Kiosque PANINI janvier 2016

[Samo]

SECRET WAR : ULTIMATE END (janvier 2016)

J'avais fait un beau préambule parcourant les 15 dernières années à lire le Ultimate Universe... Et tout a été effacé.

Du coup, on attaque direct avec le ULTIMATE END de Bendis, qui prête son nom à la revue et est censé refermer en grande pompe le UU.

Alors c'est simple : je n'ai rien compris. En gros, Bendis se bouche les oreilles, ferme les yeux, et se fait son event à lui tout seul comme si de rien n'était. En relisant le premier épisode de SW comme s'il était tout droit sorti des pages de USM.

C'est assez étrange, et ça a réussit à me paumer parfaitement, surtout que ça me présente des éléments que j'avais déjà oublié (le trou de vers) et des enjeux que je n'ai pas réussi à établir : tout le monde se méfie de tout le monde, c'est les persos de 616 et du UU mais avec les souvenirs de l'univers altéré de Battleworld, on mentionne quand même Fatalis mais c'est "avant" la fin du monde décrite dans SW...

C'est intrigant (même si je crains la fumisterie) mais en l'état c'est incompréhensible.

Pas horrible, mais entre le clash étonnamment expédié dans la série principale et cet embrouillamini, on regrette que la rencontre finale entre les deux univers ne soit pas traitée avec d'avantage de clarté.

2/5.

On enchaine avec les INHUMAINS de Charle Soule, dont le run m'a plutot agréablement surpris jusqu'ici, et dieu sait que je l'attendais avec un gros apriori négatif.
Et bien pour cette version Battleworld, je trouve que la série n'a rien perdu de son attrait, Soule arrivant à parfaitement l'insérer dans le nouvel univers, pose un contexte tout de suite captivant et des personnages attachants. Bref, tout ce qu'on demanderait à un "numéro 1".

Une bien bonne lecture. Soule est en train de se faire une place comme un de mes auteurs à suivre chez Marvel.

3,5/5.

J'ai aussi bien aimé le SINISTRE SQUADRON de Guggenheim et Pacheco, ce dernier aidant pas mal, vu qu'il est en extrêmement bonne forme, revenu un peu de ses expérimentations récentes qui déplaisaient à certains.

Gug' signe une intrigue classique à base d'une équipe de méchants pervertie, mais arrive au fil de l'aventure à la doubler de ressorts qui promettent pas mal pour la suite.

Alors il y a un peu de gore inutile qui fait qu'on pourrait se croire chez DC, mais pas de là à gater la sauce. Bonne lecture.

3,5/5.

On finit avec le CAROL CORPS de Deconnick.

Alors Deconnick, pour moi jusqu'ici, c'était la plus grosse fraude d'il y a deux ans, avec son Captain marvel chiantissime. C'est simple, son run a fini de me dégouter du personnage de Carol Danvers.

Alors évidemment, quand je vois qu'elle repose les mains sur le personnage, je lève un sourcil. Surtout quand le début de l'épisode ressemble de façon flagrante à ce qu'elle avait l'air de faire sur son précédent run.

Pourtant, et assez rapidement, mon sentiment s'est fait plus positif à l'égard de ce que je lisais, avant de me rendre compte que le tout fonctionnait pas mal.

Rien de quoi se relever la nuit, mais suffisamment pour me donner envie de lire le prochain numéro.

Un 3/5, quand même.

Au final, un magazine que j'ai pris uniquement pour pouvoir enfin faire le deuil du UU, et qui au final aura été tiré par le haut par les trois autres séries qui le compose.