenant Sunber) au très moyen (les histoires de Luke et la rébellion) en passant par le sympa (les mésaventures du criminel du tome 5)
Dialogues : 14/20 C’est du Star wars conforme à la bible de l’univers. Rien de génial.
Dessins, encrage, couleur : 14/20 Fabbri serait seul aux manettes, ça mériterait un 16. Malheureusement…
Note finale : 14/20 Une série intéressante mais qui aurait pu être vraiment marquante.




Zombie tales (4 tomes lus sur 4 existants)

4 tomes de recueils d’histoire courtes (de 3 à 8 pages en moyenne) écrites et illustrées par des auteurs célèbres (Kesel, Barreto…) ou non.
En tant que titre anthologique, il y’a forcément du bon et du mauvais, vous vous en doutez, mais le thème du zombie est en général bien employé et on est pas confiné au zombie de Romero.

Parmi les histoires marquantes, celle de la loyauté d’un chien pour son jeune maître piégé dans une maison vermoulue, celle de la résistance des derniers humains à la société zombie intelligente qui les a asservis et les élève en fermes pour les manger ou encore celle de ce virus zombie qui a décimé la terre et que des extra-terrestres vont faire voyager à travers l’espace et les civilisations…

Chaque volume de 48 pages couverture souple est quand même vendu 13 euros et je trouverais ça chéro pour ce que c’est si je les avais achetés.
Zombie tales reste une anthologie agréable à parcourir mais il y’a bien mieux dans le genre en franco-belge (Zombies chez Soleil), comics (the walking dead chez Delcourt) ou manga (Highschool of the dead chez Pika)

Scénario : 14/20 Quelques bonnes trouvailles ou chutes réussies comme cette sauveteuse d’humains qui s’avère être une vampire cherchant sa pitance…
Dialogues : 13/20 Dans l’ensemble, c’est efficace mais il n’y a rien de marquant.
Dessins, encrage, couleur : 14/20 Du bon et du moins bon.
Note finale : 13/20 Trop cher pour ce que c’est mais sinon, c’est une anthologie intéressante.

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