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Bien aimé le "Cow-Boy à Paris".
Pas du Goscinny quand même, mais une intrigue bien construite et pas mal d'humour. Du fil qui chante à la bataille du rail en passant par Calamity Jane, Jessie James ou Billy the Kid, l'arrivée des pieds-tendres, des grands ducs, ou les guerres indiennes, la série n'a jamais rien raconté sur Lucky Luke lui-même. Peu de personnages sont aussi monolithiques... Luke a toujours été le faire-valoir des Dalton et des autres, un média des auteurs pour faire passer leur vision de la conquête de l'ouest. Sorti de son brin de paille, il n'a pas bougé d'un pouce depuis que le grand René a pris sa destinée en main. La série a toujours surfé sur l'histoire des USA au XIXième siècle et ses grandes figures, il reste pas mal de choses à en dire, et la Statue de la Liberté est un événement majeur! |
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Je viens de le lire, pas vu d' intrigue ni un semblant de construction.
Juste une succession de gags plus ou moins lourds. |
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Lucky Luke vient en aide à Bartholdi pour trouver les fonds pour construire la Statue de la Liberté sur deux continents. Un méchant s'y oppose. Goscinny a fait aussi maigre comme construction. Non, les gags ne sont pas lourds.
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Et l' inutile Madame Bovary. |
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Je n'ai pas lu (et ne lirai pas) ce dernier Lucky Luke. Le précédent, déjà avec les mêmes auteurs, m'avait navré. Je n'aime vraiment pas Jul, quoi qu'il fasse : c'est de la fausse impertinence pas drôle. On est à des lieues de Goscinny qui privilégiait l'histoire pour l'égayer avec des mots d'esprit.
L'autre chose qui me chagrine avec Lucky Luke, c'est le dessin d'Achdé qui ne fait que reproduire ce que faisait Morris, le génie en moins. Contrairement à Spirou et Fantasio qui a su rester moderne au contact de dessinateurs avec des styles variés, le lonesome cowboy, comme Astérix, ne sort pas du moule de son créateur, visuellement parlant. On a l'impression d'une BD qui s'est figée dans le temps et qui ne veut surtout pas déranger le confort des vieux fans. J'aimerai en revanche qu'on ait droit à de nouveaux one-shots comme L'homme qui tua Lucky Luke de Bonhomme ou Jolly Jumper ne répond plus de Bouzard, deux vraies merveilles. Il y a de quoi faire avec le personnage, son univers, et mieux que ce qu'est devenue sa série-mère. |
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Gros gros coup de coeur pour le Indélébiles de Luz qui revient sur ses années Charlie Hebdo, sa rencontre avec toute cette troupe et notamment Cabu , personnage centrale de cet univers.
C'est interessant (on y apprend beaucoup de choses, la plupart des moments choisis par Luz sont croustillants) , vraiment drôle ( Ha les cons ) et forcement émouvant car si il ne fait pas référence aux attentats ( ou de façon détournées dans la première et la dernière scène), on y pense forcement. Et d'ailleurs la dernière scène qui est juste brillante ( ce n'est pas la seule mais celle-ci ...) m'a vraiment touché , entre rire et émotion .. Juste parfait Pour moi, clairement la Bd de l'année
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Bon sang, tu as raison, oui,c'est une bd énorme. Ok, j'ai mon 5e vote pour le Grand Prix de la Critique ACBD....
Luz, c'est vraiment un mec qui a explosé en bd, je trouve, depuis les attentats de Charlie. Ca a complètement libéré sa créativité et il a montré à quel point il est brillant. Catharsis est un monument d'émotion qui vous prend aux tripes. O vous frères humains, c'est un petit bijou de narration. Et donc Indélébile, qui fait de la biographie pas chiante, du reportage embarqué et incarné, mais de la vraie bd. Il y a une oeuvre Luz aujourd'hui, en tant que bédéaste. |
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Et ceci, au moment où Philippe Lançon reçoit le Prix Femina pour "Le lambeau" et où Catherine Meurisse sort un superbe "Les grands espaces" chez Dargaud.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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Un superbement chiant "Les grands espaces", tu veux dire? ^^
Désolé, moi, le retour à la Terre et la nostalgie, ça m'ennuie et m'agace prodigieusement. |
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Vivement !
(Approuvé par Laurent Romejko !) |
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Et limiter la portée de l'album à une nostalgie du passé, c'est vraiment très réducteur. Le propos me parait au contraire extrêmement actuel dans ce qu'il soulève. Je comprends qu'on n'aime pas l'album et qu'on y soit hermétique mais là, je pense que tu es passé assez largement à côté du propos.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée Dernière modification par Zen arcade ; 07/11/2018 à 12h33. |
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Je n'ai pas dépassé le tiers de l'album qui m'a vraiment profondément ennuyé. Si elle a mis autre chose après, ben c'est bien dommage, mais ça signifierait alors une construction scénaristique défaillante.
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Et quand je parle de retour à la terre, c'est pour désigné une tendance plus large, en fait, qu'il vaudrait mieux désigner sous le terme"la terre ne ment pas".
Bref, la campagne, c'est aussi un univers chiant, où la culture avait le plus grand mal à passer et que, pour le coup, je ne suis pas mécontent du tout d'avoir quitté. |
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