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Vieux 04/04/2010, 23h47
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watchblue watchblue est déconnecté
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Un scénar sorti du grenier

Alors voila, j'ai retrouvé ça en rangeant mon pc, quand j'écrivais des scénars !!!

c'est ma version du jeune héros à moi que j'ai, j'avais même établi un plan sur 2 ans pour la version Image lol

Blue-eyes

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Episode 1 :


Page 1 :

Case 1 : Vu de hauteur, On distincte un pont, en dessous une rivière, au milieu du pont, on aperçoit la forme de deux véhicules, des flammes et de la fumée recouvre l’un des véhicules.

Aparté : « Oh mon dieu. »

Case 2 : Plan plus rapproché. Il y a deux voitures, la première est une voiture de police banalisée avec un gyrophare en marche, elle est abîmée au niveau de l’aile droite. La seconde est une voiture retournée, en flamme.

Aparté : « Qu’est ce qui c’est passé ? »

Case 3 : Le plan est cette fois centré sur la voiture en flamme. On distincte dans l’ombre un homme prêt de la voiture. Il porte un imperméable et fume une cigarette, on ne voit pas son visage.

Aparté : « Thomas… »

Case 4 : Le plan est cette fois au niveau de la portière conducteur de la voiture en flamme retournée. Un brase sort de la vitre brisée, un bras en sang, brisé.

Aparté : « Thomaaaaas !!!!!! »















Page 2 :

Page pleine.

Eric Lan, le héros est allongé sur une tombe, en costume cravate. Sur cette tombe on voit inscrit : Thomas Desner 1986-2003. Le meilleur des fils, le meilleur des frères, le meilleur des amis.
Il fait beau, le soleil brille

Aparté : 3 ans plus tard.

Dialogue : Eric : « Franchement j’espère que d’où tu es, tu as la télé. Le match Zidane les a tous humiliés et par ordre alphabétique, du grand art. Bon c’est pas que ta conversation m’ennuie mais si je continue, je vais être à la bourre pour mon premier jours de boulot. Et oui du premier Juillet au 15 Août tu as devant toi un vendeur de photocopieuse assermenté. Tain j’en pleurerais. »




Page 3 :

Case 1 : Eric s’assoit sur la tombe, la main sur les genoux pour se relever. Il se tourne vers la stèle de la tombe. Il sourit.

Dialogue : Eric : « Bon bah, je repasserais sûrement ce week-end, appelle moi si tu fais quelque chose….ouais elle est moins drôle au bout de 3 ans….. »

Voix of : « Bonjours Eric. »

Case 2 : Eric est de dos, assis sur la tombe. Ce tient devant lui, debout Didier, le père de Thomas. Il porte une chemise froissée, il est mal rasé. Il semble fatigué. Il tient un bouquet de fleur dans la main.

Dialogue : Didier : « Tu es venu rendre visite à mon fils, encore…. Eric, on en a déjà parlé. Je ne te demande pas d’oublier Thomas, juste de faire en sorte que ta vie toute entière ne tourne pas autour de tes visites journalières au cimetière. »

Case 3 : Eric se tient debout devant Didier, un sourire triste aux lèvres. Les mains dans les poches.

Dialogue : Eric : « ça me fait du bien de venir la, et puis bon, je ne connais pas grand monde à qui faire la conversation. »

Didier : « T’as plus l’âge qu’on te fasse la morale, mais il serait peut être temps de sortir de ta bulle. De commencer à vivre. »




Case 4 : Eric rigole.

Dialogue : Eric : « Franchement, faudrait parler à ma mère. Je passe deux heures par semaine chez un psy qui prend 60 euros la séance pour les mêmes conseils à la noix. »

Didier : « Je suis ravi de voir que tu prends avec autant de sérieux tes séances de psy. Sinon
Tu as des nouvelles de tes anciennes fréquentations ? »

Case5 : Eric retrouve son sérieux, il regarde le sol, n’osant affronter le regard de Didier. Ce dernier semble triste

Eric : « Aucune avancée ? »
Didier : « Non, je ne sais toujours pas ce qu’est devenu ma fille. »



Page 4 :

4 cases. Chacune faisant toute la largeur de la page.

Case 1 : Vue de coté. Alice, on ne voit que ces contours, elle est dans l’ombre. Elle est dans un squat. Un entrepôt sale, des détritus sur le sol Assise à même le sol contre le mur, les genoux relevés. La tête enfouie entre les bras. Ces vêtements semblent être des loques.
Elle pleure.

Case 2 : Même plan : Un téléphone est jeté hors cadre et arrive aux pieds d’Alice. Cette dernière lève la tête et regarde en face d’elle, on ne voit pas son visage dans l’ombre.

Dialogue : voix hors cadre : « Aller poupée, on atterrit. C’est l’heure de passer un petit coup de fil. »

Case 3 : Même plan. Un homme se tient devant. Dan, le dealer. Alice, elle lève la tête vers la personne qui se tient devant elle, comme on regarde son maître. Il est aussi dans l’ombre.

Dialogue : Dan : « C’est qu’un coup de fil ma belle, m’oblige pas à te remettre une danse. Tu as besoin de dopes, j’ai besoin d’argent et je crois que ta carte a expirée. Appelle. »

Case 4 : Alice est de nouveau seule dans le cadre, elle a de nouveau la tête entre les bras. Elle pleure, son corps se secoue tellement elle pleure fort. On entend le bruit des larmes.

Dialogue : « Si j’ai pas la thune ce soir, je vois pas trop comment on va s’en sortir. Enfin faut pas désespérer, t’es plutôt mignonne……. »








Page 5 :

Case 1 : L’homme de main (HDM) est dans un ascenseur, l’ascenseur est ouvert et tout le monde sort sauf lui. Il téléphone. Il porte un costard, il sourit de toutes ces dents. Une femme le regarde en partant. Il est beau gosse. La trentaine.

Dialogue : HDM : « Et tu sais ce que je lui ai dit ? Si vous ne me donnez pas cette augmentation je passe chez « Govert et Carrier » et ça dans l’heure.


Case 2 : HDM est seul dans l’ascenseur. Celui-ci monte.

Dialogue : « 20000 euros d’augmentations par ans, on va enfin pouvoir offrir l’appartement donc ta mère rêve. Tu peux faire ces valises ce soir, je la dégage de la chambre d’ami en rentrant. »


Case 3 : L’ascenseur s’ouvre de nouveau. Derrière l’ascenseur, un couloir avec de la moquette rouge aux murs et des tableaux. Un homme en costume s’approche de l’ascenseur, en jetant un regard dur vers HDM

Case 4 : L’homme en costume se pose à l’entrée de l’ascenseur, tendant une main vers HDM. Ce dernier toujours au téléphone met une main dans sa veste.

Dialogue : Homme en costume : « Monsieur, c’est un étage privé. »

HDM : « Je te rappelle chérie, je crois que je me suis encore perdu. »

Case 5 : HDM pointe une arme vers l’homme en costume et l’abat de deux balles. C’est un 45 avec silencieux. Il a toujours le téléphone à l’oreille.

Dialogue : HDM : « Moi aussi je t’aime mon cœur. »

Page 6 :

Case 1 : HDM sort de l’ascenseur. L’homme sur lequel il a tiré est en train de tomber. Il se tourne vers sa gauche. Il se tient en face d’un couloir qui tourne à 20 mètres de lui. Il jette son téléphone vers le tournant.

Case 2 : On voit 4 hommes courir et arrivé au tournant. Deux des hommes pointent leurs armes vers HDM qui est hors champs. Au sol on voit le portable, ce dernier brille.

Dialogue : Un des hommes : « C’est quoi ce bordel ? »

Case 3 : Le portable explose. Les hommes sont projetés contre les murs. Les murs sont détruits. Un des hommes est projeté vers la direction de HDM.

Case 4 : Vue de dos HDM marche vers l’explosion, il a les mains jointes dans le dos, tout en tenant son arme. Il y a le corps d’un des gardes à ses pieds. En face de lui l’explosion a fait un écran de fumée. On ne distincte rien derrière cet écran de fumée.

Dialogue : « J’ai compté 4 gars plus le portier ça fait 5, alors si Carter que je paie une petite fortune pour me renseigner soit dit en passant connaît à peu près son job il ne reste plus qu’un minus pour protéger la cible.

Case 5 : HDM, toujours de dos, il est à un mètre de l’écran de fumée. Dans l’écran de fumée, on voit les contours d’un homme de plus de deux mètres de haut. Large un colosse. Il est chauve.

Dialogue : HDM : « Eh merde, c’est quoi ce truc ? »


Case 6 : Plan sur le visage de HDM, un sourire blasé, il lève les yeux au ciel.

Dialogue : HDM : « Pense bête : Trouver un nouvel indic après l’accident de voiture mortel que va avoir Carter mardi prochain. Envoyer aussi des fleurs à sa femme. »



Page 7 :

Case 1 : Un homme de deux mètres, torse nu, sa peau est en métal. Il est torse et pied nu, ne porte qu’un pantalon. Il surgit de la fumée, frappe d’un coup de poing en plein ventre HDM. Ce dernier est plié par le choc et est projeté en arrière.

Case 2 : HDM est projeté par le coup de poing et rebondit sur le sol.

Case 3 : HDM est allongé sur le dos, les bras en croix, il tient toujours son flingue dans la main. Une ombre se projette sur lui.

Case 4 : L’homme de métal tombe les deux pieds sur HDM, ils traversent le sol tout les deux.


Page 8 :

Case 1 : Un vieil homme, 80 ans, assis sur un fauteuil très luxueux. Il porte un costume avec une cravate. Il tient une canne dans sa main droite. Un verre de whisky dans la main gauche. Il sourit. On entend hors champs des bruits de démolition.

Case 2 : Plus grande case de la page. Plan de la pièce : Nous sommes dans un salon. Très luxueux. Au milieu du salon une cage de verre. Dans cette cage, L’homme de métal si tient au dessus de HDM. Ce dernier semble à terre inconscient. Le vieil homme est assis sur son fauteuil devant la cage de verre.


Case 3 : Plan sur le vieil homme :

Dialogue : Vieil homme : « Je suis assez flatté, il y a plus de quinze ans que j’ai quitté Paris, un départ un peu honteux j’en conviens. Cela fait à peine 18 heures que je suis revenu dans une ville ou on ne voit plus 15 encapés dans le ciel à la minute comme il y a à peine 3 ans, et on tente déjà de me tuer. »


Case 4 : L’homme de métal s’est éloigné d’un pas de HDM, il le regarde en souriant. HDM essai de se relever. Il est assis, se tenant en posant une main au sol. Il crache du sang par la bouche.

Dialogue : HDM : « Poumon percé, 2 côtes brisées, 3 dents en moins, merde un implant neuf. »

Case 5 : Plan sur le vieil homme, il sourit de plus belle avançant son verre à la bouche.
Dialogue : vieil homme : « J’ai survécu plus de 30 ans comme grand patron du crime, ce n’est pas parce que je ne supporte pas les guignols à pouvoirs que je ne conçois pas leurs utilité. Inconnu qui vient pour me tuer, je te présente Julio Manirez, Pour rembourser ces dettes, il m’a vendu son corps, mes scientifiques ont fait de sa peau la chose la plus solide du monde. Vous êtes surclasser, voulez vous bien me dire qui vous a envoyé avant de vous tuer comme on le faisait de mon temps ou dois je demander à mes hommes de vous faire torturer ? »


Page 9 :

Case 1 : HDM se relève, courbé, les deux mains sur les genoux. Un filet de sang coule de sa bouche.

Dialogue : HDM : « Je suis désolé papy, il fallait rester à la retraite sur les plages de Saint Tropez. Je ne vais pas parler, je vais vous tuer vous et votre gorille, puis je vais passer voir mon médecin privé et enfin je vais aller louer Frère des ours que j’ai promis à ma fille il y’a au moins deux semaines. »

Case 2 : HDM sort de sa manche un petit Derringer en la retroussant.

Case 3 : HDM pointe son arme vers le colosse de fer. Ce dernier ri en voyant le petit pistolet. Le colosse fait écran entre HDM et le vieil homme assis derrière la vitre.



Case 4 : HDM tire sur le colosse en pleine poitrine. La balle perce la carcasse de l’homme d’acier. Ce dernier a le visage marqué par la surprise et la stupeur.

Dialogue : HDM : « Je pense monsieur Collini que vous ne savez pas tout ce que le monde cache. »


Case 5 : HDM range son arme dans sa poche, avec l’autre il sort son portable. L’homme d’acier tombe à genoux, on ne voit pas le vieil homme derrière.

Dialogue : HDM : « Sinon vous sauriez que la chose la plus solide du monde est un homme nommé Sahid Djirha, qui a servi de jouet aux scientifiques américains pendant l’occupation de l’Irak lors de la première guerre du golf. Il m’a fallu plus de 6 heures pour le tuer. Ne vous moquer pas de moi il fallait tout simplement l’étouffer, des fois je me giflerais. »


Page 10 :

Case 1 : Plan de face : L’homme d’acier s’effondre face contre terre, derrière lui il y à un trou dans le verre. Le vieil homme est mort une balle entre les deux yeux.

Dialogue : HDM en voix off : « Et qu’il a fallut près de deux ans aux gens que mon patron paie pour transformer le corps en balles. »


Case 2 : HDM est en train de téléphoner. Avec l’autre main il frotte le sang sur sa chemise.

Dialogue : HDM : « Monsieur, les négociations avec monsieur Collini se sont bien passés, il accepte de réviser son jugement concernant son retour dans les affaires. Je vous ferais mon rapport demain. ….Pardon, si je connais l’entrepôt de Bastille, c’est bien la que vis la plus part de vos petits dealer ? »


Case 3 : HDM sourit, un sourire méchant.

Case 4 : Même plan :

Dialogue : HDM : « Cela fait des années que l’on attend ça, enfin que vous attendiez ça. Vous êtes sur que le moment est bon ? Je vous crois, je vais surveiller si tout se passe bien, je vous laisse, ma femme en double appelle. »

Case 5 : HDM a cette fois un sourire très tendre.

Dialogue : HDM : « Allo chérie. Non je ne rentre pas tout de suite, mes patrons veulent que je revienne au bureau signé le nouveau contrat. J’essai de rentrer vite. Sinon ma journée ? Comme d’habitude, elle n’intéresse personne. »





Page 11 :

Case 1 : Le père d’Eric et Didier sont assis tous les deux autour d’une table basse, deux cafés posés dessus ? Chacun sur un canapé. Le père d’Eric, Claude tient un bloc note et un stylo. Il est énervé. Didier semble lui très calme. Ils sont dans la maison d’Eric.

Dialogue : Claude : « Comment ça, ça n’intéresse personne, tu serais pas en train de te foutre de moi ? »


Case 2 : Même plan. Claude consulte son bloc note.

Dialogue : Claude : « Collini, l’homme qui a dirigé pendant 30 ans toute la pègre française, déchu au début des années 90, au moment ou il y avait plus de gugus dans le ciel que de Martin dans le bottin. Il revient profité du chaos suite à la grande trahison d’il y a deux ans. Et ce Collini se fait tuer !! N’intéresse personne ? »

Case 3 : Plan sur Didier, il se penche vers Claude et joins les deux mains, les coudes sur les genoux.

Dialogue : Didier : « Claude, si tu veux être dans le secret des dieux, Collini n’est pas le premier cadre de la pègre à mourir dans des circonstances douteuses ces 12 derniers mois, disons que celui la a connu une mort un peu plus spectaculaire. Tant qu’on ne sait pas tout j’aimerais que tu n’écrives pas d’article sur le sujet pour l’instant, et je ferais en sorte que tu es l’exclusivité quand on saura ce qui se passe. »


Case 4 : Claude regarde Didier en souriant, il frappe sa main paume ouverte avec son bloc note.

Dialogue : « Tu me parles enfin de ces meurtres, de l’émergence de ce nouveau petit caid, je suis flatté, cela fait 6 mois que j’enquête la dessus. Une organisation qui dois en plus engager des différents, sinon comment expliqué la mort ce soir de Métalik. Le différent impliqué dans la mort de L’esprit et Lion noir lors du massacre de Chatelet.

Case 5 : Cette fois c’est Didier qui s’énerve, d’un mouvement il renverse son café.

Dialogue : Didier : « Comment tu sais que Metalik fait parti des victimes, c’est classé secret défenses bordel, je vais devoir te coffré un jour, toi et les flics que tu pais. »

Case 6 : Plan sur Eric, il passe la porte d’entrée, il rentre chez lui. Il téléphone.

Dialogue : « J’y serais. »


Page 12 :

Case 1 : Eric regarde son père et Didier, il ferme son portable. Il semble surpris et gêner de voir Didier. Didier et Claude se taisent en regardant vers Eric.

Dialogue : Eric : « J’ai un peu l’impression de gêner la. »


Case 2 : La mère d’Eric sort de la cuisine, elle avance vers son fils en souriant.
Dialogue : « Tu ne gênes rien du tout chéri, ces deux énergumènes se servent encore de mon salon pour parler de meurtres, mafia, super pouvoirs et mettre ton père en prison. Rien de très nouveau. »



Case 3 : Didier se lève, il regarde vers la mère d’Eric, Catherine. Il lui sourit. Claude regarde aussi vers la femme, la mine désolée.

Dialogue : Didier : « Je suis désolé, Catherine. Je t’avais promis la semaine dernière de ne plus parler de meurtre avec ton idiot de mari. Si tu me donne du papier pour nettoyer la table je m’en vais sans ouvrir la bouche. »

Claude : « Tu ne vas pas le croire chérie, il est venu exprès ici pour me demander de ne pas écrire d’article sur la fusillade de l’hôtel. Donc on peut dire que, techniquement, c’est lui qui a commencé. »


Case 4 : Eric s’avance vers les escaliers. Il a un pied sur les marches. Sa mère est à coté de lui s’approchant avec un mouchoir.

Dialogue : Eric : « Je vais prendre une douche pendant qu’ils s’étripent. Je sors prendre un pot avec des collègues ce soir. »

Catherine : « Toi, sortir avec des gens que tu as rencontré le jours même, c’est un miracle. Je suppose donc que tu as passé une bonne journée. »


Case 5 : Plan sur le visage d’Eric, l’air pensif. En arrière plan un texte qui transcris les pensées d’Eric : Eric, c’est moi, faut que tu sois à 21 heure au vieil entrepôt de Bastille, celui des squatteurs. Avec 1000 euros. Je leurs dois. Pitié Eric, ils vont me tuer. Sois la. Ils, ils reviennent.


Case 6 : Eric sourit sa mère.

Dialogue : Eric : « C’est simple, c’est le plus beau jour de ma vie. »


Page 13 :

Case 1 : Plan sur un entrepôt, il fait nuit. Il pleut. L’entrepôt a un toit abîmé, percé de par en par.

Aparté : 20 minutes que j’attends. Sûrement une blague. On se fout de moi. Ce n’est pas ma première fausse piste. On aurait vraiment dit sa voix pourtant. J’y croyais ce coup la. »


Case 2 : Eric est debout contre un pilier. L’entrepôt est sans lumière, le seul éclairage est celui de la lune qui passe par les trous dans le toit. Eric porte un jean, des basket et un T-shirt noir. Il a les mains dans les poches. Le cou dans les épaules. Il pleut dans l’entrepôt. Pas sur Eric qui est à l’abri.

Dialogue : Eric : « Résumons la dernière journée de ma vie, après m’être cogner le gros orteil en me levant, je suis allé voir mon meilleurs et seul ami. Qui partage son temps entre moi et les vers. Puis j’ai passé ma journée à vendre des photocopieuses à des abrutis, managé par des abrutis, ensuite je reçois un cou de fil stupide et je décide d’aller dans un entrepôt abandonné, repère des pires criminels du coin. Sans oublier que j’ai menti à ma mère. Ce que je m’étais juré de ne plus faire. »


Case 3 : Même plan, il commence à pleuvoir sur la tête d’Eric. Ce dernier lève les yeux au ciel. Il semble blasé.

Dialogue : Eric : « Et pour finir en apothéose, j’hésite entre plusieurs morts : Planté par le premier voleur de passage, ou alors une pneumonie foudroyante en ayant passé la nuit ici à attendre comme un demeuré au milieu des courants d’air. Ou alors ma préférée, bouffé par les rats. Surtout le gros, je pari qu’il est parti mettre une serviette autour du cou. »

Case 4 : Le plafond lâche. Eric est aspergé par une trombe d’eau. Il lève la tête et les mains au ciel. On ne voit pas son visage aspergé d’eau.

Dialogue : Eric : « Je suis même pas sur que c’est légal d’être aussi con que moi. BWarrrrrr(il se noie) »

Voix of : « Eric. »

Case 4 : Eric sort précipitamment de la trombe d’eau sous laquelle il était. Il est surpris par ce qu’il voit. Il semble sous le choc. Il est trempé.

« Alice !! »


Page 14 :

Case1 : Plan entier sur Alice. Elle est baignée par la lumière de la lune. Elle porte un jean déchiré. Des tongs. Un T-shirt sans manche sale. Sa figure est sale, ces cheveux aussi. Elle a un bras le long du corps. L’autre autour de la taille, la paume posée au niveau du coude de l’autre main.

Dialogue : Alice : « Il ne fallait pas venir, ils sont la. Pourquoi es tu venu ? »

Case 2 : Eric cours vers Alice et la prend dans ces bras. Alice a les deux bras le long de son corps. Elle semble surprise. On ne voit pas le visage d’Eric.

Dialogue : Eric : « Alice, Alice, Alice, mon dieu c’est toi. »

Case 3 : Même plan : Alice ferme les yeux des larmes coulent. Elle prend Eric dans ces bras.

Dialogue : Alice : « Il ne fallait pas venir. »
Eric : « Et te laissé la ? Plutôt crever. »





Case 4 : Alice lève la tête. Elle regarde devant elle. Horrifiée.
Voix off : « Si le monsieur veut crever, alors on peut va lui donner un coup de main. »


Page 15 :
Case 1 : Plan entier. On voit Dan en retrait et à ces cotés un peu en avant deux gars. Un des deux gars tient un couteau, l’autre a un coup de poing américain. Ils avancent de manière nonchalante. Un sourire de prédateur aux lèvres.

Dialogue : Dan : « Attends mec, j’espère que t’es pas venu juste pour faire ton mélo. Le temps c’est de l’argent petit. Tu viens, tu pauses l’oseille, ton portable, tes clefs de bagnole et ta carte bleue. Et en échange je t’amoche pas trop. T’as du bol je suis de bonne humeur, je pense même pas à agrandir ma collection de dents. »

Case 2 : Alice est un peu devant Eric, elle semble morte de peur. Eric est derrière. Il met sa main sur l’épaule d’Alice et veut passer elle pour se mettre entre elle et les 3 gars. Il semble menaçant.

Alice : « C’est pas ça que tu m’as promis Dan. Il donne l’argent, et tu le laisses partir, pitié Dan. Ne lui fais pas de mal. »

Eric : « Voila le deal, Je vous donne les 1000 euros que vous voulez et je me barre avec Alice. Si un de vous vois un inconvénient avec ce plan. Je suis d’accord pour lui exposer mes arguments en détail. »

Case 3 : Eric passe devant Alice. Celle-ci temps un bras vers lui comme pour l’arrêter. Eric avance les mains dans les poches. Le gars avec le couteau s’avance. Il joue en lançant son couteau d’une main à l’autre. Il se met devant Eric, à un mètre de distance. Il se marre.

Dialogue : Alice : « Arrête Eric, Donne leurs juste l’argent. »

Gars au couteau : « Putain Alice ton cerveau marche encore, Ecoute la au lieu de faire ton caid. Je te jure que si tu fais pas ce qu’on te demande, je te plante c’est pigé le bourgois. Tu pourras rentrer chez toi vite fait bien fait pour changer de slip si tu fais ce qu’on te dit. »

Case 4 : Vu de dos. On voit le gars au couteau, Plié en deux. Le couteau est tombé. Il porte les mains vers son bas ventre. La tête vers le ciel. Il vient de recevoir un coup de pied dans les partis. On voit le pied d’Eric entre les jambes du type.

Dialogue : Gars au couteau : « Aiiiiiiiiiiie »

Case 5 : Même plan : Le gars au coté tombe sur son flanc en se tenant les parties. Eric a encore la jambe un peu en l’air après son cou de pied. La mine sérieuse.

Dialogue : Homme au couteau : « Il m’a latté les burnes…fils de.. »

Eric : « Je recommence. Je vous donne le pognon, je me barre avec Alice. Tout le monde il est beau, tout le monde il est content. »


Case 6 : Le gars au coup de poing américain saute sur Eric les deux pieds devants. Eric met les bras en avant pour amortir le coup.

Dialogue : Gars au coup de pied américain : « Ta gueule. »


Page 16 :

Case 1 : Eric reçoit le coup de pied en pleine tête. Il tombe sous le choc.

Case 2 : Eric tombe sur les fesses. L’autre debout lance son poing en arrière pour porter un coup.

Case 3 : Le gars frappe Eric en pleine face. On voit du sang giclé.

Case 4 : Eric est couché au sol les bras en croix. Il a une main hors champs. Le gars au cou de poing américain s’approche à nouveau de lui. Alice le prend par le bras pour l’en empêcher. Elle est derrière lui.

Dialogue : Alice : « Arrête Nico, tu vas le tuer. »


Case 5 : Nico donne un coup de coude à Alice en plein nez. Cette dernière part en arrière sous le choc. On voit qu’Eric regarde vers sa main qui est hors champs. Il ne semble pas avoir peur, il est réfléchit.

Dialogue : Nico : « Ta gueule. »

Case 6 : Case plus petite : Plan sur la main D’Eric qui attrape le couteau.



Page 17 :

Case 1 : Eric plante le couteau dans la cuisse de Nico. Ce dernier hurle de douleur. Alice est assise par terre. Elle se tient le nez. On voit du sang coulé.

Case 2 : Eric se relève. Nico hurle de douleur. Il se tient la cuisse. Le couteau est toujours planté.

Dialogue : Eric : « Ne lui parles plus jamais comme ça. »

Case : Eric prend la tête de Nico et lui donne un « coup de boule ». Le front d’Eric heurte le nez de Nico.

Case 3 : Nico tombe sur le dos. Eric tend la main vers Alice qui est assise par terre. Elle le regarde l’air surprise. Eric est bien amoché. Il a l’arcade sourcières ouverte et il saigne de la lèvre.

Dialogue : Eric : « Vient avec moi si tu veux vivre. »

Case 4 : Alice regarde Eric étonné. Elle enlève les mains de son nez. Elle saigne. Elle a la bouche ouverte de surprise. Eric la regarde un sourire bienveillant.

Dialogue : Eric : « C’est pas parce qu’on est dans la merde qu’on peut pas rigoler. Non ? »


Case 5 : Alice attrape la main d’Eric. Elle sourit.

Dialogue : Alice : « Tu as raison. »

Case 6 : Plan sur le visage d’Eric. Il exprime la douleur et la surprise. On entend le bruit d’une arme à feu.



Page 18 :

Chaque case fait toute la largeur.
Case 1 : Plan sur le visage d’Eric. Il est sur le dos. La tête contre le sol. Il semble ailleurs, les yeux grands ouverts.
Il pense. Il y a deux apartés : Des pensées écrites en noir. D’autres en bleues. Comme un dialogue
Noir : J’ai froid.
Bleue : C’est normal Tu es en état de choc, idiot.

Case 2 : Plan sur Eric vue du dessus, on le voit à partir de la taille. Il a les bras en croix. Il saigne au niveau de l’estomac.

Noir : Je me sens vraiment pas bien. J’ai mal

Bleu : C’est normal, tu t’es fait tiré dessus. Tu meurs.

Case 3 : Plan entier D’Eric. Il saigne de plus en plus. Au bord de la plaie le sang devient bleu.

Noir : J’ai les yeux qui brûlent.

Case 4 : Même plan : Une énergie bleu sort des yeux d’Eric. On ne voit plus ces yeux. Sauf une aura bleue autour.

Bleu : Ok, ça c’est peut être pas normal.


Page 19 :

Page pleine : Vu de l’extérieur de l’entrepôt. Il y a une énorme explosion qui emporte le toit de l’entrepôt. Des flammes bleues jaillissent. On voit des morceaux de toit qui sont éjectés au loin. On sent une grande violence dans l’explosion.


Page 20 :

Case 1 : Une bmw z3 croise la voiture d’un flic qui roule a vive allure, avec le gyrophare allumé.

Aparté : « Vous avez allumé la télé ? »

Case 2 : Plan à l’intérieur de la BM. On voit l’homme de main. Il conduit. Il tient son portable d’une main. Il semble amusé de quelque chose. Il sourit.

Dialogue : « J’ai quitté les lieux dès que ça devenait un peu trop fréquenté. J’ai une petite question. C’était dans le plan ça ? »


Case 3 : Nous sommes dans un salon. On voit à travers les yeux d’un homme. Il est debout. Il regarde la télé. Il voit son bras tendu qui tient une télécommande. Sous la télé il voit une console mal rangée. Dans la télé, on voit une journaliste tenant un micro dans la main. Derière elle, des lumières rouges et bleues. Des policiers qui courent.

Dialogue : L’inconnu : « Ce n’est pas drôle. »

Journaliste : « Cela fait 30 minutes maintenant qu’une explosion d’origine inconnue a secoué le douzième arrondissement. »


Case 3 : Plan sur la télé. On ne voit que l’écran. La journaliste se tient droite, tenant le micro à la bouche. Derrière elle, on voit des policiers qui pointent leurs armes vers l’entrepôt. Des flammes bleues sortent des nombreux trous de la façade de l’entrepôt. »

Dialogue : Journaliste : « Selon les premiers relevés du satellite Mitterand, l’énergie qui émane de cet entrepôt et qui serait responsable de l’explosion serait d’origine inconnue. A partir de la tout est imaginable. Une technologie inconnue utilisée par un groupe terroriste. Un différent non répertorié. Les forces spéciales et l’armée ont été appelées en renfort. On attend même les deux seul héros encore en activité en France. « Ice and Fire. »


Case 4 : Même plan : On voit des membres des soldats arrivés derrière la journaliste et se mettre en position.

Dialogue : Journaliste : « En voyant tout les moyens mis en œuvre ici et les dégâts occasionnés par l’explosion de l’entrepôt ainsi que toutes les victimes plus ou moins sérieuses du aux débris du toit éjectés à plusieurs centaines de mètres on ne peut que craindre le pire. En effet bien que plusieurs « différents » ont déjà agis dans notre ville au cours de ces trois dernières années, nous avons la l’alerte la plus sérieuse depuis la grande trahison qui a ravagé Paris, causant rappelons le, la mort de 1200 parisiens, ainsi que 17 héros du pays et plus d’une cinquantaine de criminels. On m’informe l’arrivé imminente de notre duo. »




Page 21 :

Case 1 : Plan sur les toits, des snipers sont placés visant les entrepôts. Au dessus d’eux on voit des hélicoptères apaches.

Aparté : Bon, on ne peut pas dire que tout ce passe comme prévu, mais il faut une part d’improvisation à tout. Même dans l’aboutissement de l’œuvre de ma vie. Qui m’a coûté des années de ma vie. Tout ce monde, tout ces flash, ça va changer la donne c’est sur.

Case 2 : Plan sur deux hélicos Apaches dans le ciel. Toutes armes dehors. Des missiles, des mitraillettes. Au dessus d’eux, un homme volant en tenant un autre par les bras. Ce dernier est suspendu dans le vide. L’homme volant laisse une traînée de flamme derrière lui.

Aparté : Je dois d’abord attendre, savoir comment il va se tirer de la. Savoir aussi si la transformation n’a pas d’autres conséquences qui me sont inconnus. Il va falloir potasser cette nuit. Puis tracer un autre chemin qu’il devra suivre.


Case 3: Plan sur « Ice and Fire ». Fire est en vole. Ces pieds sont en flammes. Derrière lui une traîné de flamme. Ces mains aussi sont en flamme. Fire tient ice suspendu par les bras. Ice suspendu dans le vide a ces bras transformés en glace pour éviter d’être brûlé. Ils sont tout les deux en civil. Pas de costume. Ils ont tout les deux une mine concentrée.

Aparté : Je suis désolé Eric. Sur cette voie, il y aura plus de peine, de sang, de mort aussi. Tu ne le sauras sans doute pas, mais je suis désolé. Enfin pas trop.


Page 22 : Page pleine : Eric est debout. Transformé en blue-eyes. Ces yeux brillent ; dégage une aura bleue. Son T-shirt est toujours maculé de sang. Sa lèvre saigne toujours et son arcade sourcière aussi. Il semble blasé. Comme ci tout ici était normal. Il regarde ces deux mains. Une dégouline de sang, l’autre de sang aussi, mais bleu.
Autour de lui, tout est détruit. Des flammèches bleues sur le sol.

Dialogue : Eric : « La si on pouvais m’expliquer ce serait pas de refus. »
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  #2  
Vieux 09/04/2010, 20h51
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J'aurais du mettre en chapitres, plus court à lire lol
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  #3  
Vieux 09/04/2010, 23h43
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J'aime bien. C'est toujours difficile de juger sur un scénario sans le voir mis en images, mais j'aime bien. Ca mériterait d'être storyboardé pour en voir plus, mais je trouve que c'est intéressant.
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  #4  
Vieux 09/04/2010, 23h46
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J'aime bien. C'est toujours difficile de juger sur un scénario sans le voir mis en images, mais j'aime bien. Ca mériterait d'être storyboardé pour en voir plus, mais je trouve que c'est intéressant.
Bah j'aimerais bien pour le fun le story boarde, j'avaisc même fait un plan sur les 24 premiers numéros, c'était un bon moment
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