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mouais je regrette surtout de pas être allé jeudi voir Haxan Cloak.
joie de vivre et de n'être allé à la Méca Ondulatoire pour la release party de Strasbourg (qui comme son nom l'indique vient de Bordeaux) un joli clip |
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Je me réécoute les mixtapes de The Weeknd sorties en 2011, avant de découvrir le premier album officiel.
Y a quand même un paquet de très beaux morceaux. Et même que c'est du r&b qui sent bon en plus.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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l'idée que le rnb récent est mauvais c'est une idée tenace qu'il faut effacer à tout prix!
J'ai cité dans le topic 20 albums le Bday de Beyoncé que j'avais pas trop aimé à l'époque mais que je redécouvre, le dernier Aaliyah (et meme les premiers)... Meme en new jack il y avait de très bons trucs... Jette une oreille à la mixtape de Jeremih, Late Nights tu peux aimer http://www.youtube.com/watch?v=xin8s...55ADDC93C37783 et si tu n'aimes pas ce morceau essaye quand meme le morceau "fuck u all the time" et le morceau ci-dessous qui a été effacé sur le premier lien Dernière modification par Aguéev ; 04/11/2013 à 22h39. |
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J'écoute le dernier pearl jam qui est sans doute leur meilleur album depuis un bail. J'écoute aussi le dernier arcade fire. Pas facile d'accès mais diablement beau...
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King, Springsteen, Guardiola, Brubaker et tous les autres |
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Je me suis fait vanner pendant des années parce que j'écoutais les Destiny's child, hein... Et Aaliyah, c'était du Timbaland de la grande époque, j'aimais beaucoup aussi. Le Good girl gone bad de Rihanna est un superbe album. Ca me fait toujours rigoler les gens qui se pâment sur les Suprêmes, Diana Ross et tous les girl groups de la Motown (que j'adore aussi, hein) et qui refusent d'écouter du r&b moderne sous prétexte que ce serait juste de la merde commerciale. Merde, perso je m'en fous, y a même des morceaux de Britney Spears que j'aime bien, alors... Bon ceci dit, j'ai un peu lâché l'affaire y a de ça un paquet d'années. Mais je ne serais pas contre un petit refresh de ta part (je vais déjà commencer à aller écouter tes liens). Et le House of balloons de The Weeknd, c'est quand même une belle tuerie. Je me souviens, ça m'avait vraiment scotché quand ça avait fait le buzz à sa sortie.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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En fait, c'est plus que de l'hermétisme... C'est carrément que certains morceaux m'agacent/m'agressent tellement je trouve ça dissonant !
Je n'ai pas écouté Pearl Jam depuis un bail, excepté Ten qui est dans ma playlist en voiture...
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- Oh, là mon pote je t'arrête, tu déconnes. Être complétiste et aimer les variantes, ça fait deux. - Qui a dit le contraire ! Je te dis que c'est du même ordre ! Dernière modification par FrancoisG ; 05/11/2013 à 10h20. |
#5002
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Mais sinon c'est très bien la dissonance ! C'est un moyen très intéressant pour créer un déséquilibre qui crée une tension ou une surprise dans un morceau. Déséquilibre qui trouvera ensuite sa résolution dans le retour à la consonance. Que la musique serait ennuyeuse et prévisible si elle se contentait de toujours barboter dans la consonance ! Les accords parfaits, ça va un temps mais bon y a un moment où faut savoir en sortir. En plus, la dissonance, c'est relatif, ça varie selon les époques, les cultures,... Des choses qui étaient dissonantes il y a quelques centaines ou même quelques dizaines d'années nous paraissent parfois complètement inoffensives aujourd'hui. C'est donc quelque chose qu'on peut apprivoiser si l'on s'en donne la peine. D'ailleurs, on remarque que les enfants dont les goûts musicaux n'ont pas encore été formatés par le discours musical dominant (très largement consonant) sont souvent beaucoup moins réfractaires à la dissonance que de nombreux adultes.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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Oui, sans doute. Ma vision est évidemment faussée, ne serait-ce que parce que j'écoute pas mal d'électro, et que je n'aime pas quand du jazz s'y invite. Du coup, je fais l'amalgame
De toute façon, le jazz est très difficile à définir de par la richesse de ses courants musicaux et je n'ai pas la connaissance suffisante pour savoir ce que je n'aime pas. Le swing ? Le contre-temps ? Les cuivres ? Le piano, de par sa vitesse d'exécution ? Tout ce que je sais, c'est que certains morceaux m'horripilent Oui, et je l'apprécie dans d'autres styles musicaux.
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- Oh, là mon pote je t'arrête, tu déconnes. Être complétiste et aimer les variantes, ça fait deux. - Qui a dit le contraire ! Je te dis que c'est du même ordre ! |
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https://www.youtube.com/watch?v=2p95lksHE5U (Trois des plus grands guitaristes de tous les temps, et là, je ne parle pas de marioles qui font les malins avec leurs six-cordes, mais de trois types qui jouent de la musique, qui s'écoutent, qui improvisent e retombent sur leurs pattes avec grâce. Rien que Barney Kessel ! Ce gars, complètement oublié aujourd'hui, a influencé George Harrison et John Lennon, qui le considéraient comme leur maître, il a joué sur "Return to sender" d'Elvis Presley...) |
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Je suis dans une grosse période Jazz en ce moment, ça m'arrive régulièrement et je n'écoute pratiquement plus que de ça... (Je me souviens d'une histoire flippante qu'un ami m'avait raconté : un jeune japonais avait fini par ne plus écouter que du jazz après que son médecin le lui avait conseillé car il souffrait d'acouphènes. Au bout de deux ans de ce "régime", le type est devenu quasiment fou et a arrêté d'écouter de la musique après avoir fait une crise d'épilepsie dans un centre commercial où la musique l'agressait !)
En vérité, pour être précis, je suis dans une période guitare Jazz, et plus exactement une période guitare Jazz Grant Green. Je vous ai peut-être déjà dit que j'avais dégoté un coffret de 4 CD qui contient l'équivalent de 7 de ses albums, et donc ça fait un bon morceau. De Grant Green, les experts disent qu'il jouait une seule note à la fois mais que son style était si brillant que, selon l'expression de Lester Young, chaque note ressemblait à une parole. J'aime ce style concis, qui sait être rythmé ou délicat quand il faut. C'est si clair, si net, si parfaitement maîtrisé, on dirait une épure. Il jouait souvent sur une Gibson avec une caisse assez profonde, ce qui donnait un son à la fois rond et fulgurant. Dans ce registre, avec ce style, il faut une section rythmique solide et subtile, qui ne vient pas couvrir le phrasé de la guitare, et quand on y ajoute un clavier (piano ou orgue), voire des cuivres (un saxo ténor) ou des vents (une flûte), il faut que ce soit en contrepoint de la guitare, comme un dialogue entre les deux. Et sur ces plans-là, un album comme Grantstand est une merveille, avec Yusuf Lateef, qui est un accompagnateur que je connais peu mais dont le jeu est superbe (il aterne saxo et flûte sans problème). Avec l'organiste "Brother" Jack McDuff et le batteur Al Harewood, c'est une des meilleures équipes qu'ait eu Green. Le groove de ce combo est irrésistible, culminant sur Blues in Maude's Flat (15' de bonheur pur). Sur Born to be blue, Green fait équipe avec un saxophoniste méconnu, mort trop tôt, mais qui a un son formidable, volupteux, caressant, romantique : Ike Quebec. Il était habitué à jouer lui-même avec des formations réduites (tenor sax, organ, drums), et à la fin des années 50, il était un peu l'illustre inconnu du Jazz car ses morceaux efficaces et élégants passaient dans les juke-box comme musique d'ambiance (il méritait mieux, mais il acceptait d'interpréter les standards du répertoire en se pliant aux contraintes de temps sans perdre sa personnalité - croyez-moi, quand on connaît ce saxo-là, on l'a dans la tête à vie !). Rythmiquement, Green a connu un des meilleurs pianistes sur la place avec Sonny Clark (je viens d'ailleurs de me commander The complete Quartets of Grant Green with the Sonny Clark Trio). C'était peut-être le pianiste le plus en phase avec Green, des accords détachés, un swing discret mais top, un musicien raffiné qui servait d'abord le morceau avant de se la raconter (son album Standards est un chef d'oeuvre absolu, à prescrire à quiconque veut goûter au piano). Enfin, sur The Latin Bit, Green revisite, exercice classique de moults jazzmen, des tubes bossa nova, comme Besame mucho ou Tico tico. Il a à ses côtés deux sud-américains brillantissimes, qui ont collaboré avec Herbie Hancock : (attention, les noms !) Willie Bobo et Carlos 'Potato" Valdes. Si vous ne tapez pas du pied en écoutant ça, vous devez consulter un ORL ! C'est diablement plus dansant que n'importe quelle merde R'N'B actuel (toute cette mélasse Rihannesque qui rend diabétique) ! Quand y'en a plus, y'en a encore, et j'alterne Grant Green avec un autre génie absolu de la gratte : Wes Montgomery. Génie, oui, car, comme Django, Wes a révolutionné la pratique de son instrument. Figurez-vous qu'il jouait sans médiator, simplement en promenant son pouce de haut en bas et de bas en haut : cette méthode, il l'avait adopté car, père de six enfants, il ne voulait pas les réveiller quand il s'exerçait ! Il a commencé à apprendre la guitare tardivement, après avoir essayé enfant : il avait déjà 20 ans. Mais son toucher est unique, d'une tendresse et d'une précision fabuleuse. Il joue vite, il joue lent, il joue cassant, ou il joue caressant, mais il joue divinement. Wes Montgomery est un dieu de la guitare : quand on le découvre, on n'entend plus cet instrument comme avant. C'est aussi un musicien qui aura connu deux carrières : d'abord chez l'éditeur Riverside, où il joue le plus souvent dans de petites formations (guitare, basse, batterie ou guitare, orgue, batterie, parfois avec un saxo ténor en plus), avec ses deux frères aussi (un vibraphoniste-pianiste et un bassiste: les "Groove brothers" comme on les appelait). Les puristes affirment que c'est sa meilleure période, et quand on écoute The incredible jazz guitar of Wes Montgomery, assurément un de ses sommets, on peut le penser. Il y a un swing extraordinaire dans ses morceaux, c'est racé, rythmé, sexy. Puis dans les années 60, il signe chez Verve et, aussi parce qu'il doit manger et faire manger sa famille, il enregistre des galettes avec de grands orchestres, souvent conduits par Don Sebesky, produit par le maestro Creed Taylor, où il reprend des standards jazz et pop. C'est plus easy listening, plus commercial, parfois plus sirupeux, mais c'est quand même sublime, cette guitare en diamants sur un tapis de cordes, capable de revisiter aussi bien A day in the life des Beatles que The Fox de Lalo Schiffrin (si, si, vous connaissez ce morceau : c'était la musique de la pub pour les collants Dim !), ou des titres plus classiques comme West Coast Blues. Le titre Bumpin', qui donne son nom au disque, est une des plus belles partitions qu'on puisse écouter dans le répertoire de sa seconde vie : 6'40'' dignes d'une bande-son d'un film imaginaire. Il n'aura cependant pas beaucoup de temps pour savourer son succès car il est mort d'une crise cardiaque à 45 ans, après avoir étreint sa guitare comme un amant étreint sa maîtresse et beaucoup trop fumé. |
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Plein d'artistes 'achement bien, Flaming Lip, Mercury Rev, Cowboy Junkies, entre autres, participent à un disque hommage à Sparklehorse et à son fondateur Mark Linkhous. Ils font appel aux dons pour finaliser le projet et il ne reste que 10 jours. Pour 20 dol, un disque à télécharger. Pour 15 de plus,un t-shirt en plus et j'avoue que j'hésite. Sinon, en ce moment, j'ai pas mal fureté dans le grenier des 70's et j'ai dégoté des trucs passionnants. Notamment une compilation d'un artiste nigérien début 80 qui a sorti quelques disques dans l'indifférence extra-muros générale avant de se consacrer à la religion et devenir chef de village: William Onyeabor. Ca vient juste de sortir après une chasse au trésor assez longue de la part du label pour remettre la main sur des enregistrements en bon état. De l'électro-funk qui préfigure la house totalement stupéfiante et diablement moderne. Les guitares sont rachitiques mais groovent d'enfer, les synthés accusent un peu le temps mais ça a étonnamment très bien veilli, probablement une limitation du matos du monsieur. Sur une base si menue, avec son chant et quelques choeurs, il vous emballe auxquels votre corps aura bien du mal à résister. Une de mes découvertes de l'année quelque soit le millésime. |
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ça tombe bien pour le 11 novembre demain
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On débarrasse HERE ! nouveau déstockage avril 2022 ! My dead Blog ! Mes critiques après tout le monde ! 600éme !!! TPB Waiter |
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Merci beaucoup.
Standards est en effet magnifique.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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tu savais Wildcard que les beeeeeeeaaaaaaaaaaux jazzmen que tu écoutes étant beaucoup considéré comme de la merde commercial à une époque?
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Si certains avaient survécu, ils ramasseraient un paquet de thunes avec tous ces enfoirés de rappeurs qui samplent sans compter leurs morceaux. J'ai, par exemple, appris récemment que Grant Green avait enregistré sur son album Visions (1971) un morceau qui s'appelait "Maybe Tomorrow". Un certain Lamar Kendrick a été jusqu'à utiliser dans deux morceaux différents un échantillon du morceau joué par Green. Quelle imagination musicale ! Tout ça me sort vraiment par les yeux, surtout que c'est fait sans imagination, juste parce qu'un type écoute un vieux vinyl en ne sachant souvent même pas qui fait quoi dessus et se dit : "hé, bro', ça sonne bien, ce machin ! Allez, je le pompe, les djeun's n'y verront que du feu !" Bon, j'ai rien contre le rap, mais il y a de vrais pilleurs de tombes dans cette musique. Et puis ce qui est fascinant dans le jazz, c'est la productivité de ces musiciens, leur rapidité : ils entraient dans un studio, mettaient boite cinq-dix morceaux (parfois avec plusieurs prises différentes d'un même titre) en UNE journée ! Et tout ça avec un jeu, une production impeccables. Parfois, ces gars savaient à peine lire une partition (parfois pas du tout), ne faisaient que se croiser, et pourtant ensemble, ils faisaient une musique incroyablement élaborée. Les chanteurs/ses de jazz étaient aussi d'un autre calibre que n'importe quelle chanteuse de r'n'b actuelle, qui ne peut s'empêcher de bêler comme des chèvres, avec des vibratos dignes d'actrices de porno, à la moindre occasion. Vous aimez Rihanna ou Beyoncé ? Essayer Peggy Lee ou Sarah Vaughan, ça va vous faire drôle (un peu comme d'essayer Sinatra ou Dean Martin ou Sammy Davis Jr après Michael Bublé) ! Dernière modification par wildcard ; 11/11/2013 à 19h17. |
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